Sophie Muller, c'est un peu le Steven Spielberg du video clip. C'est à dire que c'est la reine du blockbuster, du clip qui cartonne, et qui à côté plaît la plupart du temps aux critiques. Et comme le vieux Steven, qui nous avait réalisé les Dents de la Mer avec trois francs six sous, Sophie parvient à créer l'illusion et à épater, parfois avec un budget ridicule.
Alors chez Hall-Musique, on a décidé de vous montrer que, comme Spielberg - qui parvient aussi bien à réaliser un E.T., un Indiana Jones ou un Attrape-moi si tu peux - Sophie Muller sait jongler avec tous les styles avec brio. Attention les mirettes, c'est du clip de qualité.
Alors chez Hall-Musique, on a décidé de vous montrer que, comme Spielberg - qui parvient aussi bien à réaliser un E.T., un Indiana Jones ou un Attrape-moi si tu peux - Sophie Muller sait jongler avec tous les styles avec brio. Attention les mirettes, c'est du clip de qualité.
01. Parce qu'elle fait dans le western.
Quand Sophie s'allie aux Strokes, prince ultimes du rock alternatif "in", ça donne The end has no end (oui, la chanson de la pub, oui), petite critique sous-jacente de la société, avec en guest star Eva Mendes et Mila Kunis, quand même. C'est presque comme un de ces lavages de cerveau qu'on contemple dans les galeries d'art. Efficace et puissant, dans son implication.
Dans le même genre mais en moins social, le clip de Don't speak montrait les travers de la célébrité. C'était Gwen Stefani et la pomme, jolie métaphore.
03. Parce que les films d'époque ne lui font pas peur.
Dans le même genre mais en moins social, le clip de Don't speak montrait les travers de la célébrité. C'était Gwen Stefani et la pomme, jolie métaphore.
03. Parce que les films d'époque ne lui font pas peur.
Choderlos de Laclos aurait kiffé, à coup sûr. Avec Walking on broken glass, on plonge dans le XVIIIe siècle avec brio. Lumières aux chandeliers, décors pompeux et couteux, costumes d'époque et tabous, nous revoilà gentilshommes et demoiselles de compagnie à la cour avec Annie Lennox. Le tout était bien entendu en rapport avec le film des Liaisons Dangereuses qui sortait à l'époque.
Dans le même genre, The Killers utilisaient maquillage et costumes d'époque pour un Mr Brighstide mémorable, tout en couleurs chatoyantes. On adorait déjà.
04. Parce qu'elle sait filmer les love story façon drama.
Dans le même genre, The Killers utilisaient maquillage et costumes d'époque pour un Mr Brighstide mémorable, tout en couleurs chatoyantes. On adorait déjà.
04. Parce qu'elle sait filmer les love story façon drama.
On s'imagine bien, 2h du matin, un coin de rue sombre à New York ou Chicago, une atmosphère triste et lourde, voilà These things de She Wants Revenge. Oui parce que Sophie Muller fait aussi dans le polar / thriller, et là voilà qui nous rappelerai presque David Fincher (mais si, toute l'atmosphère d'un Seven). C'est étrange et ça fait froncer les sourcils ou frissonner, mais c'est le film noir US dans toute sa splendeur. Photographie et mise en scène travaillées, on applaudit.
Dans le même genre, voilà la même femme (Shirley, la chanteuse de Garbage) en infirmière inquiétante qui, elle, nous ramène un peu à Elle Driver au début de Kill Bill. Bleed like me : tout un programme !
10. Et parce qu'elle sait nous raconter des histoires.
Les studios Disney ont Ariel, la petite sirène, nous on a Sade, filmée dans ses étreintes aquatiques par Sophie Muller. Outre les scènes sous l'eau qui sont magnifiques, le clip de No ordinary love garde cette atmosphère triste et nostalgique grâce à une mise en image qui évite les poncifs du genre et sublime l'indicible. Loin des happy-ends clichés, le clip offrait surtout à la réalisatrice l'occasion, déjà, de mettre en place son univers coloré et glamour, qui se retrouverait dans chacune de ses réalisations ou presque ensuite.
Dans le même genre, voilà la même femme (Shirley, la chanteuse de Garbage) en infirmière inquiétante qui, elle, nous ramène un peu à Elle Driver au début de Kill Bill. Bleed like me : tout un programme !
10. Et parce qu'elle sait nous raconter des histoires.
Les studios Disney ont Ariel, la petite sirène, nous on a Sade, filmée dans ses étreintes aquatiques par Sophie Muller. Outre les scènes sous l'eau qui sont magnifiques, le clip de No ordinary love garde cette atmosphère triste et nostalgique grâce à une mise en image qui évite les poncifs du genre et sublime l'indicible. Loin des happy-ends clichés, le clip offrait surtout à la réalisatrice l'occasion, déjà, de mettre en place son univers coloré et glamour, qui se retrouverait dans chacune de ses réalisations ou presque ensuite.
C'est ainsi que l'on vous offre ces quelques clips qui valent le détour pour leur univers, leurs couleurs ou leurs décors. Ce sont des chansons que vous connaissez, pour la plupart des tubes, et les clips vont ont sûrement marqué pour les quelques détails originaux, leurs mise en scène, leurs idées. C'était parfois comico-coloré avec Natasha Bedingfield, rêveur avec Sixpence None The Richer, introspectif avec Vanessa Carlton ou écolo avec Sarah McLachlan. Et un énorme coup de coeur pour le clip de Catch you, de Sophie Ellis-Bextor, où la demoiselle cherche chaque recoin de Venise pour attraper l'homme qui lui échappe. Visuellement, c'est sublime; niveau idées, c'est encore mieux.
Clap de fin.
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