Marit Larsen commencait avec cet album une bien jolie carrière. Issue d'un groupe pop qui n'avait pas fait long feu mais avait marqué les esprits, elle avait tout à prouver et rien à perdre avec Under the surface. Tandis que son ex-bandmate Marion Raven choisissait la facilité en invoquant le dieu du pop-rock, Max Martin, pour un album plus Avril Lavigne qu'autre chose (mais qui avait ses bons moments, attention), Marit, elle optait pour ce dont elle avait toujours rêvé: de la musique folk et inspirée, s'éloignant des sentiers battus de la musiques 2000's.
Ce qu'on en retient :
C'est frais, et ô combien original pour l'époque. Marit utilise harmonica, guitare et piano à bon escient et fait de ce qui pourrait être de la musique de salon un régal pour les oreilles. C'est écrit par ses soins, composé par ses soins, et navigue, sous la surface, à la fois entre des textes enjoués et positifs sur l'amour et l'indépendance féminine (faut-il parler du premier single, Don't save me ?) et d'autres plus sombres, qui descendent en eaux troubles on pourrait dire, et qui montrent avant tout la versatilité d'une véritable artiste, qui créait avec cet album un vrai son pop/folk norvégien, chose qui n'est pas évidente, convenons-en, hein.
Nos favoris :
01. Don't save me. Un véritable hymne, et puis des tubes avec de l'harmonica, y'en a pas 40.
02. Only a fool. Tapez du pied, sifflez un coup. Une mélodie de génie.
03. Solid ground. Magnifique, puissant, et tout en retenue, sans sombrer dans le pathos.
04. This time tomorrow. Titanic, 1912, fêtes des 3e classe. Le ton est donné. A écouter ci-dessous.
05. Poison Passion. Une ballade à la campagne, on est heureux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire