Dans le volume 67 de la J-Music Session, j'avais présenté le tout dernier single de YUKI à savoir Ureshikutte Dakiau Yo. La semaine dernière, la chanteuse a commercialisé son 5ème album studio qui lui aussi, s'intitule Ureshikutte Dakiau Yo (information déjà mentionnée dans le précédent article). A l'occasion de ce nouveau volume, je me permets de livrer ma critique de cet opus (qui a pris la tête du classement japonais battant ainsi l'album d'ICONIQ).
Revenons d'abord sur les six chansons déjà connues du public à savoir les quatre singles exploités entre 2008 et 2010. Bien que datant d'Avril 2008, Kisha Ni Notte (piste 11), une ballade acoustique qui rappelle l'album COMMUNE (2nd album de l'artiste), est toujours aussi agréable notamment grâce aux arrangements proposés et une interprétation on ne plus convaincante de la part de la chanteuse. Plus tôt dans l'album (piste 5), nous retrouvons sa face B qui n'est que just life! all right!, une addictive piste aux sonorités électroniques (très discrètes ceci dit) qui apporte un petit vent de fraîcheur au disque. Rendezvous (piste 4), chanson datant de Mars 2009, n'a absolument rien perdu de son caractère entraînant et un peu enfantin. Miss Yesterday (piste 10), la face B de ce single, ne m'avait pas spécialement convaincu car elle me faisait trop penser à certaines chansons de l'album COMMUNE. Cependant, j'ai fini par l'apprécier au fil du temps et j'admets qu'elle a sa place sur l'album. COSMIC BOX (piste 3), single sorti en Novembre 2009, s'inscrit plus ou moins dans le même registre que la chanson précédente; le côté entraînant et une interprétation convaincante en plus. Il ne reste plus que la chanson titre de l'album à savoir Ureshikutte Dakiau Yo: au début, je trouvais cette piste générique mais fort heureusement, mon avis a bien changé puisque cette piste pop/acoustique/jazzy bénéficie d'arrangements très soignés et d'une interprétation sincère et prenante.
Si les singles (et les deux faces B) s'avèrent être convaincants, qu'en est-il des sept chansons inédites présentes sur ce cinquième opus? Et bien sachez que l'ensemble est satisfaisant.
Asa Ga Kuru (chanson d'ouverture de l'album), me fait un peu penser à 66b dans la mesure où l'on retrouve des sonorités propres au trip-hop. Toutefois, le caractère légèrement folklorique présente dans cette chanson apporte une jolie touche de légèreté. Present, la chanson suivante, est une piste bien plus rock mais j'avoue que ce n'est pas la chanson que j'apprécie le plus (malgré son efficacité). Dans un registre similaire, Sayonara, Okaeri (piste 8) est bien plus agréable et moins agressive. Changeons de registre avec Ren'ai Moyou, une piste jazz/swing qui se révèle être une franche réussite tant au niveau des arrangements que de l'interprétation. Je l'avoue, j'ai été transporté du début jusqu'à la fin et je me suis vu revenir dans les années 40/50. Toujours dans un registre jazzy, il y a Yoru Ga Kuru (la piste de clôture du disque): même si la chanson n'est pas mauvaise, j'avoue qu'elle m'a laissé de marbre et c'est toujours le cas actuellement.
Dès la première écoute, j'avoue que j'ai accroché à Chinese Girl (piste 6), une piste qui mêle habilement sonorités électroniques et sonorités pop. A noter qu'ici, l'interprétation de YUKI est assez riche en nuances rendant ainsi l'ensemble plus que convaincant. Terminons cette critique par Onaji Te (piste 12), une chanson pour laquelle j'ai eu un véritable coup de cœur. Simplicité est le terme le plus approprié pour décrire cette ballade acoustique que je trouve particulièrement touchante (pas besoin de comprendre le japonais; il suffit d'écouter la chanson).
Sans pour autant égaler les excellents albums que sont JOY et Wave, YUKI parvient à revenir avec un opus composé de bons singles mais aussi d'inédites de très bonne facture. De plus, l'artiste nous rappelle avec brio qu'elle est également une brillante interprète et qu'il faudra encore compter sur elle dans les années à venir. Et j'avoue que cette perspective là me plaît. Seul petit regret: l'absence de Wonderline car la chanson n'est pas mauvaise du tout au contraire.
Pour conclure ce long article, voici just life! all right!
Revenons d'abord sur les six chansons déjà connues du public à savoir les quatre singles exploités entre 2008 et 2010. Bien que datant d'Avril 2008, Kisha Ni Notte (piste 11), une ballade acoustique qui rappelle l'album COMMUNE (2nd album de l'artiste), est toujours aussi agréable notamment grâce aux arrangements proposés et une interprétation on ne plus convaincante de la part de la chanteuse. Plus tôt dans l'album (piste 5), nous retrouvons sa face B qui n'est que just life! all right!, une addictive piste aux sonorités électroniques (très discrètes ceci dit) qui apporte un petit vent de fraîcheur au disque. Rendezvous (piste 4), chanson datant de Mars 2009, n'a absolument rien perdu de son caractère entraînant et un peu enfantin. Miss Yesterday (piste 10), la face B de ce single, ne m'avait pas spécialement convaincu car elle me faisait trop penser à certaines chansons de l'album COMMUNE. Cependant, j'ai fini par l'apprécier au fil du temps et j'admets qu'elle a sa place sur l'album. COSMIC BOX (piste 3), single sorti en Novembre 2009, s'inscrit plus ou moins dans le même registre que la chanson précédente; le côté entraînant et une interprétation convaincante en plus. Il ne reste plus que la chanson titre de l'album à savoir Ureshikutte Dakiau Yo: au début, je trouvais cette piste générique mais fort heureusement, mon avis a bien changé puisque cette piste pop/acoustique/jazzy bénéficie d'arrangements très soignés et d'une interprétation sincère et prenante.
Si les singles (et les deux faces B) s'avèrent être convaincants, qu'en est-il des sept chansons inédites présentes sur ce cinquième opus? Et bien sachez que l'ensemble est satisfaisant.
Asa Ga Kuru (chanson d'ouverture de l'album), me fait un peu penser à 66b dans la mesure où l'on retrouve des sonorités propres au trip-hop. Toutefois, le caractère légèrement folklorique présente dans cette chanson apporte une jolie touche de légèreté. Present, la chanson suivante, est une piste bien plus rock mais j'avoue que ce n'est pas la chanson que j'apprécie le plus (malgré son efficacité). Dans un registre similaire, Sayonara, Okaeri (piste 8) est bien plus agréable et moins agressive. Changeons de registre avec Ren'ai Moyou, une piste jazz/swing qui se révèle être une franche réussite tant au niveau des arrangements que de l'interprétation. Je l'avoue, j'ai été transporté du début jusqu'à la fin et je me suis vu revenir dans les années 40/50. Toujours dans un registre jazzy, il y a Yoru Ga Kuru (la piste de clôture du disque): même si la chanson n'est pas mauvaise, j'avoue qu'elle m'a laissé de marbre et c'est toujours le cas actuellement.
Dès la première écoute, j'avoue que j'ai accroché à Chinese Girl (piste 6), une piste qui mêle habilement sonorités électroniques et sonorités pop. A noter qu'ici, l'interprétation de YUKI est assez riche en nuances rendant ainsi l'ensemble plus que convaincant. Terminons cette critique par Onaji Te (piste 12), une chanson pour laquelle j'ai eu un véritable coup de cœur. Simplicité est le terme le plus approprié pour décrire cette ballade acoustique que je trouve particulièrement touchante (pas besoin de comprendre le japonais; il suffit d'écouter la chanson).
Sans pour autant égaler les excellents albums que sont JOY et Wave, YUKI parvient à revenir avec un opus composé de bons singles mais aussi d'inédites de très bonne facture. De plus, l'artiste nous rappelle avec brio qu'elle est également une brillante interprète et qu'il faudra encore compter sur elle dans les années à venir. Et j'avoue que cette perspective là me plaît. Seul petit regret: l'absence de Wonderline car la chanson n'est pas mauvaise du tout au contraire.
Pour conclure ce long article, voici just life! all right!
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