Si la critique du nouvel album des Simian Mobile Disco par NME a pu en frustrer plus d'un (un méchant 4/10 quand même), sachez que nous, au contraire de NME, en pensons le plus grand bien. Sans révolutionner le genre, il apporte une fraîcheur non négligeable à l'éléctro très pop. Pour rappel, le premier album du duo anglais, "Attack Decay Sustain Release" était arrivé dans nos baladeurs comme la bonne surprise électro de 2007, figurant parmi les pionniers de cette nouvelle tendance, aux côtés de Justice et de Digitalism, entre autres. L'album avait marqué les esprits par ses rythmiques ravageurs et ses morceaux principalement instrumentaux taillés pour le dancefloor, aux côtés des pop songs telles que I Believe. Temporary Pleasure est l'évolution logique de ce premier album, avec cette fois ci plus de featuring. C'est donc les chanteurs et chanteuses de Hot Chip, Gossip, Yeasayer ou Jamie Lidell qui se prêtent au jeu.
A la première écoute de l'album, on est néanmoins un peu frustré. L'album est bon, mais il manque un petit quelques chose pour en avoir la qualité du premier opus. Ce manque est très certainement celui des pistes instrumentales efficaces. Pour cela, procurez vous l'édition avec le bonus disc. Non content de proposer 4 morceaux bonus de qualité, on se voit gratifié d'un packaging fort intéressant (voir nos photos un peu plus haut). Parlons désormais du premier disque, centre d'intérêt de cette critique.
A la seconde écoute entière de la galette, on digère déjà beaucoup mieux le tout, en arrivant à distinguer les coups de coeur. Beaucoup citent Bad Blood et Audacity of Huge comme deux des meilleures pistes de l'album, et on est d'accord sur ce point. D'abord intrigantes puis accrocheuse, ces 2 morceaux sont les tubes inévitables de Temporary Pleasure. Instrumentation minimaliste mais très bien produite, on retient les gimmicks instantanément en tête. On retient également Pinball, piste très étrange, en partie à cause du style de Telepathe, groupe qui, comme The Knife, expérimente les sons pour en ressortir un concentré étrange mais qui pourtant s'écoute facilement. Turn Up The Dial, c'est un peu l'intrus de l'album, mais aussi la piste la moins réussie de celui ci. Là où des chanteurs et chanteuses d'indie posent leur voix sur l'album, on trouve sur cette chanson la présence d'un trio de hip hop, ce qui, d'une part, ne colle pas avec le reste de l'album, mais à le mérite d'être mauvais. Les "la la la la" finiront de vous achever, on passe, dommage. Cruel Intentions, le morceau avec en featuring Beth Ditto, la chanteuse des Gossip, possède une mélodie efficace, là encore. Off The Map, avec Jamie Lidell, est une des pistes que l'on zappe également. L'instrumentation est vraiment efficace, mais la voix de Jamie devient par moment exaspérante, voir stridente, on est un peu déçu. Néanmoins, avec acharnement, on finit par s'y faire, une fois de plus. Des pistes purement instrumentales, 10000 Horses Can't Be Wrong est la plus réussie. Déjà sur le net depuis quelques mois par le biais d'une vidéo simple et efficace, le morceau est régulièrement en phase avec des montées qui donnent des frissons. On aime. Ambulance, qui a le mérite de porter un nom qui lui correspond, est bien produite, mais ne reste pas en tête plus que ça, mais a la promesse d'être inquiétante, elle pourrait figurer dans un film d'angoisse sans trop de problème. Synthesise, pour ceux qui connaissaient la version qui avait filtrée sur le net il y a quelques mois aussi, a été revue pour l'album, dans une version malheureusement moins bonne que la précédente. Même si on se fait vite à cette nouvelle version, ceux qui ne connaissaient pas encore la chanson risquent d'être étonné par cette étrange voix qui survient à plusieurs reprises. Là encore, c'est une question d'habitude. On oublie de commencer par le commencement, avec une autre bonne piste, Cream Dream. Parfaite pour introduire l'album, la chanson est plaisante et annonce le ton de l'album.
On garde : Pinball, Audacity of Huge, Bad Blood, 10000 Horses Can't Be Wrong, Cruel Intentions.
On zappe : Turn Up The Dial, entre autres.
Même s'il est clairement moins réussi que le précédent opus, Attack Decay Sustain Release, Temporary Pleasure arrive à convaincre par des pistes efficaces, qu'elles soient dancefloor ou plus expérimentales. On reconnait le style du duo britannique et la présence de nombreux comparses rend la qualité du tout encore meilleur, dans la plupart des morceaux. Néanmoins, nous ne saurions vous conseiller plusieurs écoutes au calme pour réellement apprécier l'album. De plus, l'édition double disques est recommandée, de par son prix attractif, ses morceaux qui rallongent la durée vie de la galette originale et de par son emballage fort intéressant. Un disque à ne pas acheter les yeux fermés.
A la première écoute de l'album, on est néanmoins un peu frustré. L'album est bon, mais il manque un petit quelques chose pour en avoir la qualité du premier opus. Ce manque est très certainement celui des pistes instrumentales efficaces. Pour cela, procurez vous l'édition avec le bonus disc. Non content de proposer 4 morceaux bonus de qualité, on se voit gratifié d'un packaging fort intéressant (voir nos photos un peu plus haut). Parlons désormais du premier disque, centre d'intérêt de cette critique.
A la seconde écoute entière de la galette, on digère déjà beaucoup mieux le tout, en arrivant à distinguer les coups de coeur. Beaucoup citent Bad Blood et Audacity of Huge comme deux des meilleures pistes de l'album, et on est d'accord sur ce point. D'abord intrigantes puis accrocheuse, ces 2 morceaux sont les tubes inévitables de Temporary Pleasure. Instrumentation minimaliste mais très bien produite, on retient les gimmicks instantanément en tête. On retient également Pinball, piste très étrange, en partie à cause du style de Telepathe, groupe qui, comme The Knife, expérimente les sons pour en ressortir un concentré étrange mais qui pourtant s'écoute facilement. Turn Up The Dial, c'est un peu l'intrus de l'album, mais aussi la piste la moins réussie de celui ci. Là où des chanteurs et chanteuses d'indie posent leur voix sur l'album, on trouve sur cette chanson la présence d'un trio de hip hop, ce qui, d'une part, ne colle pas avec le reste de l'album, mais à le mérite d'être mauvais. Les "la la la la" finiront de vous achever, on passe, dommage. Cruel Intentions, le morceau avec en featuring Beth Ditto, la chanteuse des Gossip, possède une mélodie efficace, là encore. Off The Map, avec Jamie Lidell, est une des pistes que l'on zappe également. L'instrumentation est vraiment efficace, mais la voix de Jamie devient par moment exaspérante, voir stridente, on est un peu déçu. Néanmoins, avec acharnement, on finit par s'y faire, une fois de plus. Des pistes purement instrumentales, 10000 Horses Can't Be Wrong est la plus réussie. Déjà sur le net depuis quelques mois par le biais d'une vidéo simple et efficace, le morceau est régulièrement en phase avec des montées qui donnent des frissons. On aime. Ambulance, qui a le mérite de porter un nom qui lui correspond, est bien produite, mais ne reste pas en tête plus que ça, mais a la promesse d'être inquiétante, elle pourrait figurer dans un film d'angoisse sans trop de problème. Synthesise, pour ceux qui connaissaient la version qui avait filtrée sur le net il y a quelques mois aussi, a été revue pour l'album, dans une version malheureusement moins bonne que la précédente. Même si on se fait vite à cette nouvelle version, ceux qui ne connaissaient pas encore la chanson risquent d'être étonné par cette étrange voix qui survient à plusieurs reprises. Là encore, c'est une question d'habitude. On oublie de commencer par le commencement, avec une autre bonne piste, Cream Dream. Parfaite pour introduire l'album, la chanson est plaisante et annonce le ton de l'album.
On garde : Pinball, Audacity of Huge, Bad Blood, 10000 Horses Can't Be Wrong, Cruel Intentions.
On zappe : Turn Up The Dial, entre autres.
Même s'il est clairement moins réussi que le précédent opus, Attack Decay Sustain Release, Temporary Pleasure arrive à convaincre par des pistes efficaces, qu'elles soient dancefloor ou plus expérimentales. On reconnait le style du duo britannique et la présence de nombreux comparses rend la qualité du tout encore meilleur, dans la plupart des morceaux. Néanmoins, nous ne saurions vous conseiller plusieurs écoutes au calme pour réellement apprécier l'album. De plus, l'édition double disques est recommandée, de par son prix attractif, ses morceaux qui rallongent la durée vie de la galette originale et de par son emballage fort intéressant. Un disque à ne pas acheter les yeux fermés.
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