L'Allemagne n'est pas que le pays de la choucroute et des voitures puissantes.
Les allemandes ne ressemblent pas toutes à Angela Merkel.
Il n'y a pas de raisons que les tubes pop soient réservés aux anglaises.
Les Monrose ? C'est démodé.
Queensberry, c'est l'avenir (pendant 1 ou 2 ans quoi).
Ecoutez Too Young, le premier extrait de leur second album (déjà !) et, comme nous, kiffez la vibe sur une chanson pop irrésistible. Bien sûr, il faut aimer quand c'est sucré, quand ça ne vole pas très haut, quand c'est à la limite du cliché. Nous, on aime. Vous aussi.
(N'avez-vous pas l'impression que le regard de la brune dit "On verra comment Cheryl Coyle sera à presque 50 balais" ? Moi, si.)
Peut être que pour vous, les Bananarama, c'était Cruel Summer et Venus (qui, avant d'être la musique d'une pub pour une crème épilatoire était une vraie chanson), il faut vous mettre à la page ! Fut en effet une époque, jusqu'au début des années 90, durant laquelle les Bananarama étaient un peu les mamans des Girls Aloud, au niveau des classements. Le charmant trio (à l'époque) enchaînait en effet les top10 (mais aucun numéro un anglais, paradoxalement), jusqu'en 1993, année durant laquelle elles décidèrent de faire une pause. Il fallut attendre 2005 pour les voir revenir, avec deux singles particulièrement accrocheurs, Move In My Direction & Look On The Floor (respectivement #14 et #26), et un album : Drama. Un échec.
C'est donc avec un nouvel opus qu'elles retenteront leur chance au dernier trimestre 2009. Un album précédé par un single, Love Comes, de Ian masterson, mais écrit par les deux demoiselles (toujours très bien conservées, d'ailleurs). Le titre est un croisement assez grossier de tout ce qui peut marcher au Royaume-Uni en ce moment : Little Boots & les Girls Aloud, notamment. Pour autant, à l'écoute de l'extrait proposé par nos confrères de PopJustice... on frétille d'impatience.
Récapitulons. Britney Spears ressort Radar, un single déjà exploité (le terme juste serait plutot "envoyé à l'abattoir") pour son précédent album, le merveilleux (oui) Blackout. De son côté, James Morrison est un peu plus raisonnable, et prend un clip déjà exploité aux USA, pour en faire un évènement au Royaume-Uni.
C'est à ce moment là qu'interviennent The Veronicas, pour tenter de mettre tout le monde d'accord "Ok, nous, on est plus fortes, on prend une chanson qui a 3 ans, et on la fourgue aux anglais, alors que notre second album est énorme et que nombreuses sont les chansons à puer le tube". C'est ainsi que nous avons appris récemment l'exploitation à venir de 4 Ever (leur premier single... ever), une chanson issue de leur premier album. Ceci étant dit, cette chanson est une petite bombe pop, et on a un peu envie de les excuser. Un peu.
Aux USA, le second single est Take Me On The Floor (une piste issue de leur second album).
C'est le nombre de titres ayant été téléchargés plus de 4 millions de fois, aux USA. Parmi eux, dans l'ordre décroissant, Flo Rida et son hypnotique mais dansant Low (qui devrait dépasser les 5.000.000 de téléchargements la semaine prochaine), le remix d'Apologize par One Republic (4.310.000 téléchargements), Soulja Boy avec son ignoble Crank That (4.210.000), Lady GaGa et son premier single, Just Dance (4.190.000), juste devant I'm Yours de Jason Mraz (4.150.000). Coldplay devrait assez aisément franchir le cap des 4.000.000 de téléchargements de Viva La Vida, le titre étant actuellement à 3.860.000 exemplaires.
Girls Can't Catch mais elles manient le maillet comme personne… Daisy, Jess et Phoebe qui composent le dernier girlband de la maison Fascination, nous font la démonstration de leur savoir-faire dans le clip de Keep Your Head Up. Malheureusement toute l’action de cette vidéo réside dans ce seul jeu de croquet. Excitant… Tournée dans une décharge, on passe la première minute à y voir déambuler les filles en tenue grunge et leurs trois amis, et les deux dernières à se demander pourquoi on regarde encore. A l’opposé, la chanson est diablement efficace du début à la fin. Il est facile de la relier à plusieurs de The Saturdays, mais malgré ce flagrant « copyright » on ne boude pas notre plaisir.
Single en vente le 27 juillet. Trois remixes à découvrir ici
Mais deuxième chance. Et il fallait bien ça après le naufrage de Hit & Run en mars dernier. Rentré #12 du top suédois, le premier single de la divine Sheri a pris la porte la semaine suivante. Les aléas des charts aussi bien que le manque d’exposition ont été la cause de cet insuccès. C’est donc au deuxième single, First Sign, que revient la charge de faire valoir l’album First Sign Of Trouble (prévu pour la rentrée). En soit la sortie de ce titre n’est pas une surprise, il était programmé de longue date. La chanteuse de vingt-trois ans a d’ailleurs commencé la promotion en Suède et la chanson est disponible sur certaines plateformes comme CDON. Sans être à cent lieues de Hit N Run, ce nouvel extrait diffère car il s’inspire plus directement du hip-hop. Il donne l’impression d’un patchwork musical (l’effet Beyoncé ne s’est pas estompé), un peu surprenant au début mais au final délicieux. Le remix radio plus pop est mieux construit (comprenez les arrangements pèsent moins) et respire le tube. Que ce soit l’un ou l’autre, on est confiant; on l’était pour le premier extrait ceci dit… Maintenant aux suédois de faire le boulot.
Moins d'un an après la sortie de "Bruised Water" (le fameux mash up entre "I Bruised Easily" de Natasha Bedingfield et de "Saltwater", un de ses propres singles), Chicane, un des musiciens les plus connus sur la scène trance/électronique britannique, revient avec un nouveau single destiné à bercer notre été (issu d'un EP où le musicien retravaille plusieurs chansons)
Il s'agit de "Poppiholla", une version revisitée (sous sa forme instrumentale) de "Hoppipolla", un tube du groupe islandais Sigur Rós. Le résultat est satisfaisant et qui plus est, planant. Bien que jouée depuis quelques temps sur les émissions spécialisées (A State Of Trance par exemple), "Poppiholla" (disponible digitalement dès le 13 Juillet) est diffusée sur Radio 1 depuis quelques jours (au point d'être incluse dans la B-List).
Pour découvrir "Poppiholla", cliquez sur le lien ci-dessous:
Pour découvrir la version d'origine ("Hoppipolla") par Sigur Rós, cliquez sur cet autre lien:
En cette belle journée du 19 Juin, Parlophone, la maison de disques de Lily Allen, a mise en ligne la vidéo officielle qui accompagne l'un des singles promotionnels de l'album "It's Not Me, It's You"... je veux parler de "Fuck You" (pour rappel, la chanson s'appellait à l'origine "Guess Who's Batman"). Sans révolutionner quoique ce soit, cette nouvelle vidéo a le mérite d'être, au fond, amusante (Lily s'amuse à déformer des objets et des personnes). Pour découvrir la vidéo, cliquez sur le lien ci-dessous:
Triste histoire pour une femme originaire de Minnesota (USA) : elle a été condamnée à une amende s'élevant à 1.920.000$ pour violation de copyrights. Cette somme constitue en fait des dommages et intérêts versés aux maisons de disques (qui doivent manquer d'argent, oui), puisque cette délinquante, que dis-je, cette criminelle a téléchargé... 24 chansons !
Soit 80.000$ la chanson.
Oui, iTunes est quand même franchement abordable. Non, Christine Albanel ne doit absolument pas voir cette article. Oui, ça doit faire malôfaiss (l'amende, pas Christine).
... de Cascada est comment dire... moche! Certains diront que la chanteuse est "fierce" mais sachez que je ne partage pas cet avis! Pour rappel, le nouvel album de Cascada, "Evacuate The Dancefloor", est prévu pour le 6 Juillet 2009. Le disque sera composée de 11 titres dont le single titre ainsi que "Breathless" et "Dangerous", deux chansons que Cascada a interprétée récemment en live.
Quelques mois après la sortie de "When I Grow Up" (le second single de l'artiste après "If I Had A Heart") et de son premier album éponyme, Fever Ray (nom de scène de Karin Dreijer Andersson, seconde moitié de The Knife) commercialisera à la fin du mois de Juin (le 20 Juillet en Angleterre) "Triangle Walks", une piste électronique très froide mais qui marque dès la première écoute. De nombreux remixes (Rex The Dog, Tiga ou encore Allez Allez...) seront disponibles sur les divers supports promotionnels.
Pour accompagner, une vidéo a été tournée. Réalisée par Mikel Cee Karlsson, cette vidéo est à l'image des deux précédentes déjà proposées: l'ensemble est très esthétique, très froid si bien qu'on a l'impression (par moments) d'être dans un film d'épouvante. Bien entendu, Karin est fidèle à elle-même puisqu'on ne la voit pas beaucoup. Pour découvrir cette vidéo (et la chanson), cliquez sur le lien ci-dessous.
Je vous ai déjà parlé de "Pale Horses", le single actuel de Moby (en postant le lien de la vidéo officielle). Aujourd'hui, je vous propose de découvrir l'un des remixes présents sur les supports promotionnels du single. Et le remix le plus intéressant de la série a été crée par le musicien allemand Sascha Ring, plus connu sous le nom de scène Apparat.
A l'image de la version originale, ce remix, qui dure plus de six minutes, s'inscrit dans ce registre électronique/ambient pour le moins dépouillé (et planant). Toutefois, l'ambiance qui se dégage de ce remix est beaucoup plus sombre transportant ainsi l'auditeur dans un autre monde. Sans plus attendre, je vous propose de découvrir le remix en question! Bonne écoute!
Un peu plus d'une semaine après la sortie de l'album "Sirens Of The Sea REMIXED" (avis aux fans de musique trance, ce double-album est très bon), OceanLab (aka Above & Beyond feat. Justine Suissa) vient de mettre en ligne (sur sa chaîne Youtube) le clip officiel de "Lonely Girl", le 5ème single issu de l'album "Sirens Of The Sea". Malgré son côté amateur et l'absence de Justine Suissa (pourquoi la cacher?), ce clip reste sympathique. Cliquez sur le lien ci-dessous:
Il y a quelques semaines à peine, je vous ai présenté la talentueuse Eri Nobuchika. Dans ce même article, j’avais évoqué la sortie de son premier disque depuis près de quatre ans à savoir « Hands », un mini album composé de huit titres (commercialisé depuis le 3 Juin 2009). Bien entendu, l’album passa inaperçu et les divers avis au sujet de ce disque sont mitigés. Rien que pour vous, voici mon propre avis sur le disque en question.
« Melody », la piste d’ouverture de ce mini album introduit un changement net de direction musicale chez Eri. En effet, la jeune femme délaisse le cocktail électro/house/jazz pour s’aventurer dans un registre pop plus conventionnel… un changement qui n’a pas été bien vu de la part des fans. Au niveau vocal, rien à redire mais au niveau musical, c’est un peu faible : bon, ce n’est pas mauvais mais à aucun moment, cette ballade ne décolle et c’est réellement dommage. « Kiminanda », la piste suivante s’aventure dans un registre identique mais contrairement à la piste précédente, j’ai ressenti un petit quelque chose au fil des divers écoutes : en fait, il se dégage de cette piste une sensation de légèreté qui apporte un joli petit plus à la chanson en elle-même (c’est toujours ça de gagné). Malheureusement, les choses vont se gâter avec l’arrivée de « Tashika No Mono » : nous avons, une fois de plus, affaire à une chanson qui s’inscrit dans le même registre musical et franchement, ça commence à devenir un peu pesant… en plus, la chanson n’a vraiment rien d’exceptionnelle. La première moitié du disque approche et les choses s’améliorent nettement avec l’arrivée de « Calling You », une piste qui marque un nouveau changement au niveau musical : finies les pistes pop conventionnelles, place à une piste ouvertement trip hop qui se révèle, dès les premières notes de l’introduction, être franchement convaincante. Et que dire de l’interprétation ? C’est parfait. Merci Eri pour ce bel instant de bonheur.
Après une première moitié un peu mitigée, qu’en est-il de la seconde ? Il faut dire qu’après une piste telle que « Calling You », il y a de quoi espérer. Et fort heureusement, ça commence bien : « Seseragi » a beau s’inscrire dans un style plus épuré et plus acoustique, force est de constater que le résultat est à nouveau satisfaisant. Dommage que la chanson soit si courte (moins de 3’30). « Tsunagu Mirai » s’aventure dans un registre similaire, la petite touche jazzy en plus : c’est léger, aérien… à vrai dire, je m’imagine bien me promener dans un petit coin de campagne avec cette chanson en musique de fond. Vous avez de danser un petit peu ? Très bien, dans ce cas, il vous faut à tout prix écouter la 7ème et avant dernière chanson qui n’est autre que « STEP ». Derrière ce titre se cache une chanson pop/bossa nova (comprenez par là présence de sonorités propres à la musique latine) fort charmante et qui plus est, très bien chantée par Eri (qui a visiblement gagné en maturité). Après ces quelques minutes d’insouciance, « Deep Blue », la dernière chanson de « Hands », vient pointer le bout de son nez. Bon, nous revenons à ce style pop conventionnel mais heureusement, la chanson décolle au moment du refrain (ouf !!!). Ah oui, mention spéciale pour le pont musical car je le trouve très apaisant.
A garder : Calling You et la seconde moitié de l’album. A zapper : Melody et Tashika Na Mono.
Conclusion :Après un démarrage un peu difficile, ce mini album dévoile, à partir de « Calling You », tous ses atouts. Bon, on est bien loin de la grande époque que fut celle du premier album (avec des pistes du même niveau que « Lights », « Kodou » ou encore « Sing A Song ») mais nous pouvons espérer que ce mini album servira de prélude à un album complet de bien meilleure facture. C’est tout ce que je souhaite à Eri Nobuchika car elle mérite une bien meilleure exposition médiatique par rapport à certains artistes. Pour conclure cet article, voici "Calling You" et "STEP".
Dans toute cette pagaille qu'est devenue l'exploitation d'I Am... Sasha Fierce (Diva qui floppe, Ego refilé en vitesse, Sweet Dreams annoncé, Radio toujours pas), Beyoncé nous livre la vidéo d'un des titres les plus prometteurs de l'album: Broken-Hearted Girl. Hormis Single Ladies, aucun des clips de cette période n'a marqué par son originalité ou sa capacité à captiver le spectateur. Et BHG n'échappe pas à la règle. Alors certes, Beyoncé y est belle, sur la plage, pas forcément très mauvaise actrice, et il y a même des choses intéressantes (la rose et le je t'aime, un peu, beaucoup... à l'envers et les quelques ajouts en couleur). Mais voilà, passé le second visionnage, l'envie vous prend, et la version audio se suffit. Comme un goût de déjà-vou donc.
(ci-dessus, la pochette officielle de "Obsessed". Credit: site de Mariahdaily)
Il y a un peu plus de deux heures, la station de radio US B96 a diffusée en exclusivité le tout nouveau single de notre grande amie Mimi: "Obsessed". Qu'on se le dise, ce n'est pas le single du siècle (et encore moins de l'année 2009). Mariah Carey (et The Dream) ne se foule pas au niveau musical (car au niveau des paroles, ça reste honorable): il s'agit ni plus ni moins d'un morceau R&B pour le moins générique (comprenez par là du niveau de Keri Hilson et de ses consoeurs) mais pourtant... on ne peut s'empêcher de trouver ce single sympathique (et ce, malgré les effets vocodeurs qui font un peu tâche il faut bien l'avouer).
Allez, je vous laisse juger par vous-même! Cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter cette chanson (qui risque de bien marcher aux USA).
Note: l'album "Memoirs Of An Imperfect Angel" serait prévu pour le 25 Août 2009. Restez connectés sur HM pour plus d'infos.
Magnificent fut un énorme échec (et c'est un scandale, quand on voit que Vertigo avait marchouillé), Get On Your Boots aussi (et là, c'est quand même un peu moins scandaleux). Qu'importe, U2 continue l'exploitation de son très bon No Line On The Horizon, avec I'll Go Crazy If I Don't Go Crazy Tonight. Ne cherchez pas, c'est du U2. Du U2 pur jus, j'ai envie de dire. Mais c'est un bon choix. Je serais même tenté de dire que pour le moment, c'est un sans-faute (Get On Your Quoi ? Non, connais pas).
Du coup, on se prend à espérer une remontée de l'album dans les classements mondiaux. Non, en fait, si ça ne s'est pas produit avec Magnificent, ça ne se produira pas avec ce titre. On s'en fout, on le savoure quand même.
Vous pouvez écouter le titre (et l'album, il le mérite), en cliquant ici. On aurait bien voulu mettre un lien Youtube, mais la maison de disques a supprimé les sons. Embêtant...
Après l’électro, c’est la scène pop/r&b qui croît en Norvège. Entre Samsaya et Sichelle, Elisabeth Carew est une figure prometteuse. Sœur du footballeur John Carew, elle ne base pas sa carrière sur les chèques encaissés par son frère mais partage, dirait-on, la même « niaque ». Chanteuse depuis ses années lycée, Elisabeth fut révélée au printemps 2008 avec Destructive, un titre qu’on suspecte d’avoir été piqué dans la caisse de Timbaland. Une ressemblance qui lui confère un sacré potentiel et le place au sommet sur notre échelle des hits manqués. Coup dur, ce dernier n’a pas fait long feu dans le top norvégien (une semaine #18). Pour relancer la machine (et se remettre de cet échec amer), Elisabeth s’est ensuite volatilisée et du même coup, l’album qui devait suivre, est passé à la trappe. Aie.
Son retour un an plus tard est donc une aubaine pour nous. Et c’est placée sous le signe d’un double single (pour mieux nous gâter) aux deux visages bien différents, que l’artiste reprend ses marques. Une autre victime du syndrome «Sasha Fierce», qui après Timbaland fait de Beyoncé sa nouvelle proie, sa nouvelle référence. Ce jeu de Dr Jekill et Mr Hyde est d’ailleurs effectif jusque dans le choix des titres : Even If The Rain (pluie) et Thunder (tonnerre) et celui des pochettes (celle de Thunder tout particulièrement). Côté slow : Even If The Rain. Reprise d’un tube norvégien de 94. Un classique pop dans ce pays, mais inconnu par chez nous. Le corps du texte est revisité en profondeur (Elisabeth a réécrit plusieurs parties) mais la musique reste fidèle à l’originale. Elle gagne juste en puissance. Bien dans la tendance «back to the 90’s», c’est un mid-tempo r&b, pas très éloigné de Destructive, qu’on adule déjà. Côté lionne : Thunder. Un inédit pop, plus agressif et nerveux. Parfaitement adapté au marché britannique, on imagine bien quelques chanteuses déchues (Rachel Stevens, Jamelia) se battre pour l’obtenir. Une piste académique mais dont le refrain après quelques écoutes monte à la tête. Elle nous recrache un peu sa version de Shut Up & Drive.
On doit les deux aux frères Eriksen (Thomas est son compagnon), les nouveaux dieux de la pop norvégienne. Leurs productions qui n’ont rien à envier aux pointures US, font aussi le bonheur de dizaines d’artistes étrangers. Ne vous étonnez donc pas de trouver une ressemblance entre Thunder et le groupe The Saturdays, les garçons ont produit la moitié de leur album.
Aucun clip ne semble en préparation et seul Even If The Rain a fait une entrée timide sur iTunes. Le soutien de radios comme NRJ (qui diffuse Even If The Rain) devrait néanmoins finir pas peser dans la balance. Un mois après leur mise en ligne, l’espoir d’une remontée n’est pas mort. Si aucun changement, l’album doit arriver cet été.
Van She, groupe australien qui ne vous est peut être pas inconnu (ils sont chez Modular, label de Ladyhawke), ressort son très satisfaisant album "V" complété d'un album bonus intitulé "Ze Vemixes". Ce cd bonus contient des morceaux refait de "V", ainsi qu'une piste bonus. Les morceaux ont été retravaillés un peu à la manière du Blood des Franz Ferdinand, par le groupe Van She Tech, tout simplement la moitié de Van She. Les jeunes australiens distillent un son virant dans la techno-electro-dance à la Soulwax pour un résultat alléchant. L'album se termine par une version acoustique de Virgin Suicide qui vient clôturer un album plutôt épique et dansant. Si vous n'aviez pas encore goûté à "V", c'est l'occasion de vous jeter sur la double galette. Le tout sort est dans les bacs depuis lundi, mais malheureusement aucune date de sortie n'a été annoncé pour la France, ce qui risque fort de se terminer en import.
Je vous propose de redécouvrir le titre "Strangers" de leur album V. La version "Vemixed" est en écoute sur leur myspace, ici.
1. Make Light 2. Little Secrets 3. Moth's Wings 4. The Reeling 5. Eyes as Candles 6. Swimming in the Flood 7. Folds in Your Hands 8. To Kingdom Come 9. Sleepyhead 10. Let Your Love Grow Tall 11. Seaweed Song
L’été arrive, et forcément maintenant on cherche l’album idéal, fédérateur, dansant, heureux…pour nous accompagner. De nombreux noms (féminins pour la plupart : Little Boots, Metric, La Roux, The Sounds…) circulent, et voici un groupe très « hype » qui tente de se faire une place : Passion Pit.
Ils se sont fait connaître il y a plusieurs mois déjà, avec un EP Chunk & Change contenant leur fameux Sleepyhead, qui à buzzé allègrement sur Myspace et Youtube (plus de 3 millions de connexions). Leur album était donc très attendu, on doit le dire !
Ce qui frappe dès la première écoute, c’est qu’ils veulent être « à la mode ». On sent chez eux la volonté de faire une synthèse entre Röyksopp, MGMT et les Klaxons, avec une voix haut-perchée à la Metronomy voire Mika. Malheureusement il pèche parfois par un manque d’originalité dans la structure des morceaux. En fait aucun n’est à jeté, mais on a encore du mal à les retenir après plusieurs écoutes. Pourtant les mélodies sont là, les refrains accrocheurs aussi ! Les 2 premiers titres sont vraiment révélateurs. On est agréablement surpris à la première écoute, on tient de bonne chanson, mais on l’a oublié à la fin, trop obnubilés par l’immédiateté des 2 principaux singles ! Moth’s Wings échappe à cet règle. C’est une sorte de parallèle entre le fédéralisme de Coldplay et l’électro acide de Hot Chip ! Puis vient The Reeling, le 1er des 2 singles qui font acheter l’album les yeux fermés. C’est simple comme schéma (comme tous les autres titres), mais si bien ficelé qu’on chavire automatiquement. Un titre idéal pour commencer à monter le son un soir d’été ! Vient ensuite un moment peut-être très bon en live mais assez ennuyant sur l’album, car c’est trop peu rigoureux dans la production et les « Nanananan Héhéhéhé » du refrain tentent en vain de rendre chaleureux un titre dont on a du mal à saisir l’émotion. Vient ensuite leur titre le plus lent au niveau du rythme. Il n’est pas mauvais mais assez peu risqué dans la production. Puis le rythme s’accélère d’un coup pour préparer l’arrivé de Sleepyhead. Flods In Your Hands est peut-être au fond leur titre le plus intéressant musicalement, le plus expérimental...et puis il bouge bien ! A voir en Live. Vient donc ensuite le fameux Sleepyhead, acclamé par la blogosphère, avec sa rythmique assourdissante qui fait trembler les boites « branchées ». Après un To Kingdom Come faussement new wave, vient enfin la libération : Sleepyhead, leur hymne, le titre qui a enflammé la blogosphère à l’automne dernier avec sa rythmique assourdissante qui fait trembler les murs et les sièges des boites de nuit « branchées ». Il est immédiatement suivi du probable 3ème single, Let Your Love Grow Tall (à moins que ce ne soit Moth’s Wings ?)… Leur titre le plus « rose-bonbon », très radio-friendly, dansant, estival ! La dernière piste du disque ne m’a pas impressionné tant que ça.
Il en résulte donc un disque estival, sympathique, que l’on peut vraiment adorer, mais qui ne passera sans doute pas à la postérité. En fait ce groupe excelle en format single. Il me fait un peu penser à Orchestral Manœuvre In The Dark dans les 80’s, ou Suede dans les 90’s. Placés, mémorisables en format single, mais « snobés » pour les premiers par Depeche Mode, The Cure ou New Order, par Oasis et Blur pour les seconds ! Cela ne m’empêche pas de vouloir suivre leur carrière de près !
Derrière Square1 se cachent Silvio Pacini et Rory Cushnan, deux musiciens/producteurs qui ont décidés de réunir leurs talents pour former ce groupe. Alors que le duo travaille encore sur leur premier album à venir, un premier single arrive en éclaireur et a la lourde tâche d'introduire leur style musical.
La chanson, prénommée "Styfling", est une collaboration entre Square1 et Siobhan Donaghy (ex-membre de Sugababes et auteur de deux excellents albums). Il s'agit d'une piste mélangeant sonorités propres au monde de l'électronique et à la musique alternative... le tout accompagnée par une interprétation convaincante de la part de Siobhan. Pour l'heure, aucune information au sujet d'un éventuel clip est disponible. En revanche, la sortie de "Styfling" est prévue pour le 13 Juillet 2009 en Angleterre.
Pour découvrir la chanson ainsi que ses remixes, je vous invite à vous rendre sur le myspace officiel de Square1.
Il n’y a pas si longtemps que ça, je vous ai parlé du nouvel album de Vanessa Williams, « The Real Thing ». Sortie il y a un peu plus d’une semaine, le disque en question n’a pas réalisé un bon score : en effet, l’album a atteint la 91ème, l'un des pires scores enregistré par un album original de Vanessa Williams. Mais que vaut réellement cet album ? C’est à cette question que je vais tenter de répondre.
Que les choses soient claires, cet album n’est pas désagréable dans son ensemble. Mais aussi agréable soit-il, ce disque souffre néanmoins d’un défaut majeur : son manque de variété. En effet, « The Real Thing » est composé, dans sa grande majorité, de pistes romantiques qui s’aventurent dans le registre du jazz. Et malgré les quelques touches de musique latine (« Close To You », « Hello Like Before ») ou soul que l’on peut déceler à diverses occasions, bon nombre de chansons peinent à se détacher du lot tant les arrangements sont communs (même si ils sont de bonne qualité) et un brin répétitifs. Seule piste qui se distingue réellement : « I Fell In ». Cette chanson, pour le moins mélancolique, a l’infini mérite de s’inscrire dans un registre qui mélange habilement sonorités pop et soul… une bonne chose.
Outre ce problème de variété, il est difficile de faire des reproches à Vanessa Williams qui, il faut le reconnaître, s’en tire relativement bien au niveau de l’interprétation. En effet, elle parvient à montrer toute l’étendue de ses capacités vocales et, par la même occasion, faire passer quelques émotions… le tout, sans trop en faire. C’est d’ailleurs le cas sur des pistes comme « Breathless » (interprétation très sensuelle), « The Real Thing » (idem), « I Fell In » (interprétation quelque peu déchirante car mélancolique) ou encore « If There Were No Song » (idem).
Impression mitigée après plusieurs écoutes attentives de l'album: même si «The Real Thing» s'écoute sans difficulté, j'avoue que j'apprécie un peu moins le fait qu'il n'y ait plus cette variété qui caractérisait les premiers album studios de Vanessa. Dommage... Pour conclure cet article, je vous propose de redécouvrir "Breathless" mais aussi un live de la chanson titre de l'opus.
Cette jeune femme au nom étrange (MPHO, ce n'est pas très courant) est l'une des nouvelles artistes fraîchement signé sur Parlophone.
"Box N Locks", chanson produite par Switch (qui a travaillé avec Santigold), reprend un sample de "Echo Beach" de Martha & The Muffins (un tube new wave datant du début des années 1980). Elle sera commercialisé dès le 20 Juillet 2009 en Angleterre.
Cette même chanson, qui a tout du tube imparable, sera incluse dans "Pop Art", le premier album original de MPHO. Ce disque, attendu pour Octobre 2009, est déjà décrit comme très prometteur.
Pour conclure, voici le clip officiel qui accompagne "Box N Locks":
Moins d'un an après la sortie du dernier single de "Minutes To Midnight", le groupe rock Linkin Park signe son retour sur la scène musicale avec la sortie de "New Divide", un single qui sert également de générique pour la BO du nouveau film "Transformers". Alors que la chanson est déjà disponible sur les plateformes de téléchargement légal (elle sort demain au format physique), je vous invite à découvrir le clip officiel (très soigné au niveau de la réalisation) qui accompagne la chanson. Cliquez sur le lien ci-dessous:
Dans la lignée des Spice Girl, le groupe Aqua sortira un best-of (normalement prévu pour pas plus tard que demain, Lundi 15 Juin) pour renflouer un peu les caisses et faire chanter tous les nostalgiques de leur musique pop si crétine mais si entrainante et chère aux 90's. L'inédit servant de promotion est donc un Back To The 80's, qui ne fera que renforcer notre nostalgie. Le titre souffre d'un petit manque d'originalité, que l'on écoute, que l'on aime plutôt bien mais que l'on oublie aussitôt qu'il se finit. Seules les petites références à l'époque sont amusantes. Quant au clip, très 80s pour le coup, il ne vaut pas franchement le détour. Mais bon, on vous offre quand même le making-of,et en langue d'origine s'il vous plaît, des fois que vous ayez été méchants ce week-end.
(N'avez-vous pas l'impression que le regard de la brune dit "On verra comment Cheryl Coyle sera à presque 50 balais" ? Moi, si.)
En cette belle journée du 19 Juin, Parlophone, la maison de disques de Lily Allen, a mise en ligne la vidéo officielle qui accompagne l'un des singles promotionnels de l'album "It's Not Me, It's You"... je veux parler de "Fuck You" (pour rappel, la chanson s'appellait à l'origine "Guess Who's Batman"). Sans révolutionner quoique ce soit, cette nouvelle vidéo a le mérite d'être, au fond, amusante (Lily s'amuse à déformer des objets et des personnes). Pour découvrir la vidéo, cliquez sur le lien ci-dessous:
( Sister Christine is watching you !)
Que les choses soient claires, cet album n’est pas désagréable dans son ensemble. Mais aussi agréable soit-il, ce disque souffre néanmoins d’un défaut majeur : son manque de variété. En effet, « The Real Thing » est composé, dans sa grande majorité, de pistes romantiques qui s’aventurent dans le registre du jazz. Et malgré les quelques touches de musique latine (« Close To You », « Hello Like Before ») ou soul que l’on peut déceler à diverses occasions, bon nombre de chansons peinent à se détacher du lot tant les arrangements sont communs (même si ils sont de bonne qualité) et un brin répétitifs. Seule piste qui se distingue réellement : « I Fell In ». Cette chanson, pour le moins mélancolique, a l’infini mérite de s’inscrire dans un registre qui mélange habilement sonorités pop et soul… une bonne chose.
