Il y a deux semaines , j'avais brièvement évoqué la sortie de Perfect World, le nouveau disque d'Eiko Shimamiya (l'une des chanteuses du groupe I've Sound). Une fois encore, l'artiste doit se contenter d'un flop puisque ce mini-album n'a obtenu que la 94ème place du classement japonais. Mais une question demeure: que vaut cet opus? C'est à cette question que je vais répondre. L'exploration de l'album démarre avec la chanson-titre à savoir
Perfect World. Dès l'introduction, je comprends rapidement que j'ai affaire à une chanson relativement calme et avant tout, sans prétention. Toutefois, cette longue piste pop n'est pas désagréable et par moments, elle me fait penser à certaines chansons présentes sur
Hikari Nadeshiko, le précédent album studio de la chanteuse.
Binaural Beat, la piste suivante, marque quant à elle un changement au niveau musical et de l'ambiance. Certes, elle n'est pas plus dynamique que la chanson précédente mais ce mid-tempo électronique a le mérite de transporter l'auditeur dans un univers quelque peu futuriste mais avant tout mystérieux. A noter qu'ici, l'interprétation livrée par Eiko est convaincante. Passons maintenant à la chanson suivante qui elle, s'inscrit dans la ligne directe de
Perfect World:
Haruzora. Cette piste pop est correcte mais malheureusement, elle ne se démarque pas du reste du disque. Dommage!
Fort heureusement,
OXISOLS (chanson déjà connue car présente sur le maxi de
Chikai) laisse une bien meilleure impression. Dès les premières notes de l'introduction, cette ballade pop m'a transporté et ce, plus particulièrement au moment du refrain (excellent et au combien charmant). Là aussi, l'interprétation est très convaincante... ça fait plaisir à entendre. Une fois encore, on change encore d'ambiance avec la piste suivante.
Dhobi Ghat est pour ainsi dire, la petite sœur de
scheherazade. Il s'agit en effet d'une piste pop agrémentée de sonorités orientales qui s'avère être très convaincante. C'est également le cas de
Yubi, une nouvelle ballade qui se distingue du reste de l'album grâce à son caractère dramatique (qui n'est pas sans rappeler
Breathe, une chanson du premier album de
Kristine W).
Je vais m'intéresser aux trois dernières chansons de ce mini-album.
Sunny Place, la 7ème piste du mini-album est une ballade fort apaisante (et optimiste) mais elle souffre d'un défaut majeur: elle ne décolle à aucun moment et c'est d'autant plus dommage car elle n'est pas désagréable.
Electric Universe est la seconde piste déjà connue du public japonaise car elle était présente sur le maxi de
Super Scription Of Data. Tout comme OXISOLS, il s'agit d'une ballade pop (agrémentée de quelques touches d'électronique) composée et arrangée par
Sorma N°1. La production est certes, dépouillée mais elle demeure convaincante. Malheureusement, la dernière chanson de l'album à savoir
Day By Day n'est pas géniale. Je dirais même que c'est la moins bonne chanson de l'album (les arrangements sont clichés et dépassés).
Sans pour autant autant casser la baraque, Perfect World est un album correct (car cohérent au niveau de l'enchaînement des chansons) mais aussi inégal. Ce n'est pas surprenant car j'ai déjà constaté ce défaut sur les précédents albums et mini-albums de la chanteuse (tous produits par I've Sound, ce qui n'est pas totalement le cas de ce disque). Allez Eiko, avec un peu plus de travail, tu peux réussir à livrer un album irréprochable... la prochaine fois peut-être? Pour découvrir les neuf chansons de Perfect World, cliquez sur les liens ci-dessous: