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dimanche 1 août 2010

The Chemical Brothers - Furthrer, un mois après...



Un mois après la sortie de leur dernier album, Further, Tom Rowlands et Ed Simons ont essuyé de nombreuses critiques peu favorables. L'album est en effet très court (moins de 52 minutes) et ne comprend que huit titres qui vraisemblablement ne révolutionneront pas le monde de l'électro. C'est vrai que 3 ans après leur dernier opus Brotherhood on s'attendait à une nouvelle perle musicale et la barre était haute.
Mais finalement après 6 semaines d'écoute, l'album passe très bien et continu de tourner en boucle. Mieux vaut un album court, classique et sans grande innovation musicale qu'un album long et douloureux avec des essais approximatifs. On rappelle aussi que cet album est en fait un "projet visuel", c'est à dire un clip vidéo pour la totalité de l'album, et qu'il ne doit pas être seulement écouté mais aussi vu. Depuis quelques temps, ces sortes de B.O. sont très à la mode. Dèjà U2 avait sorti une édition spéciale de son album No Line On The Horizon (2009) accompagné d'un DVD avec un film en noir et blanc, un essai au film d'auteur sans doute... Ce mois-ci pareil, Animal Collective sort ODDSAC: le fameux projet visuel. Plus expérimental que celui du groupe irlandais, le film comprendra des visuels psychédéliques... à voir c'est certain! Mais Further passe totalement inaperçu et sort seulement en support audio. Pourtant quand on écoute l'album les titres s'enchaînent et créent un ensemble cohérent et on sent qu'il manque quelque chose. Pour promouvoir la sortie de leur petit dernier, The Chemical Brothers choisissent Escape Velocity comme premier single. Très bon choix, de loin le meilleur titre de l'album. Mais il dure presque 12 minutes, impossible du coup d'entrer dans les charts et le titre ne passe pas sur les ondes. Pour ne pas faire la même erreur, le deuxième single est une version raccourcie de Swoon. Le titre passe de 6 minutes à 3, la piste n'a plus aucun sens... Forcément l'accueil ne peut être que négatif.
C'est dommage l'album a du vrai potentiel. Il reprend tous les classiques de l'électro et parfois un retour aux bases fait du bien. K+D+B a une intro avec une rythmique classique mais superbe. Horse Power sonne comme un clin d'œil aux Daft Punk. Dissolve est aussi a écouter attentivement...ah et on aime aussi Wonders Of The Deep!
Mine de rien ça fait cinq titres sur huit, soit 31 minutes sur 52, Further vaut finalement peut-être le coup...


http://www.myspace.com/thechemicalbrothers
http://thechemicalbrothers.com/
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dimanche 10 janvier 2010

Les quotas sur les radios : fardeau et ineptie dans l'industrie musicale


L’audiovisuel est un domaine qui a permis la diffusion massive d’artistes dans le monde. Les productions américaines dans l’industrie musicale ont su se faire une place de choix grâce à leur langue, au rayonnement de la culture américaine grâce à sa supériorité économique permettant des possibilités budgétaires colossales par rapport aux ressources disponibles dans les pays Européens. Sous le coup de la récession de l’industrie du disque, cet aspect s’est accentué de façon dramatique.

Voici un bref historique approximatif, construit sur base des informations trouvées sur ce site.
En 1992, le CSA a reçu l’autorisation de s’impliquer dans les règlementations en matière de diffusion du patrimoine musical. En 1994, un quota s’est précisé, fixé à « 40 % d’œuvres musicales créées ou interprétées par des auteurs et artistes français ou francophones et, sur ce quota, 20 % de nouveaux talents ou de nouvelles productions » aux heures significatives à partir de 1996. Cette règlementation a été déclarée compatible avec le Traité de Rome en 1998. Une modification a eu lieu en 2000, plus précise, qui s’appliquait aux radios généralistes comme aux radios spécialisées dans la musique et pour les radios jeunes dans des proportions sensiblement différentes et s’est étendues aux chansons en français.

L’initiative en soi est louable : la protection de la production et de la langue françaises en matière de musique. Mais au fil des années, un problème s’est installé : la production.
Christophe Maé, Jena Lee et des inepties pures ont bénéficié d’une tribune d’expression excessive avec un succès conséquent. De plus, des chanteurs étrangers ont contourné cette loi en insérant des passages en français (généralement sans rapport avec le texte original de la chanson, souvent génériques) ou invitant des chanteurs francophones à entonner leur texte aléatoire en compagnie de l’artiste original, ce qui retire tout sens à ladite loi. Par ailleurs, du fait de la crise du marché du disque français et la prédominance officielle des classements de ventes physiques par rapport aux ventes digitales, le classement officiel français n’apparait plus comme représentatif du goût français.
En outre, les classements Airplays, basés sur des rapports d’écoutes par diffusion, montrent une popularité majoritaire des chansons en anglais et une équivalence entre les chansons françaises et les chansons hybrides au sommet de ces classements (on peut débattre sur le fait que David Guetta a occupé la première place du classement pendant un moment cette année, mais le chant était réalisé en anglais par des artistes américains).
Enfin, la crise de l’industrie musicale se met en travers du lancement d’artistes français pouvant renverser la tendance.

Doit-on abolir cette loi des quotas qui n’a plus lieu d’être ? Ou doit-on blâmer les producteurs français qui n’ont plus à se soucier de la qualité de ce qu’ils proposent, auront de toutes façons leurs diffusions et trouveront forcément un public minoritaire mais acheteur ? Que penser de ces duos dont les performances sont totalement aléatoires ? Je suis d’avis que quoi qu’il en soit, la seule chose qui pourrait donner un sens aux quotas serait un renouveau de l’industrie musicale et une prise de conscience de la part des consommateurs, qui devraient montrer qu’ils se soucient de leur patrimoine artistique, et des autorités en matière de règlementation de l’audiovisuel, qui doivent impérativement se rendre compte de la situation et soit abdiquer face à la domination de la culture musicale américaine, soit être plus stricts sur les diffusions et s’informer de l’état de la scène musicale française afin de pouvoir proposer ou imposer des artistes susceptibles de plaire, en se servant d’Internet comme référence.

Andrei.
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