# 15 : J-Music Session : Rurutia

mardi 20 janvier 2009

# 15 : J-Music Session : Rurutia

Pour ce nouveau numéro de la J-Music Session, j’ai décidé de vous présenter une artiste féminine de talent. Son prénom ? Rurutia. Si je devais choisir un adjectif pour qualifier cette chanteuse, c’est « mystérieuse ». A vrai dire, je n’ai pas choisi ce terme au hasard car on ne sait quasiment rien à son sujet mise à part le fait qu’elle écrit, compose, arrange et produit l’ensemble de ses disques avec l’aide de Taka Satoh. De plus, l’artiste ne fait aucune promotion : aucune prestation live, aucune publicité, aucune interview (enfin presque)… autant le dire, les fans de Rurutia doivent se contenter de ses disques et des quelques (rares) clips proposés par la chanteuse.

C’est au cours de l’année 2001 que Rurutia fait ses débuts en major (sous Toshiba-Emi) avec un premier single de bonne qualité : il s’agit de « Itoshigo Yo », un mid-tempo pop/rock qui par ailleurs, est accompagné par un très bon clip. Suivent dans la foulée « Lost Butterfly », son second single et enfin, « R° », son premier album studio (commercialisé au début de l’année 2002). Bon, les ventes ne sont pas très bonnes mais avec ce premier opus, Rurutia (qui par ailleurs, possède une très jolie voix) pose les bases de son univers pour le moins riche (car mélangeant musique pop, rock, parfois électronique et classique). Après la commercialisation de cet album, Rurutia enchaîne rapidement avec trois nouveaux singles dont « Shine », un excellent morceau que j’apprécie beaucoup. Un mois après la sortie de ce même single (soit en Février 2003), « Water Forest », le second album de Rurutia sort : bien entendu, les ventes ne sont pas énormes mais qu’importe, la chanteuse propose un album d’excellente qualité qui se révèle être supérieur au précédent album.

Après la sortie de « Water Forest », les fans devront attendre la fin de l’année 2003 pour découvrir un nouveau single de Rurutia : il s’agit de « Toroimerai », une superbe ballade que j’affectionne particulièrement (et pour être honnête, il s’agit du single que je préfère chez l’artiste). Ce single sera suivi, en Juin 2004, par son troisième album studio : le somptueux « Promised Land », album qui, à mon humble regret, ne sera pas classé dans le top 100 japonais. Les disques suivant de Rurutia, « Primary » (single) et « Meme » (album commercialisé en 2005) sont un peu moins bons mais la qualité reste globalement satisfaisante. Ces deux disques seront les derniers disques commercialisés sous Toshiba-EMI car Rurutia décide de quitter la maison de disques et fait ses débuts en indies sous le label Phoerix Records. La fin de l’année 2005 et le début de l’année 2006 seront marqués par la sortie de trois singles (une première depuis la période « Water Forest ») à savoir « Spinel », « Hohoemi No Maria » et « Reirei Tenohira ». « Chioron », le 5ème album de l’artiste est, quant à lui, commercialisé à la fin de l’année 2006. Composé de 15 titres, cet album comprend les 3 singles (+ 2 faces B), 5 chansons inédites et cinq instrumentales (inutiles selon moi). Néanmoins, la qualité de ce premier album indies est plus que satisfaisante et permet à la chanteuse de continuer sereinement sa carrière.

Les années 2007 et 2008 seront très faiblement chargés puisque la chanteuse commercialise 2 mini-albums : « Opus » (2007) et « Hyousa » (2008). Particularité de ces mini-albums : ils comprennent 2 à 3 chansons inédites, des nouvelles versions (sous forme de ballade) de certaines pistes déjà existantes (« Arabesque » par exemple) et enfin, des versions instrumentales des chansons inédites. Le résultat est globalement bon mais ce que les fans attendent (moi y compris), c’est un nouvel album complet : et il semblerait que l’attente soit de courte durée puisqu’un nouvel album complet est prévu pour cette année 2009.

Pour conclure cet article, voici la vidéographique complète de Rurutia! En bonus, je vous propose "Hallelujah", "Reirei Tenohira" et "Hyousa".

Rurutia - Itoshigo Yo