Pages

Affichage des articles dont le libellé est Concerts. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Concerts. Afficher tous les articles

dimanche 1 mai 2011

Pretty Reckless: deux nouveaux concerts en France.

Après le concert à guichet fermé à la Maroquinerie en Décembre dernier, le show case privé au VIP Room plus récemment sans oublier le passage remarqué à Taratata en début d’année, Taylor Momsen revient à nouveau en France avec son groupe The Pretty Reckless.

C’est dans la magnifique salle du Trianon à Paris que la trash doll et ses musiciens interpréteront les titres de leur très énergique premier album Light Me Up.

Notez également que le groupe viendra compléter l’affiche du Main Square Festival d’Arras 1er juillet 2011.

La version Deluxe de l’album Light Me Up est disponible depuis le 18 avril avec 3 titres bonus dont l'excellent Zombie.

Matthieu
Lire la suite >>

samedi 22 janvier 2011

Hall-Musique y sera : Hurts au Trianon

C'est avec une excitation non-dissimulée (cris de joies et autres manifestations) que nous vous annonçons notre présence au prochain concert français de Hurts, le 10 février.

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule et que le train sonne toujours deux fois (à moins que ça ne soit le facteur qui sonne... bref), la première partie sera... Clare Maguire. Folie, oui.




A cette occasion et dans le cadre de notre partenariat avec Itspop, nous aurons la chance d'interviewer la "Next big thing" britannique.
Lire la suite >>

mardi 14 décembre 2010

Concert d'Adele prévu pour Avril prochain en France!

Avis aux fans d'Adele! Le site officiel de l'artiste a annoncé une tournée européenne pour le Printemps 2011. Outre l'Angleterre, l'Allemagne, les pays scandinaves ou encore l'Italie, la chanteuse donnera également un concert en France. Le concert en question aura lieu le 4 Avril 2011 à Paris (à la Cigale plus précisément). Les billets de ce concert seront mis en vente à partir du 17 Décembre 2010! Vous savez ce qu'il vous reste à faire!

Lire la suite >>

mercredi 8 décembre 2010

Hall-Musique y était (via UStream): Utada Hikaru • Wild Life (concert du 8 Décembre 2010)


C'était l'événement à ne pas rater aujourd'hui. Pour promouvoir son nouveau best of, Utada Hikaru offre un joli cadeau à ses fans en donnant deux concerts (qui ont pour titre Wild Life) le 8 et 9 Décembre au fameux Yokohama Arena. Mais le cadeau n'était pas uniqument réservé à ses fans japonais: en effet, le premier concert a été retransmis sur UStream permettant ainsi à ses fans internationaux de voir ce concert en direct (à noter que ce concert a aussi été diffusé dans plus d'une soixantaine de cinémas au Japon). Bien entendu, nous nous sommes connectés sur UStream à 11h (heure française; le concert démarrait à 19h au Japon). Rien que pour vous, voici un compte-rendu (très) détaillé du spectacle!


Après une vidéo d'introduction fort réussie (on voit un nounours à l'effigie de Kuma-Chan dans un vaisseau spatial qui s'écrase sur Terre et surprise, Hikki était caché dans ce costume), le show commence et Hikaru apparaît sur scène (vêtue d'une tenue qui rappelle la première tenue porté lors de Utada United) en interprétant Goodbye Happiness, une des cinq chansons inédites issues de Single Collection Volume 2. Après cette chanson, l'artiste enchaîne avec l'entraînant Traveling (dans une version proche de la version originale) et en profite pour parcourir la scène circulaire de bout en bout... un pur bonheur.

Après cette ouverture en fanfare, Hikki revient au centre de la scène (au milieu de ses musiciens) pour chanter une version planante de Take5. Arrive ensuite Prisoner Of Love, le dernier extrait de Heart Station. A ce moment précis, on sent que la chanteuse est plus sûre d'elle au niveau du chant et ça fait plaisir à entendre. Suivent ensuite Colors et Letters, deux pistes que la chanteuse interprète dans des versions orchestrales qui, contrairement à mes craintes, ne desservent en rien les chansons en questions. Autre moment fort de cette partie du show: les nouvelles versions de Hymne A L'Amour (en version japonaise) et de Sakura Drops dans des versions dépouillées de tout artifice (pour Sakura Drops, la chanteuse se met au piano -renforçant la tournure intime que prend ce concert-). Après cette chanson, Hikaru quitte la scène pour se changer (moment comblé par une version longue d'Eclipse, l'interlude présent sur Ultra Blue).

Après cet interlude, la seconde partie du show commence et c'est Passion qui ouvre le bal. C'est l'occasion pour le public de découvrir la nouvelle tenue (beaucoup plus simple) de l'artiste. La chanteuse enchaîne ensuite avec Blue et Show Me Love, deux pistes que l'artiste interprète avec sincérité et énergie (quoique, Show Me Love était un peu en-dessous par rapport à sa consœur). Après une nouvelle petite pause, Hikaru retourne au piano pour chanter Stay Gold dans une version plus acoustique (et plus intéressante) que la version album. Suivent ensuite Boku Wa Kuma (le single dédié à Kuma-Chan, l'ours en peluche de la chanteuse) et Automatic (son premier tube): spontanéité et bonne humeur sont au rendez-vous à et à vrai dire, on en redemandait encore.

Toutefois, le spectacle redevient plus intime lorsqu'Hikaru interprète la chanson titre de son tout premier album japonais: First Love. Là encore, les nouveaux arrangements (notamment, la présence des violons) sont bien vus et apportent un joli plus à cette piste. Après cette ballade, la chanteuse interprète un de ses gros tube (en version ballade): Flavor Of Life. Beautiful World et l'excellent Hikari prennent ensuite la relève et le moins que l'on puisse dire, c'est que le public présent dans la salle apprécie... pour le grand plaisir d'Hikaru (qui au passage, a eu quelques petits soucis avec sa voix par instants). S'en suit une petite pause où l'artiste (gagné par l'émotion) parle avec son public. Et c'est une chanson jamais interprétée auparavant qui clôt cette seconde partie: Niji-Iro Bus, une piste entraînante qui rend beaucoup mieux en live qu'en version studio d'ailleurs.

Après cette chanson, la chanteuse et ses musiciens quitte la scène mais l'attente est de courte durée: en effet, l'artiste revient pour le rappel. Et c'est dans une tenue décontractée que l'artiste arbore pour ce moment important du spectacle. D'ailleurs, ça commence plutôt bien: Hikaru interprète une reprise (honnête) de Across The Universe, une chanson des Beatles. Can't Wait 'Til Christmas prend la relève et franchement, cette chanson rend assez bien. S'en suit un long passage parlé... d'ailleurs, Hikaru en profite pour présenter ses musiciens et remercier son public. Et pour clôturer ce spectacle, la chanteuse interprète une piste qui aujourd'hui, prend une valeur symbolique... Time Will Tell.


Même si en terme d'ambiance, ce spectacle s'éloigne considérablement du Utada United (concert plus intimiste et moins chargé visuellement parlant), on a passé un excellent moment en regardant ce concert (seul regret: l'absence de chansons issues de l'album Distance). Mais on a eu aussi un petit pincement au cœur une fois le concert terminé: en effet, il s'agit d'un des derniers concerts de la chanteuse avant un long moment (pour rappel, Hikaru Utada prend une pause; pause qu'on espère pas trop longue). Merci Hikki pour ce petit cadeau et ce bon moment.
Lire la suite >>

jeudi 4 novembre 2010

Live Report - Hurts au Trabendo (Paris)


Le 29 octobre 2010, se tenait le concert d’un groupe dont on vous a beaucoup parlé ici : Hurts.
Les jeunes hommes de Manchester, dont la musique est qualifiée ci-et-là de pop-eighties-rétro-dance, donnaient leur premier vrai concert devant leur public français au Trabendo, à Paris.

Le spectacle commence avec Unspoken, puis Silver Lining, avant d’entendre les premières notes de Wonderful Life repris en chœur par le public. Le « tube » n’a donc pas été interprété à la fin, comme il est d’usage. Après Happiness, Blood Tears and Gold a provoqué les larmes d’une jeune demoiselle se trouvant visiblement dans une situation sentimentale compliquée. On sèche tout ça et on continue avec Evelyn, Sunday et un joli inédit : Verona. Chanson portée par la voix du ténor qui chante derrière Théo pendant l’intégralité du show dans les moments où il faut envoyer la grosse voix. On continue avec la session «Australienne tant appréciée par les garçons sensibles » : Kylie Minogue. Devotion est chantée par Théo tout seul, ce qui n’enlève rien ou presque à cette belle chanson. Ensuite le groupe nous sert son superbe Confide In Me. Rappel pour les ignorants : c’est une reprise (avec beaucoup de testostérone en plus) du titre originellement interprétée par Minogue. Hop on ne s’endort pas et sans transition on poursuit un Stay un peu mou, Illuminated et le très bon Better Than Love.

L’image et l’atmosphère sont fondamentales dans le projet Hurts. Ainsi le groupe joue énormément sur scène avec les codes et clichés sur lesquels il a basé son identité. Bouquet de roses blanches sur le piano, intro du concert sur fond de musique classique etc…
La mise en scène est cohérente avec le style du groupe et son univers.
Le chanteur, Théo Hutchcraft, au-delà de son style vestimentaire, incarne un personnage sombre avec la gravité que l’on connaît à travers les clips ou les photos. Pourtant, ça ne l’empêche pas de s’échapper de temps à autres de son rôle pour partager quelques instants complices avec le public. On sent néanmoins que ce personnage n’est pas facile à gérer sur scène. D’ailleurs, la prestation semble moins sombre et froide que celle donnée lors du show case donné l’année pour la soirée Petit Bateau X Kitsuné au Nouveau Casino.

Le charismatique et très concentré Adam reste très présent et n’a pas démérité non plus derrière le piano. On se surprend même à le regarder davantage que le chanteur.

Le public semblait plutôt conquis, et nous aussi. Un seul album à défendre donc un peu court et donc un peu frustrés mais surtout pas déçus.

Matthieu.
Lire la suite >>

mardi 17 août 2010

Zarif feat. Mz Bratt • Box Of Secrets

Il y a plus d'un an (cf. cet article), nous avions parlé de la jeune Zarif. A cette époque, la chanteuse devait commercialiser Over, le supposé second single de son premier album studio. Cependant, les choses vont prendre une autre tournure puisque la commercialisation du single sera tout simplement annulée. De plus, l'album subira le même sort et l'artiste sera remerciée par sa maison de disques.

Bien décidé à ne pas abandonner sa carrière, Zarif a finalement décidé de fonder son propre label : Bright Pink Records. Cette semaine, la chanteuse a commercialisé son nouveau single officiel: Box Of Secrets, une piste jazz/swing qui inclut un petit rap signé par Mz Blatt. Honnêtement, ce single est des plus corrects (en tout cas, aussi agréable que Let It Back; single sorti il y a plus d'un an). La vidéo qui accompagne cette chanson (réalisée par Andy Hylton) est quant à elle très soignée... un très bon point pour la chanteuse.

Pour découvrir cette vidéo, cliquez sur le lien ci-dessous:


Dernière information: le premier album de Zarif, également intitulé Box Of Secrets, sera disponible à partir du 29 Août 2010 en Angleterre.

Source: MySpace Officiel de Zarif.
Lire la suite >>

dimanche 18 juillet 2010

Hall-Musique y était : Muse aux Vieilles Charrues

Qui dit été, dit festival et qui dit dans l'Ouest, dit forcément les Vieilles Charrues à Carhaix. Et, cette année, la grosse tête d'affiche, c'était incontestablement Muse ou ceux que la presse internationale osent appeler le meilleur groupe rock live actuel du monde. L'attente était donc de taille pour le trio dont le dernier album, The Resistance, s'est écoulé à plus de 400 000 copies chez nous et squatte le top 20 des meilleures ventes depuis sa sortie il y a presqu'un an, le cadeau également. Déjà venus en 2000 avant même la consécration, leur venue à Carhaix jeudi soir était leur unique festival en France cette année.


Une entrée magnifique sur un Plug In Baby qui, tout de suite, annonce la couleur : on va en prendre plein les yeux et les oreilles. Plein la tronche aussi car c'est à ce moment là, le véritable déluge à Carhaix (et il faisait très beau partout ailleurs en Bretagne durant la journée, je tiens à le préciser, oh !). Des conditions climatiques qui auront bien failli avoir raison du concert que plusieurs festivaliers voyaient déjà annulé. Mais c'était mal connaître la bande de Matthew Bellamy qui débarque (en retard d'à peine 5 minutes) en tenue de cosmonaute encapuchonné, prêt à tendre un bon gros doigt d'honneur à la pluie pour faire vibrer Carhaix.

Et, malgré une scène inondée et des festivaliers trempés, le show est assuré. Les derniers singles à succès (Uprising en tête, puis Undisclosed Desires et Resistance) sonnent comme l'avènement d'un groupe qui fait l'unanimité. Mais tel un groupe généreux, les classiques ne seront néanmoins pas oubliés au profit de la promo, bien au contraire. En 1h45, le trio britannique fera ainsi le tour de leur carrière, du culte New Born en passant par l'explosif Hysteria, Bliss ou encore Supermassive Black Hole et même Citizen Erased. Plus encore que leurs tubes, ce sont même de véritables impros que le groupe nous offre, comme sur la fin de l'inéluctable Time Is Running Out avec une reprise de Jimi Hendrix :




Grâce à une énergie incroyable, des riffs endiablés et des mélodies imparables, le groupe parviendra même à faire oublier aux quelques 45.000 personnes venues les applaudir qu'elles se font littéralement doucher. Après tout, "we will be victorious", ils nous avaient prévenus ! La pluie donne même une tout autre dimension aux lasers de lumière lancés sur le public, comme quoi et ne deviendra rapidement plus un obstacle mais un simple détail. Après tout, quand le spectacle offert est aussi bon, qui se soucie du temps qu'il fait, on se sèchera demain... ou dans la voiture après le concert ! C'est alors un moment magique que Starlight, morceau de rappel qui mettra tout le monde d'accord. Et comme pour clôre ce spectacle apocalyptico-dantesque d'une façon unique, l'épique Knights Of Cydonia précédé d'une reprise d’un cultissime morceau d’Ennio Morricone sur la BO du film Il Etait Une Fois Dans L'Ouest (fin de la vidéo) :



Selon les journaux locaux, Muse quittera le festival en laissant un mot de remerciements aux organisateurs pour "le plus fantastique festival humide jamais connu". Parce que oui, on est comme ça, nous, en Bretagne. Tiens d'ailleurs, j'en profite tant que je peux encore le poster (oui oui, ça a son importance !)...

Merci à Jean-Michel Roignant et Nicolas Messyasz pour les photos, milouzemauger et Breizhion pour les vidéos.
Lire la suite >>

vendredi 9 juillet 2010

Hall Musique y sera : Prince à Arras


Concert de Prince à Arras.

Au programme : "3h30 de funk non stop".
Lire la suite >>

jeudi 8 juillet 2010

Hall Musique y était : Black Eyed Peas à Arras


L'annonce avait fait l'effet d'une bombe dans notre sympathique petite ville d'Arras : les Black Eyed Peas au Main Square Festival, le vendredi 2 juillet 2010. Beaucoup également avaient crié au scandale et s'étaient insurgés de voir des artistes dits "commerciaux" faire ce festival, qui, à l'origine, est un festival rock. Quoiqu'il en soit, les places se sont toutes vendues en quelques jours, et ce sont quelques 30 000 personnes qui ont assisté à l'un des seuls concert du groupe dans l'hexagone.

Vendredi soir, après le show, j'aurais plutôt fait un éloge du groupe, mettant en avant l'ambiance de dingue qui s'était dégagée. Il faut dire que le groupe est l'auteur de certains des plus gros tubes de 2009 et 2010, et qui plus est, des tubes faits pour danser, alors bon, l'ambiance ne pouvait qu'être explosive. Cependant, après avoir également assisté, lors de ce festival, aux concerts de P!nk ou, dans un genre diamétralement opposé, Rammstein, on pourrait déplorer le manque de surprise, de folie, et d'originalité du show des Black Eyed Peas. En clair, ils se sont contentés d'interpréter leurs titres sans mise en scène particulière, sans grand investissement, quoi. Lorsque P!nk apparait sur scène, c'est spectaculaire (de 20 mètres de haut, dans d'une caisse tirée par une grue, elle descend en rappel), lors du concert elle "marche" sur le public à l'aide d'une boule en plastique, ou encore, elle chante son dernier titre dans les airs attachées aux quatre coins de la Citadelle, et on en attendait pas moins venant de ce type de chanteuse. Quand Rammstein interprètent leurs titres, c'est toute une mise en scène qui est faite (beaucoup de flammes, de décors différents). Les Black Eyed Peas, eux, n'ont rien fait de tout cela : ils apparaissent sur scène en sortant des backstages (gné !?), aucun jeu de lumières quasiment, bref, un show qui n'avait pas l'envergure qu'il aurait dû avoir.

Ceci-dit, ce n'était pas "mauvais" au sens strict du terme, puisque des chorégraphies étaient réalisées, il y avait quelques costumes, et comme je le disais, leur pléiade de tubes. Dans le désordre, et en oubliant sûrement, voici la playlist du concert : le début de Party All The Time, Let's Get Retarded, Imma Be, Rock That Body, Alive, Pump It, Where Is The Love, Boom Boom Pow, Don't Lie, Meet Me Halfway, I Gotta Feeling (ah, si, il y avait quand même des confettis à la fin de la chanson, ouais, des confettis quoi...), en passant aussi par deux titres solos de Fergie, Glamorous & Big Girls Don't Cry (dont on ne connait pas beaucoup les paroles puisque c'est de l'anglais, Fergie, soit dit-en passant), ou encore par une session mix (inutile et ennuyante) de Will.I.Am.
Lire la suite >>

dimanche 23 mai 2010

Hall Musique y était | Lady Gaga à Bercy

New York, New York

Il n'y avait qu'à voir la foule amassée vendredi soir devant la Palais Omnisport de Bercy pour constater que le phénomène Gaga a véritablement explosé cette année: costumés, maquillés, surexcités, les fans étaient légion et les caméras et micros un peu partout tentaient de capturer l'effervescence et l'anticipation de tous. Et ils n'ont pas été déçus: durant deux heures de show survolté, les "Petits Monstres" - comme elle les appelle - ont pu savourer le panel extraordinaire d'émotions que la jeune chanteuse proposait, passant littéralement des larmes au rire. Retour sur un concert hyper-attendu.

Gaga prend le métro.

A la voir s'extasier devant une salle complète, on se disait qu'il est loin le temps où Gaga tentait de remplir les petits night-clubs new-yorkais branchés, et loin aussi le temps où elle se contentait d'un Olympia parisien dans nos contrées. Vendredi (et samedi), le public a eu droit à pas moins de cinq changements de décor, des interludes sur écran géant, des costumes improbables et des mises en scène et chorégraphies à faire pâlir les plus grands. On retiendra notamment les néons colorés façon back alley new-yorkaise, le wagon de métro, la fontaine et le monstre géant. Côté costumes, on ne savait plus non plus où donner de la tête, entre le sombrero de poils, le déguisement de nonne/hardeuse ou le costume de fée pailleté. On sent que les moyens sont là, et que la chanteuse a voulu une mise en scène de folie.

Une Lady Gaga émue aux larmes.

La folie, en effet, était bien là. Totalement habitée, Lady Gaga chante, danse, saute: on avait peine à croire les journaux qui la disent exténuée. Elle-même ne pouvait s'empêcher de commenter, répondant à ceux qui s'inquiètent pour sa santé qu'elle préférerait "mourir sur scène plutôt qu'en vacances". Car la scène, elle semble clairement faire pour ça. Non contente de chanter en live tout en dansant, la chanteuse se permet même un interlude au piano. Reprenant un Stand by me d'anthologie, Lady Gaga perd surtout la voix quand la foule entière entame le refrain de Speechless. A ce moment précis, sur scène, la fashion victim faussement distante laisse tomber le masque: émue aux larmes, elle s'arrête de jouer pour profiter des applaudissements et des cris et confesse, la main sur le coeur, "c'est uniquement grâce à vous si je suis là". A lire certaines critiques sur le net, c'est le moment où le bât blesse, et où Gaga la mégalo sombrerait dans le pathos, le too much, trop forcé pour être honnête. On est peut-être naifs, mais nous on y a vu la vraie Lady Gaga, celle qui fait de la musique pour reçevoir de l'amour, qui vit et respire pour ses fans; celle qui, sous le maquillage et les robes de stylistes, est avant tout une personne comme les autres, avec ses excès et ses faiblesses.

Le costume christique qu'elle arbore durant So Happy I Could Die.

Côté communication, il faut avouer que Gaga parle beaucoup aussi, dans un français très correct - On oublie la chanteuse froide et presque statuesque qui performe sans un sourire - et sans oublier quel est son public: majoritairement jeune et ouvert. Elle arguera à de nombreuses reprises que "ce soir, vous pouvez être tout ce que voulez, il n'y a pas de limites à votre liberté" - et on y croit. Evidemment, les sous-entendus sexuels sont légion, mais que serait Lady Gaga sans sous-entendu sexuel? On a envie de dire que ça fait partie du personnage. On se souviendra donc des secouages de paquets (oui, oui, ces paquets-là) ostentatoires de la part des danseurs durant Boys, Boys, Boys, qu'elle dédie "à tous les gays français", des World Music Awards qu'elle se met dans l'entrejambe en riant "j'ai une grosse bite" ou bien des poses très suggestives qu'elle adopte. Sans honte aucune, on peut dire que c'est dans l'excès que Lady Gaga excelle, puisqu'elle a l'extraordinaire capacité de transformer l'excès en normalité. Et le pouvoir magique, le temps d'un soir, de faire que chacun se sente spécial à sa façon.

Rockeuse dans l'âme.

On n'omettra pas non plus de vous parler des autres moments forts de ce concert: le Dance in the dark introductif gagne en force, quand Lady Gaga n'apparait qu'en ombres chinoises immobiles (logique, elle "dances in the dark", en fait); les premières notes de Just Dance et Poker Face provoquent des vagues de cris et de sauts ("JUMP!"), un Teeth qui prend totalement une autre ampleur en live - avec Lady Gaga poussant le public à montrer leurs "pattes" et leurs "dents" - pour faire écho au monstre (The Fame Monster) qui croque Lady Gaga en fin de performance, avant de retrouver une Lady Gaga christique, réssucitée, qui n'a pas laissé "the fame" la dévorer. Et comment oublier le final sur Bad Romance, qui avait de quoi faire dresser tous les poils de votre corps, quand la foule entame le mythique "Wooooooh-oooh-oh-oh-oh-oh-oooh". On comprend d'un coup l'ampleur du phénomène Gaga.

Le fameux costume de poils: Mr Machin n'a qu'à bien se tenir.

Au final, ce qu'on a vu, nous, c'est un vrai spectacle, avec de gros moyens, de gros tubes, de la voix, de la danse, des mises en scène, des décors, des costumes, de la communication avec le public, de l'humour, de l'émotion, de la musique, de la provoc': comment oser dire que le contrat n'est pas rempli? On en attendait pas moins de Gaga, qui a compris que pour durer, la clé était de se créer un fan-base durable. Sans détours, on peut dire après ce soir qu'il faudra définitivement nous compter parmi eux. Qu'on la déteste ou qu'on la porte aux nues, il est en tout cas impossible de nier que Lady Gaga sait faire parler d'elle. Pour certains, c'est le signe de l'addiction malsaine de la chanteuse pour la célébrité; pour d'autres, c'est un rouage de plus dans la machine pop que Gaga s'exerce à mettre en place. Hier soir, tous tombèrent sûrement d'accord pour convenir que c'était pour son talent et son incroyable dévouement à ses fans qu'on prononcerait désormais son nom.

Pose pin-up pour le public entre deux chansons.

La setlist:

Dance in the Dark
Glitter & Grease
Just Dance
Beautiful Dirty Rich
Vanity
The Fame
LoveGame
Boys Boys Boys
Money Honey
Telephone
Brown Eyes
Stand By Me
Speechless
So Happy I Could Die
Monster
Teeth
Alejandro
Poker Face
Paparazzi
Bad Romance
Lire la suite >>

mercredi 12 mai 2010

Hall-Musique y sera : Lady GaGa à Lyon !


Hall Tony Garnier, le 2 décembre 2010
Ben oui, on fait plusieurs dates.
Lire la suite >>

samedi 1 mai 2010

Journée Rihanna | HM était au Dôme de Marseille

Le soleil commence déjà à taper que 10h n'a même pas sonné. Déjà 1h que nous patientons devant Le Dôme de Marseille pour la première venue de Rihanna dans le Sud de la France, une occasion à ne pas rater, ou peut-être pas tant que ça en fait. Nous n'étions pas vraiment sûr. Une fois les jeux de cartes épuisés, les sandwichs dévorés, c'est le jeu du « je veux être le premier dans la file » qui commence. Au final, nos 10h d'attente payent. On se retrouve en cage à attendre, mais après un petit sprint, nous parvenons à avoir une place plus que convenable, soit le premier rang en fosse, on aura vu pire, oui. Et là, l'attente recommence. Les gradins se remplissent (la salle d'une capacité de 8,500 personnes était à première vue complète), et les fausses joies se multiplient, entre le DJ qui vous assomme de l'album de Sean Paul déjà bien trop démodé, même pour un concert de Rihanna, et l'arrivée de Vitaa, la première partie française que l'on redoutait tout autant que les fausses notes de notre popstar. Étonnement, celle-ci parvient à chauffer la salle assez efficacement (et vas-y que je te brosse le public: « Ouais, Marseille va être champion de France, nan ? », parce que oui Vitaa est chez elle sur les trois dates françaises). Entre sympathie et pitié il n'y a eu qu'un pas, qui nous a empêché de scander un « On t'aime Shy'm » plus fort que de politesse. Rihanna mettra tout de même une heure a arriver sur scène. Et là, le show peut commencer.



C'est avec une envie de pisser et de boire (pratique donc) que les lumières s'éteignent sur la salle du Dôme. L'intro de Rated R, Mad House, débute servi par une vidéo futuriste. Rihanna est en plein rêve où elle se retrouve être la dernière fille sur Terre, le dernier espoir, tout un programme. Les premières notes de Russian Roulette se font entendre et Rihanna fait son entrée, juchée sur une plateforme qui s'avance sur scène, telle le messie que l'on vient de nous annoncer. La chance accompagne notre Jedi à la grande mèche, puisque ses probables fausses notes se voient couvertes par l'acoustique du Dôme et le public qui connaît plutôt bien ses paroles. Fusillée par ses propres danseurs, elle enchaîne rapidement avec son titre Hard, perchée sur un tank rose évocateur. Alors qu'elle enfile son casque très Mickey Mouse-ien, le public continue d'être en ébulition, d'autant que les premières notes de Shut Up An Drive se font entendre. Rihanna arrive sur l'avancée où une voiture l'attend et entame un numéro très énergique, y allant d'elle même pour frapper la caisse avec une batte de base-ball. Et puis l'ambiance se calme, les lumières se tamisent et Fire Bomb débute. Des premiers accords qui déstabilisent un peu mais s'ensuit une interprétation vocale très bonne, même si entre nous, on voyait plus son cul que sa mèche. L'avantage d'être devant la scène, c'est que l'on voit plus ou moins, des petites bouteilles d'eau à la marque de ses chaussures. C'est donc avec un petit plaisir que l'on assiste à la pose compliquée d'un objet non identifié sur la tête de Rihanna. Entre crête intergalactique et prolongement capillaire osée, on a mis du temps à faire le lien: Disturbia. Rihanna ne lésine pas sur la camelote: intro mystérieuse qui s'achève sur une note réussie, des géants sur échasse apparu de nulle part, un numéro de cache-cache et d'accro gym au son des Ban Bam Bi Dam Bam qui mettront les plus réticents dans l'ambiance. Rihanna disparaît, ses danseurs finissent par gesticuler et la salle se voit plonger dans le noir, dans les cris.

L'écran s'allume. Nous sommes en plein dans le monde de Rihanna, "Our Soul Option". Sur les billets de banques, les plus grandes marques populaires, en couverture de magazine, Rihanna est l'objet de toutes les attentions, de celles qui restent après la fin du monde. Une image, une voix, la dernière fille sur terre. C'est ainsi que débute Rockstar. Rihanna, toute cape sortie, descend du ciel. Après une bonne imitation de son jeu de guitare, elle enchaîne avec son tube Rude Boy. Plus chaude que jamais, elle n'hésite pas à placer son micro et à la balancer de haut en bas là où il convient de le faire. Pendant ce temps, je manque de tomber, mon amie prenant toute la place pour me signifier que "ahhhhh c'est le danseur de britneyyyy", tout ça pour que je comprenne et visualise le monsieur une fois sur le retour.

Après cet enchaînement de tube, Rihanna se pose... pour plusieurs chansons. Le risque étant que trop de ballade se succède et amoindrisse l'engouement du public (parce qu'elle enchaîne quand même à la suite Wonderwall d'Oasis, Hate That I Love You, Rehab, Unfaithful, Stupid In Love et Te Amo). Que Nenni ! Rihanna se pose sur son tankounet et communique avec son public, rebelote pour Take A Bow où elle se la joue "je suis une fille simple" en s'asseyant sur le bord de la scène. Deux autres tableaux se succèdent: un tribunal pour Unfaithful, avec un enchaînement plus vite que la musique pour Stupid In Love (vraiment dispensable, on aurait pas cracher sur un The Last Song par exemple) et des acrobaties en veux-tu en voila sur Te Amo, tableau très sensuel, toujours à connotation "violente", preuve en est de Rihanna chevauchant une mitraillette géante.

Petit retour en boîte. Littéralement. Alors que tout le monde bloque sur la scène centrale, c'est en petit malin ayant regardé les vidéos de YouTube de la veille que je sais qu'elle apparaît par l'avancée, emprisonnée dans une cage R géante. Entre Don't Stop The Music et Breakin Dishes (et son beau jeté de doigt d'honneur), le public reste en forme, en témoigne les pieds de la fille de derrière que j'ai écrasé juste comme il faut. L'occasion pour les cameramens de filmer un public qui se voit projeter sur un écran géant. Rihanna, semble-t-il émue aux larmes (ou alors elle prend des cours d'acting class) se poste devant l'écran et nous salue. Highlight of the night !

Et puis la belle repart pour un faux rappel, en tout cas un vrai final. Marseille est chaud et scande pendant plus de 3 minutes leur popstar adorée à coup de "Rihanna !" et de trucs un poil plus beauf (vous vous rappelez Secret Story ?). Une dernière vidéo se lance, que l'on vous offre.



Les moins fans se retrouveront perdus de par la présence des duos Live Your Life et Run This Town, mais pourront s'égosiller sur Wait Your Turn et son fabuleux "I pitch with a grenaaade !" Et puis arrive Jésus. Le messie. Le top of the tops. UMBRELLA ! Petite épaulettes gonflables, confettis, ella-ella-eh, mèche fabuleuse. Bref, un deuxième highlight ! Au final, on récolte les dernières confettis, et on repart acheter le Tour Book. Rihanna prouve avec cette nouvelle tournée qu'elle sait ce qu'elle veut. Elle n'est pas juste une machine à tubes, elle a des idées, et a eu la bonne idée de s'entourer de Jamie King, notamment derrière le Circus Tour de Britney Spears. Oui elle était en retard, mais elle était là, et c'était beau.


Photos: Tous droits réservés à Élodie Russo - Suivez la sur son Flickr.
Lire la suite >>

vendredi 30 avril 2010

Hall-Musique y était...Carrie Underwood à Bridgeport

Le 16 mars dernier, la chanteuse Carrie Underwood était à Bridgeport, au Connecticut, pour présenter son ‘’Play On Tour’’, qui promouvait l’album du même nom. La jeune blonde, gagnante d’American Idol en 2005 qui a sorti son troisième album en novembre 2009 était en pleine forme pour la 5e représentation de sa tournée nord-américaine qui comportera plus de 100 dates.
Tout d’abord, la première partie. Ou plutôt, les deux premières parties, car ce sont bien deux formations musicales qui sont se sont présentées sur scène avant la principale intéressée. Le premier groupe à monter sur les planches était Sons of Sylvia. Originaire de l’état de Virginie, ils nous ont présenté quelques unes de leurs chansons dont je ne peux pas vous dire le nom, puisque le groupe n’a pas encore sorti d’album. La deuxième première partie (!) était Craig Morgan, un chanteur country qui est actif depuis plus de 10 ans sur la scène musicale américaine. Il n’a cependant jamais atteint les sommets et ses quelques succès ne sont connus que du public country. Malgré tout, il a offert une performance divertissante et amusante, en allant dans le public et en faisant rire ce dernier. Pour avoir plus d’informations sur le chanteur, visitez son site officiel : http://craigmorgan.com/ .


À 21h15, après plus d’1h45 de premières parties, Carrie (resplendissante) est entrée sur scène sur Cowboy Casanova, le premier single de son dernier album. Elle a assurée pendant plus de 23 chansons pour la joie de la foule qui contenait plus de 8 000 spectateurs. Sa voix était en pleine forme et à sa puissance habituelle et elle s’est donnée à fond en esquissant quelques mouvements de danse à l’occasion. Un aspect auquel je ne m’attendais pas et qui m’a agréablement surpris est arrivé lorsque Carrie a joué de la guitare sur la pièce Some Hearts et du piano sur Mama’s Song. Il faut dire que le tout s’est révélé assez efficace. La liste des chansons est très variée et oscille entre les trois albums de la belle chanteuse : des singles comme Wasted, All-American Girl, So Small, I Told You So (un duo virtuel délicieux); des pièces de Play On (logique) comme l’énergique Undo It et Quitter. La suite de chansons constituée de Just A Dream et de Temporary Home s’est avérée particulièrement touchante, lorsque Carrie est arrivée en robe rose et nous a raconté à quel point ces deux morceaux étaient importants pour elle, surtout la deuxième qui parle de son grand-père décédé. Après avoir chanté plus de 20 chansons en finissant avec 9 to 5 de Dolly Parton, Carrie a remercié le public et a quitté…pour vite revenir avec les rappels dont le fameux hymne Before He Cheats, chanté par une foule déchaînée du début à la fin. La dernière chanson était Songs Like This qui rendait hommage au swing des années 1920; la foule s’est donc levée pour danser sur la chanson qui incluait même un extrait du Single Ladies de Beyoncé, au plaisir de Carrie et de son public. Les décors étaient très bien exploités et l’écran sur lequel étaient projetés les images/décors virtuels était un outil très efficace.

Après plus de 3h30 de concert (tous artistes confondus), le public est reparti en continuant à chanter Before He Cheats dans la rue. Concert conventionnel donc, mais qui m’a ravi au plus haut point parce que Carrie en robe rose, Carrie en tenue sexy, Carrie qui joue du piano et de la guitare, Carrie qui rit, Carrie qui nous parle de son fiancé…ça n’a pas de prix.
Lire la suite >>

mardi 6 avril 2010

Hall-Musique y sera !


Concert de VV Brown, le mardi 15 juin à Marseille, Quai d'Honneur de la Mairie, dans le cadre du NRJ / Ricard S.A Live Music Tour.
Un évènement à suivre en direct en vous inscrivant à notre Twitter !

Oui, oui, avec les BB Brunes en première partie...

Image issue de Soul Kitchen.
Lire la suite >>

mercredi 17 mars 2010

Fever Ray revient en France!

Avis aux fans de Fever Ray (aka Karin Dreijder Andersson)!

Après son passage en Décembre dernier (Transmusicales Festival à Rennes), la mystérieuse (mais au combien talentueuse) chanteuse donnera un nouveau concert en France. Cette fois, le concert aura lieu à La Cigale à Paris et ce, le 9 Septembre 2010. Vous savez ce qu'il vous reste à faire (au cas où vous seriez intéressé).

Source et crédit photo: MySpace Officiel de Fever Ray.
Lire la suite >>

lundi 15 mars 2010

Hall-Musique y était... Florence + The Machine au Transbordeur (Lyon)

Florence + The Machine fait partie des ces artistes récents que nous adorons évoquer au travers de nos articles sur le blog. Dans le cadre de sa tournée mondiale, l'artiste (et sa petite troupe de musiciens) est à nouveau venue en France mais cette fois-ci le Jeudi 11 Mars 2010 à Lyon (dans la petite salle du Transbordeur). Rien que pour vous, chers lecteurs, voici un petit compte-rendu de ce concert (que j'avais hâte de voir!).

Avant d’entrer complètement dans le vif du sujet (à savoir le concert de Florence + The Machine), je vais d’abord m’attarder sur la première partie du concert qui, ce jour là, était assuré par un autre groupe british : Sian Alice Group (photo ci-dessus; extraite de leur MySpace Officiel). Ce trio originaire de Londres a démarré sa carrière musicale au cours de l’année 2007 et l’an passé, le groupe a commercialisé son 2nd album studio. Au cours de cette session qui a duré un peu plus d’une demi-heure, Sian Alice Group a interprété 6 chansons. Au risque d’en décevoir certains, je ne suis pas en mesure de vous donner les titres des chansons en question (car j’ignorais l’existence de ce trio jusqu’au jour J). Cependant, il faut reconnaître que le groupe s’en est assez bien sorti : les arrangements live étaient plutôt bons ; de même pour la voix de la chanteuse (qui au début, avait un petit peu de mal à se lâcher). Seul bémol : la toute dernière chanson. Au début, ça passait mais la fin était beaucoup trop cacophonique à mon goût (les guitares couvraient tous les autres instruments).

21h10 : Le concert commence enfin. Florence Welch, vêtue d'une très jolie tenue noire, arrive tout sourire et enchaîne directement avec la première piste du spectacle : Howl, une des meilleures pistes de Lungs. D’après les quelques prestations live que j’avais vues sur Youtube, l'artiste s’en sort bien en live. Pour tout avouer, j’étais bien loin du compte… pour faire court, je me suis pris une (très) grosse claque. Non seulement, elle assure vocalement mais en plus, elle se donne à fond (pour mieux bouger, elle va même jusqu’à enlever ses chaussures). Cette sensation va se confirmer avec les pistes suivantes (Kiss With A Fist , Hardest Of Hearts ou encore Between The Lungs). L’ambiance monte même d’un cran après les six premières chansons puisque l’artiste interprète des pistes plus connues : Drumming Song, Cosmic Love ou encore You’ve Got The Love et Rabbit Heart (Raise It Up), les deux chansons chantées lors du rappel (pour la dernière chanson, des fans présents dans la fosse ont pu monter sur scène -je n’ai pas eu cette chance malheureusement-).

Autre élément que j’ai énormément apprécié : la sincérité de Florence Welch. A chaque fois qu’elle remerciait son public, on sentait que le discours était spontané (à des années lumières des concerts d’une certaine Beyonce ou encore Britney Spears ; concerts millimétrés à la seconde près). Le public a d’ailleurs apprécié le petit discours de la chanteuse vers la fin du concert lorsqu’elle a expliqué qu’elle prenait énormément de plaisir à chanter en France (et elle a juré qu’elle apprendrait le français).

22h25: Le concert se termine malheureusement! Au total, Florence (et sa troupe) a interprété treize chansons au cours de cette soirée. J'aurais bien voulu qu'elle chante encore une ou deux pistes mais bon, je ne vais pas chipoter car la prestation livrée était tout simplement... époustouflante.
Lire la suite >>

lundi 8 mars 2010

Hall-Musique y sera!


Lady Gaga, le 21 mai à Paris Bercy.
Muse, le 11 juin au Stade de France.
Lire la suite >>

dimanche 7 mars 2010

Hall Musique y était... Owl City et Lights au Nouveau Casino

Dans le cadre de leur tournée commune, Owl City et la jolie Lights ont fait escale à Paris, au Nouveau Casino, le 26 Février dernier. Étant donné que Lights nous aime beaucoup, elle nous a invité à assister au concert et à la rencontrer quelques minutes (l'interview réalisée à cette occasion a d'ailleurs été publiée aujourd'hui). Autant vous dire que sa gentillesse n'ayant d'égal que sa beauté, j'ai mis quelques minutes à me remettre de mes émotions et des deux hugs qu'elle m'a fait... Bref, parlons donc du concert qui eut lieu devant quelques centaines de personnes, âgées majoritairement de 18 à 25 ans et à dominante anglophone (le succès de Fireflies outre-manche n'y étant sans doute pas étranger)...

19H45, la salle est à peine à moitié remplie que Lights arrive sur scène, accompagnée de deux musiciens et de son célèbre synthé portable. Durant près d'une heure, au cœur d'un jeu de lumières rose, bleue et jaune, sa musique réveille le public, venu essentiellement voir Owl City, tandis que sa beauté et son sourire font fondre les hommes présents dans la salle. Tout l'album The Listening sera joué pour l'occasion, notamment Saviour que quelques personnes connaissaient, Ice très énergique et tubesque sur scène (premier single promu en UK au passage), Drive My Soul, Second Go (prochain single) ou encore Quiet, le titre préféré de l'artiste. La miss se fait plaisir sur scène et cela se ressent. Elle communique beaucoup avec le public, s'essaie quelques instant au français et s'amuse à jouer quelques secondes du générique de Super Mario Bros (vous savez, le niveau dans les égouts TinTinTinTin....TinTinTinTin... ^^). Elle quitte le public sur un joli Face Up et la scène est préparée pour Owl City.

21H, Owl City débute son concert, entouré de cinq musiciens, au milieu des cris lancés par la gente féminine présente dans la salle. Étant en tête à tête avec Lights au même moment, je ne saurais vous dire quels sont les trois premiers titres que l'artiste à l'univers poétique a interprété. Néanmoins, le concert ayant duré également une petite heure (rappel compris), je suppose que l'album Ocean Eyes a logiquement été défendu dans son intégralité, Toujours est-il que, à l'instar des versions studios, la voix d'Adam Young était quelque peu masquée par la musique, d'autant plus qu'il semblait gêné par le retour son. On retiendra donc essentiellement le joli moment de The Saltwater Room, l'explosion dans la salle lors des premières notes de Fireflies, repris en chœur par le public, ainsi que Vanilla Twilight, Umbrella Beach et le tubesque Hello Seattle en guise de rappel. Au niveau de l'interactivité avec le public, Adam semblait heureux d'être sur scène bien qu'il resté dans sa bulle, son monde, avec une attitude générale nonchalante, dommage.

22H, tout le monde quitte la scène devant un public surpris et déçu de ne pas en avoir un peu plus.

En bref, bien que leurs univers musicaux soient très proches, Lights nous a charmé sur scène grâce à une judicieuse alternance de titres et une bonne complicité avec le public, tandis qu'Owl City s'est révélé un peu plus décevant, trop renfermé sur lui-même et assurant juste le strict minimum...
Lire la suite >>

jeudi 4 février 2010

Hall Musique y était... Charlie Winston au Zénith de Paris

Ce Mardi 02 Février, Charlie Winston déposait ses valises de Hobo au Zénith de Paris et, comme on vous l'a annoncé il y a quelques jours, Hall-Musique y était. Voici nos impressions...

Avant de parler du Hobo Show de 2H, attardons nous quelques instants sur la première partie assurée par Newton Faulkner. On vous en a déjà parlé au moment de la sortie anglaise de son second album, Rebuilt By Humans, et, autant le dire tout de suite, le type est juste extrêmement sympathique, drôle et bourré de talent. Seul face à une salle se remplissant au fur et à mesure, il a assuré le show durant 40 minutes grâce à son incroyable voix, ses mains, ses pieds, ses guitares et un lecteur cassette ! Outre six titres de son répertoire, dont les singles Dream Catch Me et If This Is It, il a offert au public l'exclusivité de mini covers bluffantes : Right Round (Flo Rida feat. Ke$ha) et No Diggity (Blackstreet). Enfin, il a conclut en apothéose sa prestation avec une reprise juste E.N.O.R.M.E. du tube Bohemian Rhapsody de Queen. On vous invite vivement à jeter une oreille sur ses albums !


Après 20 minutes d'attente et alors que la salle est désormais archi-comble, Charlie Winston arrive sur scène en entonnant le titre Generation Spent, une judicieuse manière d'inviter le public dans son univers. Le chapeau est vissé sur la tête, le smile est affiché, la voix assurée, la démarche sautillante, le décor minimaliste et les musiciens juste excellents, que demander de plus ? Suivront ensuite tous les titres de l'album Hobo ainsi que quelques inédits. On retiendra notamment les excellents Tongue Tied et I'm A Man, le très beau Boxes sur fond étoilé, Charlie dans les airs et sa sœur dans la lumière, l'étonnant My Life As A Duck ou encore le très émouvant Calling Me en guise de dernier rappel. Les singles In Your Hands (x2), Kick The Bucket et l'inévitable Like A Hobo (en 1er rappel), disséminés tout au long du show, prennent, quant à eux, une toute autre dimension en live et permettent au public de se défouler et de chanter en chœur. Très proche du public, Charlie Winston est à l'aise et s'amuse de son français approximatif qu'il utilise le plus possible. Quelques minutes de beatbox, plusieurs pas de danse et un enivrant concert de percussions achèveront de convaincre un public conquis d'avance et enthousiasmé par ses deux heures de vagabondage musical. Charlie Winston s'impose définitivement comme un artiste de scène, si généreux et talentueux que l'on a d'autant plus hâte de voir ce qu'il nous proposera par la suite. En attendant, ne le manquez pas sur scène, vous ne le regretterez pas !
Lire la suite >>

samedi 30 janvier 2010

Sia arrive en France


15 Mai - Lille
18 Mai - Paris Olympia
Lire la suite >>

Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs
toute la culture sur ulike



Fans clubs et communautés de fans - Le réseau Purefans