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dimanche 3 janvier 2010

Les meilleures pâtisseries de 2009, selon Xavier

Vous le savez, fin d'année rime bien souvent avec bilan (oui bon hein, on a qu'à dire "fin d'an", si vous tenez vraiment à ce que ça rime). Et 2009 n'est pas une exception. Comme chaque année, nous avons eu notre lot de déceptions (coucou Nelly Furtado) et une bonne dose de surprises, agréables pour la plupart. En ce mois de décembre, nous avons donc décidé, chacun à notre tour, de vous présenter 10 albums qui ont marqué notre année, sur lesquels on a remué les fesses (ça nous arrive assez régulièrement, si vous vous posez la question), qui nous ont permis d'emballer (on plaisante, nous n'avons évidemment pas de vie amoureuse, HM étant notre seule raison de vivre) ou qui nous ont tout simplement épatés, sidérés, retournés, BREF, mis sur le cul, vous l'aurez compris. L'occasion pour vous peut-être d'en découvrir certains, ou de voir confirmer votre avis sur d'autres.


Alicia Keys • The Element Of Freedom (retrouvez la critique HM)
Ce nouvel album d’Alicia Keys se rapproche davantage du RnB/Pop que du RnB/soul, le genre musical auquel elle était associée depuis 2001. Néanmoins, les sonorités rencontrées sont plus beaucoup variées et plus dynamiques que ses précédents disques. Alors oui, certains titres se rapprochent de ce que l’on connait déjà de la chanteuse (le premier single en est la preuve), mais d’autres sont plus surprenants, avec des productions parfois plus lourdes et variées, ou avec une manière de chanter plus singulière.
Le titre le plus solide: Wait Til You See My Smile, une chanson dans la lignée du second single, avec une instrumentation lourde et puissante.

Laura Izibor • Let The Truth Be Told
A la première écoute, l’on pourrait se méprendre, et confondre avec du Joss Stone. Les deux s’inscrivent dans le même registre musical, à savoir, le RnB/Soul, et leur grain de voix est sensiblement identique. "Let The Truth Be Told", le premier disque de la jeune irlandaise, Laura Izibor, est sorti cette année, pour le bonheur de nos oreilles. Chaleureux: c’est l’adjectif que j’utiliserais pour qualifier cet album. Des mélodies bien ficelées et une voix reposante, ce disque est à la fois parfait pour se "réchauffer" l’hiver, et parfaitement dans l’ambiance, pour l’été.
La ballade qui fait fondre: Don’t Stay, un refrain efficace, une voix particulièrement à tomber, on ne peut que succomber.

Jay-Z • Blueprint III
Le premier single avait mis l’eau à la bouche, Jay-Z, Rihanna, et Kanye West réunis sur le même titre. Un titre grand public, donc. En effet, le reste de l’opus est en partie dans cette veine, mais ce n’est pas un reproche, puisque les titres sont très efficaces. On retrouve des titres ultra-commerciaux, avec les présences de grands noms de la scène internationale (ou du moins, d’artistes en vogue en ce moment), et des titres beaucoup plus rap, du Hip-Hop pur et dur. Un opus que l’on peut qualifier d’opus passerelle, offrant la possibilité à un public lambda de découvrir le rap grâce aux titres faciles qui voguent entre Hip-Hop/RnB (les singles, surtout), et les autres titres de l’opus, complètement Hip-Hop.
Le mot “tube” ne suffit pas pour le qualifier: Empire State Of Mind, incontestablement La Chanson du disque, le refrain est magnifiquement porté par la belle voix d’Alicia Keys.

Mayer Hawthorne • A Strange Arrangement
La mode du "rétro-soul" n’est pas terminée. Alors qu’en 2008, Raphael Saadiq sortait son "The Way I See It", cette année c’est au tour d’un petit nouveau de sortir son disque aux couleurs soul 60’s. Le résultat ne peut pas être identique, évidemment, à cause de l’expérience de chacun, cependant, l’album parvient, grâce à des mélodies simples et malgré la voix modeste du chanteur, à nous faire voyager dans le temps, à l’époque où la Soul Music était à son apogée. Un disque sans prétention, mais très appréciable.
Le titre qui se détache légèrement: The Ill, notamment grâce à sa mélodie qui vous restera à coup sûr dans la tête.

Norah Jones • The Fall (retrouvez la critique HM)
C’est un beau coup de cœur que j’ai eu pour cet opus. Ne m’étant jamais trop intéressé à la discographie de Norah Jones, je n’attendais pas grand-chose de ce disque, et pourtant, il m’a surpris. Le premier single est juste un délice: un refrain somptueux et une mélodie reposante. Le pire, c’est que le reste de l’album est aussi bon ! Le style Jones ne se résumait jusque là qu’à des ballades un peu plates et surtout reposantes, et là, on retrouve des titres plus forts et puissants, plus "rock" même, tout en gardant la douceur que l’on connait de la chanteuse depuis ses débuts.
Le titre qui permettra de vous envoler: Young Blood, un titre aérien tout en délicatesse, grâce à son somptueux refrain.

Mary J. Blige • Stronger With Each Tear
J’ai beaucoup redouté (et critiqué) cet album avant sa sortie, clamant haut et fort que celle que l’on surnommait la "Queen du Hip/Hop-Soul" se moquait de nous avec un album dont certains titres dataient de plus de 6 mois. Mais, il faut l’avouer, bien qu’un peu réchauffé, son album tient la route. Ce n’est pas la Mary au top de sa forme, soyons clair, mais c’est tout de même Mary. Son 9ème album, comme tous ses précédents reste très agréable, même si, un peu facile (très mainstream, peu original, en fait), grâce à des sons R&B, ou parfois même plus pop, ainsi qu’une voix qui est plus lissée.
La chanson qui vous embarquera: Hood Love, bien datant de plus de deux ans, c’est l’une des pistes les plus abouties et les plus réussies avec son délicieux refrain.

Robin Thicke • Sex Therapy
Un disque que j’ai découvert il y a à peine quelques jours, et il fait déjà parti de mes favoris de cette année. On y retrouve un Robin Thicke très classe, dans un rôle de Monsieur Sexy qui lui va très bien. Le premier single donnait le ton, "Sex Therapy", un titre évocateur, une piste des plus sensuelles. Le reste de l’opus est du même acabit. Une voix suave, des mélodies très travaillées, un album qui offre à la fois de jolies ballades de crooner et des morceaux plus entrainants. Un concentré de plaisir, les chansons ne sont pas pesantes, elles s’enchainent d’une facilité déconcertante, et aucune ne me parait plus inférieure que les autres.
La pépite incontestée: Meiplé, dans lequel le crooner (c’est son nouveau statut, c’est décidé), et le rappeur Jay-Z s’accordent à merveille, nous offrant un titre quasiment parfait.

Chrisette Michele • Epiphany
Chrisette souhaitait un deuxième album plus "plus rythmé et jeune". Certes, Ne-Yo est à la production, ce qui permet peut-être de qualifier ce disque de plus jeune et rythmé, certes, des sons sont beaucoup plus pop, R&B, ou urbains que sur son premier disque, mais on ne peut dire que ce disque soit jeune. La chanteuse offre un disque à tendance plutôt rétro (il n’y a qu’à voir la pochette), jouant avec le coté éraillée de sa voix pour nous emmener dans son univers. Globalement, l’ensemble est très cohérent, la chanteuse a su garder son coté Soul/jazzy, tout en incorporant d’autres sonorités, qui rendent l’opus très facile d’accès au grand public grâce à ses midtempo surtout.
La chanson qui fout la chair de poule: Fragile, un titre prenant et saisissant du début à la fin.

Maxwell • BLACKsummers’ night
Un album définitivement classe, même si, peut-être un peu sombre pour la période de l’année à laquelle il est sorti (l’été). Il est indéniable qu’avec ce disque, le retour du chanteur Néo-Soul est pleinement réussi. En effet, après n’avoir sorti aucun disque depuis 8 ans, Maxwell nous a offert un bien bel album, très envoutant (bien qu’un peu court), tout en élégance et en finesse. Des ballades enivrantes grâce à la voix chaude de l’artiste, ainsi que des titres plus rythmés, cet album continuera à plaire pendant plusieurs années.
Le titre qu’on aime un peu plus que les autres: Bad Habits, avec un rythme cadencé, un refrain entêtant, c’est le plus accrocheur.

Melanie Fiona • The Bridge
Après avoir connu l’excellent premier single, Give It To Me Right, je ne pouvais qu’être déçu en écoutant ce disque, je crois. Les premières écoutes sont déroutantes, donc. Pourtant, quelques écoutes plus tard, et le sentiment amer de déception passé, "The Bridge" s’avère être un bon petit disque RnB/Soul sans prétention (rien n’est vraiment innovant et surprenant, en fait), mais fort sympathique. Un premier opus concluant et prometteur, pour cette jeune chanteuse.
Le titre talonnant de près l’excellent Give It to Me Righ: It Kills Me, un titre aux accents Soul, des chœurs sur fin qui apportent toute la puissance.
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dimanche 27 décembre 2009

Les meilleurs chocolats de 2009, selon Aurélien

Vous le savez, fin d'année rime bien souvent avec bilan (oui bon hein, on a qu'à dire "fin d'an", si vous tenez vraiment à ce que ça rime). Et 2009 n'est pas une exception. Comme chaque année, nous avons eu notre lot de déceptions (coucou Nelly Furtado) et une bonne dose de surprises, agréables pour la plupart. En ce mois de décembre, nous avons donc décidé, chacun à notre tour, de vous présenter 10 albums qui ont marqué notre année, sur lesquels on a remué les fesses (ça nous arrive assez régulièrement, si vous vous posez la question), qui nous ont permis d'emballer (on plaisante, nous n'avons évidemment pas de vie amoureuse, HM étant notre seule raison de vivre) ou qui nous ont tout simplement épatés, sidérés, retournés, BREF, mis sur le cul, vous l'aurez compris. L'occasion pour vous peut-être d'en découvrir certains, ou de voir confirmer votre avis sur d'autres.

Quatrième épisode, celui-ci met en valeur les chocolats (évidemment on est en plein dans les fêtes !). Comme ces délicieuses confiseries déclinées dans toutes les saveurs, j'ai essayé de choisir dix albums divers, qui offrent un panorama de mon année musicale.

Miranda Lambert • Revolution
La révolution, elle en est le leader: cet opus comme les précédents, est à l’origine de titres country parmi les plus prodigieux de la décennie. Miranda est la rebelle du mouvement et sur sa lancée, elle ose encore confronter deux ambiances : girly rock et bluesy. Deux domaines dans lesquels elle excelle. Simple guitare sèche et voix vibrante ou grosse artillerie et head banging, Miranda est sur tous les fronts dans son rôle de femme indépendante bercée par l’amour. L’album est dans le top 10 2009 de plusieurs rédactions musicales. On ne peut s’être trompé, passer à côté est un crime que même l’innocente Taylor Swift ne saurait vous pardonner.
La Miranda Touch, inimitable : Maintain The Pain, deux courtes minutes capables de vous retourner une salle.

Jessie James • Jessie James
Début 2009, Island s’arrange pour créer un buzz autour de Jessie et son concept country/pop. L’affaire semble dans le sac, manque de pot, cinq mois après la sortie de l’album, l’alchimie ne prend toujours pas. En tout cas, ce n’est pas l’absence de production qui pèche. Tous les plus grands faiseurs de tubes sont là, aux petits oignons pour servir cette demoiselle à la voix d’or. L’alliance est magique, comme celle des deux styles qui caractérisent sa musique. On passe d’une ballade proprette à des riffs country endiablés. C’est coquin, pas aussi vulgaire que le make-up dont elle se recouvre le visage chaque matin, et de dérision elle ne manque pas pour écrire ses textes. Un disque qu’on apprécie pour ce beau mélange corsé.
Le tube sur lequel la Christina de Stripped aurait bavé : Burn It Up, et Jessie James à la hauteur de son patronyme en vraie castratrice.

Britt Nicole • The Lost Get Found
Dieu doit se punir de trouver ça si bon. Attendu comme le messie par les fans de la belle, The Lost Get Found reprend les codes du grand frère. On reste en compagnie d’une musique pop à cheval entre les années 90 et aujourd’hui, prudemment métissée d’électro et de r&b. Fidèle croyante, dans cet album Britt ne manque pas de souligner toutes les minutes son amour pour le Christ et la religion. Point notre dada, mais il faut constater, le cœur y est, comme l’émotion dans ses lumineuses ballades. Un coup de fouet salutaire pour cette musique conservatrice ; pas de doute, la Christian Pop de la sainte Britt a de beaux jours devant elle.
Le titre bon à se damner : Headphones, ça va balancer chez les évangélistes du monde entier.

Miranda Lee Richards • Light of X
Ecouter cet opus, c’est comme être en apesanteur sur la Lune. On est pénétré par une sensation de quiétude de bout en bout, et rien ne vient briser cette harmonie. Une note acoustique submerge la production, qui heureusement laisse respirer l’artiste et les textes écrits par ses soins. Le voyage commence et se termine sur un message doux et poétique. Miranda, artiste indie pop par excellence, réussit à proposer un opus égal, juste plus mature, dix ans après son premier essai. Un album folk avec un cheval et un crépuscule en couverture, forcément on adhère.
On est tout chamboulé par : That Baby, qui accélère crescendo et à la fin nous hante.

Kate Earl • Kate Earl
Une princesse du jazz qui laisse tomber cette musique noble pour les sirènes de la mainstream pop : ça c’est déjà vu, ça a parfois tourné au fiasco, mais Kate passe le cap avec brio. Ce deuxième album garde quelques traits communs avec le premier et sa passion du piano n’est pas étouffée. Pour le reste, on a parfois le sentiment que Timbaland est au commande. C’est donc un pot-pourri abouti de pop et de folk qui nous est servi, un style en vogue pour une jolie musique fruitée, classique et classe en même temps.
La pépite qui se détache : Only In Dreams, un délice rétro, qui aurait pu trouver sa place sur l’album d’une autre chic demoiselle : Candie Payne.

Sahara Hotnights • Sparks
Un album de reprises, ça n’est pas toujours mauvais. Et lorsque cinq ingénues se frottent à des titres d’univers très différents et les mettent à la sauce Power Pop, ça décoiffe carrément. On a l’impression que les quatre musiciennes ont conçu ce projet comme un trip psychédélique, pondu entre les 70’s et 80’s . Pourtant, pas besoin d’être sous l’influence de drogues pour juger de la grande qualité de Sparks. L’atmosphère du disque est électrique, parfois menaçante. Dans tous les cas on vit en écoutant ces mélodies (re)travaillées, et cette voix légèrement éraillée, qui braille ou fredonne tour à tour.
La reine des reprises : Calm Down, désinvolte et pêchue. Un morceau foudroyant dans un album sans défaut.

Amy Diamond • Swings & Roundabouts
Depuis quatre albums, ce petit bout de femme nous soumet un travail constant et soigné à défaut d’être culotté. Dans Swings & Roundabouts, sa pop suédoise continue d’évoluer sagement et s’y glissent pour la première fois des notes dance. On la sens de temps en temps coincée par son image, et les clins d’œil à ses succès antérieurs ne manquent pas, mais cette star en herbe avance vers la majorité, décidée à s’élever au même rang que ses héros. La rupture est moins surprenante que sur Music In Motion, l’album est un seuil en dessus, on l’affirme. De toute façon, le changement on a le temps de le voir venir, d’ici là gavons nous de ces niaiseries dont seuls les scandinaves ont le secret.
Le vrai guilty pleasure : Fast Forward, c’est le temps du S Club et des merdes Disney. On en redemande chaque année.

Patty Loveless • Mountain Soul II
Ce disque est auréolé par l’un des plus beaux succés presse de l’année aux USA, et c’est une claque. Cette grande dame, plus toute jeune, n’a pas la voix angélique d’Alison Krauss, toutefois elle interprète et conte chaque petite histoire d’une façon unique et avec foi. On admire son aisance et la sincérité qu’elle met dans ce deuxième volume (le premier est sorti huit ans en arrière), recueil de musique bluegrass ou country traditionnelle (banjo et sa clique sont évidemment à l’honneur). Toutes nos émotions semblent capturer sur ce CD, on est touché par la grâce de Lady Patty.
Le titre pour lequel on versera plus d’une larme : Prisoner’s Tears, un texte merveilleux. Les frères Cohen pourraient s’en emparer pour un de leurs prochains films.

Måns Zelmerlöw • MZW
En France, il serait vite catalogué chanteur pour midinette : look étudié, (très) belle gueule, chansons mièvres… Heureusement, Måns est suédois, heureusement aussi son deuxième album offre autre chose que de la bouillie sentimentale. Ce rival d’Enrique Iglesias, au sang plus froid et au talent moins grossier, est à l’origine de la plus belle surprise 2009. MZW est un disque qui porte haut les couleurs de l’europop, et sans prétention se hisse au niveau des dernières galettes familières du genre. C’est 100% déjà-vu mais les beats disco et son charisme ont eu raison de ma pauvre âme. A mettre entre les mains de toutes les Dancing Queen
Le tube qui nous l’a révélé : Hope & Glory, qui aurait du gagner le Melodifestivalen, gagner l’Eurovision et gagner vos cœurs.

Karin Park • Ashes To Gold
L’electropop est un style qui s’exporte très bien en Scandinavie. Karin Park s’est engouffrée dans la brèche avec ce troisième album, plus sombre, mais le succès lui fait toujours faux bond. Au programme de cet opus, un déballage de musiques électroniques, tout ce qu’il y a de plus actuel, en particulier la vénérée synthpop. L’ambiance est énigmatique, froide, nordique, rien d’original en apparence sous le soleil de minuit… Mais les coutures sont parfaites, et les finitions ne dénaturent pas les mélodies ni la voix restée authentique de Karin. C’est un envol vers les cimes, et un album qui grâce à son talent côtoie depuis avril Robyn et Björk dans ma cd thèque.
Le titre le plus envoûtant : le minimaliste Jungle Woman, inspiré par l’Asie, et envahi par une atmosphère zen. Pour les stressés qui recherchent un son apaisant, le must.

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lundi 21 décembre 2009

Les meilleurs bonbons Haribos de 2009, selon Arnaud

Vous le savez, fin d'année rime bien souvent avec bilan (oui bon hein, on a qu'à dire "fin d'an", si vous tenez vraiment à ce que ça rime). Et 2009 n'est pas une exception. Comme chaque année, nous avons eu notre lot de déceptions (coucou Nelly Furtado) et une bonne dose de surprises, agréables pour la plupart. En ce mois de décembre, nous avons donc décidé, chacun à notre tour, de vous présenter 10 albums qui ont marqué notre année, sur lesquels on a remué les fesses (ça nous arrive assez régulièrement, si vous vous posez la question), qui nous ont permis d'emballer (on plaisante, nous n'avons évidemment pas de vie amoureuse, HM étant notre seule raison de vivre) ou qui nous ont tout simplement épatés, sidérés, retournés, BREF, mis sur le cul, vous l'aurez compris. L'occasion pour vous peut-être d'en découvrir certains, ou de voir confirmer votre avis sur d'autres.

Après les meilleurs Cookies et les meilleurs Yaourts présentés par Romain et Stéphane, il est grand temps pour moi de présenter mes Bonbons Haribos... oui, ces petits bonbons acidulés dont on raffole!!

V.V Brown • Travelling Like The Light.
Malgré de nombreux efforts qui n’ont pas payés (malheureusement), V.V Brown est sans conteste, l’une des plus belles révélations de l’année 2009. Travelling Like The Light, son premier album, regorge de tubes tantôt diaboliques, tantôt mélancoliques… le tout dans une ambiance à la fois old school et moderne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ensemble ne manque pas de personnalité ! Moi, je dis chapeau à l’artiste.
Le tube contagieux : Shark In The Water, tube printanier par excellence.

Melody Gardy • My One & Only Thrill.
Changeons d’ambiance avec le nouvel album d’une artiste toute aussi talentueuse: je veux parler de Melody Gardot. Et c’est une belle leçon que nous donne la jeune femme puisqu’elle prouve avec brio qu’on peut créer de la bonne musique et ce, sans inclure de multiples effets inutiles. Entre les pistes romantiques (et classieuses) et les pistes mélancoliques (parfois épiques), il y a largement de quoi trouver son compte… vraiment.
Le petit trésor : If The Stars Were Mine, petite perle jazz/bossa nova des plus romantiques (et qui plus est, poétique).


Akino Arai • Sora No Sphere
Quatre ans, c’est le nombre d’années qu’ont attendu les fans de la très talentueuse artiste japonaise Akino Arai. Fidèle à elle-même, la chanteuse à la voix d’ange nous livre un album qui s’inscrit dans la lignée d’Eden (son précédent album) dans la mesure où on retrouve des pistes électroniques planantes (qui valent franchement le détour) mais aussi des mid-tempos (voire ballades) beaucoup plus pop/acoustique qui sont tout aussi agréable (et surtout, bien interprétées).
La petite fraise tagada que l’on dévore sans attendre : Terminal, piste pop sans prétention mais des plus entraînantes.

Skye • Keeping Secrets
Trois années après la sortie de son premier album, l’ex-chanteuse de Morcheeba revient avec un second album disponible sous format digital pour l’instant. Toujours est-il qu’avec Keeping Secrets, Skye prouve qu’elle a, lentement mais sûrement, bien évolué et surtout qu’elle est capable de créer des pistes riches (entre pop, électro et trip-hop) et pas inintéressantes. Et pour ne rien gâcher, sa voix s’accorde à merveille avec chacune des dix pistes proposées.
La piste qu’on aimerait bien voir en single : Monster Demons, une piste mystérieuse piste trip-hop qui nous prend aux tripes.

Fever Ray • Fever Ray
Qu’elle s’appelle Karin Dreidjer Andersson ou Fever Ray, la chanteuse du groupe suédois The Knife reste toujours aussi mystérieuse. Mais ça ne l’empêche pas de livrer un premier album éponyme pour le moins minimaliste mais au combien intéressant. Loin des albums électro formatés, Fever Ray entraîne son public dans un univers glacial qui pourrait en rebuter plus d’un. Pourtant, derrière ce sombre univers, il y a bel et bien quelques touches lumineuses… mais pour les découvrir, il faut écouter le disque avec attention.
Le titre qu’on verrait bien dans une BO de film :Keep The Streets Empty For Me, piste énigmatique à souhait.

Charlotte Gainsbourg • IRM
Après un excellent second album (5 :55), Charlotte Gainsbourg se devait de proposer un nouvel album tout aussi bon. Pour l’occasion, l’artiste fait appel à un collaborateur pour le moins connu en la personne de Beck. Avec IRM, Charlotte réussi le pari de livrer un album qui non seulement, regorge de pépites (particulièrement bien fichues) mais qui, au final, se révèle être supérieur au précédent. Nous, on dit chapeau et on espère que le succès va se poursuivre.
La perle qui nous donne envie de plâner: Voyage, une piste à tomber par terre.

Nerina Pallot • The Graduate
Le troisième album de Nerina Pallot n’a peut-être pas obtenu le succès qu’il méritait mais il n’en demeure pas moins excellent ! Plus positif (quoique parfois mélancolique par moments), plus facile d’accès également, cet album vous donnera la possibilité de découvrir une artiste au combien talentueuse et surtout très attachante. Mais ce n’est pas tout : si vous êtes fâchés avec la pop music, écoutez ce disque… vous serez réconciliés avec.
Le tube pop qu’on attendait plus : Coming Home, une piste chaleureuse qui en fera craquer plus d’un.

Oceana • Love Supply
Elle nous vient tout droit d’Allemagne et elle a déjà tout d’une grande. Oceana, puisqu’il s’agit de cette artiste, s’en titre admirablement avec Love Supply, un premier album authentique où s’entremêlent avec brio sonorités soul, R&B, funk et même reggae. Et pour ne rien gâcher, la voix de l’artiste est à tomber !
Le petit dragibus à consommer sans modération : Lala et son refrain entêtant (qui met de bonne humeur).

Beverley Knight • 100%
Quand la reine de la soul britannique revient avec un nouvel album, c’est souvent pour le meilleur. Deux ans après la sortie du rétro Music City Soul, Beverley Knight prend son envol (à savoir qu’elle fonde son propre label) et revient avec 100%, un sixième album qui marque le retour de l’artiste dans un registre beaucoup plus actuel. Et le résultat est des plus satisfaisant : l’album regorge de tubes pop/soul/R&B en puissance (cf. la critique HM) et ce, pour notre plus grand plaisir.
Tube qu’on apprécie à 100% : Soul Survivor, petite sœur de Sisters Are Doing It For Themselves (mais version 2009)

Joy Jones • GodChild
Contrairement à ce que l’on pense, Joy Jones n’est pas vraiment une débutante dans l’industrie du disque. En effet, c’est d’abord au sein du groupe Bugz In The Attic qu’elle fait ses premières armes. Sous la houlette de Daz-I-Kue (membre de ce même groupe), l’artiste travaille d’arrache-pied sur GodChild, un premier album d’une richesse incroyable tant les influences sont nombreuses : jazz, électronique, soul, hip-hop, musique africaine. Textuellement parlant, l’album est tout aussi riche et qui plus est, renversant !
Le tube à écouter d’urgence : Promised Land, véritable cadeau que vous offre l’artiste.
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dimanche 13 décembre 2009

Les meilleurs yaourts de 2009, selon Stéphane

Vous le savez, fin d'année rime bien souvent avec bilan (oui bon hein, on a qu'à dire "fin d'an", si vous tenez vraiment à ce que ça rime). Et 2009 n'est pas une exception. Comme chaque année, nous avons eu notre lot de déceptions (coucou Nelly Furtado) et une bonne dose de surprises, agréables pour la plupart. En ce mois de décembre, nous avons donc décidé, chacun à notre tour, de vous présenter 10 albums qui ont marqué notre année, sur lesquels on a remué les fesses (ça nous arrive assez régulièrement, si vous vous posez la question), qui nous ont permis d'emballer (on plaisante, nous n'avons évidemment pas de vie amoureuse, HM étant notre seule raison de vivre) ou qui nous ont tout simplement épatés, sidérés, retournés, BREF, mis sur le cul, vous l'aurez compris. L'occasion pour vous peut-être d'en découvrir certains, ou de voir confirmer votre avis sur d'autres.

(Cliquez pour agrandir)

Owl CityOcean Eye
Quand la musique électronique se pare d’un voile de mélancolie et d’une grosse couche de légèreté, ça donne Ocean Eye, nouvel album de la révélation Owl City. C’est frais, envoutant, et on se surprend, malgré la relative uniformité de l’ensemble, à y déceler un certain nombre de tubes. Son succès actuelle est tout sauf volé.
On s’envole avec : Cave In, la rupture entre deux rythmes, dans ce titre est absolument succulente.

Lights The Listening
J’ai bien envie de dire qu’elle est l’équivalent féminin de Owl City, en termes d’approche de la musique électronique. Là encore, l’ensemble est planant, avec des titres tantôt très lents, tantôt très rythmés, mais offrant au final un mélange tout sauf bancal, interprété par une fille qui est un peu une des chouchous de notre rédaction. Une critique détaillée sera d'ailleurs en ligne dès demain !
On plane en écoutant : Second Go, un titre qui, s’il ne sortait pas en single, entraînerait une bonne contrariété… chez moi.

OneRepublicWaking up (retrouvez la critique HM)
La surprise de cette année, alors qu’on s’attendait à un album redondant et finalement très décevant. Alors certes, cela manque peut être DU tube qu’avait pu être leur duo avec Timbaland. Mais on ne s’en plaint pas, à la vue de la cohérence de l’ensemble. La production est soignée, les sources d’inspirations nombreuses, l’ensemble particulièrement plaisant.
Le titre qui ne marchera pas mais qui « déchirgrav » : Waking up, avec son passage instrumental simplement merveilleux. Et sa première moitié façon U2.

ShakiraShe Wolf
Avec le recul, une petite déception, pour ma part : un album finalement facile, très aisément consommable, mais aussi très rapidement périssable. Mais c’est tubesque, ça fleure bon le succès estival, pour certains titres, et la miss n’en oublie pas ses origines, avec de petits sons recherchés et bien placés.
Le titre qui sauvera l’album : Men in this town, évidemment. Une bombe pop comme Shakira aime les chanter.

Erik HasslePieces / Hassle
L’album a deux noms selon son pays de commercialisation. Hassle est connu depuis quelques mois, Pieces débarquera en 2010 en Europe. C’est le même album, ceci dit. Et le petit rouquin au physique particulier mais à la voix étonnante est clairement à mettre entre toutes les mains. De la pop suédoise matinée de musique britannique, avec des sons et rythmes variés.
Ce sera un tube, et on ne parle même pas de Hurtful : Bitter end. Un titre qui ne semble pas faire l’unanimité mais je m’en fous, c’est MA sélection.

MikaThe boy who knew too much
Le garcon qui en savait trop, peut être, mais les ventes, elles, ne sentent pas l’excès. L’album est un échec magistral et on ne peut l’expliquer que d’une façon : le syndrome du second album, après un phénomène. Beaucoup diront que cet opus ne vaut pas Life in cartoon motion : c’est vrai. Ça manque d’un Love today, d’un Relax take it easy, ou d’un Any other world. Les sons sont peut être plus simples, trop vite accrocheurs alors qu’on a eu du mal à se remettre de Life in cartoon motion. Mais l’ensemble est cohérent, pas racoleur pour un sou, et Mika amorce une évolution plutôt positive, avec cet opus.
Le titre qui pourrait sauver Mika du naufrage : On aurait bien dit Rain, mais ça semble mal partie. Tentons la ballade I see you.

The SoundsCrossing the Rubicon
A mon grand regret, je n’ai découvert ce merveilleux album qu’en novembre. Peut-être mon album préféré de cette année, tant aucune chanson ne semble être à la traîne, face au reste. C’est rythmé, quand je l’écoute dans la rue, je me crois dans un clip… et ça incite surtout à se plonger dans la discographie du groupe : n’est-ce pas à cela qu’on reconnait un album réussi ?
Le titre qu’on ne voit pas en single mais qu’on adore : Midnight sun, un titre ni très rythmé, ni très lent, mais si émouvant. C’est beau, quoi.

Little BootsHands
Album peut être un peu inégal, Hands recèle quand même ma chanson de l’année, Remedy, et une poignée de tubes tels que Mathematics, Symmetry, ou Earthquake (un tube uniquement dans ma chambre, mais tout de même). Hands est surtout un album qui fait s’affronter des sonorités parfois foncièrement new wave, parfois dancefloor, mais à chaque fois, vraiment modernes.
Le titre qui ne sortira pas, mais dont on aurait aimé que ce soit le cas : Mathematics qui n’a pas bénéficié d’une vraie sortie single. Et pourtant, ça donnerait presque envie de résoudre des équations à 8 inconnues, en l’écoutant.

NoisettesWild Young Hearts
Quel choc, après un premier album tellement… différent (notez que là, je fais semblant de connaître le premier opus alors que je l’ai écouté pour la première fois il y a, à tout casser, deux semaines). Soul, groove, pop et mélancolie sont les ingrédients d’un album riche et varié.
Le titre dont on ne se remet pas, plusieurs mois après : Never forget you. Mais Atticus est une merveille, aussi.

Pixie LottTurn it up
L’exploitation avait commencé sur les chapeaux de roues (je cherche quelqu’un qui m’explique cette expression, car j’imagine sérieusement une jante alu 16’ avec un haut de forme, à chaque fois) et on était en droit d’attendre un album bourré de uptempos tonitruants et très (trop ?) féminins. Ce n’est pas le cas, et même si on se passera volontiers de certains titres (Gravity en tête), et que l’originalité n’est franchement pas de mise, l’ensemble a beau être un pot pourri de ce qui se fait déjà, il est surtout un pot pourri de tout ce qui marche. Sans saluer la démarche artistique, on s’incline face à la relative efficacité de l’album
Le tube tubesquement tubesque qu’elle ne sortira évidemment pas, MALIGNE : Here we go again.

En bref, une année qui a révélé son lot de découvertes agréables (Owl City, Lights, The Sounds – dans mon cas), mais une année aussi marquée par des retours décevants (Coucou Whitney, coucou Mariah, coucou Nelly, tout ça). Mais des albums qui parviennent à se démarquer malgré tout, sans faire de cette année un cru mémorable.
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dimanche 6 décembre 2009

Les meilleurs cookies de 2009, selon Romain

Vous le savez, fin d'année rime bien souvent avec bilan (oui bon hein, on a qu'à dire "fin d'an", si vous tenez vraiment à ce que ça rime). Et 2009 n'est pas une exception. Comme chaque année, nous avons eu notre lot de déceptions (coucou Nelly Furtado) et une bonne dose de surprises, agréables pour la plupart. En ce mois de décembre, nous avons donc décidé, chacun à notre tour, de vous présenter 10 albums qui ont marqué notre année, sur lesquels on a remué les fesses (ça nous arrive assez régulièrement, si vous vous posez la question), qui nous ont permis d'emballer (on plaisante, nous n'avons évidemment pas de vie amoureuse, HM étant notre seule raison de vivre) ou qui nous ont tout simplement épatés, sidérés, retournés, BREF, mis sur le cul, vous l'aurez compris. L'occasion pour vous peut-être d'en découvrir certains, ou de voir confirmer votre avis sur d'autres.

Et comme il était trop simple de juste intituler l'article "le meilleur de 2009", et qu'on aime bien jouer les gamins, en fait, on s'est dits qu'il fallait un peu de fantaisie. Evidemment, il n'est pas question de cuisine, et voilà donc les 10 meilleurs cookies de 2009 (voir ci-dessus - n'hésitez pas à agrandir l'image, c'est plus fun), parce que oui, ces albums-là, c'est comme des cookies: tout est bon, surtout les pépites qui s'y trouvent.

Lady GagaThe Fame: Monster (retrouvez la critique HM)
Le nouvel album (ou réédition, au choix) de Lady Gaga est un de ces albums pop qu'on se prend dans la gueule sans avoir rien vu venir. Jamais à cours de créativité, de trouvailles étranges pour agrémenter ses chansons, celle qui a donné un grand coup dans le monde de la pop en 2009 dévoile un véritable trésor de pop moderne. C'est sombre et léger à la fois, provocateur et intelligent, et surtout diablement efficace. On a pas fini d'entendre parler d'elle .
Le carton mondial assuré : Dance in the dark, puzzle pop sombre et inquiétant.

MPHOPop art
Cette jeune artiste britannique est une autres de ces filles qu'on voyait si bien réussir mais qui n'a pas concrétisé. Pop art est un disque de pop totalement actuel, sans tomber dans les clichés déjà-entendus, dans le travers de vouloir faire "ce qui marche". Doté d'une bonne dose de vintage, c'est un album qui atteint des moments de pop de génie par ses trouvailles et ses gimmicks qu'on imaginait signes de gros cartons. On s'est gourés.
La création de génie : S.P.A.C.E. Man, qui rappelle M.I.A., Santogold & Jamelia tout à la fois.

John MayerBattle studies (retrouvez la critique HM)
Sûrement l'un des albums les plus travaillés et classieux de l'année, porté par les textes intelligement construits de John Mayer et posé avec tempo et précision sur les instrumentaux épurés que le génie de la nouvelle scène blues prend le temps d'installer. Jamais un album de John Mayer n'a été aussi urbain, aussi ténébreux, tout en touchant au coeur même des choses. On frissonne et on goûte avec nostalgie aux notes de guitare que le grand John laisse échapper comme des volutes de fumée. On atteint des sommets de musicalité.
La ballade déprime sublime : Friends, lovers or nothing, parfaitement orchestrée.

Marié DigbyBreathing under water
Ce qui aurait pu être l'un des albums de l'année se retrouve désormais perdu au fin fond des rayons de magasins de disques. Produit en grande partie par Brian Kennedy (le génie derrière Disturbia de Rihanna et Forever de Chris Brown), l'album voyait Marié s'éloigner de la pop gentillette acoustique pour s'enfoncer dans les méandres d'une pop/r'n'b moins risquée mais plus efficace, avec une vraie atmosphère sombre sur de nombreux titres. Elle avait tout pour réussir, et pourtant ...
Le tube en puissance : Feel, avec ses accents de Apologize par OneRepublic.

Alphabeat The spell
Le groupe qui a redoré le blason d'une pop qu'on pensait épuisée en la réinventant tout en restant fidèle à ses codes bateaux est de retour, avec cette fois-ci un album fortement inspiré (parfois pompé, c'est vrai) des années 90. Un véritable bond dans le temps qui parvient à nous épater par son recyclage intelligent et totalement addictif de pop songs qu'on avait jeté à la poubelle. L'exemple parfait de la réinvention de titres has been.
Le truc qui va cartonner : Hole in my heart, qu'on croirait tout droit sorti de 1996.

Ingrid MichaelsonEverybody (retrouvez la critique HM)
C'est sans bruit et avec grand classe qu'Ingrid Michaelson a sorti son second album studio cet été. Parfait enchaînement de jolies petites chansons jouées principalement à la guitare et doté de véritables trésors d'écriture, Everybody est l'un de ces albums qui font s'entrouvrir les nuages gris pour laisser passer un rayon de soleil. Tout en douceur et en innocence, Ingrid découvre 12 histoires qu'on aimerait s'entendre conter plus souvent.
Le coup de coeur : The Chain, qui fera frissonner même les coeurs d'artichaut.

A Fine FrenzyBomb in a birdcage
Allison Sudol, la jolie rousse derrière A Fine Frenzy, a su négocier le virage du second album avec brio. A l'opposé des ballades mélancoliques de son premier opus, Bomb in a birdcage est bourré de vitamine C, de chansons énergiques et impatientes, qui gardent cette fraicheur et cette gouaille particulières à la jeune femme. On tape du pied, on claque des mains, on hoche de la tête. Un disque qu'on emporterait bien pour faire un tour en décapotable rouge, en fait. Ca claque et c'est classe.
Le cocktail de bonne humeur : Electric twist, très road-trip americain, en fait.

Alexandra BurkeOvercome (retrouvez la critique HM)
On attend généralement beaucoup d'un album de gagnant de télé-réalité - et l'on est très souvent déçu. Quand ils ne se contentent pas de reprises façon vite fait de titres qui ont plus ou moins fonctionné, ils nous servent de la soupe pré-conçue par des producteurs peu inspirés. L'album d'Alexandra n'est pas parfait, loin de là, mais il brille là où les autres ont pêché: en alignant plusieurs tubes potentiels et sons efficaces qui collent parfaitement à sa voix, Miss Burke a tiré le gros lot.
La ballade épique : The silence, tube obligé en Europe, on l'assure.

The SaturdaysWordshaker
Les Saturdays ont été un temps considéré comme le parent pauvre de la grande famille des groupes féminins (groupe à la durée de vie généralement très brève). A leur départ dans l'ombre des Girls Aloud & Sugababes, elles ont su fonctionner avec leurs titres pop simples et efficaces. Ce second album est plus abouti, plus risqué parfois, et surtout plus original. On s'éloigne des productions façon Xenomania pour une pléiade de titres qui secoueront les popotins britanniques: on adore.
Le titre qui redorera leur blason : One shot, 50% pop, 50% r'n'b, 100% tube.

Colbie CaillatBreakthrough
Avec son premier album, Colbie avait eu un succès quasi surprise: la jeune surfeuse qui écrivait des petites chansons mimi sans penser que ça marcherait s'est retrouvée propulsée sous le feu des projecteurs. Grosse pression pour l'opus suivant donc, mais pression qui porte ses fruits. Tout en gardant la même recette de titres à la saveur délicieusement estivale et acoustique, Colbie Caillat fait un pas en avant en terme de musique. C'est Coco, mais en encore mieux.
Celui qu'on aime un peu plus que les autres : Fearless, où voix et écriture font égal à égal.
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