Pages

dimanche 13 décembre 2009

Les meilleurs yaourts de 2009, selon Stéphane

Vous le savez, fin d'année rime bien souvent avec bilan (oui bon hein, on a qu'à dire "fin d'an", si vous tenez vraiment à ce que ça rime). Et 2009 n'est pas une exception. Comme chaque année, nous avons eu notre lot de déceptions (coucou Nelly Furtado) et une bonne dose de surprises, agréables pour la plupart. En ce mois de décembre, nous avons donc décidé, chacun à notre tour, de vous présenter 10 albums qui ont marqué notre année, sur lesquels on a remué les fesses (ça nous arrive assez régulièrement, si vous vous posez la question), qui nous ont permis d'emballer (on plaisante, nous n'avons évidemment pas de vie amoureuse, HM étant notre seule raison de vivre) ou qui nous ont tout simplement épatés, sidérés, retournés, BREF, mis sur le cul, vous l'aurez compris. L'occasion pour vous peut-être d'en découvrir certains, ou de voir confirmer votre avis sur d'autres.

(Cliquez pour agrandir)

Owl CityOcean Eye
Quand la musique électronique se pare d’un voile de mélancolie et d’une grosse couche de légèreté, ça donne Ocean Eye, nouvel album de la révélation Owl City. C’est frais, envoutant, et on se surprend, malgré la relative uniformité de l’ensemble, à y déceler un certain nombre de tubes. Son succès actuelle est tout sauf volé.
On s’envole avec : Cave In, la rupture entre deux rythmes, dans ce titre est absolument succulente.

Lights The Listening
J’ai bien envie de dire qu’elle est l’équivalent féminin de Owl City, en termes d’approche de la musique électronique. Là encore, l’ensemble est planant, avec des titres tantôt très lents, tantôt très rythmés, mais offrant au final un mélange tout sauf bancal, interprété par une fille qui est un peu une des chouchous de notre rédaction. Une critique détaillée sera d'ailleurs en ligne dès demain !
On plane en écoutant : Second Go, un titre qui, s’il ne sortait pas en single, entraînerait une bonne contrariété… chez moi.

OneRepublicWaking up (retrouvez la critique HM)
La surprise de cette année, alors qu’on s’attendait à un album redondant et finalement très décevant. Alors certes, cela manque peut être DU tube qu’avait pu être leur duo avec Timbaland. Mais on ne s’en plaint pas, à la vue de la cohérence de l’ensemble. La production est soignée, les sources d’inspirations nombreuses, l’ensemble particulièrement plaisant.
Le titre qui ne marchera pas mais qui « déchirgrav » : Waking up, avec son passage instrumental simplement merveilleux. Et sa première moitié façon U2.

ShakiraShe Wolf
Avec le recul, une petite déception, pour ma part : un album finalement facile, très aisément consommable, mais aussi très rapidement périssable. Mais c’est tubesque, ça fleure bon le succès estival, pour certains titres, et la miss n’en oublie pas ses origines, avec de petits sons recherchés et bien placés.
Le titre qui sauvera l’album : Men in this town, évidemment. Une bombe pop comme Shakira aime les chanter.

Erik HasslePieces / Hassle
L’album a deux noms selon son pays de commercialisation. Hassle est connu depuis quelques mois, Pieces débarquera en 2010 en Europe. C’est le même album, ceci dit. Et le petit rouquin au physique particulier mais à la voix étonnante est clairement à mettre entre toutes les mains. De la pop suédoise matinée de musique britannique, avec des sons et rythmes variés.
Ce sera un tube, et on ne parle même pas de Hurtful : Bitter end. Un titre qui ne semble pas faire l’unanimité mais je m’en fous, c’est MA sélection.

MikaThe boy who knew too much
Le garcon qui en savait trop, peut être, mais les ventes, elles, ne sentent pas l’excès. L’album est un échec magistral et on ne peut l’expliquer que d’une façon : le syndrome du second album, après un phénomène. Beaucoup diront que cet opus ne vaut pas Life in cartoon motion : c’est vrai. Ça manque d’un Love today, d’un Relax take it easy, ou d’un Any other world. Les sons sont peut être plus simples, trop vite accrocheurs alors qu’on a eu du mal à se remettre de Life in cartoon motion. Mais l’ensemble est cohérent, pas racoleur pour un sou, et Mika amorce une évolution plutôt positive, avec cet opus.
Le titre qui pourrait sauver Mika du naufrage : On aurait bien dit Rain, mais ça semble mal partie. Tentons la ballade I see you.

The SoundsCrossing the Rubicon
A mon grand regret, je n’ai découvert ce merveilleux album qu’en novembre. Peut-être mon album préféré de cette année, tant aucune chanson ne semble être à la traîne, face au reste. C’est rythmé, quand je l’écoute dans la rue, je me crois dans un clip… et ça incite surtout à se plonger dans la discographie du groupe : n’est-ce pas à cela qu’on reconnait un album réussi ?
Le titre qu’on ne voit pas en single mais qu’on adore : Midnight sun, un titre ni très rythmé, ni très lent, mais si émouvant. C’est beau, quoi.

Little BootsHands
Album peut être un peu inégal, Hands recèle quand même ma chanson de l’année, Remedy, et une poignée de tubes tels que Mathematics, Symmetry, ou Earthquake (un tube uniquement dans ma chambre, mais tout de même). Hands est surtout un album qui fait s’affronter des sonorités parfois foncièrement new wave, parfois dancefloor, mais à chaque fois, vraiment modernes.
Le titre qui ne sortira pas, mais dont on aurait aimé que ce soit le cas : Mathematics qui n’a pas bénéficié d’une vraie sortie single. Et pourtant, ça donnerait presque envie de résoudre des équations à 8 inconnues, en l’écoutant.

NoisettesWild Young Hearts
Quel choc, après un premier album tellement… différent (notez que là, je fais semblant de connaître le premier opus alors que je l’ai écouté pour la première fois il y a, à tout casser, deux semaines). Soul, groove, pop et mélancolie sont les ingrédients d’un album riche et varié.
Le titre dont on ne se remet pas, plusieurs mois après : Never forget you. Mais Atticus est une merveille, aussi.

Pixie LottTurn it up
L’exploitation avait commencé sur les chapeaux de roues (je cherche quelqu’un qui m’explique cette expression, car j’imagine sérieusement une jante alu 16’ avec un haut de forme, à chaque fois) et on était en droit d’attendre un album bourré de uptempos tonitruants et très (trop ?) féminins. Ce n’est pas le cas, et même si on se passera volontiers de certains titres (Gravity en tête), et que l’originalité n’est franchement pas de mise, l’ensemble a beau être un pot pourri de ce qui se fait déjà, il est surtout un pot pourri de tout ce qui marche. Sans saluer la démarche artistique, on s’incline face à la relative efficacité de l’album
Le tube tubesquement tubesque qu’elle ne sortira évidemment pas, MALIGNE : Here we go again.

En bref, une année qui a révélé son lot de découvertes agréables (Owl City, Lights, The Sounds – dans mon cas), mais une année aussi marquée par des retours décevants (Coucou Whitney, coucou Mariah, coucou Nelly, tout ça). Mais des albums qui parviennent à se démarquer malgré tout, sans faire de cette année un cru mémorable.

Aucun commentaire:


Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs
toute la culture sur ulike



Fans clubs et communautés de fans - Le réseau Purefans