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mardi 2 décembre 2008

La suggestion: Suzie McNeil

Suzie McNeil est une énième artiste issue d’un show de real TV, mais pas n’importe lequel. Elle fut finaliste de Rock Star : INXS, un concept imaginé par la chaîne CBS. L’enjeu ? Devenir la nouvelle voix du légendaire groupe australien, rien que ça. Y concourir, fut pour elle l’occasion de développer son réseau artistique, et de migrer de sa province canadienne vers les sunlights californiens.
Sur place, elle ne devint pas pouffe mais se consacra à l’écriture de son premier disque Broken & Beautiful, sorti dans le courant de l’année 2007, soit deux ans après l’émission. Un temps mis à disposition nécessaire pour lui permettre de former une équipe de winners, qu’elle gardera sous le bras pour son second album également. Dans les parages, une certaine Kara DioGuardi viendra poser sa plume. Elle sera notamment citée comme co-auteur de son plus gros succès Believe. Une chanson qui reste toujours plusieurs mois suivant sa sortie, la signature de Suzie. Une signature vocale, puisqu’il s’agit dans son répertoire pop/rock agité, de l’uns des titres les plus dépouillés. Quelques cordes, un piano mais le résultat flatte et la présence de la chanteuse rend le tout très beau.
Trois autres singles seront extraits de cet opus. Aussi peu innovants soient-ils, on accroche. Mention spéciale au très fort Lonely et son clip. Une exposition utile pour sa nomination aux Juno Awards 2008 (l’équivalent canadien des Victoires de la Musique) en tant que Nouvel Artiste.
Un prix qui lui passera sous le nez, mais peu importe elle programme la venue de Rock’N’Roller, un disque plein de promesse qui les tient. Il sera précédé par le tonitruant Let’s Go (toujours classé au Hot AC) qui ne fait pas dans la demi-mesure. Un repère sur ce que contiendra l’album (sortie le 4 novembre dernier). Rock’N’Roller puise dans la banque pop/rock de laquelle ressortent quelques pépites. En particulier Help Me Out qui aurait pu se distinguer dans les charts. Et dans l’esprit général du Sleeping In Nothing par Kelly Osbourne (comment ça contradictoire ?). Malheureusement, il n’est sûrement prévu que pour le placard comme l’excellent Fastlane.
Un deuxième album sur lequel elle prend du galon, tutoyant sans hésiter Katy Perry (en plus mature), Kelly Clarkson et la nouvelle reine du genre P!nk, dont elle se rapproche sur tous les plans. Let’s Go chanté par cette dernière aurait vu son destin tout tracé. Mais difficile de se faire une place sur un marché déjà saturé, qui plus est quand on a trente-deux ans et une sacrée personnalité. Un disque pop/rock ensoleillé et une femme à la mine réjouie, idéal pour éviter les coups de déprime et prendre du bon temps. On aime aussi son côté Sheryl Crow qui ressort sur certaines pistes : What You’re Getting Into et Rock’N’Roller.
Pour l’heure, il faudra compter sur Don’t Tell Me Goodbye, second single, toujours inspiré par le rock féminin.

Let's Go (video - en HQ sur Youtube)


Help Me Out (audio)

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