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lundi 29 septembre 2008

Jennifer Hudson – Jennifer Hudson

Jennifer Hudson, ancienne demi-finaliste d’American Idol mais aussi interprète d’Effie White dans le film « Dreamgirls », sort enfin son premier album studio homonyme, album sur lequel elle travailla durant deux ans environ (entre temps, elle obtient un rôle dans le film « Sex In The City ». Rien que pour vous, je vous livre ma critique sur ce disque.




L’album de Jennifer s’ouvre sur le single d’ouverture à savoir « Spotlight », piste pop/r&b écrite et produite par Ne-Yo. L’équipe norvégienne Stargate est également présente sur ce titre qui, fort heureusement, se détache un peu de leurs productions habituelles (même si on est loin des tubes du duo à savoir « One Night Stand » de Mis-Teeq par exemple). Malheureusement, l’autre contribution de Ne-Yo et de Stargate sur cet album n’est guère réjouissante : « Can’t Stop The Rain », reprend les mêmes ingrédients que « Irrepleceable » de Beyonce … l’intérêt en moins (Chris Brown ou encore Jordin Sparks en savent quelque chose).

Fort heureusement, les productions de Brian Kennedy ne déçoivent pas : « If This Isn’t Love », mid-tempo r&b brillamment interprétée par la chanteuse, est tout à fait convaincante. C’est également le cas de « You Pulled Me Through » même si cette dernière est assez classique. Restons du côté des bonnes productions car il y en a : Timbaland nous a énervés avec ses productions sans intérêt (Madonna par exemple) mais pour « Pocketbook », piste aux sonorités R&B, il semble avoir fourni quelques efforts car cette dernière dénote du reste de l’album notamment grâce à son côté plutôt minimaliste. Ludacris, qui signe la partie rap de la chanson, apporte une touche d’intérêt à cette chanson. « My Heart », chanson produite par Polow Da Pon, s’aventure dans un registre similaire et se révèle au final, tout aussi agréable. « Invisible », ballade produite par The Underdogs, est des plus correctes mais il manque quelque chose pour que la réussite soit totale. « We Gon’t Fight », autre ballade situé vers la fin de l’album souffre du même défaut (à noter que l’air de la chanson me fait penser à « Love » de Keyshia Cole). Dernière réussite de l’album : « Jesus Promised Me A Home Over There », une ballade gospel pour le moins déchirante que Jennifer chante avec beaucoup de conviction. Par contre, je ne m’attarde pas sur « And I’m Telling You I’m Not Going » car la chanson est déjà connue depuis un bon bout de temps.

Malheureusement, certaines chansons ne méritent pas leur place sur cet album (en incluant « Can’t Stop The Rain », chanson évoquée dans le premier paragraphe de ma critique). Le plus bel exemple n’est autre que « What’s Wrong », piste R&B en duo avec T-Pain qui, comme d’habitude, nous sort ses inutiles effets vocoders. Dans le genre duo inutile, il y a également celui avec Fantasia à savoir « I’m His Only Woman »: sous fond de musique soul, Jennifer Hudson et Fantasia se livrent à un concours de démonstration vocale (et le pire dans tout ça, c’est la voix de Fantasia… j’ai cru que mes tympans allaient exploser). « Giving Myself », ballade co-écrite par Robin Thicke n’est guère intéressante car à aucun moment, cette dernière ne décolle (en fait, il faut attendre la toute fin de la chanson).

Pour conclure, je dirais que Jennifer Hudson s’en sort relativement bien avec ce premier album qui néanmoins, aurait pu être encore meilleur si de nouvelles pistes dynamiques avaient été incluses (pour remplacer les vilains petits canards entre autres) : c’est l’un des seuls défauts de l’album.

Bonne écoute !

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