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mercredi 4 mai 2011

Hall-Musique y était: Florrie à la Maroquinerie


Les plus courtes sont les meilleures ! Et ce n'est pas une blague, nous avons vraiment grandement apprécié ces 40 minutes de concert, passées d'une seule traite, cheveux aux vent et rythme dans la peau. Florrie, vêtue de sa tenue de scène habituelle (petit chemisier blanc / ocre, shorty noir et talons haut) a clairement assurée à la Maroquinerie, hier. Peu avant, Marie-Flore, jeune chanteuse armée d'une simple guitare, avait détendue l'atmosphère avec une certaine auto-dérision sur ses chansons, et le mix de Florrie pour Hard Candy en guise d'interlude avait finis d'amorcer le terrain pour la jeune chanteuse britannique.

21h20, la jeune blonde arrive, entourée de son groupe. La chanteuse commence par du lourd avec Panic Attack, ou elle s'empresse de prendre ses baguettes. S'enchaîneront (nous ne sommes plus sûr de l'ordre exact) Call of the Wild, Begging Me - le nouveau single, Left Too Late, Summer Nights, Give Me Your Love - et son solo de batterie sur la fin, She Always Gets' et enfin Call 911. Cette dernière est toujours jouée avec les remix de Fred Falke et Bart B More, ce qui a un fort impact sur la salle. Avant que l'on ait pu s'essouffler, le groupe revient sous les applaudissements et cris du public, terminant ainsi sur un "petit cadeau pour nous" avec le très efficace You Wanna Start Something. La salle semble comblée, nous rejoignons la sortie ...

Pas tout à fait ! Après avoir pu saluer la jeune chanteuse avant le concert, nous avons la chance de pouvoir lui reparler plus longuement après celui ci. Florrie est adorable et attentive (on a rarement l'occasion de voir une artiste qui soit aussi attentionnée envers ses fans, croyez moi), et même très grande, avec ses talons. Après quelques échanges dans une discussion forcément axé sur sa musique, nous apprenons avec joie que Fred Falke a réalisé un remix pour Begging Me, qui serait apparemment une tuerie (on veux bien la croire sur parole !). Aussi, le duo avec la chanteuse Annie aura bien lieu, et même si celui ci ne figurera pas sur l'EP (sortie pour fin mai), il fera office de "single track". Plus de précisions probablement à la sortie de l'EP. A ce propos, Fred Falke apporte la dernière la touche à celui ci. Il comprendra bel et bien 4 morceaux originaux et le photoshoot est fin près ! Autant dire que l'on a hâte, et que l'on se tient au courant pour la suite de l'aventure !
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dimanche 12 décembre 2010

Hall-Musique y était - The Pretty Reckless : showcase privé & concert à La Maroquinerie


The Pretty Reckless c’est le groupe créé par Taylor Momsen, mais si, vous savez l’adolescente tête à claque qui en fait voir de toutes les couleurs à son entourage bienveillant dans la série Gossip Girl. Et bien Jenny Humphrey chante et bien en plus. On décrypte tout ça pour vous à l’occasion de la venue du groupe en France cette semaine pour faire la promo de l’album Light Me Up tout juste sorti en France et aussi pour donner un concert unique à la Maroquinerie.

Faisons un point sur la musique et l’album Light Me Up. Ce projet peut être critiqué pour 1001 raisons : une célébrité internationale qui se paie le caprice de jouer à la rockeuse etc… Pourquoi pas. On peut tout de même saluer la prise de risque : faire un style de musique complètement à contre courant de ce qui se fait aujourd’hui « rnb/pop ». Ce style pop rock estampillé 90’s « à la Hole » n’a aucune chance d’arriver en tête des ventes mondiales, ni d’être diffusé sur les grands médias. Une démarche avec pas ou peu de velléité commerciale.
Tous les textes co-écrits par Taylor Momsen, de bonnes versions acoustiques de leurs titres, un univers visuel dark-chic… Intéressant. Mais est-ce honnête artistiquement ?

En début de semaine, nous avons assisté au showcase du groupe donné à l’Hotel de Sers devant une petite vingtaine de privilégiés. Aucune de Little J, de l’égérie dernier parfum Galiano ou de la diva capricieuse violemment décriée dans la presse, n’est apparue. Taylor Momsen avec ses grands yeux maquillés de noirs et son collier scandaleusement SM nous est apparue comme une petite fille étonnamment timide. Quelques titres interprétés unplugged nous donne l’occasion de vérifier qu’elle chante très bien, une voix puissante et rocailleuse qui contraste avec son corps tout frêle. Très séduisante avec son regard fuyant, vocalement absolument crédible.

Le concert donné à la Maroquinerie à guichet fermé nous a permis de comprendre pourquoi ce projet « fonctionne » si bien. Sur scène et devant le public Momsen n’a plus rien de timide et joue parfaitement son rôle de rockeuse trash que tout le monde attend. Le fait qu’elle soit comédienne est un atout indéniable. Cette poupée en porte-jarretelles interprète parfaitement son rôle de rockeuse, ses gestes, son attitude, la façon dont elle chante, regarde le public… Elle est tellement à l’aise, qu’il est impossible de ne pas adhérer, de rester insensible. Elle prend du plaisir. Les chansons sont très efficaces en live, aucun tube mais le public les connait par cœur. Les textes lui vont comme un gant, et on imagine très bien les ados s’identifier à cette lionne désabusée, un peu comme ils le font avec le personnage de la série. Le public est là pour ça.

The Pretty Reckless est donc un produit marketing élaboré suivant une recette : un style vestimentaire controversé, un rôle d’ado trash dans une série à succès, l’aspérité de la musique rock, des paroles en adéquation avec le public ciblé. Cet ensemble prend une étonnante et réelle dimension artistique qui vaut le détour grâce au talent d’interprète de Momsen, à sa voix, et sans oublier, aux musiciens du groupe.

Ps : Il y a de grandes chances que le groupe revienne pour une date en mars. Xoxo

Un grand merci à Coralie d’Universal-Polydor.

Matthieu.
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mardi 7 décembre 2010

Hall-Musique y était : Lady Gaga à Lyon (2 décembre 2010)


Attention, l'article qui suit révèle des éléments du Monster Ball Tour. Si vous ne souhaitez rien en savoir avant d'y assister, ne lisez pas !

Une file d'attente interminable qui chante et danse sur les tubes de Lady GaGa pour se réchauffer : le décor est planté. Devant la halle Tony Garnier de Lyon, le public s'impatiente et en attendant que tout le monde soit installé, une pré-première partie s'agite sur scène, illustrant par des gestes assez ridicules les paroles des tubes diffusés. On passe et on arrive à la vraie première partie de Lady GaGa : le groupe Semi Precious Weapons. Un groupe déjanté et qui se veut provocateur. Si le charisme du chanteur n'est pas à démontrer, le reste n'est qu'une question de goût. Et n'ayant pas aimé du tout, on ne se prononcera pas...

Et puis, après un set de quelques titres, les Semi Precious Weapons qui font leur possible pour exciter un public amorphe se retirent. Quelques minutes plus tard, tout s'éteint à nouveau : excitation, palpitations, les premières notes de Dance in the dark retentissent. Lady GaGa est invisible sur une large partie du titre (oui, elle danse dans le noir, logique), mais le début du concert est tonitruant. Et c'est ce qui sera le fil conducteur de ce concert : un vrai show à l'américaine, avec des décors travaillés, des mouvements réfléchis et un naturel plaisant de Lady GaGa, qui s'exprime dans son "français in merde" comme elle le dit elle-même (mais un français plutôt correct et mignon tout plein, surtout). Les tubes s'enchaînent, Lady GaGa épate par ses talents de vocaliste et de musicienne... et de grande dame du marketing : les "you are who you are" (un thème à la mode, qui suit celui de Monster et qui sera probablement celui du nouvel album), les "you are born this way" (= mémorisez bien ce titre, je veux tout défoncer avec cet album) se multiplie, soulevant de façon épisodique un public... endormi.

Et s'il ne fallait retenir qu'un seul défaut de ce concert, c'est probablement celui-ci : dans les gradins, le public n'est pas plus énergique que s'il assistait à un concert d'Andrea Boccelli. Malgré les "JUMP" de Lady GaGa, les sauts ne sont qu'épisodiques et le public se rassoit dès qu'il le peut, comme rassuré que la démonstration d'énergie soit vite terminée. Peut-être est-ce la faute d'une disposition de la salle particulièrement discutable (un des travers de cette salle qui n'était, au départ, pas une salle de concert du tout) ?

En tout cas, après plus d'une heure et demie de show, on en ressort assez ébloui par cette demoiselle qui prouve qu'elle n'est pas qu'un produit consommable mais qu'elle compte bien s'installer de façon pérenne dans le décor de la pop music actuelle. Malgré cela, on a plus envie de la qualifier de rockstar que de popstar, pour le coup. Et c'est un bon point.
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dimanche 18 juillet 2010

Hall-Musique y était : Muse aux Vieilles Charrues

Qui dit été, dit festival et qui dit dans l'Ouest, dit forcément les Vieilles Charrues à Carhaix. Et, cette année, la grosse tête d'affiche, c'était incontestablement Muse ou ceux que la presse internationale osent appeler le meilleur groupe rock live actuel du monde. L'attente était donc de taille pour le trio dont le dernier album, The Resistance, s'est écoulé à plus de 400 000 copies chez nous et squatte le top 20 des meilleures ventes depuis sa sortie il y a presqu'un an, le cadeau également. Déjà venus en 2000 avant même la consécration, leur venue à Carhaix jeudi soir était leur unique festival en France cette année.


Une entrée magnifique sur un Plug In Baby qui, tout de suite, annonce la couleur : on va en prendre plein les yeux et les oreilles. Plein la tronche aussi car c'est à ce moment là, le véritable déluge à Carhaix (et il faisait très beau partout ailleurs en Bretagne durant la journée, je tiens à le préciser, oh !). Des conditions climatiques qui auront bien failli avoir raison du concert que plusieurs festivaliers voyaient déjà annulé. Mais c'était mal connaître la bande de Matthew Bellamy qui débarque (en retard d'à peine 5 minutes) en tenue de cosmonaute encapuchonné, prêt à tendre un bon gros doigt d'honneur à la pluie pour faire vibrer Carhaix.

Et, malgré une scène inondée et des festivaliers trempés, le show est assuré. Les derniers singles à succès (Uprising en tête, puis Undisclosed Desires et Resistance) sonnent comme l'avènement d'un groupe qui fait l'unanimité. Mais tel un groupe généreux, les classiques ne seront néanmoins pas oubliés au profit de la promo, bien au contraire. En 1h45, le trio britannique fera ainsi le tour de leur carrière, du culte New Born en passant par l'explosif Hysteria, Bliss ou encore Supermassive Black Hole et même Citizen Erased. Plus encore que leurs tubes, ce sont même de véritables impros que le groupe nous offre, comme sur la fin de l'inéluctable Time Is Running Out avec une reprise de Jimi Hendrix :




Grâce à une énergie incroyable, des riffs endiablés et des mélodies imparables, le groupe parviendra même à faire oublier aux quelques 45.000 personnes venues les applaudir qu'elles se font littéralement doucher. Après tout, "we will be victorious", ils nous avaient prévenus ! La pluie donne même une tout autre dimension aux lasers de lumière lancés sur le public, comme quoi et ne deviendra rapidement plus un obstacle mais un simple détail. Après tout, quand le spectacle offert est aussi bon, qui se soucie du temps qu'il fait, on se sèchera demain... ou dans la voiture après le concert ! C'est alors un moment magique que Starlight, morceau de rappel qui mettra tout le monde d'accord. Et comme pour clôre ce spectacle apocalyptico-dantesque d'une façon unique, l'épique Knights Of Cydonia précédé d'une reprise d’un cultissime morceau d’Ennio Morricone sur la BO du film Il Etait Une Fois Dans L'Ouest (fin de la vidéo) :



Selon les journaux locaux, Muse quittera le festival en laissant un mot de remerciements aux organisateurs pour "le plus fantastique festival humide jamais connu". Parce que oui, on est comme ça, nous, en Bretagne. Tiens d'ailleurs, j'en profite tant que je peux encore le poster (oui oui, ça a son importance !)...

Merci à Jean-Michel Roignant et Nicolas Messyasz pour les photos, milouzemauger et Breizhion pour les vidéos.
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dimanche 23 mai 2010

Hall Musique y était | Lady Gaga à Bercy

New York, New York

Il n'y avait qu'à voir la foule amassée vendredi soir devant la Palais Omnisport de Bercy pour constater que le phénomène Gaga a véritablement explosé cette année: costumés, maquillés, surexcités, les fans étaient légion et les caméras et micros un peu partout tentaient de capturer l'effervescence et l'anticipation de tous. Et ils n'ont pas été déçus: durant deux heures de show survolté, les "Petits Monstres" - comme elle les appelle - ont pu savourer le panel extraordinaire d'émotions que la jeune chanteuse proposait, passant littéralement des larmes au rire. Retour sur un concert hyper-attendu.

Gaga prend le métro.

A la voir s'extasier devant une salle complète, on se disait qu'il est loin le temps où Gaga tentait de remplir les petits night-clubs new-yorkais branchés, et loin aussi le temps où elle se contentait d'un Olympia parisien dans nos contrées. Vendredi (et samedi), le public a eu droit à pas moins de cinq changements de décor, des interludes sur écran géant, des costumes improbables et des mises en scène et chorégraphies à faire pâlir les plus grands. On retiendra notamment les néons colorés façon back alley new-yorkaise, le wagon de métro, la fontaine et le monstre géant. Côté costumes, on ne savait plus non plus où donner de la tête, entre le sombrero de poils, le déguisement de nonne/hardeuse ou le costume de fée pailleté. On sent que les moyens sont là, et que la chanteuse a voulu une mise en scène de folie.

Une Lady Gaga émue aux larmes.

La folie, en effet, était bien là. Totalement habitée, Lady Gaga chante, danse, saute: on avait peine à croire les journaux qui la disent exténuée. Elle-même ne pouvait s'empêcher de commenter, répondant à ceux qui s'inquiètent pour sa santé qu'elle préférerait "mourir sur scène plutôt qu'en vacances". Car la scène, elle semble clairement faire pour ça. Non contente de chanter en live tout en dansant, la chanteuse se permet même un interlude au piano. Reprenant un Stand by me d'anthologie, Lady Gaga perd surtout la voix quand la foule entière entame le refrain de Speechless. A ce moment précis, sur scène, la fashion victim faussement distante laisse tomber le masque: émue aux larmes, elle s'arrête de jouer pour profiter des applaudissements et des cris et confesse, la main sur le coeur, "c'est uniquement grâce à vous si je suis là". A lire certaines critiques sur le net, c'est le moment où le bât blesse, et où Gaga la mégalo sombrerait dans le pathos, le too much, trop forcé pour être honnête. On est peut-être naifs, mais nous on y a vu la vraie Lady Gaga, celle qui fait de la musique pour reçevoir de l'amour, qui vit et respire pour ses fans; celle qui, sous le maquillage et les robes de stylistes, est avant tout une personne comme les autres, avec ses excès et ses faiblesses.

Le costume christique qu'elle arbore durant So Happy I Could Die.

Côté communication, il faut avouer que Gaga parle beaucoup aussi, dans un français très correct - On oublie la chanteuse froide et presque statuesque qui performe sans un sourire - et sans oublier quel est son public: majoritairement jeune et ouvert. Elle arguera à de nombreuses reprises que "ce soir, vous pouvez être tout ce que voulez, il n'y a pas de limites à votre liberté" - et on y croit. Evidemment, les sous-entendus sexuels sont légion, mais que serait Lady Gaga sans sous-entendu sexuel? On a envie de dire que ça fait partie du personnage. On se souviendra donc des secouages de paquets (oui, oui, ces paquets-là) ostentatoires de la part des danseurs durant Boys, Boys, Boys, qu'elle dédie "à tous les gays français", des World Music Awards qu'elle se met dans l'entrejambe en riant "j'ai une grosse bite" ou bien des poses très suggestives qu'elle adopte. Sans honte aucune, on peut dire que c'est dans l'excès que Lady Gaga excelle, puisqu'elle a l'extraordinaire capacité de transformer l'excès en normalité. Et le pouvoir magique, le temps d'un soir, de faire que chacun se sente spécial à sa façon.

Rockeuse dans l'âme.

On n'omettra pas non plus de vous parler des autres moments forts de ce concert: le Dance in the dark introductif gagne en force, quand Lady Gaga n'apparait qu'en ombres chinoises immobiles (logique, elle "dances in the dark", en fait); les premières notes de Just Dance et Poker Face provoquent des vagues de cris et de sauts ("JUMP!"), un Teeth qui prend totalement une autre ampleur en live - avec Lady Gaga poussant le public à montrer leurs "pattes" et leurs "dents" - pour faire écho au monstre (The Fame Monster) qui croque Lady Gaga en fin de performance, avant de retrouver une Lady Gaga christique, réssucitée, qui n'a pas laissé "the fame" la dévorer. Et comment oublier le final sur Bad Romance, qui avait de quoi faire dresser tous les poils de votre corps, quand la foule entame le mythique "Wooooooh-oooh-oh-oh-oh-oh-oooh". On comprend d'un coup l'ampleur du phénomène Gaga.

Le fameux costume de poils: Mr Machin n'a qu'à bien se tenir.

Au final, ce qu'on a vu, nous, c'est un vrai spectacle, avec de gros moyens, de gros tubes, de la voix, de la danse, des mises en scène, des décors, des costumes, de la communication avec le public, de l'humour, de l'émotion, de la musique, de la provoc': comment oser dire que le contrat n'est pas rempli? On en attendait pas moins de Gaga, qui a compris que pour durer, la clé était de se créer un fan-base durable. Sans détours, on peut dire après ce soir qu'il faudra définitivement nous compter parmi eux. Qu'on la déteste ou qu'on la porte aux nues, il est en tout cas impossible de nier que Lady Gaga sait faire parler d'elle. Pour certains, c'est le signe de l'addiction malsaine de la chanteuse pour la célébrité; pour d'autres, c'est un rouage de plus dans la machine pop que Gaga s'exerce à mettre en place. Hier soir, tous tombèrent sûrement d'accord pour convenir que c'était pour son talent et son incroyable dévouement à ses fans qu'on prononcerait désormais son nom.

Pose pin-up pour le public entre deux chansons.

La setlist:

Dance in the Dark
Glitter & Grease
Just Dance
Beautiful Dirty Rich
Vanity
The Fame
LoveGame
Boys Boys Boys
Money Honey
Telephone
Brown Eyes
Stand By Me
Speechless
So Happy I Could Die
Monster
Teeth
Alejandro
Poker Face
Paparazzi
Bad Romance
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vendredi 30 avril 2010

Hall-Musique y était...Carrie Underwood à Bridgeport

Le 16 mars dernier, la chanteuse Carrie Underwood était à Bridgeport, au Connecticut, pour présenter son ‘’Play On Tour’’, qui promouvait l’album du même nom. La jeune blonde, gagnante d’American Idol en 2005 qui a sorti son troisième album en novembre 2009 était en pleine forme pour la 5e représentation de sa tournée nord-américaine qui comportera plus de 100 dates.
Tout d’abord, la première partie. Ou plutôt, les deux premières parties, car ce sont bien deux formations musicales qui sont se sont présentées sur scène avant la principale intéressée. Le premier groupe à monter sur les planches était Sons of Sylvia. Originaire de l’état de Virginie, ils nous ont présenté quelques unes de leurs chansons dont je ne peux pas vous dire le nom, puisque le groupe n’a pas encore sorti d’album. La deuxième première partie (!) était Craig Morgan, un chanteur country qui est actif depuis plus de 10 ans sur la scène musicale américaine. Il n’a cependant jamais atteint les sommets et ses quelques succès ne sont connus que du public country. Malgré tout, il a offert une performance divertissante et amusante, en allant dans le public et en faisant rire ce dernier. Pour avoir plus d’informations sur le chanteur, visitez son site officiel : http://craigmorgan.com/ .


À 21h15, après plus d’1h45 de premières parties, Carrie (resplendissante) est entrée sur scène sur Cowboy Casanova, le premier single de son dernier album. Elle a assurée pendant plus de 23 chansons pour la joie de la foule qui contenait plus de 8 000 spectateurs. Sa voix était en pleine forme et à sa puissance habituelle et elle s’est donnée à fond en esquissant quelques mouvements de danse à l’occasion. Un aspect auquel je ne m’attendais pas et qui m’a agréablement surpris est arrivé lorsque Carrie a joué de la guitare sur la pièce Some Hearts et du piano sur Mama’s Song. Il faut dire que le tout s’est révélé assez efficace. La liste des chansons est très variée et oscille entre les trois albums de la belle chanteuse : des singles comme Wasted, All-American Girl, So Small, I Told You So (un duo virtuel délicieux); des pièces de Play On (logique) comme l’énergique Undo It et Quitter. La suite de chansons constituée de Just A Dream et de Temporary Home s’est avérée particulièrement touchante, lorsque Carrie est arrivée en robe rose et nous a raconté à quel point ces deux morceaux étaient importants pour elle, surtout la deuxième qui parle de son grand-père décédé. Après avoir chanté plus de 20 chansons en finissant avec 9 to 5 de Dolly Parton, Carrie a remercié le public et a quitté…pour vite revenir avec les rappels dont le fameux hymne Before He Cheats, chanté par une foule déchaînée du début à la fin. La dernière chanson était Songs Like This qui rendait hommage au swing des années 1920; la foule s’est donc levée pour danser sur la chanson qui incluait même un extrait du Single Ladies de Beyoncé, au plaisir de Carrie et de son public. Les décors étaient très bien exploités et l’écran sur lequel étaient projetés les images/décors virtuels était un outil très efficace.

Après plus de 3h30 de concert (tous artistes confondus), le public est reparti en continuant à chanter Before He Cheats dans la rue. Concert conventionnel donc, mais qui m’a ravi au plus haut point parce que Carrie en robe rose, Carrie en tenue sexy, Carrie qui joue du piano et de la guitare, Carrie qui rit, Carrie qui nous parle de son fiancé…ça n’a pas de prix.
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mercredi 28 avril 2010

Hall-Musique y était : Soma à Aix-en-Provence


Enfin, pas vraiment à Aix-en-Provence mais dans une toute petite salle de Venelles. Et là, c'est quand même moins glam'. Mais on s'en fout, parce que qui dit petite salle dit quand même grosse proximité avec le public présent. Un public qui s'est lâché sur le tube Get down (on attend de l'entendre en masse en radios, ce serait pas normal, dans le cas contraire), et qui a apprécié l'énergie générale du groupe.
Energie ? Pas seulement ! Le chanteur a fait preuve de beaucoup d'humour, livrant des petites anecdotes ou jouant à la rock star (jet de serviette, notamment !).
Non non, vraiment c'était bien. On regrettera juste une chose : court. Trop court.

La photo vient de Creditandco parce que bon, ils sont plus doués que nous.

Et pour ceux qui voudraient en voir plus, la galerie photo Flickr de Boby.
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