Kitsuné, le label éléctro branché parisien (Digitalism, La Roux ...), s'apprête un sortir un nouveau tube en puissance. Le groupe concerné cette fois ci est assez peu connu du grand public. Il s'agit de Classixx, avec leur titre "I'll Get You". Pour les nombreux qui ne connaissent pas Classixx, sachez que Michael David & Tyler Blake sont 2 américains qui se sont, entre autre, fait connaître par leur remix pour Beni ("My Love Sees You"). Le titre s'était retrouvé #1 des écoutes sur Hype Machine il y a quelques mois. Mis à part ça, pas grand chose, si ce n'est quelques remixes pour le dernier Phoenix, les Ting Tings ... et un EP passé inaperçu.
Les voilà donc aux commandes de leur dernier maxi, I'll Get You, ou Jeppe (qui chante un peu comme Richard Archer des Hard-Fi) pose un vocal qui devient, avec les synthés, le gimmick accrocheur de la chanson. Pour accompagner la sortie digitale du titre (le 1er Juin), Kitsuné a fait appel à Mark "Cobrasnake" Hunter, photographe habitué dans les photos de soirées hype à la Lastnightparty.com (faut aimer) pour réaliser une vidéo qui sert de clip promotionnel. Le clip est ultra basique (une fille qui va à la plage en vélo, en gros) et au budget visiblement inexistant, mais parvient à rappeler que ce titre fait très "estival". Découvrez plutôt ...
Un grand merci à Philom qui m'a fait découvrir ce titre.
Une chose est maintenant sûre, qu'elles vendent ou non, les PCD ont une politique: on exploite, on exploite, on exploite. Histoire de dépasser le million avec Doll Domination et sa nouvelle ré-édition (contre 5 millions de plus pour le premier opus), les filles nous sortent un tout nouveau titre, avec un clip qui les feraient presque passer pour des filles plus classes. Mais personne n'est dupe, même si malgré tout, en visionnant le vidéo-clip d'Hush Hush (soit Chut, Chut), on a aimé:
les cheveux de Nicole qui ne gouttent pas
le bain glamour avec boucle d'oreilles 12 carats et maquillage de circonstance
la mousse collante qui te cache la raie de la fesse et le téton
le côté poupée avec... la maison de poupée. C'est fort comme concept.
Perez et Carmen qui sont de la fête
Les chorés toujours pleines de bon goût
savoir qu'elles ont dû se massacrer la tronche entre chaque scène
les escaliers d'Harry Potter
l'ambiance disco de folie, les patins à 4 roues, et Nicole totalement défrisée
Cette vidéo des Pussycat Dolls remplie à 300% son contrat. Car oui, mesdames et messieurs, nous avons notre nouveau levée de jambe !
Alors comme ça Wilhelmina Slater s'improvise chanteuse? Ne cherche-t-elle pas à surfer sur le succès que lui rapporte "Ugly Betty" pour assouvrir un caprice de star? Je préfère vous arrêter tout de suite: la réponse est non! En parallèle à sa carrière d'actrice, Vanessa Williams (une ancienne Miss America... pour être plus précis, la première afro-américaine a remporter ce titre) a également mené une carrière de chanteuse... à succès! Non, je ne plaisante pas: entre 1988 et 2005, la chanteuse a commercialisé 7 albums (4 albums originaux, 2 albums de Noël, un album de reprises) et une best-of en 1998. Durant cette même période, Vanessa Williams a classé de nombreux titres dans les classements US ("Dreamin", "Save The Best For Last", "The Sweetest Days" ou encore "Colors Of The Wind") et obtenu pas moins de 16 nominations aux Grammy Awards... rien que ça!
4 ans après la sortie de l'album de reprises "Everlasting Love", Vanessa revient avec son 8ème album studio, "The Real Thing". Cet album sera commercialisé par le label Concord Records dès le 2 Juin et comprend 11 titres dont deux titres écrit par BabyFace, une reprise d'une chanson de Bebel Gilberto ("Close To You") ou encore une de Bill Withers ("Hello Like Before"). Et pour accompagner la sortie de cet album, pas moins de 3 vidéos promotionnelles ont été tournées: une pour "Breathless", une autre pour "Close To You" et enfin, une dernière pour le premier single de l'album: "Just Friends". Soyons honnêtes, ces vidéos sont très simplistes mais elles ont le mérite d'être agréables. Ces trois chansons nous offrent par ailleurs un bel aperçu de la direction musicale empruntée par Vanessa pour ce disque à savoir un mélange entre pop, jazz ou encore bossa nova.
Pour conclure, voici les vidéos de "Breathless", "Just Friends" et "Close To You". En bonus, je vous propose également de découvrir les tubes qui ont jalonnées la carrière de Vanessa.
C'est tout chaud, on le découvre en même temps que vous. Cinq jolies paires de... jambes sur un podium, qui finissent sous une pluie d'étincelles. C'est simple comme bonjour (Rihanna était déjà passée par là) mais ça fonctionne. Pour le plaisir des yeux, les filles jouent sur la corde sexy dans leur hangar sordide.
Bon, on vous a parlé de Battlefield par Jordin Sparks, donc vous connaissez cette version (sinon je crie, hein). Mais aujourd'hui, c'est une bonne surprise (ou pas ?) que la toile a reçu : la version originale, la démo, par Ryan Tedder, producteur du titre. Et force est de constater que, chantée par Ryan, la chanson déjà riche en émotions prend une toute autre dimension : celle d'un homme, à bout (sur le champ de bataille, oui, c'est bien). Ceci dit, on réalise bien que Jordin a été une jeune fille très docile (oh les tordus), et qu'elle a bieeeen suivi les instructions de M. Tedder. Elle a certainement juste eu le droit à un "Hmmm, Ryanou (Ryanair ? Oh non c'est nul !), je pourrai faire des ohooohoohoooooohoh sur la fin ? Oh puis vire moi ces cloches aussi !"
Alors, rien que pour ça (et parce que personnellement je "surkiffe ma race". Et aussi parce que c'est légal, c'est une démo), nous vous mettons le titre à disposition. Alors, kékondit ? Merci Kiki !
Peace est le second extrait du nouvel album de Depeche Mode, Sounds of The Universe. Dans le single simple, vous pourrez profiter d'un remix de SixToes, et d'une édition limitée comprenant, entre autre, des versions par Sander Van Doorn ou encore Justus Köhncke. Selon DepecheMode.be, vous pourrez également profiter sur différentes versions du single d'un remix de MGMT pour le titre Fragile Tension, et d'un remix de Come Back par Jonsi (leader de Sigur Ros). Pour ce qui est de la chanson originale, sachez que pour une fois, et c'est assez rare, Dave Gahan (le chanteur) est en synchro sur le refrain avec Martin L. Gore (celui qui a écrit la majeure partie des chansons depuis le début du groupe), qui ne chante que très rarement, bah oui sinon, à quoi servirait Dave, hein. Le titre est sombre, comme le reste de l'album, avec des synthés tout du long. Le résultat est sympathique, et à la fois différent du premier single, Wrong, plus nerveux. Profitant d'une pochette hors du commun (c'est ironique) reprenant celle de l'album, le single est programmé pour le 15 Juin. Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez payer (oui oui, payer) 4 dollards pour obtenir les différentes parties du morceau, et ainsi le remixer, le triturer. Ca se passe sur Beatport.
Pour ce nouveau volume du "Remix de la semaine", j'ai décidé (enfin, nous puisque j'ai découvert le remix en question par l'intermédiaire de Johann, l'autre responsable de la rubrique) de vous présenter un remix "The Reeling", le premier single major du groupe américain Passion Pit (extraite de leur premier album "Manners").
Parmi les quelques remixes de la chanson, celui qui a le plus attiré notre attention est celui signé par l'un des artistes phares de la scène électronique actuelle: nous voulons parler de Calvin Harris. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce remix déménage: rythmique et arrangements électros/house pour le moins efficaces (et qui donnent l'impression de replonger dans les années 80) sont les principaux éléments qui vous feront apprécier cette version (qui permet également au public de découvrir la chanson sous un angle plus dansant).
Cliquez vite sur le lien ci-dessous pour découvrir ce remix:
Ils ont bercés notre adolescence avec leurs pistes acidulées et leurs clips bubble-gum à souhait ("Barbie Girl", "Doctor Jones", "Roses Are Red" et j'en passe) Et oui, huit ans après leur séparation soudaine (soit en 2001), les membres du groupe danois Aqua font enfin leur grand retour sur la scène musicale. Au programme: une tournée en Scandinavie et un nouvel album qui n'est autre qu'un best-of sobrement prénommé "Greatest Hits" (commercialisation prévue pour le 15 Juin 2009 en Scandinavie).
En attendant de découvrir la tracklisting de ce best-of (car elle n'a toujours pas été publiée!), je vous propose de découvrir l'une des chansons inédites qui sert de single promotionnel pour le disque. Il s'agit de "Back In The 80's", une piste qui surprend au premier car elle s'aventure davantage dans l'électro/pop (contrairement aux productions passées d'Aqua qui elles, s'aventuraient davantage dans l'euro dance). Néanmoins, si il y a un élément qui n'a pas changé, c'est le côté léger qui se dégagent des paroles: ici, on a le droit à un petit hommage bien sympathique aux années 80. Pour l'heure, nous ne savons pas si une vidéo sera tournée mais on espère toujours!
Pour conclure cet article, voici "Back In The 80's"! cliquez sur l'un des deux liens ci-dessous:
Owl Cityc’est Adam Young, un américain dans la vingtaine qui est parvenu à s’imposer comme une nouvelle figure de la scène électro/pop. Sans l’aide de major, le chanteur, compositeur et auteur a réussi à se faire en moins de deux ans un nom et à produire des dizaines de chansons.
Originaire du Midwest profond, Adam a toujours entretenu un rapport étroit à la musique même sans formation spécifique. C’est en 2007 que cette relation prend une réelle dimension avec la sortie d’un premier EP : Of June. Quelques mois après le premier buzz d’Owl City sur Myspace, ce disque conquiert le cœur de la presse spécialisée. Ses sept titres révèlent l’incroyable talent du jeune homme à réaliser des musiques électroniques savoureuses, aussi légères qu’aériennes à l’image d’Hello Seattle le titre phare. Dans presque tout le processus de production, son Mac prend part, ainsi que l’auto-tune qu’il use sans limite. Et pourtant malgré tout ce trafic, son univers semble intact. Adam Young délaisse l’aspect artificiel des sons synthétiques et revient toujours à quelque chose d’organique. Il suggère ainsi une ambiance naturelle et pacifique. Ce constat, valable pour l’ensemble de sa discographie, lui a valu d’être comparé à PlayRadioPlay et HelloGoodbye qui ont une approche assez semblable. Pour son premier album Maybe I’m Dreaming (classé #23 du top albums électro), le garçon est devenu plus lunaire que jamais. Avec sa musique, le terme planant prend tout son sens. On The Wing, mon morceau préféré, est poétique dans le fond, mélodieux sur la forme. Mais c’est tout l’opus qui donne cette impression : celle d’un disque qui nous veut vraiment du bien. Reposant et vivifiant.
Hot Air Balloon, son premier single qui vient de sortir, suit les mêmes préceptes. Plus pétillant peut-être, il prendra rapidement le chemin des radios aux USA, même si on ne s’attend pas à le voir débarquer dans le Top 40. Prélude à son deuxième album, Ocean Eyes qui sortira le 1er septembre 2009. Sa signature chez Universal Republic en février dernier, permettra au moins une diffusion, dans les règles et décente, de ce cd qui s’annonce fidèle à l’esprit du précédent. La bulle d’air qu’on attendait ? Désormais en tout cas sa popularité dépasse le simple cadre de la communauté Myspace. Elle se mesure partout sur internet et le continent nord-américain, où il fait parler de lui, comme en première partie de Relient K un grand groupe de rock chrétien - Owl City cite la foi et la religion comme inspirations majeures. Premier phénomène « christian electro » ? - … On ne serait d’ailleurs pas surpris de l’entendre dans un épisode de Grey’s Anatomy prochainement.
Owl City - Hot Air Balloon
Owl City - On The Wing
Tout le mois de mai, Hot Air Balloon est gratuit sur son site, dépêchez-vous ! Pour le recevoir, il suffit de s’inscrire à la newsletter.
Mariah Carey, qui a envie de faire oublier le gros plouf qu'a fait son E=MC2 sorti il y a un peu plus d'un an, est d'ores et déjà en train de fignoler son nouvel opus. Accompagnée de Jermaine Dupri, James Wright (avec qui elle aurait composé ce qui pourrait servir de premier single, et qui s'intitulerait The Silence) ou encore The Dream, la chanteuse a récemment dévoilé sur son Twitter le nom de son 12ème album: Memoirs Of An Imperfect Angel. Un extrait du titre Hate U est écoutable ici, l'album quant à lui, est attendu à la fin de l'été.
Ce proverbe bien connu, de ma grand-mère, s'applique tout à fait au premier album des irlandais The Script, et ils l'ont bien compris (ils connaissent certainement ma grand-mère). Ainsi, après We Cry, The Man Who Can't Be Moved, Breakeven, et Talk You Down, c'est au tour de Before The Worst d'être exploité en single. Une exploitation également synonyme de fin d'exploitation pour cet opus qui aura fait vibrer nos voisins Outre-Manche, comme en attestent ses classements. Alors oui, peut être que, pour la cohérence de l'exploitation, il eut été bon d'exploiter The End Where I Begin (on a fini l'exploitation maiiiiis c'est que notre début). Before The Worst n'en demeure pas moins un très bon choix, efficace, mais qui patira certainement du succès de l'album et sortira dans un relatif anonymat. Pas si grave, ceci dit, l'album se maintiendra dans les classements, c'est l'essentiel.
A noter qu'en Australie, Breakeven, actuellement exploité rencontre un vrai succès, puisqu'il s'y est offert, aujourd'hui, un podium. Pas mal.
Alors que Don't Upset The Rhythm commence à peine sa carrière de notre côté de la Manche et que leur projet d'exploitation américaine de l'opus Wild Young Hearts est connu, Noisettes dévoile le nouvel extrait du dit album : Never Forget You. Une chanson classe, un clip tout aussi classieux, un rythme entraînant et estival : me prend l'envie de rouler, coude à la portière de mon cabriolet rouge, avec cette chanson dans mon autoradio. Ne me manque plus que le cabriolet rouge.
A noter que le troisième extrait de l'album sera Every Now And Then, en août (en Angleterre).
Nostalgique de la glorieuse époque des boy bands et girl bands, l’Irlande s’apprête à nous lâcher deux nouveaux groupes.
L’un est une alternative plus « mature » aux Girls Aloud; c’est un projet enfanté par Louis Walsh, leur détestable et ancien manager. Même scénario, même équipe… Une mauvaise blague ? Non, une vengeance au goût amère qui risque de se solder par un échec. Depuis la présentation en décembre dernier des cinq filles, on attend toujours les nouvelles… Ceci dit nous ne sommes pas pressés. Les anglais ont dégainé plus vite avec The Saturdays et Girls Can’t Catch, dieu merci.
L’autre est celui auquel nous consacrons cet article : Industry. Un groupe mixte pour teenagers, concept que l’on croyait totalement has-been aujourd’hui. En dehors des S Club 7 (et des groupes suédois. Décidément très forts ceux-là), ils sont très peu à avoir survécu à leur premier album et encore moins nombreux à avoir dépassé les frontières de leur pays. Dans le lot, Industry ne propose rien de nouveau, la formule est inchangée : deux filles, deux garçons, c’est équilibré et ça touche les deux sexes. Trois irlandais Donal (Il cite Amélie Poulain comme son film favori. C’est déjà notre préféré.), Morgan et Michele, et un anglais Lee - dans l'ordre par rapport à la photo -, qui composent ce groupe pas 100% préfabriqué (les deux garçons ont déjà joué ensemble).
Musicalement, sans surprise, Industry s’oriente vers de la pop kleenex, celle destinée aux 8-15 ans. Un registre commercial dont les médias feront sûrement leurs choux gras. Sur le premier single My Baby’s Waiting (dans le commerce le 19 juin), tous les ingrédients sont réunis pour nous séduire : rythme catchy, voix sucrées (surprenant mais ils savent chanter, et bien ), paroles innocentes… On lui trouve un petit air de tube de l’été et une filiation évidente avec la scène pop scandinave et des formations comme A*Teens (miam). Pour le premier album (attendu à l’automne) dont il sera issu, les quatre jeunes gens ont d’ailleurs déniché deux des meilleurs producteurs suédois en la matière : Oscar Holter et Jake Erixson à qui Amy Diamond doit entre autres plusieurs titres de son dernier opus. On salive à l’avance. Sept chansons co-écrites par les quatre membres sont confirmées et enregistrées, d’autres sortiront du placard des deux pygmalions d’ici la rentrée. Un planning chargé qui prévoit aussi pour août la sortie d’un single au Royaume-Uni. Ce dernier sera plus dance et un des chanteurs le décrit comme Lady gagaien. Au moins leur label n’est pas suicidaire.
Toute cette histoire nous rappelle au final le bide Fifth Avenue. Un groupe irlandais mixte de 2002, l’ultime rempart teen-pop avant la déchéance. Depuis on ne pensait pas les irlandais capables d’un tel « guilty pleasure ». Et même si Industry semble voué à l’échec comme, dix ans en arrière, les auteurs de Spanish Eyes, on espère mieux pour eux qui semblent avoir une véritable âme d’artiste.
En plus de ce clip tourné à Majorque, deux autres ont été réalisé - dont l’un en Suède - pour des extraits différents. Si même eux y croient, pourquoi pas…
Ca n'aura pas trainé, voici déjà le nouveau clip de Dragonette pour Fixin To Thrill ! Dans une ambiance plus sombre que d'habitude, des gamins maquillent la chanteuse Martina Sorbara, qui tournent tous sous la direction de Dan Kurtz, le guitariste / leader et mari de Martina dans la vie. La chanteuse est démoniaque, un peu folle, telle une Peaches dans Talk To Me (cf : le clip est présent avec ma critique de l'album). L'image du clip est sûrement son point fort. On croirait voir des photos en HDR, procédé de retouche d'une photo qui lui donne un côté surréaliste (accentuation des tons sombres, entre autre). Exit donc le côté glamour, trash chic des clips de la période Galore.
A noter tout de même, le guitariste Will (le grand blond) ne fait plus partie du groupe. Il ne figure donc pas dans la vidéo.
Non, ce blog ne se reconvertit pas dans le post-Eurovision. Aurélien a conclu son diptyque Alexander Rybak - Yohanna hier. Deux articles qui vous ont permis de bénéficier d'une présentation détaillée de ces deux révélations de l'Eurovision, et d'une critique du dernier album de Yohanna. Et c'est à peu près 48h après la publication de l'article consacré à Alexander Rybak que le premier album du jeune homme est apparu, comme par enchantement.
Oui, enchantement, c'est un peu le mot. Bien sûr, il ne faut pas s'attendre à un album pop au sens "Lady GaGa - Britney Spears - Madonna - Ladyhawke" du terme. La musique électronique est mise au placard, et ce n'est, très honnêtement, pas plus mal. Vous connaissez évidemment Fairytale, le titre vainqueur de l'Eurovision qui caracole dans les plus hautes sphères des tops européens. Vous aimez ce titre ? Alors penchez-vous sur cet album qui regorge de sons folkloriques, à l'image de ce premier single : du violon, de l'harmonica, des chansons qui nous donnent envie d'entamer une polka endiablée (parmi lesquels le très bon Roll With The Wind et le succulent Dolphin) cotoient des titres pop plus estivaux, plus légers... plus Jason Mraz aussi, comme Funny Little World, le deuxième extrait de l'opus. De belles ballades, cet album n'en manque pas non plus : If You Were Gone et Abandoned montrent une autre facette d'Alexander, qui joue plus sur la fibre émotionelle, sans excès toute fois. Et même si Abandoned est ma préférée, je dois dire que toutes deux s'illustrent à merveille dans ce registre. L'album se termine de la plus belle des manières, avec Song From A Secret Garden. Un morceau instrumental où le piano est roi, un morceau enchanteur qui nous pousse à nous exclamer : "SEULEMENT 9 CHANSONS ?"
Car oui, c'est là le défaut principal de cet album : le nombre de pistes. Alors certes, on arrive à quasiment 40 minutes (ce qui est déjà court, c'est vrai), mais 9 chansons, quand on adhère particulièrement à un opus, moi, ça me fait hurler au scandale (et je pèse mes mots !). Toute fois, une version comprenant deux chansons de plus sera disponible en Allemagne, comme l'avait évoqué Aurélien.
Et comme nous n'allons pas encore vous saouler avec Fairytale, découvrez Dolphin, ma piste préférée de l'album...
... ou un extrait de Roll With The Wind, mon autre préférée...
A noter pour les amateurs du chanteur norvégien, la mise en ligne d'un site français ici.
Histoire de redonner un second souffle à son premier album Ersatz, Julien Doré nous livre un 4ème extrait, Les Bords de Mer. Un clip sobre, plutôt incongru, en noir et blanc, ou Julien se la joue Arielle la Petite Sirène. Entre l'esthétisme et l'amateur, le clip aura au moins le mérite de relancer l'actualité musicale du jeune chanteur.
Entre le bide de If U Seek Amy et la reprise début Juin de sa tournée triomphale, Britney ou plutôt Bloodhsy & Avant ont décidé de sortir un 4ème extrait de Circus, ou plutôt de Blackout, à savoir Radar. Un choix pas franchement judicieux quant il y a de cela un an, Radar servait aussi de 4ème single à Blackout, dont il est à la base extrait. Oui mais voilà, durant la création de Blackout, les producteurs Bloodshy & Avant donc, ont signé un accord avec la maison de disque stipulant que Radar obtiendrait une sortie commerciale. Et apparemment, l'exploitation durant Blackout comptait pour du beurre, on les comprend: la maison de disque n'avait même pas pris la peine de produire un clip manga pouvant faire suite au chef d'oeuvre Break The Ice. Revoici donc le retour en force du Britney vocoder. On ne parie pas vraiment sur un gros succès, et c'est fort dommage, le titre est une pépite pour les pistes de dance. En attendant, la pochette est affreuse et le clip devrait être réalisé par Neil Gorringe. On vous fait patienter avec la version live du titre.