Nous connaissons peu Sarah Connor. Deux titres (relatifs échecs) et puis s'en va, un syndrome bien trop répandu en France. Peut être, Under My Skin, son nouveau single, changera-t-il la donne.
Si en France Sarah n'est connu que pour Unbelievable et Let's Back To The Bed, Boy ! qui n'ont tous deux faits que de petits top50, il en est tout autre en Allemagne où la miss enchaîne les tubes, et les albums à succès. Pouvant varier de la soupe variétoche à des revivals souls le temps d'un opus, son registre était déjà large. Il l'est d'autant plus désormais avec ce nouveau single, Under My Skin, qui n'est pas sans rappeler, dans l'esprit, des bombes rn'b telles que Meneater. Look sexy, clip sensuel, esprit dancefloor, tout y est pour que Sarah fasse (encore) évoluer son image. Il y a fort à parier qu'avec ce titre Sarah parvienne à (re)faire parler d'elle au delà de ses frontières.
Une évolution commerciale (suite à l'échec de son duo avec Ne-Yo le temps d'une reprise d'un standard de Marvin Gaye, Sexual Healing) ou une vraie volonté de la demoiselle ? Le futur nous le dira...
Enfin ! La petite protégée de Timbaland, j’ai nommé Keri Hilson se lance en tant qu’artiste solo avec un album et un premier album. Il faut cependant rappeler que la jeune femme n’est pas une débutante puisqu’elle a démarré dans le monde de la musique en tant qu’auteur de chansons (elle intègre même le collectif d’auteurs à succès The Clutch). Mais c’est en 2007 qu’on découvre réellement la chanteuse puisqu’elle participe à deux singles issus de « Shock Value », album de Timbaland (qui la signe sur son label) : « The Way I Are » et « Scream ».
Mais intéressons-nous au premier single solo de la chanteuse qui lui, est extrait du premier opus de l’artiste : « In A Perfect World » (sortie programmé pour l’automne 2008). Intitulée Energy, cette chanson est écrite par Keri Hilson et The Runaways. Seulement voilà, alors que la chanteuse dispose d’un bon potentiel lui permettant de se distinguer des autres chanteuses R&B du moment, elle se fond malheureusement dans la masse car Energy n’est plus, ni moins qu’un simple mid-tempo R&B (avec quelques sonorités électros) pour le moins ennuyeux et qui plus est, aurait pu être interprétée par n’importe quel autre chanteuse. Dommage !
Pour accompagner la chanson, une vidéo a été tournée et diffusée pour la première fois sur le site d’MTV le 14 Juillet dernier. Malheureusement, cette dernière n’est pas exceptionnelle: Keri Hilson joue le rôle d’une boxeuse dont le petit ami n’est autre que son entraîneur. Elle essaie par tous les moyens de sauver leur relation mais elle se rend compte que c’est inutile comme le suggère la fin de la vidéo. Réalisée depuis le 26 Juillet dernier aux USA, la chanson connaît un début timide puisque pour le moment, elle n’est pas encore classée dans le Billboard Hot 100 Singles (en espérant qu’elle y entre un jour).
Sans plus attendre, je vous propose de découvrir le clip qui accompagne Energy.
Conscient que sa carrière post-Play est une succession d'échecs plus ou moins cuisants tant du point de vue critique que commercial, Moby s'apprête à sortir une nouvelle version de Disco Lies, extrait de son dernier opus, Last Night.
Ce n'est pas la première fois que Moby revisite un de ses titres à l'occasion d'une sortie single. Nous nous souvenons par exemple de son featuring avec Mylène Farmer, sur Slipping Away, devenu "Crier la vie" (interprêté en Espagne avec Amaral). Cette fois-ci, ce sont les Freemasons (remixeurs de talents, à l'origine d'une ribambelle de tubes européens) qui ont travaillé sur le titre.
Prenez une fille (très jolie), à la voix puissante, Gabriella Cilmi. Prenez un tube ayant marqué les esprits car lançant (chez nous) la carrière solo de Justin Timberlake : Cry Me A River.
Cette version devra être chantée, en acoustique, lors d'un iTunes Festival.
Si, le simple fait d'entendre le nom de Christophe (Maé !) vous donne de l'urticaire ou toute autre envie irrepressible de vous jeter sur la première radio que vous croiserez pour la faire passer par la fenêtre, ne lisez pas cet article, faites comme s'il n'existait pas, et écoutez la nouvelle chanson de James Morrison. Si, par contre, vous vous réjouissez de l'entendre dire que ça fait mal, ou qu'il aimerait bien se faire la demoiselle qui passe dans sa rue, vous pouvez poursuivre, tranquillement, votre lecture.
On pourrait croire que Christophe Maé s'apprête à sortir le 12ème single extrait de son premier album, Mon Paradis, tant la surdiffusion radiophonique est présente. Pourtant, il n'a sorti que 4 singles (et ce n'est que la moyenne): On S'Attache, Parcequ'on n'sait jamais, Papaaaaaa (aka Ça fait mal), et enfin, Belle Demoiselle, qui ont permis à l'album d'approcher, chaque jour un peu plus, le million d'album vendus. Il squatte le top20 français depuis sa sortie, se paye le luxe de réintégrer récemment le top10... J'entends votre cri de désespoir "POURQUOI ?"
Christophe, désireux de surfer sur le succès qui s'offre à lui en ce moment (nous ferions de même, ne critiquons pas) a décidé d'offrir un live de sa première tournée, à son public. Très (trop) sobrement intitulé "Comme à la maison", celui ci sortira à la rentrée, et est propulsé par le single C'est ma terre, qui en est extrait. Sur une mélodie africanisante que nous pourrions rapprocher de celles d'un autre recordman actuel des ventes d'albums, Yannick Noah (personnalité préférée des français, sic.), Christophe Maé nous fait part de sa volonté de conserver telle qu'elle sa terre, loin de la civilisation, apparament (Il est donc bon de rappeler qu'il vit depuis peu près d'Aix-en-Provence, où il s'est acheté une maison - Peut être loue-t-il son jardin à 3 ou 4 arborigènes).
Ceci étant dit, C'est Ma Terre s'inscrit dans la droite ligne des 4 singles précédents, et devrait également, aux vues des diffusions radios qui en sont (déjà) faites, s'inscrire également parmi les récents succès de Christophe.
Entendre Disturbia te met en transe ? Just Dance te donne envie de te trémousser sur la piste de danse la plus proche ?
Alors, cesse d'écouter ce que tu écoutes (peu importe ce que c'est), et écoute ça : un mix Just Dance / Disturbia, qui donne envie de... grimper au plafond, rien de moins !
Katy Perry est depuis déjà 7 semaines N°1 aux Etats-Unis avec son titre I Kissed A Girl. Oh la cochonne me direz vous. Oui enfin que l’on se rassure, elle ne roule de pelles à personne dans son clip et à tout juste proposé à Miley Cyrus un baiser lesbien. Oh la cochonne quand même. Ne vous y trompez pas, on ne sort pas un single intitulé Ur So Gay pour faire son coming-out, mais plus pour se mettre un public (gay en l’occurrence, vous avez tout compris) dans la poche. En même temps elle n’est pas la première…
Déjà en 1971, David Bowie jouait de son image plus qu’ambiguë en posant vêtue comme une femme sur la pochette de son album The Man Who Sold The World. Lequel sera plus ou moins accusé plus tard de n’être qu’un coup purement commercial, mais qui possède aujourd’hui une image toujours importante, notamment grâce à son côté androgyne, et ses cheveux teints dans toutes les couleurs possibles.
Le sexe ayant toujours fait (et faisant toujours) vendre, à chaque génération ses tabous. Madonna s’est éclatée (non, pas la ouachacha n’exagérons rien) avec son livre SEX, son album Erotica et sa tournée cochonne, Mylène Farmer elle se revendiquait catin, aimait prendre des bains avec d’autres dames et a eu le courage (culot ? indécence ? mauvais goût ? rayez la mention inutile) de se baigner le cul à l’air et plus encore dans une jolie mare toute noire, oui ça donne envie d’être lesbienne tout ça. Ca c’est pour le côté « nous sommes des femmes fortes et sexuelles », aujourd’hui elles sont évidemment icônes gay, tout autant qu’une Kylie Minogue voire d’un M.Pokora (une couverture de Têtu est tout sauf innocente, demandez à Vincent McDoom). A coup d’électro et de beaux mâles dans les clips, ces artistes savent attirer un public qu’ils considèrent comme fidèles et hyper branchés (musicalement parlant en tout cas). La ménagère de 50 ans n’est plus dans le coup, qu’on se le dise.
Au final, on ne retire pas vraiment grand-chose si ce n’est que le sexe et la musique continue à se jouer à toutes les sauces, des manières les plus innovantes ou provocatrices qu’ils soient. Certains restent crédibles, d’autres beaucoup moins et cela fait souvent la différence. Les TaTu et autre Najoua Belyzel n’ont pas vraiment réussi leur coup, Britney Spears nous a chanté une ôde à la masturbation dans In The Zone et ça ne lui a en tout cas pas porté préjudice, Cher est retombée dans les méandres du néant, Madonna est toujours au top (le top est relatif), M.Pokora excite toujours… Il n’y a pas de recette miracle, le mieux est encore d’avoir un fessier musclé et des abdos apparents, ça attirera toujours quelqu'un, au pire un hétéro.
Vous avez adoré You Give Me Something, Wonderful World, ou encore The Pieces Don't Fit Anymore ? Ruez vous sur ce titre, qui marque, avec un certain brio le retour de James Morrison. Une ballade comme nous en avons entendu des centaines, certes, mais une ballade avec cette voix qui en a envouté beaucoup le temps d'un album, Undiscovered. Son successeur s'appellera Songs For You, Truths For Me, et en voici le premier single: You Make It Real.
Nous vous en avons parlé plusieurs fois, normal, Don't Mess est un coup de coeur pour plusieurs membres de la rédac'. Profitez-en donc pour découvrir, cette semaine, l'album de Juvelen : 1. Oscillant avec brio entre pop, électro, et un subtil revival du meilleur des années 80, 1 est l'album qu'il vous faut, pour pallier à toute dégradation de l'humeur !
Nous, français, l'avons quitté avec son (fabuleux) premier single These Words. Ce titre était extrait de son (fabuleux) premier album, Unwritten. Depuis, Natasha Bedingfield, une des anglaises les plus en vue aux USA a sorti un (fabuleux) deuxième album, et sa (fabuleuse) version américaine. Elle s'apprête à revenir en France avec (bon, jarrête) Pocketful Of Sunshine.
Pocketful Of Sunshine fit suite à Love Like This, en duo avec Sean Kingston, et fut le second extrait de l'album du même nom, sorte de grosse réédition, dans un premier temps réservée aux USA, de son second opus, NB. En effet, NB ayant flopé assez méchamment en Angleterre (et en Europe, plus globalement), la maison de disques de Tash' n'a pas pris le risque de le sortir aux USA. Grand bien lui en a pris (exception faite de l'éviction de How Do You Do), vu la qualité des inédits ajoutés.
Love Like This a été un joli succès aux USA, franchissant le cap du million de téléchargements. Pocketful Of Sunshine fait actuellement un carton, avec presque deux (!) millions de téléchargements. Angel sera le troisième carton (le 5ème, soyons fous, ajoutons These Words et Unwritten) de Natasha aux USA.
Si Pocketful Of Sunshine a été choisi pour lancer l'album dans les pays européens où il n'est pas encore sorti (France), et pour le relancer sur son "marché domestique", le Royaume-Uni, c'est Angel qui poursuivra sa promotion aux USA. Un excellent choix, qui s'imposait pour tous ceux qui connaissent l'album. Avec son introduction et ses choeurs envoutants, avec l'efficacité de son refrain, Angel a tous les ingrédients en main pour cartonner, mondialement, et ainsi, offrir enfin à Natasha la reconnaissance mondiale à laquelle elle n'a pu gouter que le temps d'un single, Unwritten.
Si vous ne connaissez pas encore Natasha (han), regardez, à tout hasard, si Papa Noël n'est pas passé. Téléchargez, écoutez, achetez, ses 3 albums (oh bah oui, hein).
Personne n’a échappé à « Mercy », chanson interprétée par la jeune artiste galloise Duffy (de son vrai nom Aimee Anne Duffy). Après le succès de ce single et de « Rockferry », premier album de la jeune femme (plus d’un million de copies écoulées en Angleterre entre autres), la chanteuse nous livre deux singles (respectivement, le 3ème et 4ème single de l’album).
Le premier de ces deux singles n’est autre que « Warwick Avenue », une ballade mélancolique joliment interprétée par la chanteuse. Alors que la sortie de la chanson n’était programmée que pour le 26 Mai 2008 en Angleterre, le titre était déjà présent dans les classements anglais grâce au succès remporté sur les plateformes de téléchargement légal. Le succès se confirme puisqu’au moment de sa sortie, « Warwick Avenue » obtient la 3ème place du classement britannique, permettant ainsi à Duffy d’obtenir son 2nd top 3 (avec « Mercy »). A noter que « Warwick Avenue » bénéficie d’une vidéo pour le moins simpliste (mais qui colle parfaitement à la chanson) dans laquelle, nous voyons la chanteuse (en larmes) quitter la Station Warwick Avenue dans un taxi. La chanson a également été choisie pour suivre « Mercy » dans le reste de l’Europe.
Pendant que l’Europe découvre « Warwick Avenue », un 4ème single est programmé en Angleterre pour le 1er Septembre prochain (au format physique). Alors que Duffy elle-même (durant une prestation live) annonce que la chanson choisie est « Serious », la maison de disques de l’artiste annonce par la suite que cette dernière est remplacée par une autre ballade : « Stepping Stone », chanson écrite par Duffy et Steve Booker. Bien entendu, une vidéo a été tournée pour accompagner la chanson. D’ailleurs, de nombreux sites ont déclarés que la vidéo serait plus « sexy » que les précédentes. Dévoilée depuis peu sur Internet, la vidéo de « Stepping Stone » est avant tout, simpliste mais là aussi, elle colle parfaitement aux paroles écrites par la chanteuse (qui, il faut le reconnaître, est plutôt jolie ^^).
Pour conclure ce petit article, je vous propose de découvrir les vidéos qui accompagnent ces deux chansons :
Un an ! C'est ce qu'il aura fallu attendre pour que le premier titre de Pauline, Allo Le Monde, soit un succès radiophonique, et dans les charts. La jolie demoiselle est bien décidée à attendre moins longtemps pour faire connaitre le second extrait de son premier album.
Eh oui, il y a un an, le titre Allo Le Monde, interprêté par une inconnue à la voix commune mais agréable, sur une mélodie envoutante au piano, débarquait sur les ondes nationales de RTL2. L'album sortait, dans une relative indifférence générale, puis, Pauline a commencé à bénéficier d'une vraie promotion, enchainant les plateaux TV afin d'y interprêter (en playback) sa chanson phare. C'est à ce moment là que d'autres radios ont commencé à s'y intéresser, juste lorsque le single sortait dans les bacs (le hasard et ses mystères...). Le single sort, réalise une très jolie entrée, et là, ô surprise, NRJ commence à mattraquer la chanson (ce n'est pas comme si nous n'en avions pas l'habitude...). Depuis, Allo Le Monde a été interprêté par Pauline au pied de la Tour Eiffel (en live !), et continue de squatter le top20 français.
Le moment propice pour sortir le second extrait de l'album est donc venu. Et ce sera, après moultes hésitations, C'est pas toi qui m'auras, qui aura la lourde tâche de succéder à Allo Le Monde. Jolie chanson dont la mélodie est dominée par un piano très doux, le titre n'a clairement pas l'envergure d'un tube tel que l'était Allo Le Monde, mais il convient de souligner le caractère très sympathique des paroles, sur l'indépendance féminine, avec une fin surprenante et... joliment tournée ! Cette chanson pourrait bien être une des surprises de la rentrée, si NRJ fait preuve d'honnêteté, en la diffusant.
Profitez de cet article pour découvrir une autre chanson de l'album de Pauline, coup de coeur personnel, Tous Pour Une.
Jennifer Paige, ça vous dit quelque chose ? Allons, allons, je suis persuadé que si je vous parle de « Crush », vos souvenirs vont refaire surface. Malheureusement, force est de constater que la jeune femme n’a jamais eu de véritable tube après cette chanson qui berça la fin des années 1990. Et pourtant, malgré la sortie de deux albums studios, albums qui n’ont pas marqué les esprits, Jennifer Paige fait son retour en cette année avec un troisième album sobrement intitulé « Best Kept Secret », album publié par GLOR, un petit label.
Mais malheureusement, ni l’album, ni « Wasted » (premier single de ce troisième album) n’ont obtenu le succès espéré dans les classements et ce, notamment à cause d’un manque flagrant de promotion (en plus, « Wasted » n’a même pas de clip ; c’est dire le peu d’investissement de la part de la maison de disques). Cependant, c’est au début du mois de Juillet que l’on apprend qu’un nouveau single, programmé pour le 1er Août en Allemagne (Autrice et Suisse), est extrait : il s’agit d’Understimated, chanson pop/rock pour le moins sympathique qui possède tous les ingrédients du petit tube estival. A noter que la version single est quelque peu différente puisqu’elle a été remixée par Peter Ries (afin d’aider la chanson).
Mise à part l’annonce de ce nouvel extrait, une autre bonne nouvelle est annoncée : une vidéo a été tournée afin d’accompagner la chanson (c’était la moindre des choses vous en conviendrez). Tournée en France (plus précisément à Marseille), cette vidéo colle plutôt bien aux paroles de la chanson en question : Jennifer joue ici le rôle de la petite amie qui en a assez de jouer les faire valoir et qui décide de se venger de son mec en lui dérobant sa voiture (et ses cartes de crédits). Ensuite, nous avons une alternance entre gros plans sur la chanteuse (fort jolie, il faut bien le reconnaître) et séquences où l’on voit la jeune femme en train de vider les comptes de son copain (en faisant du shopping) et plus tard, en salissant la voiture de ce dernier (bien entendu, le jeune homme est en colère lorsque Jennifer lui remet sa voiture à la fin du clip). Le clip se termine sur un plan montrant Jennifer, toute fière de son méfait. ^^
Reste à savoir si la chanson va fonctionner : tout va dépendre de la promotion menée (et des diffusions radios/télévisions). En espérant que les choses iront mieux pour Jennifer qui, en toute franchise, mérite mieux que le succès d’estime dont elle doit se contenter. Sans plus attendre, voici la vidéo de « Understimated ».
Qui n’a jamais écouté de la musique japonaise (ou plus communément la Jpop) ? Personne ?! Pourtant, nos premiers contacts avec cette musique sont pourtant liés à la découverte des musiques des chansons (qui n’ont absolument rien à voir avec les ignobles génériques made in France qu’on a osé nous infligé du temps du feue Club Dorothée) présentes dans les adaptations animés de célèbres mangas (« Saint Seiya », « Nicky Larson », « Vision d’Escaflowne » ou plus récemment « Nana » ou « Death Note ») ou dans les films d’animations (« Le Voyage De Chihiro », « Princesse Mononoké » ou encore « Mon Voisin Totoro »). Pourtant, il serait bien dommage de se limiter à ce domaine (bien que très lié au monde musical) alors que l’industrie musicale japonaise abrite un nombre impressionnant d’artistes qui méritent d’être découverts. C’est l’objet de ce dossier divisé en deux parties. Et pour cette première partie, un petit historique de la J-Music s’impose.
Histoire de la J-Music:
a) Les prémices de la J-Music actuelle :
Alors que le Japon est essentiellement dominé par l’Enka (musique traditionnelle), les années 50 et 60 sont marqués par le développement du jazz (dont la pratique est interdite durant la Guerre) et du Rock & Roll (venu tout droit des Etats-Unis). Au cours des années 70 et 80 les premiers éléments qui caractériseront l’industrie japonaise telle que nous la connaissons actuellement apparaissent: la domination du folk (cf. Chage & Aska ou encore « Toi et Moi ») puis ensuite, l’apparition des premières idoles (ex : Seiko Matsuda). Les années 80 marquent également les débuts de la musique électronique/ new wave avec l’arrivé des YMO (Yellow Monkeys Orchestra) qui consacrera également des artistes comme Ryuichi Sakamoto. Cette décennie est également marqué par les nombreuses BO pour animes (« Saint Seiya ») et films d’animations (« Nausicaä… » par Joe Hisaishi) auxquelles les compositeurs de l’époque n’hésitent pas à ajouter des chansons pour porter ces dernières (l’une des chansons les plus connues de l’époque n’est autre que « Get Wild » de TM Network, chanson que l’on entend dans la B.O de « Nicky Larson », de son vrai nom « City Hunter »).
b) Les années 1990 : période majeure dans l’histoire de la J-Music.
La dernière décennie du 20ème siècle est sans aucun doute l’une des plus marquantes et la plus riche en termes de création musicale. C’est durant cette même période que le terme « Jpop » est crée (remplaçant ainsi les termes « New Music » et « City Pop ») par la radio J-Wave. L’un des dignes représentants de cette période n’est autre que Tetsuya Komuro, fondateur du groupe Globe : il introduit ainsi sur le sol nippon la musique dance et produira dans la même temps un grand nombre d’artistes qui vont rencontrer un important succès : le groupe mixte TRF, des chanteuses telles que Namie Amuro, Tomomi Kahala, Hitomi, Olivia ou encore Ami Suzuki (aka Amigo). Il produira même quelques chansons pour des artistes internationaux. Bien entendu, les productions Komuro sont concurrencées par d’autres grands artistes tels que les boys-band de la Johnny Enterternainement (Arashi, SMAP et j’en passe), des groupes mixtes tels Dreams Come True, m.o.v.e, Every Little Thing, Zard (connu pour ses nombreux génériques d’animes), JUDY & MARY ou encore SPEED, l’un des plus grands girls-band de l’industrie. Le rock (cf. B’z, GLAY…) n’est pas en reste puisque de nouveaux artistes, qui n’hésitent pas à s’inspirer du rock américain, émergent (parallèlement, le visual kei, mouvement quelque peu dépassé aujourd’hui, a également marqué cette période avec des artistes tels que X-Japan). La seconde moitié des années 90 sera également marqué par l’arrivée massive d’une autre génération d’artistes qui concurrence férocement ceux qui sont déjà présents : par exemple, la nouvelle génération d’idoles en partie représentée par les formations crées par le Hello Project (Morning Musume par exemple) ; formations crées par Tsunku. D’autres artistes vont, quant à eux, introduire de nouveaux styles musicaux qui vont se développer à vitesse grand V. C’est le cas d’Utada Hikaru lorsqu’elle introduit, au travers de son premier album « First Love » (l’album le plus vendu de l’histoire japonaise avec plus de 8 millions de copies écoulées), le R&B (certaines chanteuses comme Mai Kuraki ou encore Misia vont surfer sur ce courant et obtenir un bon succès. Il en sera de même pour le chanteur Ken Hirai). Les musiques telles que la soul et le hip-hop vont également se développer et révéler quelques perles telles qu’Ua. Autre grand nom de la scène japonaise : la bien nommé Shiina Ringo, chanteuse à la personnalité hallucinante qui a marqué la fin de cette période (ainsi que le début des années 2000). Dans un registre plus folk, nous pouvons citer Bonnie Pink, chanteuse connue pour avoir travaillé avec Tore Johansson. Bien entendu, il est difficile d’échapper à un autre phénomène musical: Ayumi Hamasaki, l’une des plus grandes vendeuses de l’archipel. Elle est également l’un des symboles des nouvelles pratiques des maisons de disques : le matraquage intensif dans les médias au travers de publicités oue encore, l’utilisation des chansons populaires pour des séries, films, émissions télés et bien entendu les animes (dont l’une des plus célèbres compositrices n’est autre que la célèbre Yôko Kanno, compositrice connue pour son travail sur les BO d’ « Escaflowne », « Cowboy Bebop », mais aussi pour sa participation sur certains albums d’Akino Arai).
c) et les années 2000 ?
A défaut d’être aussi marquante que la décennie précédente, le début des années 2000 est néanmoins marqué par quelques nouveaux styles comme l’eurobeat (style de dance ultra-rapide qui fera le bonheur du label d’Avex Trax), style qui deviendra par la suite la Trance (vous savez, ce genre totalement décrié en France). Néanmoins, on assiste à l’émergence d’un nombre assez important de nouveaux artistes (même si les valeurs de sûres des années 90 tentent de résister). Parmi les chanteuses qui se distinguent, on peut citer l’artiste coréenne BoA, Ai Otsuka, Kaela Kimura, Koda Kumi, Mika Nakashima ou encore Kokia. Dans un registre plus pop/rock, il y a notamment la jeune Yui, la talentueuse Chihiro Onitsuka ou encore Ayaka. Plusieurs autres artistes de cette période vont également se faire connaître au travers de leurs participations dans des génériques : c’est le cas de la comédienne de doublage Maaya Sakamoto, de la nouvelle génération de groupes rock comme Orange Range, High & Mighty Color ; de groupes mixtes comme MihimaruGT ou day after tomorrow (groupe aujourd’hui séparé). Au cours de cette même période, une nouvelle scène R&B/ Hip-Hop émerge et produit un certain nombre d’artiste qui, sans systématiquement remporté un énorme succès, parvient à se forger une identité musicale propre : LISA, Heartsdales, Def Tech, M-Flo, Double (à l’origine, il s’agit d’un duo ayant démarré dans les années 90 mais suite au décès de l’une des chanteuses, l’autre membre a préféré conservé ce nom d’artiste) ou encore A.I. Il en sera de même pour la musique électronique (dont l’héritage musical n’est autre que le Shibuya-Kei, mouvement underground des années 1990) puisque plusieurs artistes (ou formations) parviennent à se faire une place au milieu des artistes dits populaires : c’est le cas de capsule, groupe fondé par Nakata Yasukata (producteur du trio féminin à succès Perfume et producteur occasionnel d’Ami Suzuki et de MEG), de Shinichi Osawa (connu dans les années 90 pour ses travaux sous le nom Mondo Grosso mais aussi en tant que producteur du premier album d’Eri Nobuchika) , Daishi Dance ou encore Sotte Bosse.
Si je n’avais qu’une chose à recommander, c’est de passer outre la barrière et de plonger tête au sein de ce monde unique, immense et riche.
Après les échecs consécutifs de Bye Bye & I'll Be Loving You Long Time, alors que Touch My Body avait déjà eu un succès modéré hors des USA, il semblerait que Side Effects, décrit par beaucoup comme étant un des titres phares de l'album soit le 4ème extrait de l'album E=MC², qui a énormément de mal à se maintenir dans les charts.
En fait, la situation est même plutôt critique. Mariah a beau en avoir écoulé 1.650.000 exemplaires, seulement 500.000 l'ont été hors des USA. C'est peu.
C'est donc Side Effects, duo avec Young Jeezy qui aurait été choisi pour poursuivre (et relancer, surtout), la promotion de l'album. Le single sera remixé, comme l'avait été I'll Be Loving You Long Time (celui ci "bénéficiant" d'un duo avec TI pour son exploitation).
Faisant suite à l'information publiée hier ici même, voici donc, en écoute, le nouveau single de Keane, Spiralling. Celui ci a été mis en téléchargement gratuit sur leur site officiel (coucou Coldplay), ce matin. Pour faire bref, il est possible de définir le titre en quatre lettres: Tube.
Rappelons qu'il ne s'agirait vraisemblablement pas du premier titre extrait de leur nouvel album, puisque le premier "vrai" single serait Lovers Are Losing. L'album, Perfect Symmetry est produit majoritairement par Stuart Price.
___________________________________________________________________ Information du 4-08-08
3ème album pour les anglais de Keane, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont attendus au tournant. En effet, après le succès, tant commercial que critique de leur première album, Hopes And Fears, le groupe n'a pas réussi à reconduire ce succès avec leur second album, Under the Iron Sea, notamment en raison des problèmes "de poudre" qu'a rencontré le chanteur Tom Chaplin. De plus, cet album marquait une évolution stylistique peut être trop marquée pour les amateurs du premier opus. Pourtant, Keane souhaite encore évoluer (on ne peut que les en féliciter), avec leur troisième album Perfect Symmetry, produit par Stuart Price (Confessions On The Dancefloor, dernier album de Seal...).Cet album sera lancé par un single buzz en téléchargement légal dès... demain (et en écoute ici dès... demain, vous suivez, c'est bien), intitulé Spiralling, et un premier single "officiel" qui sortira un peu plus tard, Lovers Are Losing. ___________________________________________________________________
Si pendant plusieurs semaines son excellent titre Just Dance a alimenté le buzz et les petits cris d'indignation des fans de Gwen Stefani, dans la blogosphère, c'est actuellement l'album de Lady GaGa, The Fame, qui intrigue, surprend, étonne, et déçoit.
Intriguant car tous les titres ne sont pas connus pour le moment. Si habituellement l'album fuit rapidement après l'apparition du premier single, c'est au compte goutte que sont délivrées les chansons de l'album, sur la toile.
Surprenant car l'on ne s'attendait certainement pas, à l'écoute du premier titre connu, à entendre d'autres chansons aussi efficaces dans l'opus. C'est pourtant le cas de Boys Boys Boys, une des pistes confirmées et qui est tout sauf une reprise de la chanson du même titre interprêtée dans les années 80 par Sabrina (Grosse poitrine + Bikini taille enfant + sortie de piscine = clip mythique). Ce titre s'illustre dans un registre électro pop particulièrement agréable, et s'avère être au moins aussi tubesque que Just Dance (si ce n'est plus). C'est également le cas de Paparrazzi, annoncé par beaucoup de sites comme LA ballade de l'album, et c'est effectivement le cas. Avec son petit air de Madonna Says It Right, la chanson reprenant des gimmicks déjà connus dans le monde des ballades Timbalandiennes, en les mêlant à une voix qui, parfois, frise la fragilité que montrait Madonna dans ses premiers titres, Paparrazzi pourrait bien être la ballade de cet automne, si une exploitation décente en était faite.
Étonnant car sur certains titres, Lady GaGa s'éloigne complètement des rythmes 80's pop qu'elle exploite dans Just Dance ou Boys Boys Boys, montrant clairement une volonté de se mettre le public américain dans la poche.
C'est ce point qui est décevant. Quand l'envie de séduire les USA brise toute la crédibilité artistique qu'elle aurait pu acquérir très rapidement, en ne se concentrant que sur un esprit de chansons. Dommage, en attendant que les rares titres manquants fassent leur apparition sur la toile.