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samedi 6 février 2010

Le nouveau single de Robin Thicke est...


... Shakin' It 4 Daddy.

Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises du dernier opus de Robin Thicke, Sex Therapy, l'un des albums les plus appréciables de 2009. Et, après un premier single qui nous avait plus que convaincu, un second single (encore plus convaincant) vient d'être choisi, il s'agit du titre Shakin' It 4 Daddy. La rappeuse Nicki Minaj est l'invitée sur ce titre (vous savez, c'est aussi elle qui est en featuring sur le dernier single de Mariah Carey), et les deux artistes ont interprété leur titre il y a deux jours sur le plateau de David Letterman.
La prestation est réussie, puisque la chanson est, comme je le disais, simplement "tubesque". Regardez, et appréciez:


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La pochette du nouvel album d'Amy MacDonald ressemble à ça

*Pas convaincu*
*Sceptique*
*Mouif*

L'album inclura 12 inédits et une reprise live de Dancing in the dark, de Bruce Springsteen.

1. Don't Tell Me That It's Over
2. Spark
3. I Got No Roots
4. Love Love
5. An Ordinary Life
6. Give It All Up
7. My Only One
8. This Pretty Face
9. Troubled Soul
10. Next Big Thing
11. Your Time Will Come
12. What Happiness Means To Me
13. Dancing In The Dark - Live In Philadelphia
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On a un peu oublié de vous en parler : le nouveau clip d'Amy MacDonald

Et on a un peu honte parce que vraiment, Amy, on l'aime beaucoup. Elle est d'ailleurs peut-être une de celles qui font le plus l'unanimité au sein de notre équipe (parce que oui, malgré notre bonne humeur apparente, on se frappe, parfois).

C'est donc après le carton phénoménal de son premier album, This is the life qu'Amy MacDonald revient, en force, avec Don't tell me that it's over, son nouveau single. Le titre, qui lance A curious thing, son deuxième opus, est celui de la transformation physique, pour la demoiselle. Soyons clairs, nous la trouvions déjà ravissante, lors de l'exploitation de son premier album. Mais c'est transfigurée, amincie, toute fine, beaucoup plus femme, qu'elle revient dans ce nouveau clip.
Le clip, parlons-en : fidèle à l'esprit de la chanson. Don't tell me that it's over est aérien, le clip est planant. De belles images, un rythme cohérent en phase avec la mélodie, tout y est pour que le clip aide la chanson à bien fonctionner.
Alors bien sûr, il y a toujours cette appréhension du second album faisant suite à un gros succès. Mais Paolo Nutini a transformé l'essai, Lily Allen aussi, alors on y croit.

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Pixie Lott : le clip de Gravity est arrivé !



Le nouveau clip de Pixie Lott, Gravity, est arrivé. Une vidéo qui n'a rien de transcendant, mais qui offre un ensemble très esthétique : un fond blanc (Beyoncé ?), beaucoup de danse (une jolie chorégraphie, d'ailleurs) et une opposition entre un univers très pur (avec une Pixie blonde) et un côté sombre, mêlant du rouge et du noir (et une Pixie brune, surtout).

Merci à Andrei.
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Gabriella Cilmi : écoutez Hearts don't lie



Toi, fidèle visiteur du site, tu n'as pu manquer notre engouement pour On a mission, le nouveau single de Gabriella Cilmi, premier extrait de son second album à paraître, Ten. Un titre multipliant les références aux années 80's et promis à un joli succès (on y croit !).
Hasard (ou pas ?), un autre titre issu de ce second album est apparu sur le net, plusieurs semaines avant la sortie de l'opus. Et quand On a mission semblait être l'enfant de Steppin' out (la musique de fond !), les ficelles de Hearts don't lie sont un peu plus... grossières. Osez écouter le titre et nier toute ressemblance avec Starlight, des Supermen Lovers ? Vous n'osez pas, c'est bien.

Quoi qu'il en soit, Hearts don't lie est un titre particulièrement pêchu, très accrocheur et qui sied parfaitement à la voix de Gabriella. Le seul problème est que l'on attend de plus en plus un album bourré de up-tempos ravageurs et qu'on a un peu peur d'être déçus, du coup.



Merci à Julien.
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VV Brown (essaye de) s'exporte(r) aux USA.


Au cœur de la promotion intense accordée à son premier album, Travelling like the light, la sanguine VV Brown (on fait bien référence à son Twitter) continue de croire en un succès qui semble un peu plus à portée de main qu'au moment de la sortie britannique de l'album. Nous vous en avons parlé, Leave! a largement bénéficié du live de VV au Grand Journal, ainsi que de sa prestation à Taratata, pour pénétrer le top10 iTunes France et permettre à son album de faire une entrée honorable chez nous. Si le soufflé semble (déjà ?) retomber, la promotion ne manque pourtant pas.

En effet (et c'est là qu'on commence à remercier Romain T. pour son gentil mail très informatif), Shark in the water est largement mise en avant (Single de la semaine), sur les iTunes américain et français. Ce titre est notre chanson favorite de VV Brown, vous le savez, et cette tentative de la faire connaître par chez nous, nous ravit évidemment. Pour l'occasion, la pochette du titre a d'ailleurs été revue : on abandonne le fond blanc et les bras qui font l'avion, pour quelque chose de plus "coloré" (le fond mauve remplace le fond blanc, concrètement), une VV Brown accroupie qui a un peu de mal à mettre ses lunettes. Ça lui va bien.


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Pixie Lott va bien.


La jolie petite blonde peut avoir le sourire : Turn it up, son premier album, qui semblait promis à un joli petit flop "Je buzze, je me ramasse", façon VV Brown, Little Boots ou Frankmusik, a très joliement remonté la pente et après avoir très récemment franchi les 300.000 exemplaires écoulés au Royaume-Uni, se dirige désormais vers les 400.000.
Merci qui ? Merci Cry me out, merci les airplays considérables (et assez peu explicables), merci les soldes. Et c'est Gravity qui entrera prochainement en scène là-bas : le clip arrive dans les jours qui viennent.
Alors, puisque Cry me out a un peu sauvé les meubles là-bas, et étant entendu que c'est son premier single dont la longévité commerciale ne peut être niée, c'est ce titre qui a été choisi pour faire suite à Mama do en France.
Le tonitruant Boys & Girls peut aller se faire voir, Cry me out commençant déjà à passer en radios. Vous comprendrez aisément que, vu que nous avions prévu un bon gros flop pour Cry me out, nous allons nous abstenir de parier sur le succès français de ce single. Elle est capable de vendre, juste pour nous faire mentir.


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Clip | Yeah Yeah Yeahs • Skeletons

40 ans (OK, JUSTE 7 mois) après la sortie de l'immense Heads Will Roll, les Yeah Yeah Yeahs sont finalement de retour avec Skeletons, 3ème single extrait de leur 3ème album hautement salué par la critique It's Blitz !.
Un clip en parfaite harmonie avec cette piste planante comme vous pourrez vous même le remarquer. Bon, on imagine que si les 2 précédentes tueries qui servaient de singles n'ont fait aucune (!!!) étincelle dans les charts, Skeletons va flopper sa mère... mais on s'en fout. Oui, en fait non. Disons que si ça peut permettre à l'album de ressusciter et d'engendrer enfin les ventes qu'il mérite, on ne va pas cracher dessus, vous pensez bien.


Et, comme une piqûre de rappel ne fait jamais de mal, ne boudez pas votre plaisir en réécoutant Zero et Heads Will Roll dont le remix par A-Trak est d'ailleurs actuellement #1 sur iTunes Belgique (juste devant le nouveau Guetta, la classe !). On prie (sans doute inutilement) pour que ça débarque chez nous avec pertes et fracas.

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Mark Ronson, bientôt de retour !


Vous vous demandiez ce que devenait Mark Ronson, le talentueux producteur derrière Versions ou le second opus d'Amy Winehouse, notamment ? Nous aussi.
Et, merci Ukmix, des informations nous sont parvenues. On sait plusieurs choses, à commencer par le titre de l'album : ce sera The Business. On sait aussi que tous les titres de l'album seront des inédits et que Mark Ronson a collaboré avec Santigold, les Scissor Sisters, Cathy Dennis, Pill (je connais pas, vous peut-être) et Miike Snow. Du très lourd en prévision, donc.
On vous donnera les informations au fur et à mesure de leurs parutions, jusqu'à la sortie de l'album prévue pour le moi de mai, juin au plus tard.
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Les Saturdays floppent.


MAIS, les Saturdays ne désespèrent pas et c'est tant mieux. Vous le savez, Ego nous a mis dans tous nos états. Nous avions donc largement parié sur un retour de l'album dans les plus hautes sphères des classements britanniques. Et en fait, nous avions raison (si vous partez du principe qu'un #37, c'est un peu la folie).
Ceci dit, c'est plutôt pas mal pour une compilation de plagiats éhontés exploités avec les pieds (et ça rime). On commence par un titre "pseudo mature" gueulard, on enchaine avec une bombe pop avant de sortir la 153ème version de No Air : Here Standing (qui devrait paraître en même temps que la 152ème version de No Air : Gravity, par Pixie Lott), on ne juge pas nécessaire d'exploiter One Shot... Rien ne sert de montrer ses attributs féminins en boîte quand musicalement & commercialement, ça ne suit pas.
Mais comme vous le savez, les Saturdays, on les aime bien (on vous l'a déjà dit, on sait) et on est quand même plutôt curieux d'entendre le fruit de leurs enregistrements actuels. En effet, les demoiselles sont actuellement en studios pour enregistrer ce qui ressemble vraiment à des inédits afin de promouvoir une réédition. Peut-être le renouveau commercial (mais on n'y croit pas du tout), peut-être le chant du cygne (on y croit un peu plus).
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vendredi 5 février 2010

Alizée en mode 2.0


Si pour vous, (et pour moi aussi d'ailleurs), Alizée sonne comme la sous Mylène Farmer des années 2000, avec quelques rares tubes pour public assez jeune, alors, vous serez surpris à la lecture de cet article. La jeune chanteuse semble renier son passé comme on nierait la première décennie de sa vie. Elle décide de revenir, très prochainement, avec un nouvel album. Là où le précédent se contentait de rester dans des sonorités bubble gum pour midinettes, ce nouvel album semble bien plus mature, et même si seuls des teasers ont pour l'instant filtrés, on est en droit d'attendre quelque chose de totalement différent de la part de la chanteuse.
La raison a ce changement vient d'un label electro français, Institubes, qui, on ne sait pour quelles raisons, a décidé de prendre les commandes de ce nouvel opus. On retrouve donc à la production Chateau Marmont, David Rubato, Tahiti Boy, entre autres. Chateau Marmont, par exemple, fait partie de ses groupes qui montent. A l'approche d'un second EP (en attendant un éventuel album), le quatuor français ne cesse de surprendre et de se faire connaître du grand public, ce qui est une bonne chose (leur succès étant plus critique que public à l'heure actuelle).

Étrangement, et alors que nous sommes toujours en attente du premier single d'Alizée, le coffret collector de son 4e album, "Une Enfant du Siècle" est déjà en pré-commande. Point important, l'univers de la chanteuse a également changé, ce serait presque paradoxal au vu de ses précédents travaux. On la voit plus sombre, mais surtout plus adulte. C'est une grande femme, désormais, comme le montre la photo tout droit inspirée du Like A Virgin de Madonna ou la pochette de l'album dont nous vous parlons (voir ci dessus). Celui ci est prévu pour Mars.
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Un peu d'auto-congratulations, beaucoup de remerciements

Photobucket

Petite remise en contexte : en juillet 2008, Hall-Musique ouvrait ses portes et 60.000 d'entre vous sont venus nous lire, sur cette première (courte) année. En 2009, première année pleine, ce sont pas moins de 300.000 visiteurs qui sont venus lire, écouter, commenter.
Et 2010 s'annonce plutôt bien. En un mois, vous avez été près de 60.000 à entrer sur le blog. D'ailleurs, il y a quelques jours, nous battions notre record de visites quotidiennes : 3.000 !
Hall-Musique se porte mieux que jamais et, au risque de faire "cul cul / Nikos Alliagas", c'est grâce à vous.

We don't need a parachuuuuute, babies if we've got youuuuuu !
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Finalement, le nouveau single américain de P!nk sera...


GLITTER IN THE AIR

Et c'est plutôt (très) bien vu, après la magnifique performance réalisée par l'artiste lors des derniers Grammy Awards. Les mauvaises langues diront que la performance est calquée sur celle réalisée durant sa tournée, pour ce titre. Les autres se contenteront d'admirer un show tout en légèreté, acrobatie et délicatesse, pour une des plus belles chansons du dernier album de la miss, Funhouse. Le titre, avec la vidéo, sont arrivés sur iTunes US et... c'est déjà un tube. Il y a en effet un petit moment (depuis So What), que la délurée P!nk n'y avait pas atteint le top10 (et à cette allure...). C'est désormais chose faîte.
Et si Funhouse, au succès déjà énorme, connaissait une seconde jeunesse ?

En attendant d'être fixés, on vous propose d'admirer ce live assez merveilleux (mais non, la qualité sonore n'est pas dégueulasse, ce sont vos oreilles qui ont une hygiène douteuse !)

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On adorerait détester : Selena Gomez & The Scene - Naturally

Parce que bon, avouons-le, lâcher un "J'adore la nouvelle chanson de Selena Gomez" peut conduire à deux scénarios de sortie de crise : soit votre auditoire se fend d'un "Hein ? Qui ? Une espagnole ?" et là, vous serez certainement tenté de la présenter avec un "Une sorte de Miley Cyrus, quoi", soit vous ferez face à une consternation générale. Dans les deux cas, vous êtes mal.

Alors, on a décidé de vous soutenir dans ces durs moments que pourrait connaître votre vie, en vous rassurant : nous aussi, on adore son nouveau single, Naturally. Bon, on peut tout de même ajouter que voir le titre "Song of the day" sur Popjustice nous a confortés dans notre méthode Coué ("Il y a bien pire que la chanson de Selena, il y a bien pire que la chanson de Selena...").

Et puis finalement, on peut aussi se dire que c'est... adorable, tout simplement. Un rythme particulièrement dansant (vous avez réfréné un mouvement de postérieur en l'écoutant, je viens de vous voir), des paroles délicieusement niaises ("Tu es le tonneeeeeeerre et je suis la lumière, tout vient naturellement quand tu es avec moi bébéééééé, gnagnagna", vous venez de réfréner un sourire un peu niais, vous aussi, je vous ai vu), un côté 90's...
Tout y est pour qu'on fasse de cette chanson un tube. Et les américains ne s'y sont pas trompés, le titre y rencontrant, pour le moment, un vif succès.
Allez, on éteint la lumière et on retourne écouter Naturally, en douce.

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La pochette du nouveau Ellie Goulding brille dans le noir.


Ou du moins c'est ce qu'on aimerait croire, avec autant de paillettes en couverture de Starry eyed, officieusement le second single, officiellement le premier single mainstream d'Ellie Goulding.
On va pas vous la refaire, on veut un tube, on croise les doigts, etc ...
(et, aveuglés par notre amour immodéré pour la chanson, on ignorera gentiment la pause absolument pas naturelle, le regard perdu et le côté cheap fastoche de la pochette, merci)

En attendant vous pouvez toujours revoir le clip par ici.
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jeudi 4 février 2010

Hall Musique y était... Charlie Winston au Zénith de Paris

Ce Mardi 02 Février, Charlie Winston déposait ses valises de Hobo au Zénith de Paris et, comme on vous l'a annoncé il y a quelques jours, Hall-Musique y était. Voici nos impressions...

Avant de parler du Hobo Show de 2H, attardons nous quelques instants sur la première partie assurée par Newton Faulkner. On vous en a déjà parlé au moment de la sortie anglaise de son second album, Rebuilt By Humans, et, autant le dire tout de suite, le type est juste extrêmement sympathique, drôle et bourré de talent. Seul face à une salle se remplissant au fur et à mesure, il a assuré le show durant 40 minutes grâce à son incroyable voix, ses mains, ses pieds, ses guitares et un lecteur cassette ! Outre six titres de son répertoire, dont les singles Dream Catch Me et If This Is It, il a offert au public l'exclusivité de mini covers bluffantes : Right Round (Flo Rida feat. Ke$ha) et No Diggity (Blackstreet). Enfin, il a conclut en apothéose sa prestation avec une reprise juste E.N.O.R.M.E. du tube Bohemian Rhapsody de Queen. On vous invite vivement à jeter une oreille sur ses albums !


Après 20 minutes d'attente et alors que la salle est désormais archi-comble, Charlie Winston arrive sur scène en entonnant le titre Generation Spent, une judicieuse manière d'inviter le public dans son univers. Le chapeau est vissé sur la tête, le smile est affiché, la voix assurée, la démarche sautillante, le décor minimaliste et les musiciens juste excellents, que demander de plus ? Suivront ensuite tous les titres de l'album Hobo ainsi que quelques inédits. On retiendra notamment les excellents Tongue Tied et I'm A Man, le très beau Boxes sur fond étoilé, Charlie dans les airs et sa sœur dans la lumière, l'étonnant My Life As A Duck ou encore le très émouvant Calling Me en guise de dernier rappel. Les singles In Your Hands (x2), Kick The Bucket et l'inévitable Like A Hobo (en 1er rappel), disséminés tout au long du show, prennent, quant à eux, une toute autre dimension en live et permettent au public de se défouler et de chanter en chœur. Très proche du public, Charlie Winston est à l'aise et s'amuse de son français approximatif qu'il utilise le plus possible. Quelques minutes de beatbox, plusieurs pas de danse et un enivrant concert de percussions achèveront de convaincre un public conquis d'avance et enthousiasmé par ses deux heures de vagabondage musical. Charlie Winston s'impose définitivement comme un artiste de scène, si généreux et talentueux que l'on a d'autant plus hâte de voir ce qu'il nous proposera par la suite. En attendant, ne le manquez pas sur scène, vous ne le regretterez pas !
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Critique | Sugababes • Sweet 7


Après le flop monumental de l'excellent Catfights & spotlights (ce que les Sugababes avaient fait de mieux niveau paroles et surtout niveau vocal, mais qui pêchait par son manque de "tubes"), les Babes avaient promis qu'on ne les y reprendrait plus: elles reviendraient plus fortes avec une palette de tubes sous les bras. Aussi avait-on engagé "les producteurs de Beyoncé, Rihanna & Lady Gaga" pour aider les filles dans leur quête de nouveau succès, Stargate & RedOne en tête. Mais voilà, le destin avait décidé de s'acharner: on vire Keisha, la dernière membre originelle, et on esquisse de grands sourires maladroits en présentant Jade, la nouvelle Sugababe.
Ce qu'on peut déduire, après écoute de cet album, c'est que, de toute façon, les filles avaient perdu quelque chose, cette "originalité", qu'elles recherchaient depuis quelques albums d'ailleurs - Change avait été sauvé par ses quelques tubes super efficaces (About you now, Denial, Never gonna dance again), tandis que C&S se rattrapait avec la puissance & la musicalité de ses titres tout sauf mainstream (Sunday rain, Side chick, Can we call a truce). Alors soyons nets, soyons clairs: Sweet 7 est le moins bon album des Sugababes. Ce qui n'en fait pas forcèment une bouse, ceci dit. Mais on est loin de la réussite complète et de la résurrection que les filles éspéraient sûrement.

Virons de suite une idée préconçue: Keisha ou pas, ça n'aurait pas changé grand chose. On ne blâmera pas la faiblesse de l'album sur les épaules de Jade, puisque la pauvre n'est pas responsable des choix artistiques établis par ses bandmates avant son arrivée. La seule différence est au niveau vocal, et ce n'est pas là que l'album pêche le plus.
Car là où il pêche le plus, c'est à la production. Un mot suffira: c'est cheap. Loin des standards pop établis par Dr. Luke ou Xenomania sur Push the button, Red dress, Hole in the head ou Freak like me. Alors oui, RedOne a produit About a girl, et Stargate a officié sur No more you, mais les deux par exemple sont de sombres calques des précédents tubes des deux producteurs. Pas de surprise ici: on a pas donné aux Sugababes les "tubes", juste des sortes de morceaux pop-électro clés en main, assemblés à partir de bouts de ce qui marche en ce moment, et c'est là notre véritable déception. Crash & burn, par exemple, le titre enregistré après l'arrivée de Jade, sonne comme un Ryan Tedder en moins bien. Ca reste sympa, et on voterait bien pour le titre en tant que single, mais pas d'effusion fantastique, pas de claque dans la gueule, pas de sons qui vous laissent sur le cul (on veut un Ace reject bis, merde!). Jamais les Sugababes n'ont été aussi conformes, et aussi chiantes, en fait. Il n'y a plus grand chose d'excitant dans ce qu'elles proposent. Elles parviennent ceci dit à fagoter deux-trois pseudo tubes qui pourraient les sauver. On retiendra About a girl, quand même, juste parce qu'Amelle nous a quand même montré un bout de sein dans le clip, et puisque parce que même quand il est fainéant, RedOne parvient encore à rester efficace. On aime vraiment bien No more you, basique et déjà-entendu, mais qui passe très bien dans le genre "ballade façon Rihanna / Beyoncé", sans toutefois être vraiment wow. Sweet & amazing passe, si l'on imagine que c'est un single caritatif - on rendra d'ailleurs hommage à Chatquirat, notre fidèle lectrice, en reprenant sa formule: "Sweet & Amazing", à défaut d'être 'Amazing', est bien 'Sweet'" - c'est tout à fait ça. Il suffit aussi d'être un peu saoûl pou apprécier l'efficacité cheap d'un Wear my kiss / Goodbye, et Get sexy, même si la version Jade est inférieure, reste pas mal. Thank you for the heartbreak aussi, avec son côté retro et entêtant, et parce qu'on aime bien entendre la voix d'Heidi dans le refrain.
Une question d'ailleurs: où est passée Heidi? Déjà presque au second plan dans Catfights & spotlights, on la sent cette fois-ci vraiment en retrait, peut-être parce que sa voix ne sied pas vraiment à la nouvelle direction musicale choisie par les filles, effectivement. Ils ont quand même réussi à lui coltiner deux-trois middle 8, encore une fois.
Pour continuer, on met notre hola à She's a mess, qu'on aurait pu nommer "Autotune at its best", et qui nous rappelle le putissime Patron tequila dans ses effusions sexy, mais on garde le "bottle after bottle after bottle after bottle" quand même. Give it to me now a l'air d'être un de ces titres que Rihanna a rejetté de Music of the sun (bah oui, ça date). Miss everything a le malheur de garder Sean Kingston omniprésent et de sampler / voler Right round dans l'instru - BON. On aime beaucoup Little miss perfect par contre, parce que c'est un peu un retour au son Sugababes d'avant, et parce qu'Heidi cartonne sur les slows. Ca reste cependant un peu attendu (et un peu similaire à Unfaithful, non?).
On finira avec notre titre favori de l'album, Wait for you, qui aurait pu être énorme, mais qui a du être enregistré, mixé & produit par le gérant du fast food du coin, tant ça ne semble pas fini, pas parfait, trop light. Le refrain était presque tubesque, mais il lui manque une once de "BAM!", si vous voyez ce qu'on veut dire (et la version Keisha, pour le coup, lui était supérieure, moins forcée).

Pour vous faire plaisir, un petit bilan fille par fille: Jade sait chanter, je pense qu'on l'a compris, mais c'est là aussi qu'elle se loupe parfois. Ca sent un peu le "REGARDEZ, je sais chanter plus fort, je sais faire des ad-libs surpuissants!!!" qui tranche avec le sentiment général de l'album. Sans être forcé, ça sonne tout de même ... en décalage, c'est ça l'idée. Amelle a perdu quelque chose, elle aussi, en dehors de la beauté qu'elle a largué en même temps que sa coupe de cheveux et ses hanches. On ne sait pas vraiment pourquoi, mais son timbre de voix semble moins fin et intéressant que dans les précédents albums. Ou alors c'est juste qu'elle nous gave au possible. La pauvre Heidi nous fait bien pitié - on sent bien qu'elle n'est pas à sa place, et on aimerait tellement entendre plus de sa part (elle a toujours été notre petite chouchoute), surtout avec la voix originale et reconnaissable qu'elle a, mais elle n'a pas l'air d'avoir de plomb dans la cervelle, et on a malheureusement souvent le sentiment qu'elle fait la suiveuse, tout en fermant sa gueule. Dommage, Sometimes avait prouvé sur Three qu'il y avait quelque chose à en tirer.

Pour conclure, vous l'aurez compris, on est déçus. Et peut-être un peu méchants, mais c'est justement parce qu'on est déçus. Avec Sweet 7, les Sugababes livrent un album pop de consommation rapide, sympa, vite-fait, et qui peut plaire en gros, mais qui semble manquer de tant de choses une fois que l'on y regarde de plus près, de tous ces petits détails qui font le succès des grandes choses. On aimerait vous dire qu'on éspère que les filles sauront rectifier le tir et "se trouver" avec le prochain essai, mais on en est arrivé au point où l'on doute de la possibilité d'un prochain essai. Et si ça part vraiment en couille comme on le sent, on veut juste qu'Heidi nous la joue Diana Vickers et travaille avec Cathy Dennis.

Au final, si on était prof, sur la copie de Sweet 7, on écrirait au stylo rouge:
Sugababes: 4.0/10 - Passable. Gâche ses capacités par fainéantise ou volonté de trop bien faire (au choix). Attention au par coeur. Il est impératif de revoir les bases. (qu'on soulignerait deux fois)
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Remix de la semaine • Lady GaGa - Telephone (feat. Beyoncé) (Passion Pit Remix)


On pourrait appeler ça la rencontre de la musique dite "mainstream" et celle qui serait plus "underground", "hype", branchée. Lady GaGa, dont nous vous parlons fréquemment ici (voir l'article parlant du clip), sort Telephone, avec Beyoncé au featuring, très prochainement.
Les Passion Pit, auteurs d'un premier album plutôt convaincant, contenant surtout quelques très bons morceaux tels que le single "Sleepyhead", ne sont pas débutant dans le domaine. Ils ont à vrai dire déjà eu recours au travail du remix pour les Yeah Yeah Yeahs, Phoenix, Dan Black.
Le résultat surprend également. Une voix accélérée au départ, pour démarrer au bout de la 2e minute. Le rythme est tantôt proche du remix club, tantôt proche d'un son dubstep, mais ce qui est sûr, c'est que ça marche. On y reconnait bien là la patte du groupe américain.
Telephone a également été remixé par Rosen Rosen, dont nous avions parlé fut un temps pour sa version du 2e album de Lily Allen (il y avait repris tous les titres de l'album).

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mercredi 3 février 2010

On ne vous l'a pas dit ...


... Mais le dernier (on vous laisse interpréter ce mot comme vous le souhaitez, hein) album des Sugababes a filtré sur le net.
Mais télécharger = pas bien, vous le savez.

Vous retrouverez notre critique au plus vite!
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# 66 | J-Music Session • Aiko - Modore Nai Ashita

A peu près un an après la sortie de milk/Nageki No Kiss, aiko revient un nouveau single (le 26ème pour être plus précis). Pour information, aiko a déjà plus de dix ans de carrière derrière elle: après un début timide en 1999, les choses s'accélèrent l'année suivante et la jeune femme devient une artiste reconnue.

Revenons maintenant au single actuel de la chanteuse (disponible depuis aujourd'hui). Intitulée Modore Nai Ashita, cette chanson est également utilisée en tant que générique pour Magerarenai Onna, un drama actuellement diffusé sur les écrans nippons. Musicalement, il n'y a pas de grands changements à noter chez aiko: en effet, il s'agit d'une piste aux sonorités pop/folk assez basique mais qui au final, se laisse écouter. Bien entendu, un clip a été tourné: malheureusement, on s'ennuie un peu car il ne se passe grand-chose. Dommage!

Pour écouter ce nouveau single, cliquez sur le lien ci-dessus:

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