
mercredi 23 février 2011
J-Lo tient-elle le bon bout ?

Et une nouvelle chanson de Clare Maguire, une!

Après Freedom et I Surrender, la chanson qui vient d'être dévoilée n'est autre que The Shield And The Sword. Et inutile de dire qu'on adore cette chanson qui, il faut le reconnaître, est très entraînante (le refrain est à tomber!) et qui plus est, divinement interprétée par la chanteuse (ça n'engage que nous!).
Pour écouter la chanson, c'est par ICI.
Et on remercie (une fois de plus) Xtofer sur UKMix pour le lien
Superfly • Beep!! / Sunshine Sunshine

Cependant, deux chansons seront exploitées en tant que face A: la première piste, intitulée Beep!! , est une piste pop/rock dynamique et entraînante qui tranche par rapport au single précédent. Cette chanson est par ailleurs, utilisée en tant que chanson promotionnelle pour le film Manzai Gang (un film qui sort courant Mars au Japon).
La seconde face A du maxi s'appelle Sunshine Sunshine. Il s'agit d'une ballade pop/folk pour le moins correcte. Par contre, elle n'est pas aussi entraînante que sa consœur. Cette seconde piste est quant à elle utilisée en tant que chanson promotionnelle pour une émission de radio. Different Ways, la piste restante, complète ce maxi CD.
Le DVD qui accompagnera l'édition CD + DVD comprend un reportage sur un concert spécial (Superfly & The Lemon Bats SPECIAL LIVE ‘Rock’N’ Roll Muncher) donné l'année passée. Quatre vidéos live issues de ce concert seront également incluses sur ce DVD déjà bien rempli.
Pour conclure cet article, voici le clip officiel de Beep!!
Crédit lien: Warner Music Japon.
mardi 22 février 2011
Hurts - Le clip de Sunday est très joli.
On l'attendait depuis des semaines, le voici enfin, ce fameux clip ! Un clip très travaillé, et (ça n'engage que nous mais on le dit quand même) très esthétique. A cheval entre plusieurs époques (années 50 et... futur ?), mêlant couleur et noir & blanc, le clip parvient à réunir les éléments stylistiques des précédentes vidéos du groupe, tout en insérant une bonne dose de nouveautés. Applaudissements. Subjectivité, aussi.
Hurts - Sunday (Official MV) from CO on Vimeo.
Chanson du jour HM | Margaret Berger • In A Box

Aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous faire écouter cette nouvelle piste que nous attendions avec beaucoup d'impatience. Et en toute franchise, ça valait la peine d'attendre: en effet, In A Box est une piste électro/pop efficace, entêtante et donc, fort agréable à l'écoute. En tout cas, on adore!
Pour écouter cette chanson dans son intégralité, cliquez sur le lien ci-dessous:
Clip | Above & Beyond feat. Richard Bedford • Sun & Moon

Il y a quelques jours, la vidéo promotionnelle de cette chanson a été dévoilée sur le site officiel du groupe. C'est pour cette raison que nous vous invitons à la découvrir aujourd'hui.
Visuellement parlant, cette vidéo n'est pas mauvaise. Bien au contraire, cette dernière illustre bien le thème général de la chanson (en gros, les sentiments provoqués par la fin d'une histoire d'amour). C'est fort bien joué de la part d'Above & Beyond. Pour voir la vidéo dans son intégralité, cliquez sur le lien ci-dessous:
Le décompte Clare Maguire continue.
Et on ne s'en lasse pas, évidemment.
Celle qui sera sûrement dans notre top 10 artistes de 2011 égraine les chansons de son album un peu comme le Petit Poucet laissait ses cailloux pour retrouver ses chemin. Inutile de vous dire qu'on suit aveuglément.
Celle qui sera sûrement dans notre top 10 artistes de 2011 égraine les chansons de son album un peu comme le Petit Poucet laissait ses cailloux pour retrouver ses chemin. Inutile de vous dire qu'on suit aveuglément.
Le titre du jour s'appelle I Surrender et c'est très beau et très bien chanté et très bien mis en musique et catchy et eighties et environ 47 autres qualificatifs positifs. Pour l'écouter, c'est PAR ICI.
Et on remercie Xtofer sur UKMix pour le lien.
Patrick Wolf • Lupercalia (tracklisting)

01. The City
02. House
03. Bermondsey Street
04. The Future
05. Armistice
06. William
07. Time Of My LIfe
08. The Days
09. Slow Motion
10. Together
11. The Falcons
02. House
03. Bermondsey Street
04. The Future
05. Armistice
06. William
07. Time Of My LIfe
08. The Days
09. Slow Motion
10. Together
11. The Falcons
Source: Site Officiel de Patrick Wolf.
lundi 21 février 2011
Rolling Stone nous en dit plus sur quelques titres de Born This Way
Il y a quelques jours, le magazine américain Rolling Stone a eu l'opportunité d'écouter en avant-première quatre nouvelles chansons issues de Born This Way, le nouvel album de Lady Gaga. Si la description qui en est faite ne commence pas à vous exciter les tympans, alors on sait plus trop quoi faire pour vous.
Judas, le second single déjà annoncé, est décrit comme un "pop banger" multipliant les parties catchy qui restent en tête (le magazine parle de trois "huge hooks"), avec un breakdown house assez énorme et une partie vocale qui rappellerait la cadence distinctive de Rihanna (on imagine un peu un "Don't stop the music" amélioré, perso). Quant aux paroles, elles s'attardent sur une histoire d'amour ratée, où Gaga s'éprend d'un mec qui la trompe, tout en restant fun et légères. Ils citent les paroles: "I'm a just a horny fool / Baby it's cool / I'm still in love with Judas, baby" ("J'suis juste une imbécile excitée / Baby, pas de problème / Je suis toujours amoureuse de Judas, baby"). On épiloguera pas sur la tendance qu'a Gaga à placer d'emphatiques "baby".
Edge Of Glory est décrite comme la plus tubesque de ces 4 nouvelles chansons et, fait étonnant pour Gaga, est une ballade. Mais attention, ballade avec des beats club assez énervés au saxophone - on a du mal à imaginer, mais ça promet. Tout en évitant de sombrer dans le kitsch (même si on aime un peu le kitsch de Gaga, on l'avoue), le titre est "totalement captivant et incroyablement catchy". Pour terminer, l'article le définit comme parfait pour ce qu'ils appellent le "stadium rock", en gros les chansons qu'on met à fond dans les stades pour faire crier les gens (si ça peut vous éclairer davantage, voilà une liste). On s'imagine quelque chose inspiré par les tubes eighties de Bon Jovi comme Livin' on a prayer ou You give love a bad name.
On a déjà entendu parler de Scheiße ("merde" en allemand, pour les non-initiés), puisque c'est ce titre, remixé, qui avait été utilisé pour les défilés Mugler à Paris il y a peu. La version album n'a pas "ce côté house hardcore" du remix, mais c'est 100% évocateur des tubes dance du début des années 90 (et là on crie "OUI!", c'est toute notre enfance!) comme ceux de C&C Music Factory ou Snap (oui, Snap!). Et apparemment le refrain rappelle "Eye Of The Tiger" de Survivor. On sent que ce sera le futur hymne pour s'entrainer avant le sport.
Judas, le second single déjà annoncé, est décrit comme un "pop banger" multipliant les parties catchy qui restent en tête (le magazine parle de trois "huge hooks"), avec un breakdown house assez énorme et une partie vocale qui rappellerait la cadence distinctive de Rihanna (on imagine un peu un "Don't stop the music" amélioré, perso). Quant aux paroles, elles s'attardent sur une histoire d'amour ratée, où Gaga s'éprend d'un mec qui la trompe, tout en restant fun et légères. Ils citent les paroles: "I'm a just a horny fool / Baby it's cool / I'm still in love with Judas, baby" ("J'suis juste une imbécile excitée / Baby, pas de problème / Je suis toujours amoureuse de Judas, baby"). On épiloguera pas sur la tendance qu'a Gaga à placer d'emphatiques "baby".
Edge Of Glory est décrite comme la plus tubesque de ces 4 nouvelles chansons et, fait étonnant pour Gaga, est une ballade. Mais attention, ballade avec des beats club assez énervés au saxophone - on a du mal à imaginer, mais ça promet. Tout en évitant de sombrer dans le kitsch (même si on aime un peu le kitsch de Gaga, on l'avoue), le titre est "totalement captivant et incroyablement catchy". Pour terminer, l'article le définit comme parfait pour ce qu'ils appellent le "stadium rock", en gros les chansons qu'on met à fond dans les stades pour faire crier les gens (si ça peut vous éclairer davantage, voilà une liste). On s'imagine quelque chose inspiré par les tubes eighties de Bon Jovi comme Livin' on a prayer ou You give love a bad name.
On a déjà entendu parler de Scheiße ("merde" en allemand, pour les non-initiés), puisque c'est ce titre, remixé, qui avait été utilisé pour les défilés Mugler à Paris il y a peu. La version album n'a pas "ce côté house hardcore" du remix, mais c'est 100% évocateur des tubes dance du début des années 90 (et là on crie "OUI!", c'est toute notre enfance!) comme ceux de C&C Music Factory ou Snap (oui, Snap!). Et apparemment le refrain rappelle "Eye Of The Tiger" de Survivor. On sent que ce sera le futur hymne pour s'entrainer avant le sport.
Hair, enfin, part sur l'idée selon laquelle votre coupe de cheveux est l'ultime expression de votre identité et est donc SUPER importante (pourquoi pas). Le refrain est l'un de ces refrains qu'il est facile de chanter en choeur ("sing-along") où la chanteuse crie "I am my hair!" (totalement le contraire de ce que l'excellente India.Arie nous disait, donc (ignorez Akon, s'il vous plait)). Le titre est défini comme "bizarre" et serait un croisement étrange entre "We belong" de Pat Benetar (écoutez) et le son métal industriel des Nine Inch Nails, période Broken (ça, donc). Voilà, maintenant imaginez les deux ensemble. Voilà. Nous non plus on arrive pas trop à avoir une idée, rassurez-vous, mais ça nous interpelle.
Inutile de dire que cet album est hyper attendu par les fans et tous les critiques pop du monde, qui se divisent en deux catégories: ceux qui s'attendent à écouter l'album de la décennie et ceux qui prévoient d'avance un "sophomore slump" (autrement appelé la malédiction du second album) (et non, The Fame Monster n'était pas un second album, en fait). Nous, on est quelque part au milieu. On évite de s'attendre à un truc de malade (même si on ne peut s'empêcher d'être un peu surexcités, là) mais on sait d'avance que ce sera quand même assez canon. La réponse, on l'espère, très bientôt ...
Inutile de dire que cet album est hyper attendu par les fans et tous les critiques pop du monde, qui se divisent en deux catégories: ceux qui s'attendent à écouter l'album de la décennie et ceux qui prévoient d'avance un "sophomore slump" (autrement appelé la malédiction du second album) (et non, The Fame Monster n'était pas un second album, en fait). Nous, on est quelque part au milieu. On évite de s'attendre à un truc de malade (même si on ne peut s'empêcher d'être un peu surexcités, là) mais on sait d'avance que ce sera quand même assez canon. La réponse, on l'espère, très bientôt ...
ALERTE POP ! Le nouveau The Sound of Arrows est arrivé !
Nous vous en parlions ici, vous sentiez notre excitation. Et bien rien ne s'est calmé, surtout pas maintenant que le clip et le titre ont été révélés, sur Popjustice. Nova, c'est typiquement (déjà !) du The Sound of Arrows. Visuellement, c'est féérique, ça respecte leur code couleurs, et c'est même plutôt sensuel. Le son ? A la fois léger et puissant, chargé en émotion et toujours teinté 80's.
On valide à (d'après des calculs maison très précis) 832%.
Hurts rééditerait Better than love et sera aux NME Awards
Commençons l'article en écrivant (en grandes lettres clignotantes, si possible), que l'information vient "d'une source" (sans plus de précision) relayée par le Sunday Mirror (le combo de la mort, en quelques sortes). Il semblerait que Better than love soit le prochain single britannique de Hurts (après Sunday, donc). Le titre serait en effet réédité, juste avant que le groupe ne se mette au travail, sur son second album (là aussi, ça vient du Sunday Mirror, lettres clignotantes, warning, macarena de précaution, tout ça). Ceci étant, le choix semble assez logique, le titre étant passé globalement inaperçu, et disposant d'un (joli) clip.
Sinon, au rayon des informations confirmées, le groupe sera parmi les invités des prochains NME Awards, à la O2 Academy de Brixton. Ils y interprêteront Wonderful Life. Kasabian, Arcade Fire, Arctic Monkeys seront également présents.
L'album de Clare Maguire commence à se dévoiler : découvrez Freedom
Alors que The Last Dance perce petit à petit au Royaume-Uni (aux portes du top30 iTunes au moment où nous écrivons ces lignes), l'effeuillage de l'album débute. Et c'est Freedom qui ouvre le bal. L'album, quant à lui, arrivera le 28 février. Ou un peu avant si... enfin voilà, quoi.
Et nous, nous aurons très prochainement une interview avec Clare. (*Ola générale dans l'assistance*)
Clip | Ultra Naté • Turn It Up

Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir la vidéo promotionnelle qui accompagne ce single. C'est aussi l'occasion de découvrir la chanson dans son intégralité. Sans être aussi marquante que Free, Desire, Automatic ou encore Joy, Turn It Up est une piste dance/house qui a le mérite d'être très efficace... un très point pour la chanteuse car elle prouve qu'elle est toujours crédible dans son registre de prédilection.
Revenons à la vidéo maintenant: le moins que l'on puisse dire, c'est que cette vidéo est très simple. Malheureusement, l'effet kaléidoscope n'est pas super génial et c'est bien dommage. Il faut reconnaître que depuis quelques années, les vidéos d'Ultra Naté ne sont pas de franches réussites. Allez Ultra, un petit effort pour la prochaine vidéo... on ne demande rien de plus!
Pour découvrir Turn It Up, cliquez sur le lien ci-dessous:
Critique | Corinne Bailey Rae • The Love EP

A peine plus d'un an après la sortie de l'excellent The Sea (album qui n'a pas bien marché), Corinne Bailey Rae décide de faire plaisir à son public en commercialisant un EP digital dont le thème n'est autre que l'amour (idéal pour la Saint Valentin). Ici, point de chansons originales: l'artiste a décidé de rendre un hommage à des artistes qu'elle apprécie. Mais est-ce que cet EP (composé de cinq chansons) vaut le coup? Réponse tout de suite.
L'EP s'ouvre sur I Wanna Be Your Lover, une chanson chantée à l'origine par un artiste reconnu: Prince. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette reprise surprend un peu au niveau des arrangements proposés car elle s'eloigne des productions habituelles de Corinne Bailey Rae: ici, nous avons affaire à une version pop (légèrement teintée d'électronique). Même si le résultat est honorable, il faut reconnaître que la version originale est bien meilleure.
Fort heureusement, les choses s'arrangent avec la reprise suivant: Low Red Moon, une reprise du groupe rock Belly. Étonnamment, la chanteuse ne propose pas de nouveaux arrangements pour ce titre: au contraire, sa version reste très proche de la version d'origine. C'est un choix risqué car là aussi, la chanteuse ne nous avait pas habitué à ce type de chanson (il s'agit d'une chanson rock). Néanmoins, cette reprise est un véritable réussite: la voix de l'artiste s'accorde à merveille avec cette instrumentale chargée mais au combien prenante.
Attardons-nous sur la fameuse reprise de Is This Love, un classique de Bob Marley. Cette reprise n'est pas totalement inconnue du public car elle fut exploitée en tant que single digital. Et c'est sans conteste la meilleure reprise de cet EP dans la mesure où Corinne apporte réellement sa touche personnelle en transformant ce classique reggae en petit bijou blues. Sans être aussi surprenante, la reprise acoustique de My Love (interprétée par Paul McCartney & Wings) reste agréable.
Il ne reste plus que la piste de clôture à savoir Que Sera, Sera, une piste chantée par Doris Day. Cependant, la version de Corinne Bailey Rae (qui dure 13 minutes) se rapproche davantage de la reprise faite The Sly & Family Stone. Au travers de cette reprise (en version live), on sent que la chanteuse se fait plaisir et à vrai dire, c'est un très bon point pour elle.
Malgré la reprise assez moyenne de Prince, force est de constater que Corinne Bailey Rae a une fois de plus livré un travail de qualité. Tout en étant aussi convaincante au niveau de l'interprétation, l'artiste prouve aussi qu'elle est aussi capable d'explorer des registres musicaux autre que son registre habituel. Nous, on dit chapeau!
Fort heureusement, les choses s'arrangent avec la reprise suivant: Low Red Moon, une reprise du groupe rock Belly. Étonnamment, la chanteuse ne propose pas de nouveaux arrangements pour ce titre: au contraire, sa version reste très proche de la version d'origine. C'est un choix risqué car là aussi, la chanteuse ne nous avait pas habitué à ce type de chanson (il s'agit d'une chanson rock). Néanmoins, cette reprise est un véritable réussite: la voix de l'artiste s'accorde à merveille avec cette instrumentale chargée mais au combien prenante.
Attardons-nous sur la fameuse reprise de Is This Love, un classique de Bob Marley. Cette reprise n'est pas totalement inconnue du public car elle fut exploitée en tant que single digital. Et c'est sans conteste la meilleure reprise de cet EP dans la mesure où Corinne apporte réellement sa touche personnelle en transformant ce classique reggae en petit bijou blues. Sans être aussi surprenante, la reprise acoustique de My Love (interprétée par Paul McCartney & Wings) reste agréable.
Il ne reste plus que la piste de clôture à savoir Que Sera, Sera, une piste chantée par Doris Day. Cependant, la version de Corinne Bailey Rae (qui dure 13 minutes) se rapproche davantage de la reprise faite The Sly & Family Stone. Au travers de cette reprise (en version live), on sent que la chanteuse se fait plaisir et à vrai dire, c'est un très bon point pour elle.
Malgré la reprise assez moyenne de Prince, force est de constater que Corinne Bailey Rae a une fois de plus livré un travail de qualité. Tout en étant aussi convaincante au niveau de l'interprétation, l'artiste prouve aussi qu'elle est aussi capable d'explorer des registres musicaux autre que son registre habituel. Nous, on dit chapeau!
dimanche 20 février 2011
10 bonnes raisons d'employer des méthodes désespérées pour vendre un album.
Dans le grand monde vicieux de la musique, il faut bien souvent admettre que le talent ne suffit pas. Nombreux sont ceux qui, pleins d'illusions, ont cru pouvoir venir à bout du public à coups de textes bien étudiés et de mélodies accrocheuses. Que nenni. Ce dernier, comme à l'époque de Jules César (oui, vous voyez, le truc avec le pouce levé, quoi) est foncièrement injuste et n'en fait qu'à sa tête. Et là, le grand méchant flop pointe le bout de son nez, sans prévenir, et vous saute à la gorge. Que donc faire en cas d'urgence, en cas de classement à la 112e place ou de #1 airplay uniquement en Birmanie? Nous avons la solution: 10 méthodes pour tenter de rallier le public à votre cause. Attention, rien ne garantit l'efficacité à 100% de ces nos propositions. Peut-être même le contraire ...
#1 - Se déshabiller. Ah! La bonne vieille méthode de l'effeuillage - aussi vieille que le monde - n'a pas pris une ride. Un album qui contre-performe, hop! Il suffit de savoir donner de soi et voilà que les courbes (de ventes) augmentent, c'est facile. Demandez à Adam Levine, par exemple. On sait, on sait, c'est pour la charité. Mais vous n'irez pas nous faire croire que l'on fait cette tête-là quand on se fait vérifier les testicules par un médecin, tout de même. Avant lui, beaucoup s'y sont essayé (avec plus ou moins de succès). On n'élaborera pas, si vous êtes curieux, le mot clé "naked" + le nom de votre artiste fonctionne très bien sur Google Images.
#2 - Inonder les réseaux sociaux.
Vous le savez, dans notre monde moderne, il n'est plus question d'artistes inaccessibles, retranchés derrière les murets de grandes villas californiennes, desquels on fantasmerait la vie. Non, l'artiste 2011 est sur Facebook, sur Twitter, sur MySpace (même si c'est dépassé) et sur YouTube, livre sans cesse réflexions et leçons de vie à ses fans, communique avec d'autres stars, fait des blagues potiches, se prend en photo au réveil. Se faire connaitre sur les réseaux sociaux, c'est exister dans la pop culture. Et exister dans la pop culture, c'est vendre (enfin pas tout le temps).
#3 -Faire dans la payola.
Alors non, une payola n'est ni un plat italien ("Enzo! Fais chauffer une payola aux anchois pour la 5 !"), ni une petite cabane en bois / brasserie cheap pour vacanciers méditerranéens (ça c'était les paillottes, qui ont pour la plupart brûlé, d'ailleurs, merci bien). La payola, c'est le fait de payer les radios pour qu'elles diffusent votre titre à foison. La payola est bien sûr interdite, mais en même temps boire avant 18 ans aussi, et on a tous... oui, voilà, quoi. Et qui dit plus de diffusions dit forcément plus d'intérêt pour votre titre / album et donc un regain des ventes - logique, non ?
#4 - Participer à une télé-réalité.
La télé-réalité est à la célébrité ce que le recyclage est à nos déchets: une façon (un peu glauque) de tenter de donner une seconde vie à ce qui a déjà servi. Si ses résultats sont très variables (pouvant ressusciter une carrière tout autant que l'enterrer définitivement), cette solution apporte néanmoins une exposition non négligeable, parmi les plus efficaces. Du côté des malus, on peut noter que toute participation à de tels jeux impose d'en suivre les règles, i.e. faire la vaisselle, nettoyer les toilettes, nourrir les bêtes, créer des conflits et probablement montrer ses fesses sous la douche.
#5 - Jouer l'innovation.
Quand les ventes ne sont pas au diapason, jouer sur le côté avant-gardiste peut (*peut*) porter ses fruits. Ainsi, ces dernières années, bon nombre d'artistes ont tenté, en parallèle de la sortie de leur album, de proposer ce dernier sur des formats plus ou moins novateurs. Par exemple, Avril Lavigne ou encore J-Lo donnaient dans la clé USB / album, format sur lequel bon nombre de prévisionistes chevronnés avaient pariés, en 2007, arguant qu'il signerait peut-être la disparition du format CD une fois pour toutes. 4 ans plus tard, ce n'est pas encore arrivé, mais on ne perd pas espoir - nous, on parie sur un retour du Walkman cassette, tiens.
#6 - Être sponsorisé par une marque.
Dans la société de consommation '11, tout s'achète au gros et à l'emporte-pièce. Choix plausible, donc, que celui de décider de s'associer à une grande marque ou à un grand distributeur (voir notre amie Nadine Coyle, juste au-dessus) pour promouvoir et mieux vendre son album. Car oui, il n'y a pas de moment plus opportun pour susciter l'envie d'acheter que lorsque l'on se promène entre les boites de conserves et les pâtés pour chien, c'est bien connu. Les comportements de consommation évoluent, évoluons donc avec eux ! Et avec un peu de chance, y'aura une promo "2 achetés, 1 offert".
#7 - Filmer ses ébats.
On vous l'avait dit en début d'article: le sexe fait vendre. Mais à époque désespérée, mesures désespérées - si la première solution échoue à revigorer de façon convenable les classements de votre album, alors il faut sauter (sic) le pas et sortir le grand jeu (sic²). La sex-tape est le moyen le plus rapide de faire parler de soi, avec en valeur ajoutée la possibilité de devenir un sex-symbol (si tant est qu'on a le physique de l'emploi, ceci dit). Au diable votre modestie, sortez l'artillerie lourde et dégainez en live. Choisissez de préférence un ou une partenaire plutôt inconnu(e), de façon à ce qu'il ne vous vole pas la vedette (qui se souvient ainsi de Ray-J dans la sex-tape de Kim Kardashian ?).
#8 - Créer un scandale.
Il n'y a pas de mauvaise publicité, dit-on. C'est le moment de le vérifier. Créer un scandale, c'est consciemment réagir à l'extrême (ou faire réagir à l'extrême) de façon à provoquer un intérêt quelconque. Parce que, même être la risée du pays, ça peut avoir - sur le long terme - des effets positifs sur votre carrière. Regardez notre Britney, par exemple : il n'est pas si loin, le temps où elle partait à la chasse, armée de son parapluie vert. Le scandale normalise la pop-star : il la rend fragile, accessible, humaine donc. Et la rapproche parfois donc d'un public qui la voyait trop distante.
#9 - Accorder une interview "révélation".
L'interview "révélation" est un grand classique des médias américains - et notamment du magazine People. Le fait est que, même si vous n'avez rien à dire, ou si ce que vous comptez dire est déjà l'évidence même (wouhou, qui se doutait pour Ricky Martin ?), eh bien dîtes-le quand même. Ca sera toujours quelques point bonus de sympathie / pitié en plus. A noter que le coming-out est bien entendu numero uno sur la liste des révélations choc, et que bon nombre de chanteurs, à la carrière déjà bien enterrée, ont brillamment réussi cette épreuve, pour en ressortir plus populaires que jamais (...).
#10 - Acheter ses propres albums.
C'est un peu la solution de la dernière chance. Si rien ne marche, mais vraiment, *vraiment*, rien de rien, il ne vous reste plus qu'à débloquer votre compte aux Îles Caïman et à dévaliser le Shopi du coin. Sur la forme, c'est assez triste, et mieux vaut s'y prendre incognito; sur le fond, vous engrangerez des milliers de ventes en un temps record. Tant pis si vous êtes plus ou moins ruiné : votre réputation sera sauve. Et qu'est-ce qu'une carrière sans réputation ? (pas grand chose, on le sait) Avec un peu de chance, vous créerez peut-être même un mouvement de foule (autrement appelé "syndrome du suiveur") qui vous profitera.
Pour conclure, si vous êtes un artiste qui vient de subir son premier revers de fortune, ne désespérez pas, il vous reste encore quelques solutions de "sauvetage". En revanche, si vous les avez déjà toutes tentées, sans succès (c'est à dire qu'on ne vous propose même pas de participer à une télé-réalité, ou qu'on refuse votre interview, ou que personne ne vous prend en photo lorsque vous tentez de vous suicider avec une clé à molette), alors là l'heure est grave, et on pense très fort à vous. Il serait bon de commencer à penser à une reconversion et d'appeler Pôle Emploi, juste au cas où. Il y a des stages pas mal pour apprendre l'ébenisterie dans le Jura, si jamais. Nous, on vous souhaite bon courage et on vous dit à bientôt, sûrement au rayon Luminaires de Leroy Merlin. Et puis, sous les flashs des paparazzi ou sous les lampes éco du magasin, au moins vous resterez (un peu) dans la lumière (*insérer rire forcé*).
Interview • Mirrors : "Electronic music is a very durable trend"
Mirrors is one of the bands in which we believe the most in 2011. They don't come with hopes of becoming world number one, of course, but one can feel that their album - Lights & Offering - that we have been listening to for the most part of our day (and which is released in the UK next week) is going to become one of our favourites this year. The perfect occasion for us to ask them a few questions, to which they answered with a surprising and refreshing frankness.
Hall-Musique • Now that we are just a few weeks away from the release of your very first album, how do you feel?
Mirrors • Both and excited and relieved. We are very proud of this album but it's been 2 years in the making, and it'll be nice to finally put it out into the world so we can stop worrying about it and start thinking about what we should do for the next one.
Hall-Musique • You're part of this new generation of bands which seems heavily influenced by the eighties sounds (with Hurts or The Sound of Arrows, for instance). How would you explain the progressive 'revival' of these sounds in today's pop music? Do you think it is a durable trend?
Mirrors • It depends on how you look at it. I don't see Mirrors as a solely 80's influenced band, taking a huge influence from German electronic music which I would see as more of a 70's movement, and the record itself is produced in a fairly modern way, making use of modern compression techniques and layering the music in a way that was not possible 20 years ago.
I think electronic music is a very durable trend. It's been around for 35 years and I doubt it's going anywhere now. Most people would tell you that dubstep was the UKs breakthrough genre last year, so if anything, it is still leading the way.
Hall-Musique • Where does your inspiration come from? Some 80's bands, we guess?
Mirrors • Yes, there are those bands that are obviously a big influence on us; Kraftwerk, Depeche Mode, OMD, New Order. But I'd like to think there's more to Mirrors than these obvious reference points. There are elements of Krautrock in our music and in our more 'groove' based melodies; Neu, Can, Faust, Tangerine Dream and Harmonia are some of our favourite bands. There's an angst in the delivery of some of our music which can be accredited to the post punk movement. Combine that with a splash of modern influence, both in dance and contemporary pop, put it and a pot and mix it up and you have something that looks a bit like Mirrors.
Hall-Musique • How would you describe your first LP?
Mirrors • Well the first thing I should say is it's a pop record. Make no mistake about it. These are some catchy songs. It's ambitious, occasionally bombastic and potentially life affirming. The music is dark and electronic, but I guess more importantly warm and soulful. We incorporate a whole load of acoustic and organic sounds to give it this atmosphere. I guess it's a kind of dense, heavily layered electronic soul music.
Hall-Musique • Why did you choose Into the heart (we LOVE this song) as your first "official" single?
Mirrors • It's just a great song and a great representation of what we do I think. It has a very big chorus to boot and has a tendency to bury itself deep inside your brain. It's still in mine now and I haven't listened to the damn song in weeks!
Hall-Musique • Recently, Marina & The Diamonds wrote a blog message in which she explains that she's tired of seeing her new songs leaking before they're released. How do you react to this constant danger for artists to see their work given away for free long before being in stores?
Mirrors • I think it is a terrible shame. In fact I think it is disgusting but it's something we've had to grudgingly except over the last few years. The joke is the leak often comes from people working in the industry as they're the only ones who get the promo copies of the CDs. Talk about shooting yourself in the foot!
I've heard the argument that if more people can hear your music, more people will come to your show but it doesn't work like that. It's an argument made by people who genuinely don't understand the dire situation both labels and the artists are finding themselves in. We're actually finding less people are coming to watch live music, and I expect that is probably because the music itself has been completely devalued in the last 10 years.
Hall-Musique • Who would you like to collaborate with (past or present artists)?
Mirrors • It's difficult with Mirrors. We're not really a collaborating kind of band, living quite happily in our own little world. But if we were to extend that world to someone I think it would have to be to someone living in a very different world to our own. Brian Eno seems an obvious choice. I remember making an inquiry about him producing something for my old band. His secretary told me, 'firstly he is not a producer, he is a sound sculptor'. Naturally I thought this was brilliant.
Hall-Musique • Now, for some of our traditional questions:
• What's the last album you bought?
Mirrors • Matthew Dear. Black City
• What are you blasting on your stereo right now?
Mirrors • Haha. It's actually Matthew Dear, but for the sake of making this interview more interesting, let's say 'I love a man in Uniform' - Gang of Four
• How would you describe these artists, in just a few words:
Hurts? Looks good, sounds bad
Britney Spears? Looks good, sounds bad also. haha
Florence & The Machine? Only heard that cover. It's a bit grating. Not really my thing.
Ellie Goulding? I'm sorry, I think she's terrible. (I'm aware I've come across a bit cynical)
• Gaga's new track : second coming or pure trash?
Mirrors • I haven't heard it but I do have a soft spot for Lady Gaga. She is someone who certainly has made pop music a bit more theatrical and fun. That is a commendable thing.
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You can listen to Mirrors' first album on their Myspace (Debut album out feb. 28th)
And you can follow them on Twitter : @Worldofmirrors
Interview de Mirrors : "Je pense que la musique électro est une tendance très durable"
Mirrors fait partie de ces groupes en lesquels nous croyons le plus, en cette année 2011. Ils n'arrivent pas dans l'optique de renverser les charts mondiaux, non, mais on sent que leur album, Lights & Offerings, en écoute depuis ce matin ici, et qui sort dans une semaine au Royaume-Uni, va beaucoup nous plaire. L'occasion pour nous de poser quelques questions à ce groupe au franc-parler tout à fait surprenant.
Hall-Musique • Que ressentez-vous, maintenant que l'on est à quelques semaines de la sortie de votre tout premier album ?
Mirrors • On se sent à la fois impatients et soulagés. On est très fiers de cet album, mais on a mis deux ans à le réaliser et ça va être agréable de pouvoir enfin le révéler au monde et d'arrêter de s'en inquiéter. On va pouvoir penser à ce qu'on va faire pour le prochain.
Hall-Musique • Vous faites partie de cette nouvelle génération de groupes qui semblent amplement influencés par la musique des années 80 (on pourrait aussi citer Hurts ou The Sound of Arrows ...). Comment expliquez-vous la domination de ce son dans la musique pop actuelle ? Vous pensez que c'est une tendance durable ?
Mirrors • Ça dépend de la façon dont on l'interprète. Je ne vois pas Mirrors comme un groupe uniquement influencé par les années 80, on est énormèment influencés par la musique électro allemande que je verrais plus comme un mouvement des années 70, et l'album en soi est produit de façon plutôt moderne, en utilisant des méthodes de compressions modernes et des façons de créer la musique d'une façon qui n'existait pas il y a 20 ans.
Je pense que la musique électronique est une tendance très durable. Ca fait 35 ans qu'elle existe et je doute qu'elle disparaisse maintenant. La plupart des gens vous diront que le dubstep était le nouveau genre à la mode l'année dernière au Royaume-Uni, donc je dirais même que l'électro est toujours à la pointe.
Hall-Musique • D'où tirez-vous votre inspiration ? Des groupes des années 80, on imagine... ?
Mirrors • Oui, il y a ces groupes qui sont évidemment une grande influence pour nous: Kraftwerk, Depeche Mode, OMD, New Order. Mais j'aime penser qu'il y a davantage concernant Mirrors que ces points de réfèrences évidents. Il y a des élèments de Krautrock dans notre musique et dans mélodies plus "groovy"; Neu, Can, Faust, Tangerine Dream et Harmonia sont quelques-uns de nos groupes favoris. Il y a une certaine "angst" (angoisse existentielle, terme allemand assez typique) dans notre élocution de la musique qui peut être accréditée au mouvement post-punk. Combinez tout ça avec une touche d'influence moderne, à la fois dance et pop contemporaine, mettez ça dans un pot et secouez, et vous obtenez quelque chose qui ressemble assez à Mirrrors.
Hall-Musique • Comment décririez-vous votre premier album ?
Mirrors • Eh bien la première chose que je dirais c'est que c'est un disque pop. Il ne faut pas s'y tromper. Ce sont des chansons assez catchy. C'est ambitieux, parfois pompeux, potentiellement enrichissant. La musique est sombre et électro, mais j'imagine plus important encore, c'est chaud et plein de soul. On incorpore beaucoup d'acoustique et de sons organiques pour retranscrire cette atmosphère. Je dirais que c'est assez dense, de la musique electronic soul avec plusieurs niveaux de lecture.
Hall-Musique • Pourquoi avoir choisi "Into the heart" (on ADORE cette chanson) comme votre premier single officiel ?
Mirrors • C'est tout simplement une super chanson qui représente bien ce que l'on fait, je trouve. Il y a un gros refrain qui plus est, qui a tendance à s'insinuer profondèment dans votre tête. C'est encore dans la mienne en ce moment et pourtant ça fait des semaines que je n'ai pas écouté la chanson!
Hall-Musique • Récemment, Marina & The Diamonds a écrit un message sur son blog dans lequel elle explique qu'elle en a plus que marre de voir ses chansons filtrer sur le net bien avant qu'elles ne soient officiellement sorties dans le commerce. Comment réagissez-vous à ce danger constant pour les artistes, qui risquent à tout moment de voir leur travail donné gratuitement au monde entier ?
Mirrors • Je pense que c'est vraiment dommage. Honnêtement, je trouve que c'est dégueulasse mais c'est quelque chose qu'on a du se résoudre à accepter au cours des dernières années. La blague, c'est que le leak vient souvent de personnes travaillant dans l'industrie, puisque ce sont les seuls qui ont accès aux CDs promo. Si c'est pas se tirer une balle dans le pied!
On m'a déjà présenté plusieurs fois cette idée selon laquelle plus les gens entendent ta musique, plus ils viendront à tes concerts, mais ça ne marche pas comme ça. C'est une excuse créée par les gens qui ne comprennent vraiment pas la situation désespérée dans laquelle à la fois les labels et les artistes se trouvent. On voit au contraire que de moins en moins de gens viennent voir de la musique live, et j'imagine que ça vient du fait que la musique elle-même a été complètement dévaluée, ces dix denrières années.
Hall-Musique • Avec qui rêveriez-vous de collaborer ? (artistes vivants ou morts)
Mirrors • C'est difficile avec Mirrors. On est pas vraiment un groupe qui collabore, on vit bien heureux dans notre petit monde à nous. Mais si on devait accepter quelqu'un dans ce petit monde, je pense que ce devrait être un artiste qui ne vient absolument pas du même monde que nous. Brian Eno semble un choix logique. Je me souviens avoir essayé de lui demander de produire un truc pour mon ancien groupe. Sa secrétaire ma dit: "Tout d'abord il n'est pas producteur, c'est un sculpteur de sons". Évidemment j'ai trouvé ça génial.
Hall-Musique • Maintenant, nos questions habituelles:
- Le dernier album que t'as acheté?
Mirrors • Matthew Dear. Black City.
- Qu'est-ce que t'écoutes à fond en ce moment?
Mirrors • Haha. En fait c'est Matthew Dear, mais juste pour rendre l'interview plus intéressante, je vais dire "I love a man in Uniform" de Gang of Four.
- Si tu devais dire quelques mots à propos de ces artistes...
- Attention, afin de ne pas heurter (hurt(s)-er... ok) la sensibilité de nos fidèles lecteurs, vous pouvez passer directement à la question suivante -
Hurts ? Bon look, mauvais son.
Britnouille ? Bon look, mauvais son aussi, haha.
Florence + The Machine ? J'ai juste entendu sa reprise (You've got the love, ndlr.). C'est un peu gavant. Pas vraiment mon truc.
Ellie Goulding ? Désolé, je trouve qu'elle est horrible (j'ai conscience d'avoir l'air un peu cynique).
- Le nouveau Gaga : Panthéon ou poubelle?
Mirrors • J'ai pas encore entendu la nouvelle chanson, mais j'ai un faible pour Lady Gaga. Elle a rendu la musique pop plus théatricale et plus fun. On ne peut que la féliciter pour ça.
Le premier album de Mirrors sort la semaine prochaine au Royaume-Uni et le 2 mai en France. Vous pouvez déjà l'écouter en streaming sur le Myspace du groupe.
Vous pouvez aussi suivre le groupe sur Twitter : @WorldofMirrors
Le premier album de Mirrors sort la semaine prochaine au Royaume-Uni et le 2 mai en France. Vous pouvez déjà l'écouter en streaming sur le Myspace du groupe.
Vous pouvez aussi suivre le groupe sur Twitter : @WorldofMirrors
Vanessa Carlton revient !
Si toi, fervent amateur de pop music, tu te souviens évidemment de Vanessa Carlton et as même jeté une oreille à son premier album, voir au second (on perd déjà en probabilité, là, même s'il était excellent), voir, fifrelin que tu es, à son troisième opus, nous te mettons au défi d'éveiller les souvenirs "Carltoniens" du passant lambda, sans dire "Mais siiiii, la chanson avec du piano ! Elle passait partout ! LA FILLE SUR LE PIANO QUI ROULE A FOND A TRAVERS LA VILLE !" (fin de citation en majuscules parce que, pour l'avoir vécu, à un moment, ça énerve).
Parce qu'il faut bien l'avouer, Vanessa Carlton, c'est un peu la fille que l'on cite en premier lorsque l'on veut expliquer à quelqu'un l'expression "One hit wonder", au coude-à-coude avec Wes, Sabrina, et Sman (On sait très bien que vous allez cliquer, ne faîtes pas les innocents).
Pourtant, Vanessa est douée. Elle tentera donc de retrouver la considération du public avec un 4ème album, Rabbits on the run, qui sortira au printemps 2011. Un album composé de 10 titres (toujours aussi recherchés), qui sortira sur un label indépendant, Razor&Tie et dont voici ce que serait le tracklisting (Ukmix) :
01. London
02. Fair Weather Friends
03. Tall Tales For Spring
04. I Don't Want To Be A Bride
05. Carousel
06. Dear California
07. Hear the Bells
08. The Marching Line
09. Get Good
10. In the End
The Wanted : un single pour Comic Relief !
Commençons par un aveu. All time low était quand même un sacré guilty pleasure (un plaisir coupable, oui, le truc qu'on n'aime pas avouer en société alors qu'on se dandine de façon outrancière sur S&M ou Hold it against me, allez comprendre). Ça, c'est dit. Après plusieurs singles à succès et des apparitions dénudés dans des magazine gays pour Max puis pour le groupe entier ("Coucou, nous aussi on veut notre part du marché hein, pensez à nous !"), le groupe The Wanted a déjà annoncé la sortie d'un nouveau single, inédit : Gold forever. Le titre, moitié ballade, moitié "un peu plus agitée", sortira au profit de Comic Relief et est donc, d'ores et déjà, promis à un très joli classement, Outre-Manche.
Mention spéciale pour un des passages du titre, qui s'impose d'ores et déjà comme un des meilleurs moments pop de cette année. "Butterflies, butterflies, we were meant to fly. You and I, you and I, colours in the sky." - C'est beau, c'est profond, et en plus, ça rime.
(On vous affiche la vidéo, parce qu'il y a un karaoké intégré, parfait pour voir le "Butterflies, butterflies, we were meant to fly. You and I, you and I, colours in the sky." en contexte.)
Shayne Ward se lance aux USA. Ah ben tiens.
Après un échec comme celui de son dernier album, au Royaume-Uni, beaucoup de chanteurs auraient probablement annoncé une retraite dans le Cantal, pour écrire une biographie, entouré de chèvres, dans un calme entier, uniquement perturbé par le son mélodieux de la voix de Zaz. Un retour aux vraies valeurs, quoi.
Non, vous avez raison, les vraies valeurs ne nous ont pas convaincus non plus.
Et bien Shayne Ward ne mange pas de ce pain là. Shayne Ward aime le risque. Il n'a jamais réussi à vraiment s'exporter ? Fort bien. Son dernier album s'est écoulé à un peu plus de 18 exemplaires au Royaume-Uni ? Fort bien. Même son dernier single n'a pas pénétré le top10 malgré l'aide d'une prestation à X-Factor ? Fort bien.
Shayne Ward apprend que l'on ne base pas une promotion sur des muscles dénudés (et saillants, parce qu'on est tombés dessus par hasard, dans une sombre salle d'attente... Posez pas de questions) et décide donc de voir plus loin que l'Europe qui ne veut visiblement pas (plus) de lui. Avant lui, Alizé a visé le Mexique avec succès ? Très bien, soyons donc un peu plus ambitieux et ciblons directement les USA avec une sortie (digitale, ne rêvez pas) de l'album et un premier single : Close to close, que l'on serait presque tentés de trouver sympathique.
Et c'est là que l'on quitte ce ton narquois pour dire qu'une rumeur court selon laquelle Close to close serait utilisée dans le cadre de X-Factor US. Bon, pourquoi pas, après tout.*
* Cette phrase n'est là que pour nous éviter d'avoir l'air ridicule, en cas de succès.
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