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mardi 16 juin 2009

La suggestion : Elisabeth Carew


Après l’électro, c’est la scène pop/r&b qui croît en Norvège. Entre Samsaya et Sichelle, Elisabeth Carew est une figure prometteuse. Sœur du footballeur John Carew, elle ne base pas sa carrière sur les chèques encaissés par son frère mais partage, dirait-on, la même « niaque ».
Chanteuse depuis ses années lycée, Elisabeth fut révélée au printemps 2008 avec Destructive, un titre qu’on suspecte d’avoir été piqué dans la caisse de Timbaland. Une ressemblance qui lui confère un sacré potentiel et le place au sommet sur notre échelle des hits manqués. Coup dur, ce dernier n’a pas fait long feu dans le top norvégien (une semaine #18). Pour relancer la machine (et se remettre de cet échec amer), Elisabeth s’est ensuite volatilisée et du même coup, l’album qui devait suivre, est passé à la trappe. Aie.

Son retour un an plus tard est donc une aubaine pour nous. Et c’est placée sous le signe d’un double single (pour mieux nous gâter) aux deux visages bien différents, que l’artiste reprend ses marques. Une autre victime du syndrome «Sasha Fierce», qui après Timbaland fait de Beyoncé sa nouvelle proie, sa nouvelle référence. Ce jeu de Dr Jekill et Mr Hyde est d’ailleurs effectif jusque dans le choix des titres : Even If The Rain (pluie) et Thunder (tonnerre) et celui des pochettes (celle de Thunder tout particulièrement).
Côté slow : Even If The Rain. Reprise d’un tube norvégien de 94. Un classique pop dans ce pays, mais inconnu par chez nous. Le corps du texte est revisité en profondeur (Elisabeth a réécrit plusieurs parties) mais la musique reste fidèle à l’originale. Elle gagne juste en puissance. Bien dans la tendance «back to the 90’s», c’est un mid-tempo r&b, pas très éloigné de Destructive, qu’on adule déjà.
Côté lionne : Thunder. Un inédit pop, plus agressif et nerveux. Parfaitement adapté au marché britannique, on imagine bien quelques chanteuses déchues (Rachel Stevens, Jamelia) se battre pour l’obtenir. Une piste académique mais dont le refrain après quelques écoutes monte à la tête. Elle nous recrache un peu sa version de Shut Up & Drive.

On doit les deux aux frères Eriksen (Thomas est son compagnon), les nouveaux dieux de la pop norvégienne. Leurs productions qui n’ont rien à envier aux pointures US, font aussi le bonheur de dizaines d’artistes étrangers. Ne vous étonnez donc pas de trouver une ressemblance entre Thunder et le groupe The Saturdays, les garçons ont produit la moitié de leur album.

Aucun clip ne semble en préparation et seul Even If The Rain a fait une entrée timide sur iTunes. Le soutien de radios comme NRJ (qui diffuse Even If The Rain) devrait néanmoins finir pas peser dans la balance. Un mois après leur mise en ligne, l’espoir d’une remontée n’est pas mort.
Si aucun changement, l’album doit arriver cet été.



Destructive (video)

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