
mardi 17 novembre 2009
Paolo Nutini, 10/10 pour son nouveau single

Le nouveau single de Leona Lewis s'appelle...

... Outta my head.
Oui, c'est le titre qui avait retenu l'attention de tout le monde.
Oui, c'est le titre qui ressemble un peu (beaucoup) à du Agnès.
Oui, c'est le titre qui est up-tempo, surprenant pour du Leona.
Oui, ils veulent nous faire oublier ""l'échec"" de Happy, #2 en UK.
Oui, ça a été confirmé hier sur Radio 1, et c'est donc officiel.
Ouiiiii, ça va cartonner, tout ça, tout ça.
Oui, c'est le titre qui avait retenu l'attention de tout le monde.
Oui, c'est le titre qui ressemble un peu (beaucoup) à du Agnès.
Oui, c'est le titre qui est up-tempo, surprenant pour du Leona.
Oui, ils veulent nous faire oublier ""l'échec"" de Happy, #2 en UK.
Oui, ça a été confirmé hier sur Radio 1, et c'est donc officiel.
Ouiiiii, ça va cartonner, tout ça, tout ça.
La sélection Soul, Hip-Hop, Folk d'Elias
"La sélection d'Elias" est une nouvelle chronique qui sera publiée de manière hebdomadaire sur Hall Musique, et c'est Elias, qui sera chargé chaque semaine (sauf empêchement éventuel), de vous présenter sa sélection de chansons. Les titres sélectionnés seront souvent classés dans les catégories Hip-Hop, Soul, Neo soul, ou Folk, tout ça pour vous dire qu'ici, vous ne verrez pas cité le nom d'une Lady GaGa, ou d'une Britney Spears...
La sélection de la semaine:
M. Ward • Post-War (extrait de l'opus Post-War - 2006)
Chanson éponyme de son opus sorti en 2006. Je n'ai pas encore réussi à trouver plus planant à écouter que la discographie de ce Monsieur. Il touche au cœur, tout fusionne chez lui: les mots, les notes, la voix... Post-War en est le parfait exemple:
Amos Lee • Colors (extrait de l'opus Amos Lee - 2005)
Après avoir sorti son premier opus en 2005, Amos Lee a été désigné par le magazine Rolling Stone comme faisant parti des 10 artistes à découvrir de cette année...
Et... Je ne peux que confirmer: son premier opus était un vrai bijoux, un vrai classique, standard du genre... Comment une maison de disque n'a-t-elle pas vu tout le potentiel commercial de ce premier effort ? Surtout avec pour invitée Norah Jones (qui joue quelques notes de piano par-ci par-là sur l'opus, notamment sur Colors...), le lien était tellement évident, après le succès commercial de Come Away With Me sorti en 2002, le public était prêt pour ce monsieur aussi.
M'enfin, Colors est un titre d'une beauté renversante, et sur ce, rien d'autre à ajouter.
Angie Stone (feat. Alicia Keys & Eve) • Brotha remix (extrait de Mahogany Soul - 2001)
Bon, c'est un remix (ça vous l'aurez trouvé seul). Remix d'un des classiques nu soul de cette décennie, Brotha, présent sur le deuxième opus solo d'Angie, sorti en 2001. Il a pour guests Alicia Keys (qui venait tout juste de percer avec son premier opus) et Eve.
Ce titre est une bombe RnB/Soul... Mis à fond, ça fait son effet. Les "clap your hands" du refrain sont trippants.
Amel Larrieux • Sweet Misery (extrait de Infinite Possibilities - 2000)
Amel touche la grâce sur ce titre...son premier opus solo sorti en 2000 dont est tiré ce titre, laissait présager une carrière incroyable. Son second opus nous confortait dans cette idée. Ensuite, elle a définitivement pris un virage alternatif... Ce son est donc d'un côté extraordinaire, mais de l'autre, il nous rappelle combien on aimerait revoir cette Amel.
MIAM ! C'est Beyoncé & Lady Gaga !
"Can you handle it ?"
On l'attendait, les fans sont restés debout jusqu'à 6 heures du mat' pour le voir, et voilà que débarque enfin le clip du remix de Video phone, où Beyoncé s'alloue les services assez classieux d'une Lady Gaga plus que demandée.
Bon, ce n'est pas à proprement parler une vidéo "à budget", c'est plein de fonds unis qui ne feraient pas tâche dans un clip des Saturdays (souvenez-vous de Up ou de Just can't get enough), de flingues en plastique à tout-va (dans quel but, on cherche encore), mais Beyoncé danse toujours aussi bien (sa consoeur aussi, ceci dit) et Lady Gaga a un faux air de Sylvie Vartan - non mais c'est vrai. Pour tout dire on attendait mieux, mais le bruit que la collaboration a fait devrait suffire à propulser ce duo aux sommets des charts americains, du moins.
On l'attendait, les fans sont restés debout jusqu'à 6 heures du mat' pour le voir, et voilà que débarque enfin le clip du remix de Video phone, où Beyoncé s'alloue les services assez classieux d'une Lady Gaga plus que demandée.
Bon, ce n'est pas à proprement parler une vidéo "à budget", c'est plein de fonds unis qui ne feraient pas tâche dans un clip des Saturdays (souvenez-vous de Up ou de Just can't get enough), de flingues en plastique à tout-va (dans quel but, on cherche encore), mais Beyoncé danse toujours aussi bien (sa consoeur aussi, ceci dit) et Lady Gaga a un faux air de Sylvie Vartan - non mais c'est vrai. Pour tout dire on attendait mieux, mais le bruit que la collaboration a fait devrait suffire à propulser ce duo aux sommets des charts americains, du moins.
Critique • Nerina Pallot - The Graduate

Mais que valent les versions studios des chansons incluses sur cet album? C'est à cette question que je vais essayer de répondre plus d'un mois après sa sortie.
Notre exploration de l'album démarre avec Everything's Illuminated, la piste d'ouverture. Je l'avoue, j'avais apprécié la version acoustique que Nerina avait interprétée il y a quelques semaines mais finalement, la version studio est assez entraînante et qui plus est, assez dynamique. C'est également le cas du premier single promotionnel de cet opus: le bien nommé Real Late Starter. Quoique, avec le recul, je trouve la version studio légèrement surchargée au niveau de la production. The Right Side, la piste suivante, s'inscrit dans ce même registre pop/rock: cette chanson n'est pas désagréable dans sa version finale mais je préfère largement la version alternative car elle est beaucoup plus supportable. Human, la quatrième piste du disque, est sans conteste la piste que je préfère: à vrai dire, j'ai été touché par les paroles (Nerina démontre ici son talent en tant qu'auteur) en particulièrement celles du refrain... j'espère que cette chanson sortira en single.
Lorsque j'avais découvert I Don't Want To Go Out il y a deux mois, j'avoue que je ne l'avais pas spécialement aimé. Toutefois, en écoutant la version studio, j'ai eu un petit coup de coeur: c'est léger, c'est frais et qui plus est, particulièrement efficace. A vrai dire, je trouve que cette piste résume assez bien l'ambiance générale de l'album à savoir un disque plus léger et plus accessible par rapport à Fires et Dear Frustated Superstar, les précédents disques de la chanteuse. Coming Home, la piste suivante, est un plus triste que sa consoeur mais elle n'en demeure pas moins touchante (en tout cas, autant que Human). Et fait intéressant, la version alternative et studio sont aussi réussies l'une que l'autre. C'est aussi de It Starts, un piano-voix que j'écoute assez régulièrement pour être honnête.
Il est désormais temps d'explorer les trois pistes restantes de l'album: commençons par When Did I Become Such A Bitch, la première piste que nous avons pu découvrir dans sa version alternative (en Juillet dernier). Au même titre que I Don't Want To Go Out, j'avais eu un peu de mal avec la version alternative. Cependant, je trouve la version album plus convaincante et qu'elle colle davantage avec les paroles (un peu amusantes). Cigarette, la piste la plus longue de l'album, instaure une pause car elle est beaucoup plus lente et accessoirement plus planante. Toutefois, ce qui fait la force de la chanson n'est pas la musique mais bel et bien les paroles (car elles sont dédiées à ceux qui ont tenté de renoncer à certaines habitudes destructrices). Il ne reste plus que It Was Me, la piste de clôture de The Graduate: que dire en dehors du fait que c'est une jolie ballade (et qu'elle ne change pas beaucoup par rapport à la version alternative postée sur le net). Néanmoins, je la trouve un peu inférieur aux autres ballades déjà évoquées précédemment.
Conclusion: En toute franchise, The Graduate est un album convaincant qui mérite d'être découvert. Bon, il est vrai qu'il n'est pas aussi sombre que Fires et Dear Frustated Superstar mais au moins, Nerina prouve qu'elle est capable de se renouveler un peu. Allez, laissez-vous tenter et procurez-vous ce disque: ça en vaut franchement la peine.
Shakira • Le clip de Give it up to me (sic)

Son album est un sacré gouffre, du coup pour sa sortie américaine, Shakira sort l'artilerie lourde : Lil Wayne (il est moche mais il fait vendre), Timbaland et un titre calibré pour le marché américain : Give it up to me. Le clip a été dévoilé hier sur la page Facebook de Shakira et alterne les passages plutôt réussis (dansés, notamment), et un kitsch à toute épreuve foncièrement moche qui fait même rire Peter & Sloane. La chanson ? Une introduction de 3 minutes, en fait.
Alicia Keys aime le violet

C'est du moins ce qui ressort le plus après visionnage du clip de son nouveau single, l'excelentissime Try sleeping with a broken heart. Bon, on aurait pu faire sans la combinaison moulante (so 90's quand même), et avec un peu plus d'action, mais le début est très joli et Alicia Keys aussi, évidemment. Et en bonus, le cousin de Seal (non ? c'était too much ?).
lundi 16 novembre 2009
10 Bonnes raisons de ne pas faire partie d'un boys band
Les boys-band, on a parfois l'impression que ça n'a pas d'âge, qu'il y en a toujours eu - sauf qu'ils étaient un peu plus habillés et chantaient apparemment un peu mieux à l'époque de nos parents. Ce ne sont pas les Beatles ou les Jackson 5 qui vont nous contredire. Mais avec les années 90 est arrivé un nouveau concept du boys band, résumé en une formule simple: moins, c'est mieux. Moins de vêtements, déjà, mais aussi bien souvent moins de voix et moins de neurones, cf. leurs paroles qui nous restent encore malheureusement en tête.
Et même si le phénomène se raréfie avec les années, même encore en 2009, on a eu notre dose de boys bands clichés (une pensée affectueuse pour les JLS). Alors histoire de se faire quelques abdos (oh oh, jeu de mots!), Hall-Musique a décidé de vous trouver 10 bonnes raisons de ne pas joindre un boys band. Non mais nous on fait ça pour vous, ne nous remerciez pas.
01. Parce qu'il faut déjà avoir quelques potes aussi inconscients que soi.
01. Parce qu'il faut déjà avoir quelques potes aussi inconscients que soi.
Rome n'a pas été construite en un jour, et l'on a jamais vu un boys band avec un seul et unique membre (Allan Théo a bien essayé mais ça n'a pas marché). Le duo, c'est dépassé et sectaire, soyez gourmands, pensez au trio, au quatuor, quintuor voire même (ça ne s'invente pas!) au sextuor. Plus on est de fous, plus on rit, parait-il. On a pas spécialement envie de savoir.
02. Parce que ça risque d'influencer votre sexualité.
02. Parce que ça risque d'influencer votre sexualité.
Sans lien aucun avec la précédente raison (roh, arrêtez! Nous ne sommes pas aussi dégoutants), force est de constater que faire partie d'un boys band, c'est avoir une chance sur 3, 4, 5 ou 6 (tout dépendra) de finir gay. Bien entendu, gay ou hétéro, nous en s'en fout, mais avouez que c'est comique, de la part de "chanteurs" qui ont joué de leurs fans féminins durant des années. Et ne faites pas les étonnés, Boyzone, Alliage, New Kids on the Block ou Westlife sont tous passés par là.
03. Parce que un piercing, ça fait mal. (du moins on imagine)
Rendons-nous à l'évidence, il y en avait toujours un (ou deux), généralement le plus dégueulasse, qui arborait fièrement ses piercings, que ce soit sur les tétons, le nez ou on ne sait où. Comme s'il fallait en prévoir un tatoué et percé qui puisse répondre aux fantasmes de celles qui seraient déjà des Courtney Love en puissance. Pour tous les goûts, on vous le disait.
04. Parce qu'il faut être doué, niveau muscu, quand même.
Bon bah ça, hein, je pense que c'est évident. Qu'ils aient de vieilles têtes, ça on pouvait pas y remédier, mais niveau musculation, c'était généralement des bêtes (ne cherchez pas de jeu de mots dans celui-là, il n'y en a pas). Capables de sauter partout (là non plus), de vous improviser un salto arrière, un grand écart sur la tête ou des pompes sans les bras, ces bons gars étaient pour la plupart des accros de la gym. Il fallait bien ça pour détourner l'attention de la voix, me souffle-t-on. Ah c'est pas moi.
05. Parce que vous pouvez dire adieu à votre vie amoureuse.
Les membres des boys band sont toujours célibataires, toujours. Il fallait bien laisser un peu de place au rêve, parce que oui, des jeunes filles de 14 ans qui épousent des hommes bodybuildés de 25 ans, C'EST POSSIBLE Parfois on pousse même le vice un peu plus loin, regardez ces pauvres Jonas Brothers, condamnés à feindre la virgnité jusqu'au mariage. On a dire feindre ? Ah bah c'était pas volontaire.
06. Parce que ça vous retombera sur le coin de la gueule quand vous aurez 50 ans, à coup sûr.
... Et là, vous aurez l'air bien cons, à faire des grands écarts et des saltos arrière et à vous dandiner avec votre chemise blanche ouverte sur un torse imberbe (car oui, les membres de boys band n'ont pas de poil - parce que c'est dégueulasse et qu'il faut faire fantasmer la collégienne de 12 ans qui ne sait pas encore ce qu'est la puberté). Sans poil et sans dignité, ça fait beaucoup, quand même.
07. Parce qu'il faut répondre aux milliers de lettres de fans enragées.
Et quand on mélange plusieurs langues, ça peut poser quelques problèmes. "Lucy don't cry", "Baila, te quiero amor", mais comment faire si la gamine ne parle que français ?- ce qui est plus que probable, à douze ans. A la limite, on peut tourner ça en truc pédagogique, sur un malentendu ça peut passer. Mais attention, grâce (à cause!) aux 2be3, des générations entières de fillettes ont raté leurs contrôles d'anglais. AH BAH MERCI.
08. Parce qu'il faut assumer la gestuelle, aussi.
Et par gestuelle, on entend aussi bien les poses 100% fake des magazines (doigt tendu vers le photographe, histoire de faire croire que C'EST A TOI QU'ON DEDIE CETTE INTERVIEW) et les chorégraphies parfois douteuses (main en l'air, on se tape sur le cœur, on fait semblant de râper du fromage, hop, un saut à droite et le tour est joué). Non, ça ne marche pas comme ça. Il faut y croire (et ça demande beaucoup d'efforts, apparemment).
09. Parce qu'une fois le soufflet retombé ...
... Il faut le supporter, le Dechavanne, chaque vendredi soir, alors que vous sentirez le fumier et qu'Eve Angeli hurlera La Solitudine à côté de vous dans une ferme du Cantal. Si en plus Régine vous prépare la tambouille, ça demande un moral de plomb. De façon définitive, si vous ne supportez pas la vie en promiscuité, les cacas de chèvre ou traire les vaches, votre boys band vous a déjà mis sur la mauvaise voie. L'alternative anglophone propose aussi des séjours pas chers au fin fond de la jungle, mais rien ne promet de vous racheter une image ensuite.
10. Parce que rien ne dit que vous serez celui qui réussira en solo.
Non mais sans déconner quoi. Un chez Boyzone, un chez Take That, un chez N'Sync, un chez Westlife (encore que). Zéro chez les Spice Girls (on avait dit boys band ? Ah pardon). Faire partie d'un groupe, c'est surtout diminuer ses chances de percer en solo à un très faible pourcentage. Rares (inexistants?) sont les groupes dont plus d'un membre a réussi à percer en solo. Il faut du bol, beaucoup de bol. Et on a envie de dire du talent aussi, c'est peut-être pour ça d'ailleurs ...
Au final, vous l'aurez compris, membre de boys band est un plan de carrière un peu bancal en 2009. Préférez-lui comptable, ou orthodontiste. C'est plus chiant mais au final, ça sauvera vos futurs anniversaires de mariage et diminuera de moitié le nombre de photos compromettantes - c'est déjà pas mal. Cependant, si vous êtes imberbe, percé, hétéro open, célibataire, trilingue, que vous chantez mal et que vous avez régulièrement le testicule gauche qui vous gratte, alors plus de doute, nous ne vous retenons pas, VOUS ALLEZ DEVENIR UNE STAR. (On vous dit "merde", hein).
Au final, vous l'aurez compris, membre de boys band est un plan de carrière un peu bancal en 2009. Préférez-lui comptable, ou orthodontiste. C'est plus chiant mais au final, ça sauvera vos futurs anniversaires de mariage et diminuera de moitié le nombre de photos compromettantes - c'est déjà pas mal. Cependant, si vous êtes imberbe, percé, hétéro open, célibataire, trilingue, que vous chantez mal et que vous avez régulièrement le testicule gauche qui vous gratte, alors plus de doute, nous ne vous retenons pas, VOUS ALLEZ DEVENIR UNE STAR. (On vous dit "merde", hein).
Alicia Keys • Dreaming
Back to basics !
Certains étaient déçus par le virage trop pop qu'avait pris Alicia Keys depuis son album As I Am, et, à leur grand regret, les deux premiers singles de son nouvel album semblait aussi indiquer que le nouveau disque serait pop. Que tous ces gens se rassurent, Alicia Keys, reine du RnB/Soul, est de retour ! A moins d'un mois de la sortie de son nouvel album, The Element Of Freedom, un titre inédit vient de faire son apparition sur le net. Ce morceau, appelé Dreaming, est clairement un retour aux sources, toute en légèreté, cette ballade aux rythmes souls, sonne très Songs In A Minor (premier disque de la chanteuse). Vous l'aurez donc compris, le nouvel opus d'Alicia ne sera pas cantonné à un seul genre musical, il risque d'être très varié !
Set the fire to the third bar (Live), la rencontre de Cheryl & Snow Patrol
Le 12 novembre dernier, un concert a été donné au Royal Albert Hall (on vous a parlé de cette salle pour... pour ? Le nouveau live de The Killers, bien !), pour l'association Children in need. Un des meilleurs moments du spectacle ? Le duo entre la magnifique Cheryl Cole, et Snow Patrol, sur Set the fire to the third bar, initialement interprêté avec Martha Wainwright. Le titre est déjà, à la base, une de leurs plus belles chansons. L'entendre en live apporte toujours son petit lots d'émotions en plus. Bon, après, on va être honnête : Cheryl n'est pas la chanteuse du siècle, mais son élégance (c'est important, ben oui), et finalement, sa délicieuse façon d'interpréter le titre nous ont convaincus.
On ne vous l'a pas dit...

Mais Monster, nouvel album, EP, ou réédition (on s'en fout) de Lady Gaga, vient d'apparaître sur le web. La planète pop est en ébullition MAIS on note que télécharger, c'est mal.
Chanson du jour HM • Delerium feat Kreesha Turner - Dust In Gravity

Toutefois, la chanson complète est désormais écoutable sur le site SoundCloud.com. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette piste change radicalement par rapport aux précédentes productions du duo: ici, nous avons affaire à une piste mélangeant sonorités pop et R&B (alors que les pistes habituelles mélangeaient sonorités électroniques et pop). Cependant, la chanson n'est pas désagréable et l'interprétation livrée par Kreesha est plutôt bonne.
En attendant le clip (s'il arrive un jour), voici Dust In Gravity (disponible à partir du 24 Novembre 2009) :
dimanche 15 novembre 2009
Le chiffre du jour • 3

C'est le nombre de numéros 1 consécutifs que les Black Eyed Peas ont décroché en Angleterre cette année, alors que Meet me halfway s'empare à la surprise (presque) générale de la première place des charts britanniques devant Happy de Leona Lewis, pourtant vainqueur annoncé il y a quelques semaines. Boom boom pow et I gotta a feeling avaient déjà atteint la plus haute marche du podium en 2009, voilà que le troisième single du groupe de Will.I.Am & Fergie squatte lui aussi la pôle position. Ils peuvent dire merci à une performance à X-Factor dimanche dernier qui a reçu les applaudissements de nombreux fans, surtout grâce à la voix de Fergie. Vous pouvez retrouver tout ça ci-dessous. A noter surtout que cela faisait presque dix ans qu'aucun artiste n'avait réussi le dit triplé en Angleterre. Ca s'applaudit.
Et c'est par ici pour la vidéooooo.
Interview • Little Boots [FR]
Little Boots, c'était l'une des artistes qu'on attendait le plus en 2009. Proclamée par avance l'une des révélations de l'année à venir fin 2008 par le fameux "Sound of 2009" (une liste de 10 artistes dréssée par les plus influents critiques britanniques qui annonce les nouveautés qui devraient cartonner l'année suivante) où elle était arrivée en tête, la jolie Victoria a d'abord eu du mal à s'imposer. Faute à une maison de disques qui n'y mettait pas tous les moyens et ne jouait pas assez avec le buzz, peut-être. New in town, son premier single, devient un petit succès, mais rien d'énorme comparé à ce que Lady Gaga ou La Roux (elles aussi figurant sur le sondage "Sound of 2009") avaient accompli. Puis vint Remedy, le titre produit par RedOne, la crème des producteurs en vogue du moment. Ca ne devient pas numéro 1, mais l'Angleterre accroche vraiment, cette fois.
Hall-Musique a donc eu le plaisir de rencontrer en chair et en os (et tout, et tout, oui!) cette artiste originale et innovante qui s'apprête à conquérir les Etats-Unis l'année prochaine. Vers l'infini et au-delà ?
HM • Pour commencer, comme d'habitude, est-ce que tu pourrais te présenter vite fait pour les lecteurs qui ne te connaitraient pas encore très bien ?
LB • Alors je m'appelle Little Boots et je fais de la musique pop moderne et fun.
HM • Bon, franchement, ça fait quoi quand tu vois que ton album arrives dans le top 5 au Royaume-Uni ?
LB • J'étais vraiment, vraiment très contente. C'est quand même un truc assez énorme à accomplir. Après l'important c'est que les gens apprécient la musique et s'amusent.
HM • Dernièrement tu as joué live au festival de Leeds. Comment ça s'est passé ?
LB • C'était très sympa, très cool. Le public était bien vivant, bien tonique, vraiment c'était super.
HM • T'as déjà joué à Paris ? Si oui, t'en as pensé quoi ?
LB • Oui ! On a joué dans un club vraiment super cool. Euh, comment ça s'appelait déjà ... ? (demande aux gens autour d'elle - et c'est notre envoyé spécial qui retrouve le nom pour elle) Chez Réginez ! Voilà, c'est ça ! Oui c'était trop bien.
HM • Il y a quelques temps, on se souvient t'avoir vue te produire dans une émission accompagnée par deux choristes qui ressemblaient étrangement à La Roux & Lily Allen. Coïncidence ou blagounette ?
LB • C'était vraiment une pure coïncidence (rires). Mais vous avez raison, les cheveux et tout, c'était quasi identique (rires).
HM • Remedy cartonne et Earthquake devrait suivre le même chemin, on en est sûrs. Tu as déjà une idée concernant le prochain single ?
LB • Je sais pas encore. Qui sait, peut-être que ce sera quelque chose qui n'est pas sur l'album, on verra.
HM • On a constaté que tu étais à fond sur le tenori-on (nouvel instrument de musique électronique, ndlr). Comment ça t'es venu ? Et qu'est-ce que tu joues avec ?
LB • Ça fait bien un an que je connais, vraiment un petit bout de temps. Il y en avait un dans le studio, alors je l'ai pris avec moi. Je peux jouer tous les trucs assez simples, où il n'y a pas trop d'accords différents, parce que c'est assez dur de changer les accords. Mais sinon l'instrument en lui-même est assez simple, il n'y a pas énormément de boutons.
HM • C'est quoi l'endroit particulier pour créer de la musique, selon toi ? Chez toi, en studio ?
LB • Généralement je commence juste avec un piano, et tout autour de moi doit être silencieux. Je peux être au calme, mais c'est pas nécessaire. Ça peut être en studio, ou en tournée. En fait ça se passe plus dans ma tête, à n'importe quel moment.
HM • Quel titre de "Hands" préfères-tu jouer en live ?
LB • J'adore jouer "Mathematics", c'est assez sympa comme titre à chanter. J'en ai fait une version plus longue aussi, plus instrumentalisée, que j'utilise en concert. C'est ma chanson préférée de l'album. (On lui dit que ce serait parfait comme prochain single) Oui, moi aussi j'aimerais que ce soit le prochain.
HM • On a lu que le clip de "New in town" t'avait déçu, et que tu avais du refaire deux fois celui de "Remedy". Tu peux nous expliquer ?
LB • C'est pas totalement vrai. Je veux dire, j'étais pas déçue par "New in town", c'est juste que j'avais l'impression que ce n'était pas le bon ... Disons que c'était une bonne idée pour la chanson, mais pas pour moi, vous voyez ? Tandis qu'avec David Wilson, qui a fait "Remedy" et "Earthquake", là on m'a réellement comprise en tant que personne, on a beaucoup travaillé en duo, de façon très proche, et c'était plus naturel, en fait. C'est juste que "New in town" ce n'était pas vraiment moi, voilà tout.
HM • C'est quoi tes plans, pour le futur ?
LB • On part pour les États-Unis. L'album sort normalement là-bas au printemps, donc on va faire une petite tournée, il y a beaucoup de pression et tout ! Ça va nous prendre beaucoup de temps mais c'est vraiment cool d'avoir l'occasion de faire ça.
HM • Nous on est curieux aussi de savoir ce que tu fais de ton temps libre, quand tu ne chantes pas. Tu peins, tu dessines ...?
LB • Oui ! En fait je lis beaucoup, surtout ça. Le dernier livre que j'ai lu c'est Disgrâce, de J.M. Coetzee (un magnifique livre, si vous voulez l'avis littéraire de HallMusique, moui!). Ça m'inspire aussi beaucoup.
HM • Alex Kapranos (de Franz Ferdinand) a crée un remix de "New in town". Comment tu l'as convaincu ?
LB • Oui, j'aime beaucoup ce remix, il est vraiment bien! On s'est rencontrés lors d'une soirée, puis on s'est revus et puis on s'est dit que ce serait bien de travailler ensemble. Je l'ai aidé à réaliser le remix, et voilà !
HM • Tu as repris "Love kills" de Freddy Mercury. Est-ce que tu as eu des problèmes, au niveau des droits ? (non mais on sait jamais!)
LB • Non, non, aucun. Du moins on ne m'a rien dit encore, je sais pas ! (rires) Je pense qu'il n'y a pas de problèmes, du moment que je ne la commercialise pas, en fait.
HM • Certains de tes fans ont critiqué le fait que tu aies travaillé avec Hot Chip, avant de partir vers Red One. Qu'est-ce que tu as à dire sur tout ça, toi ?
LB • Rien. (rires) Non mais je veux dire, tous les deux font des chansons pop, voilà tout. Il se trouve qu'ils les réalisent de façons différentes, parce qu'ils ont des influences différentes. Et puis je n'aime pas me bloquer sur un truc, ça me plait de travailler avec des gens différents.
HM • Internet, c'est un outil que tu as beaucoup utilisé à tes débuts. Comment tu te places au cœur de la polémique sur le téléchargement illégal ?
LB • Je sais pas, je ne sais pas si je veux entrer dans ce débat, je n'ai pas encore une opinion définitive sur tout ça. Bien entendu, c'est mal de prendre quelques chose à quelqu'un qui a bossé des heures dessus sans payer, évidemment, mais je pense qu'on peut arriver à modérer tout ça. Après, du moment que ce n'est qu'une chanson, ou un remix par exemple... Quand c'est un album entier, en revanche ... C'est un truc qui est impossible à réguler, en même temps. Honnêtement c'est assez difficile de gagner beaucoup d'argent dans l'industrie musicale. Après, si vous aimez vraiment ce métier, ce n'est pas quelque chose dont vous devez vous soucier.
HM • Pour finir, tradition Hall-Musique. Si tu devais dire quelques mots sur ...
Ladyhawke ? Vraiment bon, très sympa. Je la connais vite fait, elle est cool.
La Roux ? De très très bonnes chansons.
Frankmusik ? Il est marrant! C'est un mec bien. J'adore sa chanson "Confusion girl", très sympa.
Lady Gaga ? Mais putain, cette fille est un génie. Non, sérieux. Je suis obsédée par ses nouvelles chansons, en ce moment.
The Killers ? Oh mon Dieu. Je les adore. Franchement c'est mon groupe préféré au monde.
Maintenant, nous on remercie Little Boots et on lui souhaite de cartonner outre-Atlantique!
Les Jedward ? Non, vous ne voulez pas connaître !

On a eu Eve Angeli, Cindy Sander, le Royaume-Uni a, après We R One sa nouvelle petite honte nationale. Mais là, ce n'est même pas sucré comme les We R One... Juste écoeurant de niaiserie, comme si vous aviez mangé 4 paquets d'un kilo de Dragibus en 1h (imaginez, imaginez !).
Ils s'appellent John & Edward et sont le cauchemard de millions de télespectateurs de l'émission culte là-bas : X Factor. Chaque semaine, ils éliminent en effet un candidat talentueux et eux, sourire niais aux lèvres, continuent leur parcours et leurs prestations scandaleuses.
Alors, nous aussi on se mobilise pour leur sortie ce soir. Non parce que bon, on se voit pas faire la critique d'un album pondu par... ça, dans quelques mois.
Une petite prestation live ? Non, croyez-moi, vous n'y tenez pas.
(Ah ? Desireless a joint la rédaction HM, elle souhaite percevoir les droits sur sa coupe de cheveux, merci !)
Journée spéciale • C'était son premier vrai single : New in town

New in town n'a pas vraiment convaincu au Royaume-Uni, malgré un top15 lors de sa commercialisation. Il n'a d'ailleurs pas vraiment aidé l'album non plus qui, rappelons-le, s'est vendu durant la première semaine grâce à la fanbase que Little Boots s'est construite avant de le sortir. Non parce que, en semaine deux, l'album s'effondrait de 35 places, de la 5ème à la 40ème position du top. Même les Saturdays n'ont pas fait pire avec leur second album (à ma grande déception, d'ailleurs).
Mais nous ne sommes pas rancuniers, et New in town ne mérite pas d'être snobbé en cette journée spéciale. Place au clip, donc.
Journée Little Boots • Comme un tremblement de terre, sur HM

Earthquake, dernier single en date de la délicieuse Little Boots sort cette semaine au Royaume-Uni. C'est le troisième single officiel issu de l'album Hands, après Remedy (que nous vous avons présenté), et New in town (que l'on va vous présenter). Pour l'instant, le titre ne semble pas convaincre follement, que ce soit au niveau de ses classements en radios, ou à la télé, au Royaume-Uni. Pourtant, le titre est efficace, et faisait partie de nos favoris, dès notre première écoute de l'album.
On regarde le clip ? On regarde le clip !
Journée Little Boots • Vous ne connaissez pas encore Remedy ?

Vous ne connaissez pas cette bombe pop produite par RedOne ? Vous ne connaissez pas LE morceau qui a le plus fait danser la rédaction, cette année ? (Chassez immédiatement ces images bizarres de votre tête, je vous prie : nous dansons avec une grâce naturelle et évidente.)
Remedy, c'est quand même, à l'heure actuelle, le seul gros succès de Little Boots, et pour cause. Un refrain "qui-déchire-tout", un rythme à vous réveiller un mort. Non mais vraiment, ce titre, c'est un hymne pop. Rien de plus (ce serait difficile), rien de moins.
Remedy, c'est quand même, à l'heure actuelle, le seul gros succès de Little Boots, et pour cause. Un refrain "qui-déchire-tout", un rythme à vous réveiller un mort. Non mais vraiment, ce titre, c'est un hymne pop. Rien de plus (ce serait difficile), rien de moins.
Zoom sur... Delorentos

Originaires de Dublin (non non ils ne sont pas chicanos, m'enfin z'en faîtes de ces raccourcis parfois), les Delorentos ont failli se séparer en ce début d'année, à peine 2 ans donc après la sortie de leur 1er album, In Love With Detail, acclamé par la presse irlandaise et même nommé pour le Choice Music de 2007, et de 1ères parties des Arctic Monkeys, du Dave Matthews Band ou encore de leur compatriote Sinéad O'Connor.
Leur 2ème album, You Can Make Sound, a pourtant vu le jour cette même année et manqué de peu la 1ère place du top singles irlandais le mois dernier (une louve dont on taira le nom les a devancés). Afin de reculer la chute assez vertigineuse de l'opus dans les charts, il était donc temps de lancer un lead single et quel meilleur choix que S.E.C.R.E.T., clairement le morceau phare de l'album. Écoutez et ah oui, ne faîtes pas trop attention au clip, vous risqueriez de bien vous ennuyer.
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