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vendredi 5 novembre 2010

Tribune libre : Kat DeLuna bientôt de retour




3 ans après son premier album, 9 Lives, celle qui vous a fait bouger votre popotin sur Whine Up, j'ai nommé Kat DeLuna, revient avec son 2nd opus. Produit par RedOne, Tyrone Edmond & Eightysix, l'album se nomme Inside Out et sortira d'abord en Belgique le 5 novembre sous Universal Music Belgium. Label qui lui assurera la sortie de l'opus une semaine plus tard dans le reste de l'Europe et en Australie. Le premier single Push Push, piste electro/pop en featuring avec Akon, fait office de premier single. Les nouveaux extraits sont Be There & Party O'Clock. Pour le moment, Kat effectue la promotion de ce dernier en Belgique. Le clip sera tourné le 8 novembre à Paris. Voici la tracklist de l'album :

01. Push Push (Feat. Akon)
02. Party O'Clock
03. Dancing Tonight
04. Be There
05. Oh Yeah (La La La)
06. One Foot Out Of The Door
07. All In My Head
08. Rock The House
09. Calling You (ndlr : Hall-Musique avait a-do-ré cette chanson)
10. Be There (Ballad version)
11. Unstoppable



Découvrez les nouveaux singles, Be There et Party O'Clock.

Merci à Florian pour sa participation à cette rubrique. Retrouvez-le surAshley-Addict. N'oubliez pas que, vous aussi, vous pouvez nous envoyer vos critiques, ou vos articles en général, en nous l'envoyant à l'adresse redaction@hall-musique.net !
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mercredi 20 octobre 2010

Tribune libre : Selena Gomez - A year without rain (par Florian)


Après un premier album couronné de succès dans le monde, la miss Selena & sa troupe The Scene sont de retour avec un nouvel opus : A Year Without Rain. Dans la même lignée que le premier, l'album n'est pas super original, mais force est de constater un changement de voix & de maturité pour Selena.

Tout démarre sur le premier single Round & Round, piste ayant bien marché dans les charts. Le refrain est vraiment entêtant. Mais dommage que ce ne soit pas un hit. Tel que Selena l'a dit : "A fun song for this summer."

On enchaîne avec le second single du même titre que l'album. Rien de bien spécial, vu que c'est un démo proposée à la base pour Rihanna. Mais Selena a su la mettre à sa façon et en faire une bonne chanson. Il y a toujours ce petit truc qui fait que la chanson reste dans la tête. On observe que sur les refrains, Selena montre un peu la puissance de sa voix, non pas énorme, mais assez évoluée.

Passons à quelques chose de plus intéressant, la 3e piste : Rock God, chanson qui appartenait à Katy Perry mais au final, c'est la miss qui l'a eu. Mais elle a le mérite d'avoir Katy dans les choeurs. C'est assez jazzy, puis le refrain reste assez énergitique. Et ces beats dans les couplets ne font que du bien à la chanson. Dommage que ce soit court comme ça, on en voudrait plus.

Ensuite vient Off The Chain. Un son assez léger, doux et calme. Un peu du revu et assez ressemblant avec les pistes du premier album. On pourrait la qualifier de Naturally 'version soft'. Le refrain n'est pas assez déchaîné, même si il y a de la volonté.

Puis voici une chanson très bonne pour moi, Summer's Not Hot ! Ouh que c'est addictif ! Le refrain, les couplets, tout est fait pour se trémousser, c'est un très bon up-tempo. Une chanson qui sent le soleil... Dommage on est en automne. Ca aurait été une bonne idée de sortir ça en 1er single en été.

Chanson suivante, on trouve Intuition. Bonne pour écouter, mais pas trop pour danser. Ca tourne dans un petit côté R&B que Selena connaît bien. Ca ne fait pas des ravages non plus & n'a pas le mérite d'être un single. Les 'oh oh oh oh' restent en tête, comme toute autre chanson.

Pour la suite, on se retrouve avec quelque chose d'interessant : Spotlight. Selena avait annoncé qu'elle se tournerait vers un peu de reggae pour l'album. Et il est vrai qu'au début de l'album, on en entend ! Ca change de ce pop/rock permanent. C'est assez bien développé, mais certaines sonorités du genre des 'oooooh' dans le refrain sont vraiment inutiles. Dommage que les couplets soit si courts.

Après ce brouhaha, on trouve une chanson calme, posée & douce : une bonne ballade. J'ai nommé : Ghost Of You. Accompagnée de la voix de Selena, c'est assez bon & très beau. Je trouve que la chanson a un côte assez 'Dido' (oui la chanteuse). Ca passe pour l'album mais un peu trop faible.

On continue avec Sick Of You. Là c'est du bon pop/rock avec un refrain assez puissant. Malgrès un refrain pas très cherché, ça a le mérite d'être écouté & de faire taper son pied au sol.

Et on finit avec un bonne piste, limite une balade : Live Like There's No Tomorrow. Ca aurait pu être plus poussé, mais ça reste assez bon. Par contre, la voix de la miss sur le refrain n'est pas très agréable niveau écoute. Un travail plus approfondit de la note n'aurait pas fait de mal.

En bref, c'est une bonne suite au premier album, malgré un manque de chansons, 10 c'est trop peu pour un second opus. Certaines pistes sont assez 'soft' & passent facilement. Il n'y a pas une très grande créativité mais c'est pas mal. Par contre, niveau prochain extrait... Je ne vois pas quelle chanson aurait la carrure d'un single qui peut marcher. Summer's Not Hot aurait un peu de potentiel mais vu la période de l'année... Si elle nous sort un 3e album en 2011 -> Chapeau la miss !

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vendredi 17 septembre 2010

Tribune Libre | Kelis • Flesh Tone (par Andrei)

Après Jonathan (pour Eminem), c'est avec plaisir que nous donnons la parole à un autre de nos lecteurs pour la rubrique Tribune Libre. Cette fois-ci, Andrei nous livre sa critique d'un album qui, malheureusement, n'a pas marché dans les classements mondiaux: nous voulons parler de Flesh Tone, le tout dernier opus de Kelis.

Kelis
, avant Flesh Tone, était, à mes yeux, une femme indépendante, pleine de panache, insolente sur les bords… Fierce, en gros. C’était à l’époque de Milkshake, Trick Me, Bossy. Pour NME, à l’époque de Tasty, Kelis était un ovni qui apportait le pendant plus expérimental d’une Beyoncé, aux hanches généreuses, aux chansons efficaces et commerciales… Kelis n’avait “que” des chansons de qualité, pas de Crazy In Love évident.
En 2010, Kelis est toujours là, dans l’ombre, ou presque.

Très récemment, Acapella, chanson d’amour pur avec la jolie métaphore “Before you my whole life was acapella” et d’autres expliquant comment sa vie était insipide avant de connaître l’Amour, s’est fait une place honorable dans le classement britannique. On remarque le contraste entre les paroles très fleur bleue d’Acapella et les métaphores cochonnes de Milkshake ou le côté impertinent de Bossy. Que s’est-il donc passé depuis Kelis Was Here ? Eh bien, Kelis a eu un enfant, et c’est à mon avis la raison principale pour laquelle les textes de Flesh Tone sont généralement plus intimistes (pour les fans d’analyses du visuel, remarquez que Kelis montre son coeur à l’arrière du boitier de Flesh Tone et que le fond des pages du livret est principalement un zoom sur un coeur, ce qui rajoute une couche sur l’aveu d’envie de confession de Kelis). Une question persiste : comment expliquer le virage très électronique qu’a pris Kelis? La réponse que j’ai trouvée est juste basée sur le fait que, d’après le peu que je sais de Kelis, elle a toujours eu une vision éclectique de la musique et a toujours expérimenté le plus de choses possibles.

Une des qualités majeures de Flesh Tone est sa fluidité. On distingue deux gros blocs de chansons réliées la plupart du temps par des Segues : le premier est composé d’Intro, 22nd Century, 4th of July et Home, le second reprend Acapella, Scream, Emancipate et Brave. J’hésite à caser Song For The Baby dans le deuxième bloc, car elle est un peu à part et sert de conclusion à l’album, c’est un peu la partie Remerciements, focalisée sur son bébé, qui lui a inspiré cet album (ce qui semble déjà plus plausible que l’idée que Christina se soit inspirée de son bébé pour écrire Bionic). Song For The Baby me semble paradoxalement plus faible que la plupart des chansons de l’album, même si elle semble se détacher des deux blocs constitués par l’album. Elle me laisse relativement indifférent, c’est pourquoi je vais passer aux gros morceaux de l’album…

… En commençant par Intro (qui peut se comprendre aussi bien comme Introduction que comme Introspection, après réflexion). Ce titre est probablement le plus expérimental de l’album, et peut aussi bien plaire que déplaire, à cause de son côté torturé et de la voix de Kelis, qu’on peut trouver trop poussive. 22nd Century prend place sur le silence comblé par les “We control the dancefloor” de Kelis, qui donnent le ton de cette chanson a priori faite pour danser, je trouve cependant dommage qu’ils introduisent une des chansons les plus molles de l’album, voire la plus insipide. Peut-être que son problème est d’être coincée entre Intro et 4th of July (Fireworks), deux titres forts de l’album. 4th of July compare l’amour qu’elle ressent aux feux d’artifices du 4 Juillet, sur une alternance très réussie entre du piano et des sons électroniques. La fin de la chanson introduit l’up-tempo (quasiment) Trance de l’album : Home. Le titre est accessible même pour ceux qui ont des a priori assez négatifs sur le genre, les couplets sont relativement dansants mais assez calmes, le refrain explose, la chanson a tout d’un hymne. Le premier bloc prend fin sur les 12 coups de minuit.

Acapella reprend le premier bloc en douceur mais lancer danser ceux qui veulent, Scream lui fait suite. Derrière deux-trois sons un peu cliché (je parle des sons aigus sur les couplets, que j’ai trouvés plutôt beaufesques aux premières écoutes), Scream est une montagne russe aérienne et calme sur le refrains (qui ont plutôt l’air d’être des couplets) et démente sur les couplets. La montagne russe s’arrête et on entre dans Emancipate, au refrain fatigants à la longue, mais qui reste clairement en tête (si on n’a pas besoin d’un ORL). Les couplets sont doncs supérieurs au refrain pour des raisons évidentes, mais la chanson atteint son pic dans le middle-8 (si on peut appeler ça un middle-8) très relaxant, aquatique (oui.), mais toujours festif. Brave, une des chansons les plus introspectives de l’album, où Kelis explique qu’elle est devenue plus forte et ne se laisse plus marcher sur les pieds, met fin à ce deuxième bloc sur des rythmes électroniques vachement efficaces. Le dernier Segue introduit plus ou Song For The Baby dont j’ai déjà parlé.

Le virage de Kelis est donc particulièrement réussi et cet album pourra clairement passer en boucle dans les mois à venir, tant il est fluide, sans pour autant manquer de chansons particulièrement fortes comme… toutes les chansons sauf 22nd Century et Song For The Baby.


Critique rédigée par Andrei.
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lundi 29 mars 2010

Tribune libre | Simon Curtis - 8bit Heart


Vous le savez, l'objectif de la Tribune Libre est de permettre à nos visiteurs de parler d'un artiste, d'une chanson, d'un album, dont nous n'avons pas parlé, sur le site. Aujourd'hui, Romain, un de nos fidèles lecteurs (ET informateurs) nous donne son avis sur 8Bit, premier album de Simon Curtis.
Pour participer à cette rubrique, envoyez-nous votre texte : redaction@hall-musique.net

Simon Curtis est né en 1987. Il est notamment connu pour avoir joué Royce dans le film musical de Nickelodeon, « Spectacular! ».

Simon compare son album à une quête similaire à celle de certains jeux vidéo.

L’aventure commence (comme il est de coutume dans les jeux vidéo) par une intro : BoyRobot qui plante le décor. En résumé, Simon est une sorte de Pinocchio-robot qui aimerait devenir un vrai ptit garçon connaître les sentiments humains et tout particulièrement le sentiment de « L’Amour » (avec un A majuscule) !

LEVEL 1
Don't Wanna Be Alone débute avec ce qu’on peut interpréter comme des battements de cœur. En dehors de ça, la chanson n’a pas grand chose d’exceptionnel. Ça nous apprend juste que Simon n’est pas être seul car il a peur dans le noir !

LEVEL 2
Fell In Love w/an Android n’apporte pas plus que la chanson précédente. A noter que c’est une bonne chanson pour faire la danse du robot, notamment durant les « human, cyborg, relations ».

LEVEL 3
Super Psycho Love est une des meilleure chanson de cet album. Une intro très orientale, un bon beat et un refrain très entrainant avec ses « trippin' super psycho love » sont la recette pour faire une bonne chanson pop.

LEVEL 4
S’il y a une chanson qui se démarque des autres pistes sur cet album, c’est bien 8Bit Heart. Elle a un côté plus acoustic et nous montre que oui, Simon peut chanter sans syntétiseur. Même si à la première écoute, j’ai zappé ce morceau le trouvant trop gnan-gnan, après quelques écoutes, je dois dire que celui-ci me plait de plus en plus.
Je pense que Simon a placé 8Bit Heart là pour qu’on puisse se remettre de la piste précédente et qu’on puisse reprendre des forces pour la suite de l’aventure.

LEVEL 5
Vous ai-je dit que l’un des surmons de Simon est « Lord GaGa » ? En écoutant ses premiers morceaux, je me suis demandé d’où pouvait lui venir ce surnom. Puis je suis tombé sur Diablo. Chanson très puissante, une des perle de cet album. Après presque un minute d’intro, Simon commence à chanter et il est pas content on s’apperçoit qu’il s’addresse à qqn qu’il l’a trahit et qu’il surnomme diablo (« You're a diablo, 
You're so damn evil
, you're a diablo »). On notera aussi les références à Kelly Clarkson et ses chansons aux « Happy ending » ainsi qu’à Britney Spears, à qui, Simon va jusqu’à piquer les paroles de son « If U Seek Amy » (« Oh baby, baby
does she take a piece of lime
for the drink that I'ma buy her »).

Après cela, nous avons droit à un interlude, The Neverending Elevator, qui n’apporte rien en soi, mais il nous montre un pouvoir que Simon nous avait caché jusqu’à présent ; celui de nous casser les tympans si on écoute trop fort avec un « SWEEEET » très puissant !

LEVEL 6
Une autre bonne chanson de l’album est Delusional qui doit être la chanson la plus mainstream du Simon. En effet, rien de neuf côté parole ou musique, mais elle reste en tête grâce aux « Hun, hun, so delusional, hun, hun ». Très bonne chanson pop.

LEVEL 7
La notions de jeux vidéo revient dans Joystick et son intru très gameboy. Simon y place aussi quelques références à certains jeux et autres consoles.
Si on fait attention aux paroles, on remarque qu’il y a deux manières de les comprendre :
- 1er degré : Simon nous parle de jeux vidéos.
- 2ème degré : Simon nous parle de … sexe. (QUI a dit que j’avais l’esprit mal tourné ?) Faites bien attention aux paroles et vous comprendrez…

LEVEL 8
LA chanson de l’album avec Diablo et Super Psycho Love est sûrement Beat Drop. Cette chanson (qui a été la « chanson du jour » sur popjustice mercredi 24 mars) est une bombe pop avec une touche d’electro mélangée à un air d’opéra (ndlr « La Reine de la nuit » de l’opéra « La flûte enchantée » de Mozart). Un des meilleur passages est sûrement le moment où Simon chante « So you'd better find some rhythm ‘cause they're playing Bad Romance ».

LEVEL 9
Dans Brainwash, Simon nous confie qu’il ne sait plus exactement où il en est, car il est débousolé. Le message de la chanson est un peu le classique « L'homme naît bon et c'est la société qui le corrompt ».

LEVEL 10
The Dark est la chanson la plus lente de l’album et sincèrement, j’ai du me forcer pour l’écouter jusqu’au bout. Et ce n’est pas la présence de Jay-Z qui remonte le morceau qui donne un peu l’impression d’avoir été ajouté à l’album uniquement à cause de cette collaboration.

Victory est l’outro de l’album et comme dans les chansons de Kelly Clarkson, tout se termine bien, car même si Simon n’a pas trouvé « l’Amour », il sait que l’amour au fond de son cœur lui suffit.

Pour résumé, Simon nous livre un très bon album pop qu’il a réalisé sans l’aide d'une maison de disques. Bien entendu, l’album n’est pas parfait et la voix de Simon est parfois trop retouchée. Ce qui est innovant, c’est que Simon met son album en téléchargement gratuitement sur son site : simon-curtis.com !

- Note de l’album : 7/10

- A écouter : Super Psycho Love, Diablo, Delusional, Joystick et Beat Drop

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mardi 17 novembre 2009

La sélection Soul, Hip-Hop, Folk d'Elias

"La sélection d'Elias" est une nouvelle chronique qui sera publiée de manière hebdomadaire sur Hall Musique, et c'est Elias, qui sera chargé chaque semaine (sauf empêchement éventuel), de vous présenter sa sélection de chansons. Les titres sélectionnés seront souvent classés dans les catégories Hip-Hop, Soul, Neo soul, ou Folk, tout ça pour vous dire qu'ici, vous ne verrez pas cité le nom d'une Lady GaGa, ou d'une Britney Spears...

La sélection de la semaine:

M. WardPost-War (extrait de l'opus Post-War - 2006)

Chanson éponyme de son opus sorti en 2006. Je n'ai pas encore réussi à trouver plus planant à écouter que la discographie de ce Monsieur. Il touche au cœur, tout fusionne chez lui: les mots, les notes, la voix... Post-War en est le parfait exemple:


Amos LeeColors (extrait de l'opus Amos Lee - 2005)

Après avoir sorti son premier opus en 2005, Amos Lee a été désigné par le magazine Rolling Stone comme faisant parti des 10 artistes à découvrir de cette année...
Et... Je ne peux que confirmer: son premier opus était un vrai bijoux, un vrai classique, standard du genre... Comment une maison de disque n'a-t-elle pas vu tout le potentiel commercial de ce premier effort ? Surtout avec pour invitée Norah Jones (qui joue quelques notes de piano par-ci par-là sur l'opus, notamment sur Colors...), le lien était tellement évident, après le succès commercial de Come Away With Me sorti en 2002, le public était prêt pour ce monsieur aussi.

M'enfin, Colors est un titre d'une beauté renversante, et sur ce, rien d'autre à ajouter.



Angie Stone (feat. Alicia Keys & Eve)Brotha remix (extrait de Mahogany Soul - 2001)

Bon, c'est un remix (ça vous l'aurez trouvé seul). Remix d'un des classiques nu soul de cette décennie, Brotha, présent sur le deuxième opus solo d'Angie, sorti en 2001. Il a pour guests Alicia Keys (qui venait tout juste de percer avec son premier opus) et Eve.

Ce titre est une bombe RnB/Soul... Mis à fond, ça fait son effet. Les "clap your hands" du refrain sont trippants.



Amel LarrieuxSweet Misery (extrait de Infinite Possibilities - 2000)

Amel touche la grâce sur ce titre...son premier opus solo sorti en 2000 dont est tiré ce titre, laissait présager une carrière incroyable. Son second opus nous confortait dans cette idée. Ensuite, elle a définitivement pris un virage alternatif... Ce son est donc d'un côté extraordinaire, mais de l'autre, il nous rappelle combien on aimerait revoir cette Amel.

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jeudi 12 novembre 2009

La tribune libre • Critique de 3 Words, premier album solo de Cheryl Cole




Cheryl Cole (née Tweedy) en quelques mots, c'est actuellement l'Anglaise préférée des Anglais... Membre d'un groupe pop, les Girls Aloud, qui a à son actif plusieurs millions de disques vendus, une vingtaine de singles qui se sont tous (à l'exception du dernier) classés dans le Top10, 5 albums studios tous avoisinant le million d'exemplaires, forcément ça aide lorsque l'on se lance en solo ! La miss est jurée dans l'émission X-Factor (8/9 Millions de spectateurs chaque semaine). Elle est belle, charismatique, mariée à un footballeur anglais (Ashley Cole pour les incultes du foot), bref elle a tout le Royaume-Uni à ses pieds. Si l'on doit décrire l'Angleterre en ce moment, pensez à une espèce de Cherylmania .


Là ou ses camarades ont échoué en solo (Spice Girls, Sugababes, S Club 7), Cheryl s'offre un beau parcours dans les charts anglais, le single Fight For This Love (#1) squatte le peloton de tête depuis 1 mois (déjà disque de platine pour plus de 500 000 exemplaires vendus) et l'album 3 Words (#1) a déjà dépassé les 200 000 exemplaires en deux semaines. Penchons-nous sur cet album et cette artiste si adulée par les British. (A noter, vous pouvez écouter chacun des titres en cliquant sur les liens proposés, histoire de vous faire votre propre avis sur la question, ndlr)

Le temps d'un album, Cheryl étend un peu son empire et sa marque, laissant de coté les Girls Aloud (en break pour le coup). Will.i.am que l'on ne présente plus a produit une bonne moitié de l'album, donnant une sonorité R'n'B/Electro à la galette de Miss Cole.
Tout d'abord sur le titre 3 Words, un titre plat mais pas dans le sens péjoratif, un titre calme aérien accompagné d'un riff de guitare présent tout le long de la piste et un beat electro (non loin de rappeler la touche "Black Eyed Peas"/"Guetta"). Le titre crédite Will.i.am qui s'invite sur ce titre écrit par eux deux. Une osmose en ressort, un moment de grâce pour leur collaboration.
Parachute produit par Will.i.am et Ingrid Michaelson (songwriter et interprète qu'on aime, ndlr), est du génie par son titre et par l'émotion qui s'en dégage ("I don't need a parachute, Baby if I got you .."). Le titre n'a rien d'exceptionnel dans sa construction, mais sa rythmique et les bruits "militaires" tout au long de la piste sont exquis.
Heaven arrive en 3éme piste en featuring avec Will.i.am. Premier titre que je trouve fragile de l'album. Certains adorent cette piste, d'autres la trouvent inutile. Je suis assez mitigé sur le beat, les paroles ("My heaven is with'u boy, my heaven is with'u girl").
Fight For This Love arrive , et là il faut être fou pour ne pas aimer cette chanson (produite par Andre Merritt), incontournable en cette fin d'année 2009, rien de bien spectaculaire aux premiers abords, mais plus les écoutes se multiplient plus vos oreilles sont bercées. Une ode certes bien niaise aux couples en crise (mais qui a dit que la pop musique était réputée pour ses paroles ?), mais tellement agréable, les violons conjugués au "Fight (Fight) Fight (Fight) For This Love") ne feront que vous confirmer cela. En bref prenez impérativement quelques minutes pour écouter ce titre ! Vous vous coucherez moins idiots ce soir.

Après ça se gâte, les pistes suivantes étant plus ou moins faibles Rain on me est la plus audible a contrario de Make me cry et Happy hour (proposées à Nicole Schermachin et Rihanna). Sans parler de cacophonie, ces trois titres n'apportent rien de plus au disque, des pistes de remplissage, au mieux des pistes B.

La fin du disque approche et le niveau remonte. Stand Up est un hymne au clubbing ("Coz I came here to dance I'm gonna put up my hands and stand up, stand up") en featuring avec Taio Cruz petit prodige commercial du Hip-Hop/R'n'B au UK, un up tempo efficace qui espérons-le sera exploité pour une sortie single. Le petit rap du bridge est un must. Don't talk about this love est la ballade de l'album, originalement enregistrée par Nikola Bedingfield (oui oui, soeur de Daniel(qui ?) et Natasha), cette piste est celle qui nous fait le plus penser à ses compatriotes Girls Aloud, c'est gnan-gnan, plein d'amour mais efficace , rien de transcendant mais c'est agréable à l'écoute. Puis arrive Boy like you que Will.i.am a samplé sur Fletwood Mac. Didn't I fait débat, au choix c'est un coup de génie, ou de la m**de, à vous de juger.
L'album se clôt sur Heartbreaker en featuring une fois de plus avec Will.i.am, cette piste sortie en single l'année dernière vient s'ajouter au tracklisting final, pour combler le tout et pour son historique de hit single. Vous pouvez aussi la retrouver en version originale sur l'album de Will.i.am "Songs About Girls".

En gros cet album n'est pas la galette de l'année, mais là ou certains titres sont mal appréciés par un certain nombre, d'autres les adorent, ce qui a de quoi réjouir tout le monde, et donner un ensemble assez homogène. Cheryl n'est pas une cantatrice exceptionnelle mais son charisme et surtout les émotions qu'elle peut dégager font de 3 Words un must have en cette fin d'année.

A télécharger (légalement bien sûr, ndlr) d'urgence Fight For This Love, 3 Words

On aime : Stand up, Don't talk about this love, Parachute, Rain on me, Heartbreaker
On zappe : Heaven, Happy hour, Make me cry

Note : 7+/10

Merci à Kevin pour sa participation à cette rubrique. N'oubliez pas que, vous aussi, vous pouvez nous envoyer vos critiques, ou vos articles en général, en nous l'envoyant à l'adresse tribune-libre@hall-musique.net !
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mardi 27 octobre 2009

Tribune libre • Space Cowboy - Digital Rock Star

"Salut je m'appelle Nick Dresti, principalement connu sous le nom de Space Cowboy. Je suis DJ, français, et mon album Digital Rock Star sort aujourd'hui !

Ce nom ne vous dit rien ?! Peut-être m'aurez-vous aperçu dans les clips de Lady Gaga, ou en sa compagnie lors de sa tournée mondiale ?
Non, toujours pas ?! J'ai collaboré avec elle dans Starstruck, Chirstmas Tree, j'ai remixé Poker Face, LoveGame, Just Dance !! C'est bon maintenant ?!

Bref ! Il se trouve que mon album tant attendu (le monde entier qui me connait pourra vous en témoigner Ô pauvres malheureux) est enfin dans les bacs."

Principal collaborateur de Lady Gaga, ses diverses aventures musicales inter-galactiques lui ont permis d'imposer au monde de la musique, un style synthétisé bien à lui !
Croyez-le ou non, mais bien avant de travailler avec Gaga, il avait sorti 3 albums sous des labels indépendants :

- Across the Sky en 2003
- Big City Nights en 2005
- Digital Rock en 2007

Ainsi, il s'est intéressé à divers styles de musique (rock, r'n'b, electro, hip-hop) et a décidé d'en faire un mélange symphonique et harmonieux derrière ses platines !
Mélangeant des sonorités electro-dance-rock, son premier véritable single issu de son 3e album, My Egyptian Lover, featuring la rappeuse Nadiah Oh, est diffusé sur BBC Radio 1. Il va attirer l'attention du label Cherrytree Records (La Roux, Tokyo Hotel, Lady Gaga, t.A.T.u. Robyn, Cinema Bizarre, etc.) qui décide de le signer avec une nouvelle artiste montante new-yorkaise : Lady Gaga. De là débute une pétillante-collaboration-débordante-de-créativité entre ces deux derniers !



Ce nouvel opus Digital Rock Star est une version bis de Digital Rock ! Ce génie aux sons aliennés en est l'auteur de l'intégralité des chansons. Il a collaboré avec des artistes tels que Cinema Bizarre, Chelsea Korka du groupe The Paradiso, Nadiah Oh qu'on retrouve également, ou Chantelle Paige du groupe Flypside, et sans oublier le Dieu d'innombrables tubes du moment, notre maître à tous : RedOne !

Pour avoir un aperçu de l'album dans son intégralité, voici une petit vidéo officielle. ^^




Tracklist:
01. Just play that track
02. Falling Down ft. Chelsea Korka
Down down down : Single lead de l'album. Fidèle à l'essence de l'album. On en devient très vite addicte !
(Cliquez ici pour écouter)
03. I Came 2 Party ft. Cinema Bizarre
Deuxième single très imposant, dont l'originalité réside dans l'harmonie entre un son rock "envahissant" et la Space Cowboy touch dans tout sa splendeur !
(Cliquez ici pour écouter)
04. Boyfriends Hate Me
05. Devastated ft. Chantelle Paige
On reconnaitra la mélodie entendu lors du Fame Ball Tour de Lady Gaga!
06. Invisible
07. Party Like Animals ft. Vistoso Bosses & Kee
Un des morceaux far de l'album ! "Cherry cherry boom boom" est de retour. Un titre qui mérite d'être un single !
08. Talking in your Sleep
Piste reprise de son album précédent, qu'on distinguera facilement par des sonorités plus bruts.
09. Imma Be Alright
10. I Want You Back
11. My Egyptian Lover ft. Nadiah Oh
12. Falling Down (LMFAO remix)
13. Falling Down (Stereotypes Remix ft. Far East Movement)

Mon avis : 8.75/10
Un album qui s'écoute sans effort. Les morceaux s'enchaînent merveilleusement bien. Des titres plus dansant les uns que les autres, de plus en plus fun au fur et à mesure qu'on avance dans l'écoute ! On notera quelques clins-d'œils à ses productions "Gagariens" ! En bref, un vrai petit bijou qui mérite qu'on lui donne sa chance!

Merci à Elsa pour sa participation à la rubrique.
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lundi 19 octobre 2009

Tribune libre • Ashley Tisdale - Crank it up


C'est une miss Tisdale plus déchaînée que jamais qui revient avec son nouveau clip : Crank It Up, second extrait de son deuxième album Guilty Pleasure, qui n'a pas l'air de rencontrer le succès attendu. C'est un clip sexy, rythmé, coquin (on va dire) qui nous est livré. Certains la qualifieront de Britney (les cheveux ?), d'autres la trouveront irrésistible. C'est un style assez différent du précédent clip It's Alright, It's Ok, premier single qui n'avait pas non plus eu le grand succès du retour d'Ashley ! Je vous propose donc de découvrir le clip :



Merci à Florian pour sa participation. Il est le webmaster du site Ashley-addict.com.
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mardi 15 septembre 2009

Tribune Libre : Taratata, en exclu !


Le jeudi 10 septembre 2009 a eu lieu un des enregistrements de l’émission musicale Taratata. Pour rappel, Taratata c’est l’émission qui reçoit des artistes confirmés ou débutants avec un concept à mille lieux des émissions de variété habituelles : que du live, une programmation de choix, des titres réinterprétés, et des duos entre artistes du même univers ou pas. En somme une émission qui mériterait des heures de diffusion adaptée à la qualité du programme (pas en deuxième soirée ou sur la TNT ^^). Le tout enregistré dans les conditions du direct, le professionnalisme est de mise.
Donc, la soirée à laquelle nous avons assisté réunissait : Mika, Lady Gaga, Pixie Lott, The Gossip, Ariane Moffat, Cœur de Pirate, Emilie Simon, Millow

En quelques mots, les moments forts de l’émission
Lady Gaga m'a littéralement scotché vu son niveau au piano, elle joue du classique merveilleusement bien. Une virtuose. Elle a interprété Eh Eh piano voix ainsi que Poker Face avec un couplet en français mignonissime : « J’aime chanter Edith Piaf, et je vois la vie en wose. Jé vais dans le mawais, caw tousse mes amis sont gays… ». Bien moins snob qu'elle n'y parait. Surement le côté intimiste de l'émission et le "tout en live" qui joue mais c'était véritablement réussi. La connasse mégalo au mauvais goût prononcé s’est transformée à mes yeux en talentueuse popstar. Elle a d’ailleurs donné une petite anecdote amusante : la première fois qu’elle est montée sur une scène, personne ne prêtait attention à elle, elle a donc ôté ses habits pour qu’on la remarque. Bingo.
A noter, elle est très amie avec notre Mika. Des bisous bisous en backstage et tout ça hein.

Gossip. Beth Ditto est une chanteuse hors norme physiquement et dans son énergie. Très drôle, c'est l'anti star : jeu de mot sur son poids, ses auréoles d'aisselles etc...Attachante aussi dans ses convictions, son combat et son naturel. Une lionne sur scène. Séduisante pour tout ça. Interprétation du dernier single et jolie reprise de I wanna be your Dog du mythique groupe anglais The Stooges. Beth, je t’aime.

• Monsieur Mika. Interview dans un Français parfait, très naturel aussi. Intelligent et faisant preuve d'autodérision. Formation classique à Londres, culture musicale à tomber, terriblement séduisant, impossible de résister à sa candeur… BREF, vous aurez compris que le garçon ne laisse pas indifférent. Il interprétera deux titres de son deuxième album enregistré en 6 mois. We are golden et Blame it on the girls, logiquement 2ème exploitation de l’album. Oui ? Non ? On attend. Il évoquera plus tard dans une interview Rain comme prochain single (2ème ? 3ème ?). Affaire à suivre. Il chantera aussi Bécassine c’est ma cousine. Il aimait Chantal Goya. C’est donc ça son défaut. S’en suit un duo avec l’adorable Emilie Simon sur Comment te dire adieu de Françoise Hardy écrite par Serge Gainsbourg (version pop de Jimmy Somerville, méga icône rainbow de la fin des années 80 pour les plus jeunes). Emilie Simon qui a fait écouter des extraits de son nouvel album BEAUCOUP plus pop que le précédent album, elle s’est recentrée sur les instruments, les touches électro semblent être passées au second plan. Elle innove donc avec un son moins avant-gardiste. Vous me suivez ? Non ? Bon ce n’est pas grave, à écouter prochainement dans tous les cas. Un livret à tomber attend les acheteurs de l’album qui sort le 21/09/2009.

Pixie Lott a chanté son titre Mama Do, écrit par le bassiste de Cure si je ne me trompe pas. Les extraits de l’album diffusés ne laissent pas augurer grand-chose de passionnant. EN REVANCHE, le titre interprété avec la mimi Cœur de pirate valait vraiment le détour. Un I’m yours de Jason Mraz qui restera probablement parmi les classiques de l’émission. Leurs deux voix se mariaient parfaitement. (Je rêvais en secret d’un duo avec Gaga sur Poker Face. Midinette). Elle cite parmi ses influences Mariah Carey et Otis Reading. On espère que c’est un peu plus Otis que Mademoiselle Cinglée Carey qui a forgé sa culture musicale.

Voilà pour l’essentiel. Bonne ambiance, naturel et talent, tout ça réunit pour une soirée qui valait le détour. A suivre donc lors de la diffusion.

Merci à Matthieu pour sa participation à cette tribune libre, et pour ses informations reprises depuis par plusieurs sites !
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jeudi 10 septembre 2009

Tribune Libre : Découvrez Oceana




Depuis quelques semaines en France, il est possible d’entendre sur plusieurs radios la chanson Cry Cry: une mélodie simple, un refrain entêtant, une belle voix Soul… L’interprète de cette belle chanson n’est autre qu’Oceana, dont je vous propose de regarder le clip avant d’évoquer brièvement son parcours:



Sous ce pseudo plutôt banal (Et bien oui, "Oceana", un groupe d’hard rock russe porte le même nom de scène !) se cache une jeune allemande de 25 ans qui née d’un père martiniquais et d’une mère allemande. Comme pour tous les chanteurs ou quasiment (ou alors simplement est-ce une habitude de dire cela, enfin bref !), Oceana savait dès son plus jeune âge ce qu’elle voulait faire de sa vie, sa mère a très trop pris l’habitude de l’emmener à des concerts (Ziggy Marley, Burning Spear, James Brown), la jeune Oceana suivait également durant son enfance des cours de chant et de danse. Comme quoi, l’environnement familial joue souvent un rôle important sur les passions et ambitions des enfants ! C’est en 2007 que tout s'accéléra, puisqu’elle participa à la tournée mondiale de Boundzound, ce qui l’amena à voyager à Paris, Hambourg, Londres, New York, ou même Los Angeles. Cette expérience de tournée à travers toute la planète lui donna davantage encore l’envie de faire ses preuves en solo...

En fin d’année 2008, les projets d’Oceana se concrétisèrent, elle enregistra à New York et Hambourg son premier album intitulé Love Supply, album porté par le très efficace et rythmé Cry Cry, et qui devrait sortir le 21 septembre en France.


- Pussycat On A Leash
- Cry Cry
- Last Supply
- Fucked Up Situation
- He says
- Bad Boy (feat. Boundzound)
- All Genetic (feat. Kami Jones)
- Lala
- Until I See Your Face
- Upside Down
- Baby Hold On
- You Need A Hug

D’autres informations à savoir sur Oceana :

- Elle a assuré le 15 avril dernier, la première partie du concert de Raphael Saadiq, au Bataclan de Paris.
- Pussycat On A Leach sera le second single de son album, et un clip est d’ores et déjà disponible. Cependant, une chose à la fois, en France nous n’en sommes pas encore là, le clip devrait avoir pour rôle de continuer à porter l’album dans les pays de l’Est de l’Europe, pays où l’album d’Oceana est déjà sorti, et où Cry Cry connait un franc succès.


Merci à Xavier pour sa participation à la rubrique.
Xavier est également le webmaster
du blog français de Raphael Saadiq
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samedi 5 septembre 2009

Tribune Libre : Mary J.Blige - The One



Près de 3 mois après que le titre a filtré sur le net, Mary J. Blige, nous offre enfin un clip pour The One, le premier extrait de son nouvel album. Mary J. Blige, ou encore « The Queen Of Hip-Hop », comme on a l’habitude de l’appeler, sortira en novembre prochain, après plus de 17 ans de carrière et 34 millions de disques vendus, son 9ème album studio, intitulé Stronger. Voici le premier clip de cet album, en featuring avec le rappeur canadien Drake :



Le clip, il faut l’avouer est très réussi, c’est certainement une des plus belles vidéos que MJB nous ait livré, et pourtant, elle nous en a livré des vidéos : plus de 40 clips tout au long se sa carrière : soit en featuring (comme sur le dernier titre de T.I. par exemple), soit pour ses propres albums. 40 clips où aucun ne semble arriver à la hauteur de ce dernier, ou alors si, Just Fine, le premier extrait de son précédent album (Growing Pains) qui lui aussi était très bon, très haut en couleurs, une Mary J. très en forme (quelques pas de danse, si si !), un très bon look, et hop, un clip bien classe, à son image !


Il semble en effet que depuis Growing Pains, la Queen ait apporté autre chose à sa musique (et clips, donc), plus de sons modernes (on est loin d’un Reminisce ou Seven Days, deux de ses plus belles chansons Hip-Hop/Soul). Depuis 17 ans, MJB a su évoluer avec son époque, et sur The One, c’est flagrant : notamment grâce à l’utilisation du fameux logiciel « auto tune », ou encore en collaborant avec Drake, un jeune rappeur qui cartonne depuis peu seulement aux Etats-Unis. Ce titre sonne donc beaucoup plus actuel, dans l’air du temps, sans pour autant copier ce qui existe déjà (et c’est là que l’on peut justifier son statut de « Queen », MJB sait se renouveler à chaque fois).

Cependant, Mary J. Blige a annoncé que le reste de l’album devrait rester dans la même veine que ses précédents albums, toujours très axé Hip-Hop, et que The One n’était pas représentatif du nouvel album. Voila une nouvelle qui devrait rassurer les fans des premières heures de Mary !

Merci à Xavier pour sa participation à la rubrique.
Xavier est également le webmaster
du blog français de Raphael Saadiq
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jeudi 3 septembre 2009

Tribune libre : envoyez-nous vos articles !


Nous recevons très régulièrement des commentaires nous invitant à parler du dernier album de tel artiste, du nouveau single de tel chanteuse, ou du nouveau clip de ce groupe.
Sachez que nous vous remercions évidemment pour l'intérêt que vous portez au site et à son contenu.
Cependant, nous souhaitons vous rappeler que, malgré nos efforts, nous ne pouvons parler de tout. C'est pourquoi nous avons mis en place depuis plusieurs mois la rubrique Tribune libre. Celle ci peut comporter un compte rendu de concert, une critique d'album, la présentation d'un artiste, d'un groupe, d'un clip, et si vous vous occupez d'un site sur le dit artiste, nous nous ferions un plaisir d'insérer un lien vers celui-ci dans votre article.

Aucune contrainte de mise en forme n'est imposée :
  • Type d'article : libre
  • Nombre de caractères : libre
  • Sujet traité : libre (musical, évidemment)
  • Style musical concerné : libre
Les articles seront relus avant publication pour corriger d'éventuels petites fautes et faire quelques reformulations si nécessaire. Ne vous inquiétez donc pas, il ne faut pas avoir suivi une formation de journaliste pour se risquer à cet exercice : LANCEZ-VOUS !

Vos articles sont à envoyer à l'adresse suivante :
tribune-libre@hall-musique.net

Articles précédemment traités dans le cadre de cette rubrique :
tribune-libre@hall-musique.net


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vendredi 22 mai 2009

Tribune Libre | Beyonce - I Am...Tour à Paris Bercy (par Brave New Fabien)


Le 5 mai dernier, Beyoncé donnait son concert parisien à Bercy.
A 21h15, la salle est plongée dans le noir et dans la fosse, c’est l’hystérie. J’ai assisté à de nombreux concerts en allant dans la fosse mais l’ambiance qui se dégage de celle-ci était de loin, la plus survoltée. L’entrée de Beyoncé est pour le moins banale : arrivée immobile au centre de la scène, spots lumineux pointés sur elle et de la fumée pour créer une ambiance… on a connu mieux. Mais lorsque les premières notes de « Crazy In Love » résonnent dans Bercy, on entre dans un nouveau monde : Sasha est ici pour nous faire danser, enchaînant les up-tempos avec des chorégraphies toutes plus époustouflantes les unes que les autres.

Puis vient la première coupure : l’écran géant qui recouvre la scène se met à diffuser des images d’océans. Beyoncé apparaît ensuite, en haut des marches, vêtue d’un juste-corps blanc. La belle interprète « Smash Into You » avant d’enchaîner avec la reprise de « Ave Maria » (très riche en émotions) : durant la chanson, les lumières se coupent quelques secondes et c’est une Beyoncé vêtue d’une sorte de robe de mariée qui revient pour chanter la fin de cette piste. Elle enchaîna ensuite avec le fameux « If I Were A Boy » mais ce n’est pas Beyoncé qui l’interprète mais Sasha : la chanson prend ainsi une autre forme en live avec une fin rock qui permet au personnage de Sasha de s’exprimer.

Lorsque « Diva » commençe, la foule se réveille d’un coup et se déchaîne comme au début du concert. Beyoncé enchaîne ensuite avec des morceaux présents dans la partie « Sasha ». Après une nouvelle pause, c’est une Beyoncé projetée dans les airs que l’on retrouve sur « Baby Boy » : elle gravite au dessus de la foule afin de rejoindre une scène située au milieu de la fosse. Une fois arrivée sur la mini-scène, elle nous fait participer sur « Irreplaceable » puis enchaîne avec un medley reprenant des chansons de Destiny’s Child.

Nouvelle pause : sur les écrans, des images de Barrack Obama apparaissent. Beyoncé commence à chanter « At Last » (la larme à l’œil) et « Listen » avant de disparaître à nouveau. Le final approche : sur les écrans géants, un montage vidéo reprenant les meilleures parodies du clip « Singles Ladies » est diffusé puis c’est au tour de Beyoncé de se déchaîner sur cette chanson. La dernière chanson du show, « Halo », fut la plus émouvante car Beyoncé a su créer une ambiance intime avec les fans et d’ailleurs, elle invite même une petite fille à monter sur scène.

Conclusion : C’est le meilleur concert auquel j’ai assisté. J’avais déjà beaucoup apprécié le dernier concert à Bercy (en 2007) mais celui-ci le surpasse largement. J’ai beaucoup aimé les vidéos interludes entre les chansons. Les points noirs du concert sont : l’entrée en scène mais aussi l’oubli de « Deja Vu » (non chantée dans cette tournée).

Auteur du texte et des photos: Brave New Fabien (merci à lui pour sa contribution)

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dimanche 17 mai 2009

Zoom sur : Raphael Saadiq (2/2)

Il y a quelques jours, nous proposions à Xavier de publier un papier sur Raphael Saadiq. Et à l'image du blog officiel dont il s'occupe, c'est une critique très détaillée qu'il vous propose aujourd'hui, sur Hall-Musique. Plongez avec lui dans l'univers soul du dernier album de Raphael Saadiq, The Way I See It.


Le 25 septembre 2008, le monde entier découvrait « The Way I See It », le troisième album solo du déjà très renommé Raphael Saadiq. Après plus de 20 années d'expérience dans la musique, l'album qui nous a offert apparaît comme un vrai bijou Old School puisqu'il a l'incroyable aptitude à nous faire revivre toute la grandeur et l'émotion de la Soul des années 1960. Ca disque est qualifié de « Rétro Soul », c'est-à-dire qu'il s'agit d'une réinterprétation de la grande Soul tout en apportant une pointe de moderne et de fraicheur. Ce ne sont que des détails, le principal c'est que ce cocktail explosif de sons Old School fonctionne à merveille.


Tout d'abord, commençons par le commencement, l'aspect extérieur, autrement dit la pochette du disque. On y retrouve un Raphael Saadiq muni d'un costume cravate, et d'un micro, bref, la pochette nous prépare de suite à l'univers de l'album et rien n'est laissé au hasard, de l'ambiance de disque « live » ou spontanée (avec la photo utilisée) au micro style « rétro ». On est bien loin du chanteur assis en tailleur et en tenue bouddhiste du premier album : ce troisième album se veut différent du classique Soul qu'est devenu « Instant Vintage ». Il pousse le concept de « Rétro Soul » jusqu'au bout puisqu'en ouvrant le boitier, on y découvre un disque rouge, simplement pourvu d'une grande ligne blanche tout le long. Le disque est sobre, mais esthétique à la fois, à la manière des vinyles d'autrefois…
Raphael Saadiq tente donc un retour en arrière, dans les plus grandes années de la Soul qui ont vu exploser les Stevie Wonder ou encore Marvin Gaye, le pari est très risqué et apparaît d'ailleurs bien prétentieux… Mais nous jugerons après une écoute entière du disque.

Les différentes chansons sont toutes réussies et le pari tant risqué de nous faire revivre la Soul des années 1960 semble parfaitement rempli rien qu'en écoutant l'opus une seule fois. Tout d'abord, certains pourraient penser que seuls les amateurs de Soul seront séduits par l'album, mais il est important de préciser que ce n'est absolument pas le cas. Le but de l'artiste était justement d'atteindre un maximum de publique, c'est pour cette raison que beaucoup de sons différents sont présents : de la Soul (évidemment), de la musique hispanique, du jazz, du R&B, du Gospel, en passant par du Hip-Hop, le tout chaleureusement complété par une voix absolument délicieuse et puissante.

L'album commence avec "Sure Hope You Mean It", une chanson dont le rythme et l'ambiance sont les points forts (j'ai toujours cette envie irrésistible de claquer les doigts en rythme), le refrain est très efficace et entrainant. Cette chanson est très simple bien que presque (trop) répétitive à la fin.

« 100 Yard Dash », est la seconde piste de l'album mais également pour moi l'une des meilleures chansons de l'album (pour ne pas prendre le risque de dire la meilleure). La mélodie est efficace, un refrain très entrainant également, sur l'un des thèmes phares de l'album, l'amour. Ici la chanson est un message d'amour « Oh...oh... I Need Your Lovin', I Need You Lovin'… », mais il est délivré de manière plutôt originale et humoristique « I'm Running The Hundred Yard Dash".

Vient ensuite le puissant « Keep Marchin' » dont on peut parfaitement imaginer Raphael Saadiq et ses choristes l'interpréter en concert : une fois de plus le rythme est le point fort, cette envie inévitable de chanter ou de faire les « Ohh » avec le chanteur est prédominante.

« Big Easy » est la quatrième piste du disque, du piano, des guitares, des trompettes, c'est le titre le plus jazz de l'album. C'est aussi à partir de cette chanson que l'on découvre réellement la voix puissante du chanteur puisque la fin est absolument un délice pour nos oreilles, moment où sa voix est véritablement lancée. Très bonne chanson encore une fois, tout en puissance.

En piste cinq, voici enfin le featuring avec Joss Stone, la chanson s'appelle « Just One Kiss » et ne dure que 2 minutes et 32 secondes, l'on s'imagine alors très mal ce que pourra donner cette collaboration en si peu de temps. (2 minutes 32 secondes, dont 30 secondes d'introduction) La phrase récurrente « It Was That One Kiss From You » résume très bien la chanson, c'est l'histoire d'un baiser échangé entre un homme et une femme, et ce baiser a changé leur vie respective. La chanson nous décrit donc leur sentiment, et au finale cette chanson passe très bien, la montée en puissance des voix et des instruments à partir des 40 secondes restantes est impressionnante et d'ailleurs très rapide, l'intensité change complètement, ce crescendo me fait apprécier cette chanson.

C'est aussi l'amour qui est évoqué dans « Love That Girl », la sixième piste du disque, mais c'est également ce titre qui fait office de premier single. La chanson est dédiée à la gente féminine, le clip (qui est en bonus dans la version DeLuxe) illustre parfaitement l'ambiance : Raphael Saadiq y joue un crooner irrésistible… La chanson est parfaite pour un premier single, le refrain se retient très facilement et reste de suite dans la tête, aussi l'une des meilleures pistes de l'album.

Je vous parlait tout à l'heure d'une chanson hispanique, il s'agit de la piste suivante, « Calling », le début et la fin de la chanson sont en espagnol et le mélange des deux langue est très beau. Cependant cette chanson fait partie de celles que j'apprécie le moins (elle n'est cependant pas à zapper). Je trouve cette ballade quelque peu fade et pas vraiment dans l'ambiance du reste de l'album. Une petite remarque supplémentaire, pourquoi le nom de la chanteuse (qui joue un rôle non négligeable, même important dans la chanson) n'est-il pas mentionné ? Pour l'information, il s'agit de Rocio Mendoza, une jeune chanteuse mexicaine… La chanson reste quand même agréable à écouter, elle est douce et reposante grâce à la voix de Rocio.

Comme dans « Love That Girl », une ambiance de « crooner » est présente sur les deux pistes suivantes, « Staying In Love » et « Oh Girl ». La première chanson commence d'emblée en puissance : les phrases qui sont commencées par Saadiq sont toujours finies par les chœurs, et ce, tout au long de la chanson. La chanson est donc très énergique et très efficace. La deuxième chanson est une ballade entêtante avec ses « Ohh Girl », mais très réussie et jolie.

Ensuite, l'on retrouve « Let's Take A Walk », une chanson que je rapproche de « Staying In Love » du fait des chœurs toujours très présents. Cette piste est simplement sympathique à écouter, rien d'exceptionnel mais reste toujours dans la lignée de l'album. Elle aide à former un tout cohérent, et s'écoute donc sans aucun problème.

Enfin, voici la chanson tant attendue avec Stevie Wonder, il s'agit de « Never Give You Up », avec la participation également de CJ Hilton, un jeune artiste produit par Raphael lui-même. Et bien, à ma grande surprise, celui qui fait le plus d'étincelles dans cette chanson est CJ, sa voix est absolument très belle et surprenante, il nous fait même mettre Raphael Saadiq au second plan. Le refrain est toujours chanté par CJ et il est plus que plaisant, très entrainant. Quant à Stevie Wonder, il ne chante malheureusement pas, à ma grande déception, il ne joue qu'un morceau d'harmonica sur la fin, mais qui reste néanmoins indispensable à la chanson. Mais bon, c'est le nom qui compte, quand même, Raphael Saadiq a réussi à inviter l'un des plus grand du monde de la musique : « I'd like to invite Mr. Stevie Wonder to my album… c'mon Stevie » C'est la phrase prononcé par Saadiq dans la chanson pour annoncer le monsieur. La déception d'un Stevie Wonder « muet » passée, l'on passe un très bon moment en écoutant ce titre duquel se dégage une impression de Live, d'une bande de copains organisant un bœuf dans leur salon… Bref, le morceau est très convivial et appréciable.

La chanson clôturant l'édition normale de l'album, s'appelle « Sometimes », une chanson dédiée à la mère et à sa grand-mère du chanteur, il l'explique lui-même en interview: « c'est l'histoire de ma mère et de ma grand-mère, qui ont été pour moi une grande source d'inspiration tout au long de mon parcours. Il me semblait naturel de terminer le disque ainsi. » Le message est beau, mais je n'accroche cependant pas totalement à la chanson, pas assez rythmée à mon goût. Cependant, il est vrai que la chanson est parfaite pour conclure un album, une ballade bien ficelé avec un message fort.

Quatre titres sont en bonus dans l'édition DeLuxe de l'album, « Oh Girl », un remix assuré par Jaz-Z, « Big Easy », en version plus soft que la première, « Come On Home », et enfin, « Kelly Ray ».

Le remix de « Oh Girl », une des meilleures chansons du disque, est donc assuré par un rapper très renommé, il s'agit de Jaz-Z. Cette version apparaît moins bonne que l'originale, beaucoup plus Hip-Hop (présence de Jaz-Z oblige), l'ambiance rétro n'y est plus vraiment, dommage. Oui, à part dire que Jaz-Z pose sa voix, je ne vois pas quoi d'autre dire (bien que le rap de Jaz-Z ne soit pas mauvais), il n'apporte selon moi rien de plus, la chanson reste la même mise à part cela...

Ensuite, comme avec « Oh Girl », une seconde version d'une autre chanson est proposée, il s'agit de « Big Easy ». La chanson initiale étant tellement bonne et funky, cette « euro Version » apparaît plus lente et plus acoustique. Une fois de plus, je préfère l'originale, celle-ci est beaucoup plus insipide et la chanson d'origine perd ce qui était son point fort : son rythme.

« Come Home On » est la piste suivante, et là, j'aime beaucoup, c'est de nouveau une ballade, dont le fond musical est composé de guitares et d'un piano, le résultat de ces instruments est très beau. Petit refrain pas très original mais savoureux et doux. Les dernières notes de piano à la fin de la chanson sont très appréciables également. Très bonne chanson bonus.

Pour finir, le dernier bonus présent sur l'édition DeLuxe s'appelle « Kelly Ray », une très belle chanson également, une belle voix calme et agréable à l'écoute, avec les chœurs encore une fois. Un titre bonus bon comme le précédent, qui aurait mérité d'être sur la version normal de l'album.

Pour conclure, vous l'aurez certainement compris, cet album est bon, même très bon, il est au moins à écouter une fois pour se faire une idée. The Way I See It est un album digne des grands chanteurs soul d'autrefois, c'est un mélange de tout ce qui se faisait de meilleur en matière de Soul il y a plusieurs dizaine d'année, et le pari semblait ambitieux et même prétentieux. Pourtant Raphael Saadiq l'a fait, il nous a pondu un opus parfaitement ficelé, très bien produit et d'une grande classe. L'hommage qui est rendu aux grands Soulmen est très beau et poussé jusqu'au bout des ongles: des pas de danse aux costumes, en passant par les lunettes en hommage à David Ruffin (chanteur du groupe The Temptations). Saadiq signe un hommage juste et nous offre un album qui serait dans la ligné des grands albums de la Motown. Cet album a déjà convaincu une bonne partie des réticents, qui pensait Saadiq incapable d'un tel exploit, c'est-à-dire pouvoir faire un album « Rétro Soul », et pourtant il l'a fait. Il faut dire qu'après 20 ans d'expérience dans la musique, Raphael Saadiq s'est nourri de toute la Soul et de Rythm & Blues qu'il a connu, et son expérience joue en sa faveur dans ce disque puisqu'il semble voir tout compris concernant les grands tubes Soul d'autrefois. Il a utilisé dans cet album toutes les grandes recettes qui marchent (et marchaient autrefois) pour nous proposer une dizaine de chansons toutes plus meilleures les unes que les autres.
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jeudi 14 mai 2009

Zoom sur : Raphael Saadiq (1/2)


Il est en quelques sortes le succès surprise du moment, en France. Le croiser sur nos écrans TV est devenue chose fréquente : la preuve, il a même eu droit à un reportage au JT de France 2. L'occasion pour Hall Musique de se pencher sur une success story (M6 dédicace) : Raphael Saadiq. Rédigé par Xavier, qui s'occupe du blog français de Raphael Saadiq, pour Hall-Musique, ce zoom se divisera en deux articles. Le premier aujourd'hui, le second, sur le dernier album, ce week-end.

Raphael Saadiq, de son vrai nom Charlie Ray Wiggins voit le jour le 14 mai 1966 à Oakland, en Californie. Il débute dans la musique à l'âge de 6 ans et, alors que les autres enfants du même âge s'amusent en faisant les quatre-cents coups, le petit Charlie Ray a déjà cette passion pour la musique. En effet, à cet âge il joue (déjà) d'un instrument : de la basse, dans son école et dans l'église de son quartier. Cependant il ne peut pas encore s'adonner pleinement à sa passion, c'est pourquoi il s'empresse de finir ses études avant de rejoindre en tant que bassiste Prince et Sheila E sur leur tournée en 1984.

Une telle expérience lui donna envie de faire sa propre musique, c'est pourquoi il forma en 1988 en compagnie de son frère D'wayne Wiggins (guitariste) et de son cousin Timothy Christian (batteur), le groupe Tony! Toni! Toné! dont il fut le principal producteur et chanteur. Le succès du trio ne se fit pas attendre puisque le groupe sortit 4 albums studios qui furent tous certifiés au minimum disque d'or aux Etats-Unis (Who ? En 1988, The Reviral en 1990, Sons of Soul en 1993 et House Of Music en 1996) ainsi que 2 compilations. Le groupe nous plonge au plus profond de la Soul et du R&B, et plusieurs chansons apparaissent aujourd'hui comme des classiques du genre : If I Had No Loot, Anniversary, Feels Good



Parallèlement aux succès du groupe, chaque membre prépare sa carrière future, alors que House Of Music est sur le point de sortir, Charlie Ray Wiggins, décida de prendre en 1995 le pseudonyme de Raphael Saadiq et de se lancer dans la production. Il produit cette même année deux bandes originales de films : Ask Of You (pour le film «Higher Learning») et Me & You (pour le film Boyz in the Hood). Suite aux succès de ses deux productions, Raphael Saadiq quitte son groupe, après le 4ème album studio, pour se consacrer pleinement à la production. Notons que Tony! Toni! Toné! Reste encore aujourd'hui une référence pour tous les artistes et amateurs de Soul. De plus, 7 ans après la séparation officielle du groupe, les Tony! Toni! Toné! feront tout de même l'honneur de leur présence à Alicia Keys sur son album The Diary Of Alicia Keys sur le titre Diary.

La popularité de Saadiq en tant que producteur ne cesse alors de s'accroitre et sa renommée devient immense, les plus grands artistes font appel à lui : D'Angelo, Whitney Houston, A Tribe Called Quest, en passant par Mary J. Blige et En Vogue qui font appel à ses services le temps de quelques chansons ou d'un album…

C'est justement avec Dawn Robinson du groupe En Vogue et Shaheed Muhammad de A Tribe Called Quest qu'il fonde en 1999 un nouveau groupe : Lucy Pearl. Ce nouveau trio ne dura cependant pas puisqu'ils ne feront qu'un seul album ensemble, album contenant pourtant les tubes Dance Tonight & Don't Mess with My Man.



La collaboration achevée, Raphael Saadiq songe enfin à une propre carrière solo, il travaille plusieurs mois sur son premier album Instant Vintage qu'il sort en 2002 et cet opus lui rapporte 5 nominations aux Grammy Adwards devenant ainsi le premier artiste «autoproduit» à être nominé. Ce premier album solo contient notamment une collaboration des plus réussies avec le chanteur Nu-Soul D'Angelo sur la chanson Be Here, le très beau Different Times, ainsi que Still Ray

En 2004, c'est l'album Ray Ray qui est le successeur d'Instant Vintage. Un album dont le succès se fera moindre malgré le très bon Rifle Love en compagnie de ses collègues des Tony Toni Toné et des Lucy Pearl et « I Want You Back" en compagnie de Teedra Moses (chanteuse produite d'ailleurs par Raphael Saadiq, lui-même)…

Après cet album il se consacre davantage à la production puisqu'il produit entièrement le troisième album de la chanteuse Joss Stone en 2007, un album vendu à plus de 700.000 exemplaires… Il participe également à la production d'Ego Trippin', neuvième album de Snoop Dogg, Was Here de Kelis, sortit en 2006…

Après sa (longue) trêve en tant que chanteur, Raphael Saadiq sort le 16 septembre 2008 son troisième album solo : The Way I See It. Un album particulièrement surprenant puisqu'il nous permet de revivre la Soul des années 1960 avec des sons extrêmement biens produits et d'un grande classe… Cet album contient également les participations de Jay-Z, Joss, Stone, CJ Hilton, et… Stevie Wonder en personne. Cet album lui permet aussi de renouer avec le succès après le semi-échec (du moins, commercialement parlant) du précédant « Ray Ray », puisque « The Way I See It » s'est déjà écoulé à plus de 170.000 exemplaires aux Etats-Unis et fonctionne particulièrement bien en France (Top 15 !)… Bref, cet album semble plaire et cela semble légitime au vu de la qualité… Une critique détaillée de l'album sera d'ailleurs disponible en ces pages, dans quelques jours.
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lundi 16 mars 2009

Tribune Libre | Keri Hilson: In A Perfect World (Critique Album)



Ca faisait longtemps qu’on l’attendait… et le voilà enfin!
Après avoir été repoussé maintes et maintes fois, le 1er album de Keri Hilson, In A Perfect World, sortira le 24 mars prochain. Et autant le dire tout de suite, vous allez être surpris car la petite protégée de Timbaland nous a gâtés… Cet album va faire à mon avis, du bruit sur la planète RnB…L’opus comprend des productions de Timbaland (ah bon?!), Polow Da Don et Danja. On trouve aussi des featuring avec Ne-yo, Lil Wayne, Kanye West, Akon et devinez qui… Timbaland!

Pour rappel, Keri Hilson née à Atlanta en 1982. C’est une parolière de talent avant tout, qui n’est pas novice dans le milieu du RNB. En effet elle a écrit pour de nombreux artistes depuis 2001: Britney Spears, Ciara, P Diddy, Kelly Rowland, LeToya Luckett, The Pussycat Dolls, Mary J Blige, Teairra Mari. Elle commenca à être connue en signant sur le label de… Timbaland! La suite vous la connaissez… Passons maintenant à la critique de son album.

L’album comporte 14 chansons. Le style qui prédomine est bien évidemment le RnB. Sur In A Perfect World, on retrouve aussi bien des morceaux up-tempo et que morceaux mid-tempo ainsi que des ballades.
Commençons par l’intro In A Perfect World, c’est un morceau avec une mélodie lente mais Keri a un beat assez rapide. En toute honnêteté c’est un morceau sans grand intérêt mais en même temps, c’est l’intro.
Turning Me On est un morceau rapide produit par Polow Da Don et Danja. C’est un featuring avec l’inévitable Lil Wayne. C’est aussi le 1er single de l’album. C’est un bon son, certes pas très original, mais efficace.


Get Your Money Up est 1 featuring avec Keshia. Encore un morceau rapide, qui ressemble un peu à Turning Me On sans la présence de Lil Wayne.
Change Me est un super morceau produit par Polow Da Don, sur lequel on retrouve Akon. Probablement l’une des meilleures chansons de l’album. C’est un morceau mid-tempo très RnB. A écouter en priorité…
Tell Him The Truth est une chanson produite par Danja. C’est une ballade. Pour être franc, elle est un peu ennuyeuse, mais elle peut plaire à certains.
Slow Dance est produite par Johnkenun Spivery. C’est un morceau mid-tempo très bon. Le refrain est très entêtant.
Make Love est produite par Polow Da Don (encore ^^) et Jason Perry. C’est une ballade RnB géniale. C’est supposé être le 2ème single de l’album. Voici le teaser du clip sur lequel on retrouve… Kanye West.

Keri Hilson - Make Love (Clip)


Energy est produite par The Runaways. C’est un morceau mid-tempo. Un des meilleurs sons de l’album selon moi. Pourtant la chanson a fait un flop aux States…

Keri Hilson - Energy (Clip)

Where Did He Go est une production de Timbaland et Danja. Encore une excellente ballade.
Knock You Down est une production de Danja. C’est un featuring avec Kanye West et Ne-Yo. Très bon son
Alienated est produite par Danja et Cory Bold. C’est un son mid-tempo très bon, à retenir sur l’album. Le refrain est excellent. On apprécie bien la voix de Keri.
Return The Favor est une production de…(inutile vous avez devinez) C’est LE featuring avec Timbaland. Lui aussi avait été lancé aux States mais avait fait un flop monumental puisqu’il n’était même pas rentré dans le Billboard Hot 100. Pourtant c’est un bon morceau up-tempo. C’est en quelque sorte la suite de The Way I Are. Je comprends pas pourquoi le morceau n’a pas fonctionné.

Keri Hilson - Return The Favor (Clip)


How It feel et Intuition sont des productions de Timbaland et Danja. Ce sont deux bons morceaux mais ils manquent un peu d’originalité.

En conclusion on peut dire, que In A Perfect World est dans l’ensemble un très bon album. On retient les chansons Where Did He Go, Alienated, Energy, Return The Favor, Slow Dance et on zappe How It Feel et Intuition. La petite protégée de Timbaland ne déçoit pas avec ce 1er album. J’espère que le succès sera au rendez-vous… A suivre.


Un grand merci à W!LL pour sa participation à cette rubrique.
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