The Dolly Rockers, ce sont trois dindes anglaises au pur style londonien. Ces trois poupées "rock" assument leur look gentiment trash, symbiose entre Amy Winehouse, Agyness Deyn et Sylvia Fine (la mère siphonnée dans Une Nounou d’Enfer). Un look kawaï vu par les british, ça fait peur…
Œillères conseillées donc, mais leur son est lui innocent pour nos oreilles. Attachées au courant Wonky Pop (être indie et artiste accompli mais revendiquer faire de la pop frivole), Sophie, Lucie et Brooke, toutes trois vingt ans, sont l’alternative aux groupes manufacturés comme les Saturdays ou les Girls Aloud. Les Dolly Rockers sont artistes avant d’être popstars, chanteuses plutôt que produits. Ces jeunes filles qui ne se définissent pas comme les héritières des Spice Girls, tentent de sortir de la masse et aspirent à devenir de vrais artistes, scéniques et crédibles. Dans un monde sans majors et sans MTV, elles seraient probablement le nouveau girlband « in ».
Œillères conseillées donc, mais leur son est lui innocent pour nos oreilles. Attachées au courant Wonky Pop (être indie et artiste accompli mais revendiquer faire de la pop frivole), Sophie, Lucie et Brooke, toutes trois vingt ans, sont l’alternative aux groupes manufacturés comme les Saturdays ou les Girls Aloud. Les Dolly Rockers sont artistes avant d’être popstars, chanteuses plutôt que produits. Ces jeunes filles qui ne se définissent pas comme les héritières des Spice Girls, tentent de sortir de la masse et aspirent à devenir de vrais artistes, scéniques et crédibles. Dans un monde sans majors et sans MTV, elles seraient probablement le nouveau girlband « in ».
Musicalement, ce qu’elles proposent vaut le détour. Et même si elles s’amusent à cracher sur le dos de leurs copines, nous on ne peut s’empêcher de trouver une certaine ressemblance, l’indie touch qui leur reste en plus. On leur reconnait ainsi un talent pour créer des mélodies très bien ficelées avec une dose d’excentricité. Ces trois nymphettes qui célèbrent dans leurs chansons la culture populaire et les banlieues ouvrières anglaises (dans lesquelles elles ont grandi) sont loin des clichés sucrés qu’on accorde en général à ce type d’artistes. Les fans de Lily Allen se régaleront autant avec leur textes au ton incisif et pimenté qu’avec leur musique britpop à la sauce Alphabeat sur leur premier single Je Suis Une Dolly (librement inspiré de Je Suis Une Rockstar, tube du début des années 80), et S Club 7 sur le nouveau Gold Digger. Des mélanges explosifs qui parfois rappellent un autre trio : The Pipettes, avec des sons plus diversifiés et un brin de provoc supplémentaire.
Gold Digger (sortie le 25 juillet) est un hymne disco sur lequel il n’est pas question de se prendre la tête, comme l’ensemble de leur discographie d’ailleurs, très cool et légère.
Gold Digger (sortie le 25 juillet) est un hymne disco sur lequel il n’est pas question de se prendre la tête, comme l’ensemble de leur discographie d’ailleurs, très cool et légère.
Le remède anti-crise par excellence.
Dolly Rockers (Myspace)
Oh et puis on balance : Les Dolly Rockers ont participé à X Factor en 2006. Comique pour un groupe qui se défend de partager des valeurs avec les artistes de TV réalité. Une erreur de jeunesse et surtout d’après leurs récits une atroce expérience (sur fond de Sugababes, de robes roses et de blush… On imagine en effet le pire).
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