Deux ans, c'est le temps qu'il a fallu attendre avant la sortie du second volume de la trilogie musicale (New Amerykah) crée par une artiste qui, depuis la fin des années 90, nous livre des albums d'une qualité irréprochable: je veux parler d'Erykah Badu, l'une des figures majeures de la scène néo-soul américaine.
New Amerykah Part I (4th World War), le précédent album de la chanteuse a dérouté une bonne partie du public en raison de son caractère revendicateur (au niveau des textes) mais aussi à cause de son caractère plus expérimental au niveau musical. Après de multiples écoutes attentives, New Amerykah Part II (Return Of The Ankh), se révèle être différent.
Textuellement parlant, Erykah Badu laisse de côté les thèmes délicats abordés sur le disque précédent afin d’aborder un thème dit universel à savoir l’amour. De l’amour charnel et passionnel (cf. Window Seat ; Umm Hmm ; Gone Baby, Don’t Be Long ou encore Turn Me Away -Get Mummy-) en passant par la période de doutes (cf. Love ; piste où la chanteuse supplie son mec de lui dire qu’il l’aime car elle ne sera pas rassurée), l’éloignement (cf. la métaphore du mur utilisée dans 20 Feet Tall) et enfin, l’inévitable rupture (rupture qui provoque un véritable choc chez l’artiste comme l’atteste Out My Mind, Just In Time, une longue piste de 10 minutes divisée en trois temps qui clôture le disque)… tous les aspects principaux de ce thème sont évoqués avec force et subtilité par une artiste qui prouve à quel point elle est douée.
Musicalement parlant, ce nouvel album marque une cassure. Finie les expérimentations ; place à une production typiquement néo-soul crée par l’artiste et l’équipe présente sur New Amerykah Part I (quoique, certains membres de cette même équipe travaillent avec Erykah depuis 1997). Bien entendu, quelques samples (cf. You Can’t Turn Me Away de Sylvia Striplin) ont été inclus permettant ainsi à l’album d’être encore plus riche mais surtout, plus intense.
Textuellement parlant, Erykah Badu laisse de côté les thèmes délicats abordés sur le disque précédent afin d’aborder un thème dit universel à savoir l’amour. De l’amour charnel et passionnel (cf. Window Seat ; Umm Hmm ; Gone Baby, Don’t Be Long ou encore Turn Me Away -Get Mummy-) en passant par la période de doutes (cf. Love ; piste où la chanteuse supplie son mec de lui dire qu’il l’aime car elle ne sera pas rassurée), l’éloignement (cf. la métaphore du mur utilisée dans 20 Feet Tall) et enfin, l’inévitable rupture (rupture qui provoque un véritable choc chez l’artiste comme l’atteste Out My Mind, Just In Time, une longue piste de 10 minutes divisée en trois temps qui clôture le disque)… tous les aspects principaux de ce thème sont évoqués avec force et subtilité par une artiste qui prouve à quel point elle est douée.
Musicalement parlant, ce nouvel album marque une cassure. Finie les expérimentations ; place à une production typiquement néo-soul crée par l’artiste et l’équipe présente sur New Amerykah Part I (quoique, certains membres de cette même équipe travaillent avec Erykah depuis 1997). Bien entendu, quelques samples (cf. You Can’t Turn Me Away de Sylvia Striplin) ont été inclus permettant ainsi à l’album d’être encore plus riche mais surtout, plus intense.
Sans être aussi déroutant que New Amerykah Part I (4th World War), New Amerykah Part II (Return Of The Ankh) a le mérite d’être un album plus homogène, plus posé. Toutefois, les deux albums se complètent harmonieusement dans la mesure où l’artiste révèle deux parts bien distinctes de sa personnalité. Je n’ai plus qu’un conseil à vous donner : écouter ce disque passionnant. Et pour cela rien de plus simple, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous :
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