« It’s pip pop bitch » … Nouveau visage en provenance d’Australie, CC (pas que pour les intimes) est annoncé comme une artiste hip-hop, doucement trash. Dans les faits, sa musique s’avère plus complexe qu’un simple ramassis d’injures. Une personnalité délirante, entière et rayonnante (dont le carré orange flamboyant est le digne reflet) sur laquelle il m’était difficile de passer…
Précoce, la rouquine pousse déjà la chansonnette à la sortie des cours. Influencée par mille et un courants allant du hip-hop au rock (en voilà déjà deux), elle crée quelques années plus tard son personnage CC Martini (au nom de scène énigmatique), rappeuse dans l’âme mais vrai touche-à-tout. En 2006, sa contribution au titre My bush would make a better president de Digital Primate marque le lancement de sa carrière. Un single engagé, tourné en dérision, qui inévitablement ne manquera pas de la faire remarquer. La musique, croisement entre rap alternatif et électro, ravira les individus friands d’artistes comme M.I.A. Un aperçu toutefois bien sommaire de son premier album.
All The Way, sortie en mai 2008 et vendu à tout casser à 50 exemplaires, navigue intelligemment entre hip-hop et pop. CC Martini ne tire et ne retient que le meilleur des deux styles. Le mélange est explosif et plutôt décoiffant pour qui ne s’attendait qu’à voir et entendre un double de Lil’ Kim ou Gwen Stefani. I See You, qu’elle déclare comme son titre favori, sur fond de mélodie pop et guitares sèches, revêt tout les ingrédients du tube FM. Un peu ovni, il n’en demeure pas moins une source d’inspiration pour d’autres pistes telles Everything et Be the one, qui évitent à leur tour le cliché de la chanson pop facile. Le reste sans être un puit de créativité ou d’audace ralliera tous les aficionados des deux genres.
Ainsi le premier extrait Champagne taste donne t’il l’impression d’entendre une production américaine, de toute évidence aussi léchée. Le second Double Dutch a entraîné l’apparition de bons nombres de rageux le détestant. Les commentaires à l’égard du titre guère glorieux sont pourtant loin des articles favorables parus dans la presse. Cette sorte d’Hollaback girl aux battements répétitifs et au rythme infernal pourrait jouir d’une belle popularité si on lui en donnait l’occasion. Le clip à coup de tenues d’écolières et de cordes à sauter, promet de passer un bon moment décomplexé. Dans ce paysage musical un peu macho (sur les bords…), elle nous épargne surtout les légions de pouffes trop souvent récurrentes dans les vidéos.
CC Martini mise sur autre chose que son physique (on ne lui en voudra pas) pour séduire le public. Elevée au biberon MTV, elle utilise sciemment les codes de sa génération. Entre sérieux et délire, textes sincères ou histoires à coucher dehors, pop et musique urbaine, elle est un bon compromis. La recette miracle pour passer un bon été – et une bonne année – en sa charmante compagnie.
Précoce, la rouquine pousse déjà la chansonnette à la sortie des cours. Influencée par mille et un courants allant du hip-hop au rock (en voilà déjà deux), elle crée quelques années plus tard son personnage CC Martini (au nom de scène énigmatique), rappeuse dans l’âme mais vrai touche-à-tout. En 2006, sa contribution au titre My bush would make a better president de Digital Primate marque le lancement de sa carrière. Un single engagé, tourné en dérision, qui inévitablement ne manquera pas de la faire remarquer. La musique, croisement entre rap alternatif et électro, ravira les individus friands d’artistes comme M.I.A. Un aperçu toutefois bien sommaire de son premier album.
All The Way, sortie en mai 2008 et vendu à tout casser à 50 exemplaires, navigue intelligemment entre hip-hop et pop. CC Martini ne tire et ne retient que le meilleur des deux styles. Le mélange est explosif et plutôt décoiffant pour qui ne s’attendait qu’à voir et entendre un double de Lil’ Kim ou Gwen Stefani. I See You, qu’elle déclare comme son titre favori, sur fond de mélodie pop et guitares sèches, revêt tout les ingrédients du tube FM. Un peu ovni, il n’en demeure pas moins une source d’inspiration pour d’autres pistes telles Everything et Be the one, qui évitent à leur tour le cliché de la chanson pop facile. Le reste sans être un puit de créativité ou d’audace ralliera tous les aficionados des deux genres.
Ainsi le premier extrait Champagne taste donne t’il l’impression d’entendre une production américaine, de toute évidence aussi léchée. Le second Double Dutch a entraîné l’apparition de bons nombres de rageux le détestant. Les commentaires à l’égard du titre guère glorieux sont pourtant loin des articles favorables parus dans la presse. Cette sorte d’Hollaback girl aux battements répétitifs et au rythme infernal pourrait jouir d’une belle popularité si on lui en donnait l’occasion. Le clip à coup de tenues d’écolières et de cordes à sauter, promet de passer un bon moment décomplexé. Dans ce paysage musical un peu macho (sur les bords…), elle nous épargne surtout les légions de pouffes trop souvent récurrentes dans les vidéos.
CC Martini mise sur autre chose que son physique (on ne lui en voudra pas) pour séduire le public. Elevée au biberon MTV, elle utilise sciemment les codes de sa génération. Entre sérieux et délire, textes sincères ou histoires à coucher dehors, pop et musique urbaine, elle est un bon compromis. La recette miracle pour passer un bon été – et une bonne année – en sa charmante compagnie.
Aurélien.
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