En 2007, parmi les 10 meilleures ventes de disques, on dénombre 4 premiers albums (Mika, Christophe Maé, Christophe Willem et Vitaa, de 500 à 900k pour les trois premiers et 300k pour la cocu). Des albums qui ont chacun séduit par leurs styles bien à eux et par des singles très populaires. Seulement voilà, leur successeur pourraient très bien êtres les bides de 2009/2010…


Cela fait mal au cœur (ou le soulage, au choix), mais on assiste parfois à une lente descente des ventes, albums après albums. L’artiste lasse, n’intéresse plus, n’évolue pas suffisamment avec son public où n’est plus vraiment dans le coup… Le second album d’Alizée, Mes Courants Electriques accusera une baisse d’1 millions d’exemplaires avec Gourmandises, son 1er album. La faute sûrement à une équipe recyclé (Farmer/Boutonnat) et qui n’a pas su gardé l’enthousiasme suscité par Moi Lolita malgré des titres bien diffusés en radio et télés. Le 3ème album (Psychédélices) se contente d’enfoncer le clou. Alizée est donc l’exemple type de la décadence commerciale. Un produit adopté, adoré et tout aussi jeté et remplacé par d’autre qui connaîtront surement le même sort. Les instigatrices des mouvements féminins musicaux qu’ont été le Girl Power et le phénomène lolita connaissent une carrière identique. Tandis que Britney Spears passe d’un album à 24 millions d’exemplaires à un Blackout peinant à en atteindre 2 (5 albums), les Spice Girls elles, passent de 23 à a peine plus d’1 million de ventes en 3 albums. Geri a quitté le navire et en a profité pour le faire couler (Britney s’est, elle, coulé plus ou moins toute seule).
Il existe cependant des carrières plus classiques, faites simplement de haut et bas (Madonna a connu 2 flops et 2 succès sur ses 4 derniers albums par exemples), ou de succès jamais démenti grâce à une musique de qualité et une fan-base souvent importante (Coldplay continue de vendre en masse avec son 4ème album, les trois premiers ayant fait en moyenne 10 millions d’exemplaires). Ceux-ci démontrent alors qu’un succès n’est jamais vraiment acquis, que l’artiste soit populaire ou non, qu’il suive la tendance ou qu’il la créé… La crise du disque n’y changera rien, rassembler les foules reste possible, même pour plus de 15€.
Cédric.
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