Alors que son premier opus intitulé Melody vient de sortir, Hall-Musique vous propose un zoom sur son interprète à savoir la chanteuse écossaise Sharleen Spiteri. L’occasion pour nous de vous présenter cette artiste ainsi que ce fameux premier disque annoncé comme étonnant.
Contrairement à ce que certains peuvent penser, Sharleen Spiteri n’est pas une nouvelle venue dans l’industrie du disque. Née en Novembre 1967 à Glasgow (en Ecosse) et mère d’une petite fille (Misty Kyd), Sharleen intègre en 1986 l’un des plus grands groupes de ces vingt dernières années : Texas, groupe qui démarre en fanfare en 1988/89. Après une petite traversée du désert au début des années 1990, le groupe revient en 1997 avec White On Blonde, album qui change le cours de l’histoire de Texas.
Après la sortie des successeurs de White On Blonde (The Hush, Greatest Hits, Careful What You Wish For et enfin, Red Book), les membres de Texas décident de prendre une pause et de se concentrer sur différents projets. Aspirant depuis quelques temps à une carrière en tant qu’artiste solo, Sharleen saisit l’occasion pour se lancer dans cette aventure.
Il en résulte Melody, un premier album que la chanteuse a écrit et produit dans sa quasi-intégralité et dans lequel, nous retrouvons toutes les influences de la chanteuse à savoir le rock des années 50, le doo-wop et la soul des années 60. « J’ai toujours voulu faire un disque à la Nancy Sinatra. Ceci n’aurait jamais pu se produire avec Texas mais en me lançant en solo, j’ai pu prendre le contrôle de ce projet et créer le genre d’album dont j’ai toujours rêvé. (…) ». On ne peut espérer meilleure justification de la part de l’artiste qui, en raison de ces influences, est inévitablement comparé à d’autres chanteuses telles qu’Amy Winehouse, Duffy ou encore Adele mais il est bon de rappeler que Sharleen Spiteri s’inspirait déjà de ces sonorités sur des chansons telles que Black Eyed Boy ou encore Say What You Want. Autre élément important : Sharleen rend, à sa manière, un hommage à deux artistes français qu’elle admire: Serge Gainsbourg (en reprenant un sample de « Jane B » sur la chanson titre de l’album) et Françoise Hardy (cf. Françoise, dernière piste de l’album).
Dès It Was You, piste d’ouverture de l’album (produite par la chanteuse et Bernard Butler), l’auditeur entre au cœur d’un disque dont le thème principal n’est autre que la rupture amoureuse. Tout au long de cet opus, Sharleen nous expose ses états d’âmes : entre surprise (cf. It Was You), tristesse (cf. All The Times I Cried, You Let Me Down), incompréhension (cf. I Wonder) voire la colère (cf. le motownesque Stop I Don’t Love You Anymore ou encore I’m Going To Haunt You), on comprend vite que la jeune femme a été particulièrement affecté par cette séparation. Néanmoins, elle a du apprendre à se reconstruire et donc sortir plus forte de cette épreuve (cf. l’apaisant Day Tripping). Grâce à une interprétation réellement convaincante (et cette voix douce et chaleureuse), chacune des pistes prend vie et permet à l’auditeur de se retrouver dans les propos de l’artiste.
Regardez le clip du premier single extrait, All The Times I Cried.
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