MGMT ou le groupe au nom inprononçable (M-Gi-M-Ti ou Management?) intrigue depuis quelque temps maintenant la planète musicale. Le site Web du magazine américain Rolling Stone les classe dans son Top 10 des groupes à surveiller en 2008 tandis que la BBC ose les distinguer dans son Top 10 des sons 2008. Alors, que vaut Oracular Spectacular (1er bébé de ces nouveaux venus) et surtout mérite-t-il vraiment de faire partie de cette mystérieuse force qu'on appelle "la hype"?
Porté par les singles Time To Pretend et Electric Feel aux sonorités tribales, ce 1er opus amorce un très joli début de carrière pour un groupe qui pourrait, à l'instar d'un Radiohead ou d'un Bloc Party, devenir très vite incontournable. C'est simple: au fil des titres, Andrew VanWyngarden et Ben Goldwasser (au look néo-hippy barré) intriguent, surprennent, déroutent même mais sans jamais vraiment décevoir. Ils vont jusqu'à rappeller tantôt Bowie tantôt Arcade Fire, un gage de qualité.
Si la 1ère écoute peut laisser une sale sensation de désordre, il n'en reste pas moins que les mélodies sont travaillées, inspirées parfois même assez planantes (4th Dimensional Transition) et psychédéliques grâce notamment aux arrangements de Dave Friedman (Mercury Rev, Flaming Lips). Les textes parlent essentiellement d'émancipation, de réflexion sur soi et évitent les clichés neuneu du genre tout en y apportant, paradoxalement, une part d'enfance et de naïveté (avec un brin de révolte inhérente à cet âge), ce qui constitue leur force. Le son, quant à lui, est assez expérimental tout en réutilisant brillament du vieux son de clavier has-been (Kids) et s'il reste globalement le même, évolue de piste en piste pour aborder tout un panel d'émotions. Certains titres sont voués à devenir de véritables hymnes à l'instar du mélancolique The Youth (à la transition finale assez étonnante) ou encore du surprenant The Handshake d'autres (rares) seraient malheureusmeent presque à zapper.
Au final, si cet album est une bien belle réussite générale, il reste encore à MGMT à transformer l'essai pour véritablement devenir un groupe sur lequel il faudra désormais compter, ce qui ne devrait a priori pas être une tâche bien difficile...
(Ceci n'est évidemment pas un clip officiel)
Porté par les singles Time To Pretend et Electric Feel aux sonorités tribales, ce 1er opus amorce un très joli début de carrière pour un groupe qui pourrait, à l'instar d'un Radiohead ou d'un Bloc Party, devenir très vite incontournable. C'est simple: au fil des titres, Andrew VanWyngarden et Ben Goldwasser (au look néo-hippy barré) intriguent, surprennent, déroutent même mais sans jamais vraiment décevoir. Ils vont jusqu'à rappeller tantôt Bowie tantôt Arcade Fire, un gage de qualité.
Si la 1ère écoute peut laisser une sale sensation de désordre, il n'en reste pas moins que les mélodies sont travaillées, inspirées parfois même assez planantes (4th Dimensional Transition) et psychédéliques grâce notamment aux arrangements de Dave Friedman (Mercury Rev, Flaming Lips). Les textes parlent essentiellement d'émancipation, de réflexion sur soi et évitent les clichés neuneu du genre tout en y apportant, paradoxalement, une part d'enfance et de naïveté (avec un brin de révolte inhérente à cet âge), ce qui constitue leur force. Le son, quant à lui, est assez expérimental tout en réutilisant brillament du vieux son de clavier has-been (Kids) et s'il reste globalement le même, évolue de piste en piste pour aborder tout un panel d'émotions. Certains titres sont voués à devenir de véritables hymnes à l'instar du mélancolique The Youth (à la transition finale assez étonnante) ou encore du surprenant The Handshake d'autres (rares) seraient malheureusmeent presque à zapper.
Au final, si cet album est une bien belle réussite générale, il reste encore à MGMT à transformer l'essai pour véritablement devenir un groupe sur lequel il faudra désormais compter, ce qui ne devrait a priori pas être une tâche bien difficile...
(Ceci n'est évidemment pas un clip officiel)
Sylvain.
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