En ce début de mois de novembre, comme je l’ai évoqué dans un précédent numéro de ma Gazetta, les chanteurs italiens se sont passés le mot, et beaucoup reviennent, en même temps. Parmi eux, la grande Laura Pausini qui nous présente son huitième album studio, Primavera In Anticipo.
Petite remise dans le contexte tout d’abord. Mon contexte (même si cela fait très prétentieux). Laura Pausini est pour moi une très grande artiste, que j’ai découvert il y a bien longtemps sur une radio italienne diffusée dans les environs de Lyon, avec son titre Non C’E. J’ai ensuite vraiment suivi sa carrière à partir du best of E Ritorno Da Te qui marqua son grand retour en France, alors que nombre de français ne voyaient rien d’autre en elle que « la fille qui a chanté La Solitudine », le syndrome du « Un tube puis s’en va » étant récurrent chez les chanteurs italiens qui tentent une carrière française.
Mais Laura n’est pas de ceux-là et entend bien nous le prouver depuis plusieurs années. Son dernier argument ? Primavera In Anticipo. Cet album fait suite à un album de reprises que j’avais jugé assez décevant, Io Canto, qui lui-même succédait à un de ses meilleurs albums : Resta In Ascolta. Un album qui marquait une évolution certaine, avec des chansons aux rythmes plus prononcés parmi lesquels La Prospetiva Di Me ou la chanson homonyme.
Alors, je vais tout de suite commencer par une critique assez négative : là où Resta In Ascolta surprenait agréablement, Primavera In Anticipo s’inscrit dans la continuité des ballades de Laura. Une régression ? Non. Un album où l’on ne cherchera pas la surprise ni le tube de l’été, c’est certain. Mais là n’est pas son but, et c’est dans la cohésion qu’il offre que l’album s’avère être une réussite. Parmi cette ensemble très bien ficelé se trouvent quelques petites perles, et nous ne manquerons pas de citer son duo avec James Blunt sur la chanson Primavera In Anticipo (This Is My Song), Un Fatto Ovvio, Sorella Terra (mon titre préféré de l’album, avec un passage instrumental particulièrement prenant) ou encore la piste bonus iTunes, Un Giorno Dove Vivere. Même Invece No, que je trouvais très fade lors de mes premières écoutes trouve dans l’album une certaine prestance. Ajoutons à cela que Laura co-signe tous les titres qui composent cet opus, et vous comprendrez aisément pourquoi je m’incline devant sa qualité.
En fait, Primavera In Anticipo s’inscrit parfaitement dans la discographie de Laura, et si une exploitation convenable est menée en France (c'est-à-dire qu’il faudra éviter le traditionnel « Je sors un single et on zappe le reste ») pourrait même y faire son bonhomme de chemin.
Nous attendons maintenant la version espagnole de l’opus, car, comme pour beaucoup d’artistes italiens, il y a de fortes chances que je préfère certains titres en espagnol.
On garde : Tout l'album. Bon, on garde surtout Invece No, Un Giorno Dove Vivere, Primavera In Anticipo, Un Fatto Ovvio, Sorella Terra, Belissimo Cosi.
On zappe (un peu) : Ogni Colore Al Cielo
On découvre :
Petite remise dans le contexte tout d’abord. Mon contexte (même si cela fait très prétentieux). Laura Pausini est pour moi une très grande artiste, que j’ai découvert il y a bien longtemps sur une radio italienne diffusée dans les environs de Lyon, avec son titre Non C’E. J’ai ensuite vraiment suivi sa carrière à partir du best of E Ritorno Da Te qui marqua son grand retour en France, alors que nombre de français ne voyaient rien d’autre en elle que « la fille qui a chanté La Solitudine », le syndrome du « Un tube puis s’en va » étant récurrent chez les chanteurs italiens qui tentent une carrière française.
Mais Laura n’est pas de ceux-là et entend bien nous le prouver depuis plusieurs années. Son dernier argument ? Primavera In Anticipo. Cet album fait suite à un album de reprises que j’avais jugé assez décevant, Io Canto, qui lui-même succédait à un de ses meilleurs albums : Resta In Ascolta. Un album qui marquait une évolution certaine, avec des chansons aux rythmes plus prononcés parmi lesquels La Prospetiva Di Me ou la chanson homonyme.
Alors, je vais tout de suite commencer par une critique assez négative : là où Resta In Ascolta surprenait agréablement, Primavera In Anticipo s’inscrit dans la continuité des ballades de Laura. Une régression ? Non. Un album où l’on ne cherchera pas la surprise ni le tube de l’été, c’est certain. Mais là n’est pas son but, et c’est dans la cohésion qu’il offre que l’album s’avère être une réussite. Parmi cette ensemble très bien ficelé se trouvent quelques petites perles, et nous ne manquerons pas de citer son duo avec James Blunt sur la chanson Primavera In Anticipo (This Is My Song), Un Fatto Ovvio, Sorella Terra (mon titre préféré de l’album, avec un passage instrumental particulièrement prenant) ou encore la piste bonus iTunes, Un Giorno Dove Vivere. Même Invece No, que je trouvais très fade lors de mes premières écoutes trouve dans l’album une certaine prestance. Ajoutons à cela que Laura co-signe tous les titres qui composent cet opus, et vous comprendrez aisément pourquoi je m’incline devant sa qualité.
En fait, Primavera In Anticipo s’inscrit parfaitement dans la discographie de Laura, et si une exploitation convenable est menée en France (c'est-à-dire qu’il faudra éviter le traditionnel « Je sors un single et on zappe le reste ») pourrait même y faire son bonhomme de chemin.
Nous attendons maintenant la version espagnole de l’opus, car, comme pour beaucoup d’artistes italiens, il y a de fortes chances que je préfère certains titres en espagnol.
On garde : Tout l'album. Bon, on garde surtout Invece No, Un Giorno Dove Vivere, Primavera In Anticipo, Un Fatto Ovvio, Sorella Terra, Belissimo Cosi.
On zappe (un peu) : Ogni Colore Al Cielo
On découvre :
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