Quatrième extrait de l’album As I Am (5.5 millions d’exemplaires vendus), porté par le tube planétaire No One, Superwoman reste dans la lignée des deux précédents flops d'Alicia Keys: un bon titre, mais pas assez pour en faire un tube.
En effet, No One fut tellement fort (près de 3 millions de téléchargements aux Etats-Unis), que ni la ballade Like I’ll Never See You Again ni le plus catchy et très girly Teenage Love Affair n’ont réussi a se faire une petite place aux rayons des tubes de la miss. Et on ne voit pas en quoi Superwoman pourrait avoir un parcours différent. Un mid-tempo de qualité certes, entraînant oui, optimiste à souhait (I’ll find the strenght blablabla), mais pas très innovant, et un poil trop féministe peut-être (mais difficile de ne pas l’être avec un titre pareil), bref Alicia semble vouloir seulement convaincre les derniers indécis d’acheter son album et de ravir ses fans avec un clip où elle se prend pour Cléopâtre et y invite Jada Pinkett-Smith (le tout très esthétique, on lui reconnaît ça).
Toujours pas classé, le tube ne devrait pas annoncer d’énormes surprises, mais ce n’est pas comme s'il y a avait quelque chose à prouver. D’autant plus qu’Alicia s’occupe déjà de marquer prochainement les foules avec la prochaine BO du nouveau James Bond.
En attendant, découvrez le dit clip de Superwoman.
Après l’exploitation de "Love In This Club" et de "Love In This Club Part II" (USA uniquement), Usher enchaîne rapidement avec un nouveau single destiné à aider l’album Here I Stand, album dont les ventes ne sont pas aussi importantes que prévues (y compris aux Etats-Unis). Et rien de mieux qu’une ballade pour remplir cette tâche… encore faut-il que cette stratégie fonctionne…
Seulement voilà, Moving Mountains, le fameux single en question, n’a pour ainsi dire aucun ingrédient lui permettant de marcher : en effet, il s’agit ni plus ni moins d’une simple ballade romantique pour le moins cliché qui, inévitablement, rappelle Burn… la qualité en moins. La faute à Usher qui, à défaut de proposer une ballade qui se distingue des autres, se contente de réutiliser une recette ayant déjà fonctionné et ce, malgré l’aide de The Dream, équipe de producteurs en vogue ces derniers temps.
Alors que la vidéo (qui se révèle être la suite de la vidéo de Love In This Club) a été dévoilée le jour de la sortie de Here I Stand à savoir le 27 Mai 2008, il faudra attendre le 24 Juin 2008 pour que la chanson soit diffusée sur les radios américaines. Alors que le nombre de passages radios augmentait régulièrement, ce dernier chuta brutalement, ne permettant pas à la chanson de rencontrer le succès espéré (et le succès en téléchargements est, pour être honnête, des plus limités). Bien entendu, Moving Mountains entre dans le Billboard Hot 100 mais la chanson doit, pour le moment, se contenter d’une 67ème place soit le plus mauvais score d’Usher depuis Pop Ya Collar en 2000. Et les choses semblent ne pas s’arranger en Europe puisque la chanson ne marche pas vraiment (28ème place en Angleterre notamment).
Après cette première déconvenue, il est difficile de savoir si Usher va se ressaisir et donc, revenir avec un véritable tube. Le défi est d’autant plus difficile à relever car il est difficile d'en distinguer un quelconque sur son dernier album. Afin de conclure cet article, je vous propose de redécouvrir le clip de Moving Mountains (bon, il n’est pas exceptionnel mais il reste tout de même correct).
Les rythmes oldies sont en vogue en ce moment. Amy, Duffy, Gabriella Cilmi (le temps d'un single), Leona Lewis (le temps d'une face B), et même Gage s'y sont lancés avec plus ou moins de succès (en fait, cherchez le "moins" parmi les artistes précédemment cités).Le public ne semble pas s'en lasser faisant des ponts d'or aux albums d'Amy & Duffy, ouvrons donc grand la porte à Madcon !
Vous en conviendrez, pour nous, petits français, le nom du groupe n'est pas particulièrement... chantant. Disons-nous donc que cela est le diminutif de "Mad Conspiracy", et cela passe tout de suite mieux. Le groupe est en fait un duo de norvégiens, dont un est né en Allemagne de parents Sud Africains, et l'autre est bien né en Norvège, mais de parents Ethiopiens. Tshawe Baqwa et Yossef Wolde-Mariam (et là, on redoute le jour où ils tenteront une carrière solo. Dur le nom d'artiste, dur) s'illustrent dans un style hip-hop rap, et lancent actuellement leur premier single, Beggin', extrait de l'album So Dark The Con Of Man. Beggin' est, pour une fois, un tube en France avant que ce ne soit le cas dans le reste de l'Europe, étant déjà #2 sur notre iTunes national, allègrement diffusé sur les plus grandes stations de radios, tandis que le Royaume Uni les accueille à peine dans son top airplay. A signaler que Beggin' est une reprise, d'une chanson de 1967 interprêtée par The Four Seasons.
Quand, lors d'un live sur Radio 1, Sam Sparro, interprête de Black And Gold revisite l'American Boy d'Estelle, cela donne cette version, surprenante, légère, et presque jazzy d'un tube certainement trop entendu (la rançon du succès).
Le titre est en face B du nouveau single de Sam: 21st Century Life.
Issu de leur 2ème album Twenty One, Two Doors Downest le 2ème extrait (après le très bon Young Love en featuring avec Laura Marling des Noah And The Whale) proposé par les Mystery Jets.
Ce groupe pop indie anglais avait auparavant la particularité de compter en son sein un père et son fiston! Pour ce second opus et donc le 1er sans papa, Mystery Jets s'est fait produire ni plus ni moins par Erol Alkan, spécialiste du rock pour dancefloor qui a déjà collaboré avec Bloc Party et Franz Ferdinand.
Two Doors Down parle de l'amour fou secret du chanteur pour sa voisine de palier (la fameuse fille d'à côté) à qui il n'ose pas adresser la parole. Ca sonne rétro, 80's et kitsch (tant au niveau de la musique que du clip) mais qu'est-ce que c'est accrocheur... Malheureusement, on fondait beaucoup d'espoirs dans ce titre que l'on voyait déjà comme un des hymnes pop de l'été outre-Manche, le single n'aura finalement atteint que la 24ème place des charts, soit quand même la meilleure position du groupe jusqu'à présent.
On ne prêtera pas attention à la tronche du chanteur, on occultera aussi le fait que le groupe a peut-être un peu trop tendance à se disperser musicalement, on oubliera également (et malheureusement) que le titre n'arrivera probablement jamais en France mais on se déhanchera joyeusement sur ce morceau efficace comme il faut et on se surprendra même à fredonner le refrain toute la journée demain au boulot... Si si, croyez-moi!
Voici également le clip du remix officiel de Two Doors Down ou comment dénaturer totalement un titre pop en en faisant un morceau électro énormissime...
Le prochain single des Mystery Jets (actuellement en début de rotation radio en UK) s'intitule Half In Love With Elizabeth. A noter que la rafraîchissante Kate Nash apparaîtra en B-Side sur le single.
Cette semaine marque l'apparition d'une nouvelle rubrique du site, hebdomadaire pour le moment, mais dont le rythme de parution pourra évoluer, selon l'actualité (apparition sur le web d'un album très attendu par exemple).
Cette semaine, faisant suite à la chonique des chanteuses du dimanche de Spencer, publiée il y a un peu plus d'une semaine, ce sont les Uh Uh Her qui ont le privilège d'inaugurer la rubrique, en présentant intégralement leur album, Common Reaction. Common Reaction est un album qui se distingue par des sons mêlant de petits clins d'oeil 80's, à des mélodies pop rock plus classiques. Un album très agréable, surprenant dans le bon sens du terme l'auditeur ne connaissant que Not A Love Song, titre auquel il n'aurait pas accroché. L'album sera dans les bacs américains en octobre 2008.
On a tour à tour évoqué Beyoncé, Amy Winehouse, Duffy (la nouvelle version d'Amy, plus propre, plus jolie, et qui consomme beaucoup moins), Leona Lewis, la révélation de la scène pop mondiale, mais c'est finalement Alicia Keys & Jack White, des White Stripes, qui interprêteront la chanson titre de Quantum Of Solace, le prochain James Bond, en salle le 31 octobre. La chanson s'appelle Another Way To Die (En changeant l'ordre des mots, on obtient presque le titre d'une ancienne BO de James Bond). Cela justifie donc l'envie d'Alicia de collaborer avec les White Stripes, comme elle en avait fait part il y a de cela quelques mois (ouh la cachotière).
Alicia & Jack succèderont à Chris Cornell, transfuge des Soundgarden, qui avait signé la BO de "Casino Royale", le dernier volet paru, et premier mettant en scène Daniel Craig. Pour l'anecdote, c'est la première fois qu'un duo interprêtera la bande originale accompagnant l'agent secret 007.
La BO sera dans les bacs quelques jours avant la sortie du film dans les salles.
Après l’explosion d’artistes scandinaves comme Robyn, Alphabeat ou September au devant de la scène internationale, la jeune génération semble fin prête à conquérir le monde comme Aqua fut un temps. La relève est assuré, soyez-en certains. A l’ombre de ses nouvelles vedettes, des popstars en herbe peaufinent leur venue.
Chez les plus jeunes, on trouve celle qui depuis quelques années déjà a su se faire un nom : Amy Diamond. Bien que sa notoriété ne dépasse pas les frontières scandinaves, son succès local a suffit à alerter la blogosphère. Cette Priscilla suédoise que le public a vu grandir, a sorti pas moins de trois albums tous certifiés. Son premier single véritable hit, et ses collaborations avec les meilleurs producteurs pop (Max Martin en tête) lui ont assuré un avenir en or. A 16 ans, l’horizon d’une carrière mondiale n’est plus si loin. Son quatrième album en préparation sera le premier à sortir aux Etats-Unis. Portée par des critiques favorables (chose rare pour ce genre de musique), elle deviendra probablement une valeur sûre dans les années à venir. Une excellente preuve du savoir-faire scandinave en matière de pop.
Au Danemark, son cadet de quelques mois seulement, Martin (Hoberg Hedegaard, hum) a tout en main pour suivre la même voie. Gagnant de la première édition danoise de X-Factor et sans nul doute révélation de l’année dans son pays, il a su charmer le public par ses interprétations et sa maturité vocale. Si son style plagie en partie ceux de ses idoles Justin Timberlake et Michael Jackson, il reste un pur produit de pop scandinave. Entièrement produit par Remee (auteur à succès pour Robyn etc.), l’album a reçu un double disque de platine une semaine après sa sortie. Si pour l’heure aucune sortie européenne n’est envisagée, il est à parier que le jeune homme fera plus tard parler de lui. Dans quelques mois, dans quelques années, à suivre, un talent comme le sien ne se perd pas.
Aussi précoce, le duo Lucky Twice mêle à sa pop très légère une once de dance. Un mélange qui aura porté ses fruits le temps d’un album et surtout d’un single. Même la France pourtant hermétique à ce style n’aura pas mis longtemps avant de succomber. Deux autres duos féminins et suédois sont actuellement sous les feux de la rampe : Kick et West End Girls. Les premières ne se différencient guère de Lucky Twice (rythmes semblables, label identique). Leur premier single Fest Hos Mig (oui, oui, en suédois) annoncé comme un tube, n’a jamais effleuré le top 50. Les West End Girls ont elles pris le pari risqué, de remettre au goût du jour la musique des Pet Shop Boys. Cet autre duo, anglais, fleuron de l’électro/pop durant les années 80 et 90 a inspiré les deux jeunes filles. Un début de carrière sur les chapeaux des roues ; premier opus en 2006 (et deux top 5), des concerts en Russie, en Espagne et au Japon. Aujourd’hui elles reviennent avec un nouveau single (prochainement un second disque) et toujours la même recette : reprise d’un titre des Pet Shop Boys à la sauce swedish pop. Trois groupes sûrement éphémères (les fantômes de S.O.A.P et Aqua rodent)mais qui ne manqueront pas de marquer l’année 2008 en Scandinavie.
Des nouvelles têtes, artistes pas encore « confirmés » mais un grade au dessus finiront aussi par s’imposer. L’une d’entre elle est finlandaise et contrairement à beaucoup de ses compatriotes ne fait pas dans le métal. Ninja (à prononcer Ninya) s’impose comme la figure montante de la scène pop dans son pays. Le (très) petit buzz auquel a eu droit sur internet, bien qu’assez inattendu, souligne la qualité de sa musique. Avec ses sonorités électroniques, elle tend à moderniser comme Robyn en Suède ou Annie et Bertine Zetlitz en Norvège, un courant populaire mais quelque peu poussiéreux. Margaret Berger, finaliste heureuse de la seconde saison de Norwegian Idol parvient de la même manière à rajeunir la scandipop.
A l’inverse des groupes déjà consacrés comme Alcazar, BWO et des chanteuses telle Marie Serneholt entretiennent le côté légèrement kitsch de la pop. Une image que le reste du monde a toujours plus ou moins eu des interprètes scandinaves et qu’eux se gardent de chasser. L’héritage d’Abba est sacré !
C’est avec son premier album, This Is The Life, qu’Amy MacDonald, du haut de ses 21 ans, s’impose déjà comme une révélation particulièrement prometteuse de la scène pop folk anglaise.
En effet, après avoir convaincu (avec brio) le Royaume Uni, la Suisse (où la demoiselle a réussi l’exploit d’avoir simultanément un album #1 et deux singles dans le top5), l’Allemagne, l’Irlande, et l’Autriche, c’est la France qui est dans le collimateur d’Amy Macdonald. Et si pour l’instant, les résultats ont été très mitigés (l’album lancé depuis de nombreux mois n’a jamais percé dans nos charts), l’ajout de This Is The Life à la playlist de Virgin Radio semble changer la donne d’une manière très appréciable, comme en atteste iTunes où la chanson gagne, de jours en jours, en popularité. Il en va de même dans le top albums, puisqu’Amy a récemment intégré le top100 pour la première fois, en gagnant 50 places en deux semaines.
Vous l’aurez compris, c’est donc This Is The Life qui a été choisi pour lancer l’album en France, un album jovial, festif, par ses sonorités, mais parfois foncièrement mélancolique, aux paroles revendicatrices comme c’est le cas pour mon coup de cœur personnel, Youth Of Today.
A noter enfin que l'album, double platine en UK, sortira aux USA le 19 août.
Il est issu d’un groupe qui a fait fureur en Angleterre et continue, sans lui, à vendre ses disques par camions entiers. Il sait user de son charme et s’illustre désormais dans un style pop. Il est ? Il est ? Eh non, pas Robbie Williams, mais Brian McFadden, ex blondinet du groupe Westlife.
Westlife est connu en France pour Uptown Girl, le fameux titre dont le clip avait pour vedette Claudia Schiffer. Brian McFadden n’a, quant à lui, jamais franchi nos frontières. Seul Real To Me, son premier single, fut diffusé sur quelques radios régionales et dans l’Eurohot30, de NRJ. Un bilan bien maigre pour Brian en France, donc. En Angleterre, son début de carrière avait été plutôt bon. Un album, Irish Son, qui trouve son public, trois singles extraits qui seront des succès (Real To Me, Irish Son, Demons), puis, silence radio, jusqu’à son duo avec Delta Goodrem sur le titre Almost Here. Au-delà du succès du titre (#3), la publicité qu’ils en tireront sera bien mauvaise. D’un côté, Delta est considérée par les tabloïds anglais comme étant une briseuse de couple (puisque Brian était, à l’époque du duo, en instance de divorce), et Brian sera un père indigne pour ses deux enfants. Delta cesse sa carrière anglaise, Brian se fait petit et accompagne sa dulcinée en Australie.
Et c’est d’ailleurs en Australie que le second album de Brian, Set In Stone, est d’abord sorti. Lancé par une ode à sa compagne, le bien fade Like Only A Woman Can, c’est désormais Twisted, en version remixée, beaucoup plus énergique, et servie par un clip dans lequel Brian joue les « Joker » (idée fort intelligente, en pleine promotion du nouveau Batman) qui est sorti là-bas. Problème, là où Like Only A Woman Can avait été un succès, et permis à l’album de se lancer plus que correctement, Twisted est pour l’heure un flop, plafonnant aux environs de la 30ème place du top.
Alors, hop hop hop, on s’apprête à remettre le cap sur l’Angleterre, et cette fois-ci, le titre choisi sera Room To Breathe, ballade plus dans la lignée d’un Demons que d’un Irish Son.
Faisant suite à l'article du 22 juillet sur leur retour, et suite à la divulgation de celui-ci, voici le nouveau clip de La Oreja de Van Gogh, El Último Vals, premier extrait de leur album A Los Cinco En El Astoria, attendu pour le 2 septembre 2008.
Le clip de ce nouveau single tente de montrer à quoi peut tenir le destin parfois. Ici, tout se joue sur un feu tricolore.
L’année 2008 a été relativement riche en nouveautés. Et parmi elles, il y a Little Jackie, un duo venu des Etats-Unis composé d’Adam Pallin (progammeur) mais aussi d’Imani Coppola, chanteuse qui fit ses débuts en 1997 (avec un premier album édité par Columbia Records) avant de poursuivre sa carrière en tant qu’artiste indépendante. La formation de ce duo marque donc le retour de la chanteuse sous les projecteurs mais aussi la naissance du premier album du groupe intitulé « The Stoop », opus disponible le 14 Juillet aux Etats-Unis sous le label S-Curb Records (le disque, edité par Parlophone, sera réalisé le 1er Septembre prochain en Angleterre).
Intéressons-nous au premier single de l’album à savoir « The World Should Revolve Around Me ». Crée par nos deux compères, « The World… » est un hybride entre pop et R&B pour le moins efficace, le tout complété par cette petite touche typique des productions de la Motown (de plus, l’interprétation de la chanteuse est des plus convaincantes) Avec cette chanson, vous avez un premier et bel aperçu de l’ambiance générale qui se dégage de l’album « The Stoop » : une production riche et dynamique (avec Imani Coppola qui se pose, ici, en tant que femme sûre d’elle).
Malheureusement, la vidéo accompagnant la chanson n’est pas aussi réussie que la chanson. Certes, cette dernière est simpliste et illustre parfaitement les propos de la chanteuse (à savoir qu’elle devrait être le centre du monde) mais il manque un petit quelque chose qui permettrait à la vidéo d’être encore meilleure. Prévue pour sortir au mois d’Août en Angleterre, la vidéo commence à être diffusée sur les chaînes de télés. Espérons que le groupe obtienne le succès qu’il mérite.
Je vous propose donc de découvrir la vidéo de « The World Should Revolve Around Me ». Bonne découverte ! ^^
Encore inconnus chez nous (comment ça "bizarre..."?!), les Bedouin Soundclash sont devenus célèbres pendant l'été 2005 au Canada (et au Royaume-Uni dans la foulée) grâce au smash hit When The Night Feels My Song (2ème des airplays radios au Canada cette année-là et utilisé pour une campagne nationale pour la chaîne de magasins Zellers). Si 2006 leur a offert le Juno de Meilleur Nouveau Groupe (une distinction au pays des castors), les Bedouin Soundclash sont revenus en force en 2007 avec un 3ème opus (2ème pour les non-initiés), Street Gospels.
Formé en 2000, Bedouin Soundclash se démarque par un savant mélange entre soft-rock, folk, ska, musique urbaine actuelle et reggae classique. 2 singles ont déjà été exploités sur l'album Street Gospels: le très efficace Walls Fall Down (#06 Canada) et St. Andrews au succès plus mitigé. Matraqué en radios l'an passé (toujours au Canada) et notamment utilisé dans un épisode de Grey's Anatomy (3#07), le magnifique 12:59 Lullaby fait aujourd'hui l'objet d'une re-release et devrait, à coup sûr, faire chavirer les foules comme ses prédécesseurs. Un succès qui non seulement serait amplement mérité mais qu'on leur souhaite aussi et surtout mondial...
Alors il n'est pas 12h59 mais écoutez quand même cette magnifique berceuse... ^^
Le r&b et la pop étant l’apanage des Etats-Unis, le Canada, son grand mais discret voisin n’a eu d’autres choix que d’exporter des gueulard(e)s et des fifilles révoltées qui ont fait du pop/rock leur spécialité. Mais aujourd’hui, de ce monopole s’en est trop et Caribou Land s’apprête à débarquer son arme secrète : Lauren Christoff.
Dans un premier temps, cette blonde de 18 ans au physique pas trop ingrat ne sortira son titre Won’t Stop que dans son pays. Ce premier single – unique son qu’il m’ait été donné d’entendre – respire la bonne humeur et la fraîcheur. Un ensemble de critères caractéristiques à ce que l’on nomme « tube de l’été » («a definite summer song » dixit la chanteuse), avec en prime : un texte bateau et répétitif autour d’un thème mille fois abordé (emmène moi au septième ciel, baby), mais qui réveillera votre chaleur et sex-appeal le temps d’une soirée.
La musique facile, qui repose sur une cadence effrénée, est un juste milieu entre les débuts de Rihanna et la dite bubblegum pop ou autre teen pop. Cette rythmique impeccable vous pompe le cerveau jusqu’à en devenir accro. Bien que ce registre ne soit plus à la mode chez nous, il continue de séduire outre-Atlantique voire dans quelques pays du nord de l’Europe. Pour l’originalité vous l’aurez compris il faudra repasser, pour la machine à tubes Northern Heights (son label local) tient peut-être la clé. Un mini ersatz de Britney qui devra toutefois faire ses preuves.
Pour l’heure, Lauren travaille en studio à l’enregistrement de son premier disque, qui d’après certaines sources, s’appellerait Revealed. Il devrait être dans les bacs canadiens dès septembre, suivi si un deal est conclu d’une sortie américaine. Les meilleurs producteurs r&b et pop de sa contrée ont été engagé pour lui fournir un album décent, capable de rivaliser avec ceux de Miley Cyrus ou Hilary Duff (comparaisons flatteuses).
La vidéo bientôt prête viendra ou non confirmer son potentiel. Dans le cas, bien entendu improbable d’un échec, elle retournerait à ses études de communication.
Comme beaucoup des artistes qui obsèdent la rédaction de ce blog, Juvelen prend sa source en Suède et devrait terminer sa course dans tous vos iPods d'ici la fin de l'année s'il est une justice en ce bas-monde.
S'il fallait le vendre en un minimum de mots, il serait tentant de l'appeler "MIKA de l'électro", mais notre nouvel ami mérite davantage qu'un raccourci racoleur : l'écoute des morceaux dont il inonde la blogosphère depuis le début de l'année laisse à penser que Juvelen s'est donné pour mission de retranscrire en envolées vocales et électroniques ses plus beaux souvenirs pop pour au final délivrer quelque chose d'ultime qu'il est assez ardu de définir et catégoriser tant le terrain de chasse surprend par son étendue.
Parfait emblème de son premier album à paraître pour cet automne, le premier single officiel, Don't Mess, synthétise le Girls just wanna have fun de Cyndi Lauper et les premiers titres 80's des Depeche Mode sous un déluge de synthétiseurs d'où émerge une voix androgyne qui n'est pas sans nous rappeler l'organe de Prince :
Ne prétendez pas ne pas aimer, vous mentez et c'est moche.
Outre la radio, s’il y a bien un média qui propage de manière importante l’actualité musicale c’est la télé. MTV s’étant depuis quelques années déjà spécialisé dans la télé-réalité pour ne diffuser quelques clips que vers 2h du matin, la possibilité de se faire connaître et de décoller devient alors évidente : se faire entendre dans un épisode d’une série ultra-connue.
Depuis la WB, les séries ont retrouvé leur âge d’or et sont plus populaires que jamais, battant des records d’audiences (bon un peu moins cette année) de saison en saison (Les Experts et Grey’s Anatomy ont dépassé les 30 millions de téléspectateurs dans leurs plus beaux jours par exemple) et font désormais partie intégrante de la culture populaire. Un exemple des plus flagrants : en Mai 2006, Grey’s Anatomy diffuse son épisode final et dans les dernières minutes, sert le drame avec pour fond la chanson Chasing Cars de Snow Patrol. A partir de là le titre devient un tube, obtenant Top 10 en UK et aux Etats-Unis et permettant à l’album du même nom de se faire une jolie place. La série remettra le couvert pendant l’été, et la bande-annonce pour annoncer le retour de la série à l’automne utilise le titre How To Save A Life du groupe The Fray. Succès mondial encore une fois.
Toutes les séries n’ont évidemment pas le même impact mais chaque série accorde une place importante à sa bande-son. Certaines voguent simplement sur les succès actuels, tel Gossip Girl qui ressemble à une heure d’écoute branché sur NRJ, Smallville où l’on peut entendre sur une même saison Pink, Hoobastank, Evanescence, Nelly Furtado ou encore Dido, ou la real-tv The Hills diffusant les derniers titres les plus hypes, avec un petit encart spécial en haut de l’écran à chaque nouvelle musique qui se fait entendre, la promo explicite n’ayant jamais eu de meilleur support. D’autres séries sont plus un espace découverte pour les fans, ainsi Sarah McLachlan se découvre une notoriété plus étendue après qu’un de ses titres clôture une saison de Buffy Contre Les Vampires. La série qui a fait autant fait parler pour son côté phénomène que pour sa B.O reste incontestablement The OC ("Newport Beach" dans sa version française) où les groupes pop-rock se succèdent, parfois même à l’écran dans la mesure où les quatres protagoniste vivent dans une région dès plus huppées : Nada Surf, Finley Quaye, Imogen Heap, Jeff Buckley, Phantom Planet, The Chemical Brothers, Death Cab For Cuties, Air, Aqualung, Placebo, Keane, Sia, la liste est encore longue…
On se rend compte alors que les séries sont devenues un véritable puits musical, certaines chansons sont ainsi devenues cultes (I’ll Be There For You des Rembrandts faisant office de générique au sitcom Friends), d’autres retrouvent une seconde jeunesse (Hallelujah de Jeff Buckley dans The OC). Il y a les séries qui s’ancrent dans le métier de la musique (Peyton des Frères Scott monte sa boîte de production et devient l’excuse parfaite pour que succède les groupes) et il y a celles qui vont même jusqu’à produire un épisode musical (Buffy, 7 A La Maison qui reprend des classiques américains, Xéna…).
Épisodes de fin de saison, ruptures amoureuses, mariages, bébés, fêtes, première fois, tout est prétexte à mettre en musique de la meilleure façon qui soit. Cela renforce le moment, accentue le sentiment que la scène est censée faire transmettre. S’il devait rester une perle à mon avis, ce serait celle qui conclue Six Feet Under (une famille de croque-mort complètement barrée) portée par le magnifique Breathe Me de Sia. Allez, générique de fin.
Malgré un choix judicieux au niveau des singles ainsi qu’un début de promotion pour le moins correct, Overpowered, second album de Roisin Murphy (ex-chanteuse de Moloko), n’a rencontré qu’un succès d’estime (quoique, les scores sont bien meilleurs par rapport à ceux enregistrés par Ruby Blue, son excellent premier album), chose d’autant plus surprenante dans la mesure où la chanteuse a signé l’un des meilleurs albums de l’année 2007. Mais…
… EMI Music semble encore croire au succès de Roisin Murphy puisque la maison de disques a décidé d’extraire un quatrième single afin de succéder à l’excellent You Know Me Better. La chanson en question n’est autre que Movie Star, tube électro/dance pour le moins ravageur que la chanteuse a écrite et produite (avec Seiji et Mike Patto).
Tout comme les précédents singles de l’album, une vidéo a, bien entendu, été prévu. Réalisée par Simon Henwwod et tournée à Londres, la vidéo de Movie Star est, pour ainsi dire, quelque peu tordue. Après une dispute avec une drag-queen, Roisin Murphy se fait piéger dans une boîte de nuit où elle se fait « agresser » par un crustacé géant (vous l’avez donc compris, la drag-queen que l’on découvre au début du clip s’est vengée). La fin du clip prend des allures de film d’horreur lorsque Roisin et ses amis (essentiellement des drag-queen) pètent un câble et agissent tels des zombies sous le contrôle d’une quelconque substance.
Initialement prévu pour sortir le 21 Juillet en Angleterre, le single a, depuis, été initialement repoussé mais aucune date définitive n’a été donnée. En attendant d’en savoir plus (j’espère que le single ne sera pas annulé), je vous propose de découvrir la vidéo de Movie Star.
Artiste : Jean-Luc Lahaye Titre : Femme que j'aime Musique/Texte : Michaele Paul / Lana Sebastian Date de sortie : 23 Avril 1982
Retour sur la carrière d'un des chanteurs qui a marqué les années 80 dans les Charts Français."Papa Chanteur","Debarquez-moi" ou "Femme que j'aime" c'etait lui !
Né le 23 Décembre 1952 (ou 1958 d'après sa biographie) Jean-Luc est un enfant de la Ddass (il est retiré de sa mère,jugée inapte à élever les enfants). Sa carrière débute lorsqu'il est embauché comme barman dans un cabaret,dont le patron, Gérard Pédron, deviendra son premier producteur. Dalida,qui fréquentait l'établissement, sera sa marraine pour son spectacle. C'est en 1979 qu'il sort son premier disque Maitresse Maitresse. Malgré l'échec de ses premières chansons, il monte sur scène en 1981 au théatre de la Potinière.
Arrive,en 1982, Femme que j'aime. C'est un succès. Viennent ensuite Appelle moi Brando, Décibelle, Plus jamais. Cette année là, Monsieur Lahaye fera la première partie de Linda DeSuza & Michel Leeb. Son titre Papa Chanteur (dédié à sa fille Margaux), sorti en 1985, reste 28 semaines dans le Top 50 (dont 15 semaines dans le Top10 et une première place pendant une semaine). Il en vend 1 200 000 exemplaires. Jean-Luc se produit à L'Olympia et va jusqu'a joué à guichets fermés au Palais des Sports de Paris en 1987. Cette meme année,il lance son émission de télévision en prime time sur TF1: Layahe d'honneur. Mélant variété & Charity Business l'émission s'arrête au bout d'un an, malgré de bonnes audiences. En 2001, il ouvre un diner-spectacle, le studio 287, qu'il transforme en discothèque plus tard. Après quelques déboires, il revend le lieu, suite à sa victoire lors de l'émission Retour Gagnant.Il souhaite désormais se consacré à sa carrière d'interprète. Suite à son album sorti en 2004 Gloria (prénom de sa deuxieme fille), il part sur les routes de France & de Suisse. Le public est au rendez-vous. L'année dernière, Jean-Luc est condamné à une amende de 10 000 euros pour atteinte sexuelle sur mineure lors d'un procès a huis clos. Notre Papa Chanteur a sorti, il y a quelques mois, son nouvel album. Chansons que j'aime. Il reprend des chansons des années 60/70. A quand un duo avec son grand ami Lord Kossity ?
Alors que Now You’re Gone est toujours diffusé dans les clubs, Basshunter nous livre son second titre, avec toujours la même recette. Une musique electro, des paroles complètement vides dans l’ensemble et un clip où une belle (très belle) brune essaye robe sur robe et se déhanche dans une boîte de nuit. Version anglaise de Dota (toujours de Basshunter, mais version natale, soit suédoise), la chanson créée la polémique de par sa forte ressemblance avec un vieux tube dance bien de chez nous, Daddy DJ. Plagiat ou collaboration, Hall-Musique est parti à la rencontre (via des messages internet mais tout de même) de Daddy DJ pour rétablir la vérité.
Hall-Musique : Rentrons dans le vif du sujet. Basshunter a-t-il plagié le titre Daddy DJ ou a-t-il obtenu un accord pour se servir de la mélodie du refrain (voire plus) ?
Daddy DJ : Basshunter n'a absolument pas plagié Daddy DJ. Il s'agit d'une adaptation tout ce qu'il y a de plus légale, et nous sommes d'ailleurs crédités comme compositeurs des deux titres. Je ne vois pas comment quelqu'un pourrait, aujourd'hui, et vu la vitesse à laquelle l'information se propage sur la Toile, reprendre un titre préexistant illégalement et sans se faire remarquer, à fortiori quand la reprise est un gros succès comme c'est le cas pour DoTa ou All I Ever Wanted. Nous ne vivons pas dans une grotte au fin fond des montagnes, je suis même plutôt très geek pour ma part, donc nous sommes au courant de ce qui peut se passer autour d'un titre que l'on a écrit.
Est-ce lui qui vous a approché ? Si oui, de quelle manière ?
En fait l'histoire entre Basshunter et nous est toute simple. Son manager (que nous connaissions déjà, car il nous avait fait tourner en Suède à l'époque) a fait parvenir à notre label en août 2006 une version démo de DoTa, nous demandant si Jonas pouvait avoir l'autorisation de sortir le titre en single et sur son album à venir. Nous avons aimé. Nous avons accordé l'autorisation demandée. Même processus pour All I Ever Wanted début 2008.
Etes-vous satisfait du résultat concernant All I Ever Wanted ?
En fait, DoTa (d'abord) et All I Ever Wanted (qui en est l'adaptation anglaise) sont les premiers remixes qui nous ait véritablement "touché" depuis la sortie originale.
D’autres productions avec Basshunter sont-elles au programme ?
Rien de programmé pour l'instant, mais c'est vrai qu'on aimerait bien pouvoir se faire une vraie collaboration avec lui, se rencontrer, s'enfermer dans un studio ensemble pour voir ce qui en sort, ou même simplement pour le plaisir de faire du son ensemble. On a toujours beaucoup à apprendre des autres.
La vérité maintenant rétablie, vous pouvez vous déhancher toute la nuit sur le nouveau Basshunter, voir vous procurer l’album Now You’re Gone : The Album tout en étant rassuré de son intégrité artistique. Pour connaître l’actu de Daddy DJ, rendez vous sur leur MySpace et sur leur Facebook.