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vendredi 22 mai 2009

Scandipop: Alexander Rybak


Un article spécial en deux volets pour revenir sur l’Eurovision et les sacres de deux artistes scandinaves : celui d’Alexander Rybak, le grand vainqueur, et sa « bouffonne » Yohanna (qu’on peut aussi s’amuser à écrire Jóhanna Guðrún Jónsdóttir). Samedi dernier lors de la soirée moscovite (sur laquelle Arnaud est revenu ici), le norvégien est arrivé premier en pulvérisant le record de points et l’islandaise a fini seconde avec un score honorable.
Honneur au lauréat, présentation du nouveau prodige que les jeunes filles en fleur (et les médias) s’arrachent…

Avant Fairytale et avant toute cette excitation, Alexander Rybak a étudié des années durant la musique dans une école d’Oslo. Né en Biélorussie (ah, les hypocrites fleurent déjà le vote géopolitique), le garçon déménage très tôt avec sa famille dans son pays d’adoption. C’est en Norvège qu’il fait ses preuves et s’exerce au piano et au violon ; un violon qui devient très vite son instrument de prédilection, celui dont il ne se séparera plus. Armé de son archet, Alexander vit sa passion vingt-quatre heures sur vingt-quatre et la partage avec ses parents, eux aussi musiciens. Une enfance bercée par la musique classique, tout s’explique…
Si le jeune Rybak rencontre si vite le succès et bouscule les opportunités, c’est qu’il le doit à son talent en tant qu’artiste. Avant ses vingt ans, il gagne déjà plusieurs prix et joue sur scène dans des comédies musicales. Il participe même à Norwegian Idol, mais premier échec (et dernier ?), il n’arrive pas à la phase finale. Se succèdent en quelques années, les rôles et les concours dont un - organisé par le service public norvégien - fera grimper sa côte de popularité. Lorsqu’il débarque avec sa chanson Foolin’, c’est une des premières fois qu’il présente son travail personnel . Sa victoire lui permet d’être reconnu à la fois comme violoniste, interprète et auteur. Alexander, la tornade norvégienne est en marche et son prochain défi, plutôt lourd, s’appelle Eurovision.

On est début 2009, et voilà que les médias confirment son ticket pour les demi-finales du Melodi Grand Prix. D’entrée de jeu sa chanson, une certaine Fairytale, part favorite et séduit les foules. Lors du vote final, le jeune homme recueille près de 750 000 voix (630 000 de plus que sa principale adversaire) et remporte un second ticket, cette fois-ci pour Moscou. Déjà au niveau national il dépasse les pronostics, c’est de bonne augure.
Même si la majorité des sondages le donnent vainqueur (coucou Patricia), Alexander reste jusqu’à la compétition assez discret. Lui ce qu’il espère, c’est emballer l’Europe avec son morceau. Une mélodie pop et folk, à l’air un peu médiévale, et teintée de musique traditionnelle norvégienne. A première vue, pas de quoi pavoiser il est vrai. Avec Fairytale, on est loin des standards disco remis chaque année - ou presque - sur la table par les suédois, des dinosaures servis par la Grèce et des grosses productions aux sonorités orientales. Coup de bol alors cette victoire à l’Eurovision ? La chance tient sûrement une part, mais c’est le charme du scandinave (et de sa chanson) qui a beaucoup joué.
Preuve en est aujourd’hui son succès dans les charts européens, qui relève autant d’une bonne étoile que de sa côte sympathie. Après quelques jours, Fairytale s’est hissé dans la majorité des tops 10 sur iTunes, et même des pays comme la France ou l’Angleterre peu friands de cet évènement, ont succombé. Suède, Allemagne, Grèce, Belgique : tous le classent en tête. En Norvège il est même retourné numéro un des ventes (neuf semaines en tout et quinze dans le top 5). Soyez prêts pour revivre l’ABBA Mania…

Pour continuer sur sa lancée, Alexander Rybak a annoncé la sortie de son premier album Fairtytales le 2 juin en Norvège et dans plusieurs autres pays aux alentours de la même date (rien pour la France… Cela ne nous étonne même plus). Le succès ou non de cet opus confirmera l’attente qui l’entoure et le phénomène. Dessus on retrouvera neuf titres (oui, c’est chiche), dont la majorité sont signés A.Rybak. Une édition spéciale avec deux bonus doit paraître en Allemagne (sûrement ailleurs mais seul ce pays la référence). Ambiance pop et folklorique garantie sans retouche et sans vocoder. On risque d’apprécier ce petit air de grand nord.
Les norvégiens de leur côté ont droit depuis quelques jours au deuxième extrait Funny Little World. Même fraîcheur printanière, même voix de crooner : c’est sûr les demoiselles vont fondre. Le titre nous enveloppe comme une douce brise, rien de plus sain pour nos oreilles. On entend parfois un peu le style de Jason Mraz, ce qui finit de nous convaincre. Le single est entré #2 cette semaine tandis que le succès se mesure aussi sur myspace. Pour la seule journée d’hier 30 000 visites ! La vie sourit jusqu’ici à Alexander.

Rendez-vous demain pour la seconde saga… islandaise.


Performance de Fairytale après sa victoire au MGP norvégien (et un bout d'ovation)


Alexander Rybak (Myspace) -> pour écouter Funny Little World
Fairytales (extraits de l'album)
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jeudi 21 mai 2009

[Clip] Beyonce - Ego


Deux jours après le lancement de la chanson sur les radios urbaines, le clip officiel qui accompagne "Ego", l'un des nouveaux singles de Beyonce. Tout comme "Singles Ladies", "If I Were A Boy" et "Diva", il s'agit d'un clip en noir et blanc. De plus, cette nouvelle vidéo ressemble à un "Singles Ladies bis": en effet, on y voit juste Beyonce (et ses deux danseuses) en train de danser. A noter que le clip accompagnant la version remix de la chanson (par Kanye West) sera bientôt disponible. Pour découvrir le clip, rendez-vous sur ce lien:

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"Until I Die", nouveau single anglais de September


Malgré le succès relativement moyen de "Can't Get Over" en Angleterre (14ème seulement), Hard2Beat Records, la maison de disques britannique de September vient d'annoncer sur son site qu'un nouveau single est prévu pour le 20 Juillet prochain. Contrairement à ce qui était précédemment annoncé sur certains sites, "Leave It All Behind" ne sera pas le nouveau single anglais: en effet, Hard2Beat Records a décidé de commercialiser à la place une nouvelle version de "Until I Die" (qui sera dévoilé prochainement), l'un des morceaux phares de "Dancing Shoes", le troisième album de September.

Dans ce même communiqué, Hard2Beat a annoncé que le premier album anglais de September, prénommé "Cry For You - The Album", sera commercialisé le 27 Juillet (soit une semaine plus tard). Pour l'heure, aucune tracklisting complète n'a été donné mais une chose est sûre: "Cry For You", "Can't Get Over" et "Until I Die" seront incluses sur ce disque; de même pour "Leave It All Behind". Restez connectez sur Hall-Musique car dès que nous aurons de nouvelles informations, nous vous tiendrons au courant.

En attendant, je vous propose de redécouvrir "Until I Die". Bonne écoute!
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[Remix de la semaine] Tiga - Shoes (Mr. Oizo Remix)


Dans le volume 14 des "Brèves", j'avais brièvement évoqué la sortie du nouvel album de l'artiste électronique Tiga. Dans ce même article, j'avais également mentionné que le nouveau single de l'album n'était autre que "Shoes", un excellent morceau produit par Soulwax. En plus de l'excellente vidéo qui accompagne cette piste, un promo avec de nombreux remixes a été commercialisé au tout début du mois de Mai.

Et parmi les remixes en question se trouve le remix signé par le musicien et DJ d'origine française Mr. Oizo. Pour ceux qui se seraient (éventuellement) lassés de la version originale de "Shoes", précipitez-vous sur ce remix électro/house pour le moins élaboré mais qui au final, se révèle être une véritable petite bombe!! Pour découvrir ce remix, cliquez sur l'un des deux liens ci-dessous:

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mercredi 20 mai 2009

# 32 | J-Music Session: Chihiro Onitsuka


Dans le volume 26 de la J-Music Session, j'avais évoqué la sortie du tout nouveau single de Chihiro Onitsuka. A l'occasion de la sortie de ce nouveau disque (qui a lieu aujourd'hui et non le 30 Mai -veuillez m'excuser pour cette erreur-), je vous propose un zoom pour cette artiste que j'aime beaucoup.

Née en Octobre 1980, Chihiro Onitsuka a, dès son plus âge, été influencée par la musique occidentale et c'est dès l'adolescence que la chanteuse écrit (en anglais à ses débuts) ses premières chansons dont "call", une chanson qu'elle interprétera lors d'un festival (alors qu'elle n'a que 17 ans). C'est d'ailleurs grâce à cet même chanson que Chihiro se fera remarquer lors d'un casting et qu'elle signera un contrat avec l'équipe de management MELODY STARS Records. Après la fin de ses études, la jeune femme emménage à Tokyo pour travailler sur premières chansons. C'est en Février 2000 que Chihiro fit ses débuts sur la scène musicale japonaise (sous le label TOSHIBA-Emi) avec "Shine", un premier single qui malheureusement ne marchera pas. Toutefois, les choses vont s'améliorer puisque grâce à l'apparition de la chanteuse dans le drama "TRICK", "Gekkou", le single suivant va devenir un tube. Après la sortie de deux singles ("Cage" et "Memai/egde"), Chihiro sort "INSOMNIA" son premier album en Mars 2001: le succès est immédiat dans la mesure où l'album prend la tête du classement et se vend (au final) à plus de 1,3 million de copies.

Un tel succès s'explique avant tout par le fait que la jeune femme, contrairement à bon nombre d'idoles, parvient à toucher un public bien plus adulte (et sensible à ses productions de grandes qualités). Après une tournée et de nombreuses sessions studios, Chihiro revient sur le devant de la scène en Septembre 2001 avec l'un de ses plus beaux singles: "Infection/ Little Beat Riffle". Suivront ensuite "Ryuuseigun" en Février 2002 ainsi que"This Armor", le second album de l'artiste qui par ailleurs, obtient la 3ème place et s'écoule à plus de 500 000 copies. 9 mois à peine après la sortie de cet album, la chanteuse revient avec "Sugar High", un troisième album qui se vendra un peu moins que le précédent et qui ne bénéficie pas de single promotionnel. Malheureusement, le rythme effréné imposé par Toshiba-EMI (qui commercialise en 2003, 4 nouveaux singles et un "Singles Box Collection" -sans l'autorisation de l'artiste-) épuise la jeune femme qui finalement, craque. D'ailleurs, Chihiro décide de quitter sa maison de disques et son équipe de management (MELODY STARS pour rappel).

Même si en 2004, Chihiro Onitsuka retrouve une nouvelle maison de disques (Universal), les années qui vont suivre vont être difficiles: malgré la sortie d'un unique single en 2004, la chanteuse se retire de la scène musicale et perd toute confiance en elle. Ce n'est qu'en Mai 2007 que la chanteuse fera officiellement son retour avec "Everyhome" suivi par la suite d'un autre single et de, "LAS VEGAS" son 4ème album en Octobre 2007. Le succès est modeste mais ce qui frappe le plus, c'est Chihiro a du mal à assurer au niveau vocal (surtout en live). Toutefois, l'artiste poursuit à son rythme ses activités musicales et en 2008, un nouveau DVD live et un single prénommé "Hotaru" sont commercialisés. Il faudra ensuite attendre le début de cette année 2009 pour que Chihiro annonce la sortie de "X/ Last Melody", son nouveau single (sorti aujourd'hui). Contrairement à "Hotaru", "X" se révèle être une piste beaucoup plus pêchue, plus prenante si bien que "Last Melody" (assez agréable au passage) est vite éclipsée. D'ailleurs, la vidéo qui accompagne "X" est tout aussi agréable: à l'image de la chanson, le clip est dynamique et pour la première fois, Chihiro nous offre une chorégraphie énergique qui rend plutôt bien.

Pour conclure cet article, voici la vidéographie complète!
Chihiro Onitsuka - X (nouveau single)
Chihiro Onitsuka - Hotaru (2008)
Chihiro Onitsuka - Bokura Bara-iro no Hibi (2007)
Chihiro Onitsuka - Everyhome (2007)
Chihiro Onitsuka - Watashi To Waltz Wo (2003)
Chihiro Onitsuka - Ii Hi Tabidashi Nishi E (2003)
Chihiro Onitsuka - Beautiful Fighter (2003)
Chihiro Onitsuka - Sign (2003)
Chihiro Onitsuka - King Of Solitude (clip promotionnel pour l'album "Sugar High" 2002)
Chihiro Onitsuka - Ibara No Umi (clip promotionnel pour l'album "This Armor" 2002)
Chihiro Onitsuka - Ryuuseigun (2002)
Chihiro Onitsuka - ROLLIN' (clip promotionnel pour l'album "This Armor" 2002)
Chihiro Onitsuka - LITLLE BEAT RIFFLE (2001)
Chihiro Onitsuka - Infection (2001) -à voir absolument-
Chihiro Onitsuka - We Can Go (clip promotionnel pour l'album "INSOMNIA" 2001)
Chihiro Onitsuka - edge (2001)
Chihiro Onitsuka - Memai (2001)
Chihiro Onitsuka - cage (2000)
Chihiro Onitsuka - Gekkou (2000)
Chihiro Onitsuka - Shine (2000)

Bonus Vidéos:
Chihiro Onitsuka - Sodatsu Zessou Live (single sorti en 2004) -
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#1 | Le chiffre

323.000

C'est le nombre colossal d'exemplaires de Heavy Rotation vendus par Anastacia.

"Oui, c'est peu."
"Si, si, c'est un vrai album."
"Ah, non, il n'était pas en édition limitée !
"
"Non mais si, il y a eu des singles ! Même deux (allez, deux et demi en comptant Defeated)."

"Oui, ils étaient vraiment pourraves.
"
"Comment ça ? Si si, c'est bien l'Anastacia qui vendait ses albums par millions jusqu'à présent (après un changement de visage).
"
"Effectivement, c'est ce qu'elle aurait du vendre en une semaine... et ça fait 7 mois qu'il est sorti."

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[Clip] Phoenix - 1901

Souvenez vous, le 28 février dernier, Stéphane évoquait le téléchargement d'un nouveau titre des jeunes français de Phoenix sur leur site officiel. Ce titre, "1901", était le premier extrait de leur 4e album, Wolfgang Amadeus Phoenix. Cet album, qui sort très prochainement, contient aussi l'excellente piste "Lisztomania", premier vrai single du disque. Mais revenons à "1901". Une vidéo pour ce morceau vient d'être diffusée sur la toile, et si je vous en parle içi, c'est parce qu'il est original. En fait, le principe du clip consiste en un ingénieux travail sur les jeux de lumières. Il faut croire que c'est à la mode en ce moment, et ce n'est pas pour nous déplaire. Les membres du groupe apparaissent et disparaissent de façon originale, éclairés par des spots. Cependant, le mieux pour en parler, c'est surtout de le regarder.

La vidéo se trouve juste en dessous.

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Dolores O'Riordan - The Journey


Deux ans après la sortie de son premier album solo, Dolores O'Riordan (membre du groupe Cranberries) revient en cette année 2009 avec "No Baggage", un nouvel album qui sera commercialisé au mois d'Août 2009. Pour introduire ce nouveau disque, un premier extrait a été choisi: il s'agit de "The Journey", une piste pop/rock plutôt agréable qui colle parfaitement à la saison. Une vidéo, fort jolie, a été réalisée afin d'accompagner cette chanson: pour la découvrir, cliquez sur l'un des deux liens ci-dessous. Bonne écoute!



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The Killers nous présentent leur monde



Je l'ai évoqué dans un article il y a de cela quelques jours (m'inquiétant de ne pas avoir de nouvelles de Brandon et ses acolytes), et comme quoi, ça a servi (oui, bon).
The Killers ont révélé leur nouveau clip, après Human et Spaceman : The World We Live In, clip européen.
Ce n'était pas la chanson du siècle, ce n'est pas le clip du siècle (ou alors un très joli diaporama qui n'aurait pas dépareillé parmi les économiseurs d'écran Windows). Mais l'ensemble est sympa.
Puis Brandon n'est toujours pas en panne de charisme, donc disons que ça aide.

The World We Live In est le 3ème extrait européen de Day & Age, leur troisième album studio vendu à un peu plus de 2 millions d'exemplaires. Aux USA et en Océanie c'est A Dustland Fairytale qui sera exploité, le clip arrivant sous peu.
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mardi 19 mai 2009

Chanson du jour HM | Marius deVries feat. Roisin Murphy - Yellow Moon


  • Parce que lorsque Roisin Murphy travaille avec un autre artiste (ici avec Marius deVries), le résultat final est toujours satisfaisant.
  • Parce qu'on aime ces arrangements électro/house (avec une petite influence cubaine) et l'interprétation proposée par Roisin Murphy.
  • Parce que "Yellow Moon" (à l'origine, enregistrée en 2007 pour une BO de film), nous donne un bel aperçu de l'album "The Revolution presents. Revolution", une compilation réunissant les talents de jeunes musiciens cubains et d'artistes/producteurs internationaux confirmés. Commercialisation prévue pour le mois de Juin 2009.
  • Parce qu'on est persuadé que vous allez adorer!


Pour écouter quelques chansons présentes sur l'album "The Revolution presents. Revolution", cliquez sur ce lien:
http://www.therevolution-revolution.com/

Merci également à Johann pour la découverte de cette chanson.
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[Clip] Cascada - Evacuate The Dancefloor


Il y a trois jours, Stéphane vous présentait le premier single du nouvel album de Cascada à savoir "Just...." euh pardon "Evacuate The Dancefloor". Pour rappel, cette chanson sera commercialisée dès le 29 Juin en Angleterre sous le label All Around The World (la maison de disques anglaise du groupe).

Dans la journée d'hier, le site de Clubland (une branche de AATW) a mis en ligne la vidéo officielle qui accompagne ce nouveau single. Honnêtement, il n'y a pas grand chose à retenir de ce clip: d'ailleurs, il ressemble un peu à celui de "Everytime We Touch" (sauf que le clip de "Evacuate The Dancefloor" se passe dans une maison). Pour découvrir cette vidéo, il vous suffit de vous rendre sur le site Clubland (car la vidéo n'est pas visible sur Youtube). Cliquez sur le lien ci-dessous:

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La suggestion: Beautiful Small Machines


Ce groupe est né en 2008 de la complicité de deux artistes : Bree Sharp (qui s’est illustrée en solo à la fin des années 90 sans grand succès, si ce n’est critique) et Don Di Lego, un producteur.

Leur credo ? Sous la bannière du dieu électro, revisiter un peu tous les styles qui leur passent sous la main.
Résultat ? Un joyeux parfois émouvant mélange, qui donne lieu à des créations rafraîchissantes : country-électro par exemple. D’autres plus conventionnelles flirtent avec The Asteroids Galaxy Tour et CSS.

Le premier EP de Beautiful Small Machines est sorti en janvier dernier et a tout de suite intrigué les internautes. Appelé The Robots In Love, il contient le premier single du même nom (sans le The exactement) et quatre autres pistes. L’histoire de ce disque est assez particulière. A l’origine, le projet ne concernait que Bree Sharp et devait constituer son troisième album solo. L’intervention de Di Lego s’est faite après décision de la demoiselle. C’est lui qui a réalisé le mixage sur la plupart des titres et leur a apporté cette touche électronique. Beautiful Small Machines est une sorte de projet annexe mais concret, conduit par le nouveau duo que forment les deux accolytes. Ainsi, il est inutile de remettre en question l’avenir du groupe qui travaille sur son premier album.
A nos yeux, cette paire fonctionne à merveille. Robots in Love, premier extrait « buzz » est la perle de ce mini-album. La référence country-électro c’est à lui qu’on la doit. Véritable bulle d’amour, il est facile d’imaginer derrière ce titre l’un de Taylor Swift, remixé. La voix de Bree paraît d’ailleurs à certains moments calquée sur celle de Taylor, voire identique. Et si penser à Taylor vous dérange, ça fonctionne aussi avec Sheryl Crow, qui n’aurait sûrement pas cracher sur cette pépite.
Dans un registre totalement opposé, Counting Back To 1 évoque la pop décalée et colorée de CSS et ses beats imparables. Les trois autres titres fonctionnent, eux aussi, chacun dans un répertoire distinct. Alors que Super Conducter joue la carte du rock-electro bien lourd (à l’exception de quelques passages), So Long 2 U, très dépouillé et porté par une voix fragile, nous émeut.

Désormais, il nous tarde d’entendre l’album et de goûter à leur univers varié sur scène. En espérant pour eux la même exposition que pour leurs nombreux concurrents.


Beautiful Small Machines (Myspace)
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lundi 18 mai 2009

Jonas Oakland - Stay


Son vrai nom (Jonas Eklund) trahit ses origines suédoises. Mais même cacher derrière son patronyme, Oakland, difficile de le confondre.
Le jeune blondinet a en effet opté pour une musique pop-dance copiée sur ses ainés. BWO, Alcazar, Danny ou encore Agnes, quand on écoute ses chansons, résonnent inévitablement à nos oreilles ces quelques noms. Jonas Oakland puise comme eux dans la musique électro des années 80 et la dance des 90’s. Quelque part entre la tendance dancefloor et son goût assumé pour le kitsch pop, il nous délivre un son suédois pur, authentique.

Son premier single Beat Of My Heart, sorti au dernier trimestre 2008, a séduit la blogosphère à défaut des acheteurs. Jamais classé dans le top suédois ce titre a tout de même tourné en radio et permis au chanteur de se faire connaître auprès des admirateurs de pop. Le rythme enflammé du refrain permet à cette production d’égaliser les meilleurs du trio BWO (Temple of love en tête).
Un registre bien gay "friendly" que Jonas semble affectionner, puisqu’il cite dans ses influences : Madonna, Roxette, Cindy Lauper et… Amanda Lear ! De la à trouver un air disco à Stay son nouveau single, il n’y a qu’un pas.
Ce fut d’ailleurs dans l’intention du jeune homme de donner à Stay un côté 70’S. La chanson est en tout cas très réussie et confirme son aisance en studio aussi bien que son goût en matière de musique. Le refrain "In your arms, I wanna stay" (une nouvelle fois très efficace) et le duo violon/piano qui donne à la chanson un air baroque, nous électrisent dès la première écoute.

Malheureusement Jonas qui écrit ses textes n’a pas eu l’occasion de signer chez un label… Pour l’heure il n’annonce aucune vidéo ni aucun album (il vaut mieux ça que des dates dans le vent).


Jonas Oakland (Myspace) pour écouter ses deux singles


Et comme il a compris qu'être cool c'était être addict à Last FM, il a pris le temps de créer son propre profil (si cela vous dit de sympathiser !)
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Rob Thomas revient : le clip !


Her Diamonds fut une de nos "Chansons du jour". Découvrez à présent le clip de ce titre, premier extrait de son nouvel album à paraître : Cradle Songs.

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Critique | Erik Hassle - Hassle

La pochette n'est en effet pas très engageante. Mais lisez la critique quand même, oh.

Certainement avez-vous déjà éprouvé ce sentiment : vous adorez une chanson, mais n’osez pas vous pencher sur le reste de l’œuvre de l’artiste concerné. Je dois dire qu’en découvrant Hurtful, premier single d’Erik Hassle, notre chouchou sur Hall-Musique (il nous a accordé une interview, ça aide), c’est ce que j’ai pensé. Je me suis retrouvé plongé à un tel point dans cette chanson qu’il me paraissait inconcevable de trouver d’autres chansons de sa part qui ne pourraient ne serait-ce qu’égaler ce premier single. Et pourtant…

Et pourtant, à l’écoute de son premier album, Hassle, ce n’est pas un sentiment de déception qui m’est tombé dessus, mais une grosse claque, en pleine face. Hassle est de ces albums dans lesquels tous les titres s’imposent comme des tubes évidents. Je pourrais parler de Hurtful évidemment, cette petite pépite pop qui m’a enchanté pendant des mois (et continue de le faire), mais vous en savez déjà bien assez sur ce titre. Non, je préfère parler de The Bitter End, mon autre titre favori s’il en est, tant tous se valent. Un titre pop puissant, digne successeur de Hurtful qui, sur un thème assez convenu (« il semblerait que je n’ai pas retenu toutes mes leçons, je n’arrive pas à te rayer de ma vie ») offre une mélodie imparable, des refrains entraînants, un petit gimmick tout au long de la chanson, et, surtout, la voix d’Erik, si reconnaissable et agréable. Back To Bed s'inscrit également dans cette logique, avec du violon, tout au long du titre, pour en marquer encore mieux le rythme.
Il y a aussi les chansons que l’on connaissait déjà avant la sortie de l’album : Don’t bring flowers & Bump In The Road, toutes deux retravaillées, avec des sons plus modernes.
Ou encore, Isn’t It Obvious, titre plus pop rock qui, à voir les réactions à l’album s’impose comme un tube à sortir obligatoirement. Wanna Be Loved se pare quant à lui d’une guitare omniprésente, assez répétitive sans trop l’être, et d’une envolée sur les refrains.

Le comble ? Hurtful est, au final une des chansons les plus « moyennement excellentes » de l’album.
Non, vraiment il semble difficile de jeter un seul titre, dans cet album. The Thanks I Get, peut être ? Oui, trop facile, trop mielleux, hop !

C’est donc un premier opus très prometteur (disons un « 5 étoiles ») qu’offre Erik. Un opus qui sortira dans toute l’Europe, et peut être même hors de nos frontières. En tout cas, le buzz autour de Hurtful augmente en Angleterre, et il ne fait nul doute que le soutien de Popjustice devrait l’aider à obtenir une notoriété assez importante, Outre-Manche. Le soutien probable de Radio 1 devrait y contribuer également. C’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite.

J'aurais bien aimé vous proposer un lien pour écouter l'album, en streaming, mais il ne sort que le 10 juin ! Enfin, vous savez que vous pouvez l'écouter, sur la toile, pour vous faire votre propre opinion, avant de l'acheter !


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dimanche 17 mai 2009

Eurovision: Le Gagnant est... la Norvège!

Hier soir se tenait un événement que bon nombre de spectateurs attendaient avec impatience: le 54ème Concours de L'Eurovision. Chansons kitsch, pitreries en tout genre, magouilles entre pays voisins… tels sont les éléments qui décrivent le mieux ce célèbre concours de chant que certains pays prennent beaucoup au sérieux. Restait à savoir si Patricia Kaas, la représente française, allait gagner ou non ce concours. Voici un compte-rendu de l’événement qui se déroulait à Moscou, en Russie.



Passons outre les commentaires inintéressants de Julien Courbet et de Cyril Hanouna pour plonger au cœur de l’événement. Après une introduction par le Cirque du Soleil, nous assistons au retour du gagnant de l’an passé : Dima Bilan. A l’image de la prestation de l’an passé, on bascule dans le grotesque le plus total (d’ailleurs, son coiffeur et son styliste ont du boire un petit coup de vodka...). Seule différence : l’absence de Plushenko (ancien champion de patinage artistique).

Voici donc mes commentaires (très spontanés) sur chacune des prestations. Pour revoir chaque live, il vous suffit de cliquer sur le nom de l'artiste.

01. Lituanie: Sasha Son - Love (23ème avec 23 points)
Afin d’obtenir un certain nombre de points, la Lituanie a jugé bon d'envoyer un jeune chanteur proposant une petite chanson fort correcte (j'ai un peu pensé à Alicia Keys au début) mais beaucoup trop sobre pour marquer clairement les esprits.

02. Israel: Noa & Mira Awad - There Must Be Another Way (16ème avec 53 points)
Sélectionné à juste-titre lors de la première demi-finale, les deux représentantes d'Israël, Noa et Mira Awad prouvent avec brio que le peuple d’Israël et Palestinien peuvent faire fi des conflits intérieurs pour nous livrer une chanson très agréable (chantée en 3 langues s'il vous plaît) sur la paix. La complicité entre les deux chanteuses fait plaisir à voir.

03. France: Patricia Kaas - S'il Fallait le Faire (8ème avec 107 points)
Sur une entrée à la Edith Piaf, Patricia Kaas (bien applaudie au moment d'entrer sur scène), vêtue d'une robe noir très classe, nous livre une bonne prestation de sa chanson (Patricia était très émue) mais l'ensemble est beaucoup trop sobre par rapport au concours en lui-même.

04. Suède: Malena Ermann - La Voix (21ème et 33 points)
On s'était plaint du visage d'extraterreste de Charlotte Perelli mais que dire de celui de Malena... on dirait une version transexuelle d'Arielle Dombasle (vêtue d'une robe qui fait penser à certaines tenues que l'on voit dans les comptétitions de patinage artistique). Le concept aurait pu être original mais l'ensemble est beaucoup trop statique pour être convaincant. A noter, les danseuses habillées comme dans les vieux clips dance des années 90.

05. Croatie: Igor Crukov & Andrea: Lipeja Tina (18ème et 45 points)
Depuis trois chansons, on se croirait dans une veillée funéraire (chanteurs/chanteuses ou danseuses habillées en noires). Et la chanson n'arrange rien..., on s'ennuie ferme (enfin, j'ai failli m'endormir). Seul point positif: les danseuses/ choristes sont jolies.

06. Portugal: Flor De Lis: Todas As Ruas De Amor (15ème avec 57 points)
La fille de Linda De Suza est de retour avec la fille d'Yvette Horner. Ambiance folklorique et projections à la Mika (sur les écrans) sont les maîtres mots de cette prestation qui n'aurait pas fait tâche chez feu Pascal Sevran. Passez outre le joueur de tam tam et vous avez affaire à une prestation bien gentillette.

07. Islande: Yohanna - Is It True? (2ème avec 218 points)
Je ne savais pas que Taylor Swift avait une petite cousine islandaise qui proposait exactement la même chose qu'elle... sauf que ce n'est pas de la country. Toujours est-il que la prestation n'est pas mauvaise mais la chanson ne dépareillerait pas dans un film Disney.

08. Grèce: Sakis Rouvas - This Is Our Night (7ème avec 120 points)
Voici le moment has-been de l'émission... On nage dans le grotesque le plus total (20 ans de retard minimum et encore, je suis sympa).

09. Arménie: Inga & Anush: Jan Jan (10ème avec 92 points)
Si visiblement, Sakis Rouvas avait très chaud, les deux soeurs Arméniennes ont préférés rester habiller (dans une tenue typique du pays). Fort heureusement, elles chantent bien mieux. La prestation est un mélange entre folklore et modernité.

10. Russie : Anastasiya Prikhodko - Mamo (11ème avec 91 points)
Contrairement au gagnant de l'an passé, la représentante russe (qui est en fait, une ukrainienne) a décidé de jouer dans la sobriété... en ne portant qu'un petit rideau de douche en guise de robe. La Russie a davantage misé sur les écrans plats qui diffusent des images de la chanteuse en train de vieillir et de pleurer. A envisager : des cours de comédie, car elle est aussi mauvaise actrice que Mariah Carey.

11. Azerbaidjan: Arash & Aysel - Always (3ème et 207 points)
Bon, si on m'avait dit que Tommy Mottola (l'ex-mari de Mariah Carey) s'était lancé dans la chanson, j'aurais davantage parié sur lui (et sur la chanteuse qui ressemble à Virginie Effira en brune). Outre les tenues clownesques des danseuses, la prestation est assez sympa. Et visiblement, le public a apprécié puisque la chanson arrive 3ème de ce concours.

12. Bosnie & Herzégovine : Regina – Bistra Voda (9ème avec 106 points)
Comment plomber l'ambiance entre 30 secondes... NEXT!

13. Moldavie: Nelly Ciobanu - Hora din Moldova (14ème avec 69 points)
La Paula Abdul des Pays de l'Est est de sortie! Admirez cette prestation typiquement Eurovision: chorégraphie kitsch (à la Rabbie Jaccob), tenue folklorique (très courte), une bonne touche de "bon goût". Et en plus, l'homme à tout faire est déjà là pour faire le ménage! Non, franchement, il n'y a rien à redire.

14. Malte: Chiara - What If We (22ème avec 31 points)
Après la Paula Abdul moldave, voici la Laurence Boccolini venue (pour la troisième fois), de Malte. La chanson, bien interprétée, n'aurait pas dépareillé dans la B.O de Titanic. Une nouvelle remplaçante pour Céline Dion ?

15. Estonie : Urban Symphony - Rändajad (6ème avec 129 points)
Mélange entre musique ethnique et classique. D'ailleurs, la chanson ressemble un peu à certaines pistes chantées par la très talentueuse Enya. Bonne prestation qui brillait par sa sobriété.

16. Danemark: Niels Brinck - Believe Again (13ème avec 74 points)
Tiens Cyril Hanouna n'a pas totalement tort : le chanteur a un air de Christophe Hondelatte... un Christophe Hondelatte chantant du Ronan Keating. Autant dire que ça ne brille pas question originalité. Pour ne rien arranger, la prestation est des plus statiques.

17. Allemagne: Alex Sings & Oscar Swings : Miss Kiss Kiss Bang (20ème et 35 points)
Steevy Boulay (au chant), Françis Lalanne (au piano) et Lou Béga (choriste) se sont réunis pour nous livrer l'une des pires chansons du concours. D'ailleurs, la chanson a fini dans les derniers du classement de la finale. Seul intérêt: la présence de Dita Von Teese.

18. Turquie: Hadise - Düm Tek Tek (4ème avec 177 points)
Tiens, la Turquie a embauché une chanteuse qui copie, sans vergogne, Beyoncé et Shakira dans "Beautiful Liar" (et un peu Velvet de "Mi Amore"). Ceci dit, la prestation est bien sympa et surtout, très sexy!

19. Albanie: Kesjitola - Carry Me In Your Dreams (17ème avec 48 points)
Blue Man Group a prêté un de ses danseurs pour accompagner la petite soeur, venue d'Albanie, de Géri Halliwell (sans maquillage). Piste dance assez sympathique qui aurait eu sa place dans les regrettées (?) compilations Dance Machine.

20. Norvège: Alexander Rybak - Fairytale (1er avec 387 points)
C'est sensé être l'un des grands favoris mais tout ce que je vois, c'est un petit violoniste à la Zac Effron... de quoi faire plaisir aux accros (et dieu sait qu'il y en a) fans d'High School Musical. Toujours est-il qu'il n'a pas fait mentir les pronostiqueurs...

21. Ukraine: Svetlana Loboda - Be My Valentine! (Anti-crisis Girl) (12ème avec 76 points)
Après la Turquie, voici la minute Nicole Scherzinger (avec les mimiques pas classe de Paris Hilton)... sauf que Nicole chante quand même plus juste. Fait important: la demoiselle a elle aussi très chaud (elle joue de la batterie, elle s'excite comme pas possible dans sa chorégraphie...).

22. Roumanie: Elena - The Balkan Girls (19ème avec 40 points)
Bon ben Holly Valance a refilé une vieille démo à un de ses sosies. On dit que les filles des Balkans sont chaudes comme la braise mais la prestation est plutôt sage. Néanmoins, la chanson en elle-même n'est pas si mal.

23. UK: Jade Ewen - It's My Time (5ème avec 173 points)
A l'image de la chanson, la prestation brille par sa sobriété. Fait important que nous devons absolument souligner: c'est le meilleur représentant du Royaume-Uni depuis dix ans (soit 1999 avec Precious).

24. Finlande: Waldo's People - Lose Control (25ème avec 22 points)
Après la minute Leona Lewis, voici la minute "Cascada" avec nos amis finlandais (ça change de Lordi mais pas certain que Michel Drucker ait apprécié). Soyons honnêtes, la chanson n'a absolument rien d'extraordinaire.

25. Espagne: Soraya - La Noche Es Para Mi (24ème avec 23 points)
L'Espagne aurait du annoncer dans son communiqué que Soraya n'est autre que le pseudo espagnol de Sarah Harding des Girls Aloud. Et en plus, elle nous fait un tour de magie... on n'y voit que du feu (enfin, façon de parler). Néanmoins, la prestation et la chanson est sympathique... moins ridicule que le représentant de l'an passé.


Après visualisation de chaque prestation, un constat d’emblée : le concours de cette année est beaucoup plus sobre par rapport à certaines années à quelques exceptions près (cf. la Grèce). A 0h10, le fameux décompte des points est enfin terminé et le gagnant est… la Norvège (avec un score record : plus de 387 points). Là aussi, il est difficile de parler de votes entre pays voisins (la chanson a reçu des points de la part de chaque pays).

Patricia Kaas doit, quant à elle, se contenter de la 8ème place avec 107 points soit , quand même, le meilleur score de la France depuis 2002.
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Zoom sur : Raphael Saadiq (2/2)

Il y a quelques jours, nous proposions à Xavier de publier un papier sur Raphael Saadiq. Et à l'image du blog officiel dont il s'occupe, c'est une critique très détaillée qu'il vous propose aujourd'hui, sur Hall-Musique. Plongez avec lui dans l'univers soul du dernier album de Raphael Saadiq, The Way I See It.


Le 25 septembre 2008, le monde entier découvrait « The Way I See It », le troisième album solo du déjà très renommé Raphael Saadiq. Après plus de 20 années d'expérience dans la musique, l'album qui nous a offert apparaît comme un vrai bijou Old School puisqu'il a l'incroyable aptitude à nous faire revivre toute la grandeur et l'émotion de la Soul des années 1960. Ca disque est qualifié de « Rétro Soul », c'est-à-dire qu'il s'agit d'une réinterprétation de la grande Soul tout en apportant une pointe de moderne et de fraicheur. Ce ne sont que des détails, le principal c'est que ce cocktail explosif de sons Old School fonctionne à merveille.


Tout d'abord, commençons par le commencement, l'aspect extérieur, autrement dit la pochette du disque. On y retrouve un Raphael Saadiq muni d'un costume cravate, et d'un micro, bref, la pochette nous prépare de suite à l'univers de l'album et rien n'est laissé au hasard, de l'ambiance de disque « live » ou spontanée (avec la photo utilisée) au micro style « rétro ». On est bien loin du chanteur assis en tailleur et en tenue bouddhiste du premier album : ce troisième album se veut différent du classique Soul qu'est devenu « Instant Vintage ». Il pousse le concept de « Rétro Soul » jusqu'au bout puisqu'en ouvrant le boitier, on y découvre un disque rouge, simplement pourvu d'une grande ligne blanche tout le long. Le disque est sobre, mais esthétique à la fois, à la manière des vinyles d'autrefois…
Raphael Saadiq tente donc un retour en arrière, dans les plus grandes années de la Soul qui ont vu exploser les Stevie Wonder ou encore Marvin Gaye, le pari est très risqué et apparaît d'ailleurs bien prétentieux… Mais nous jugerons après une écoute entière du disque.

Les différentes chansons sont toutes réussies et le pari tant risqué de nous faire revivre la Soul des années 1960 semble parfaitement rempli rien qu'en écoutant l'opus une seule fois. Tout d'abord, certains pourraient penser que seuls les amateurs de Soul seront séduits par l'album, mais il est important de préciser que ce n'est absolument pas le cas. Le but de l'artiste était justement d'atteindre un maximum de publique, c'est pour cette raison que beaucoup de sons différents sont présents : de la Soul (évidemment), de la musique hispanique, du jazz, du R&B, du Gospel, en passant par du Hip-Hop, le tout chaleureusement complété par une voix absolument délicieuse et puissante.

L'album commence avec "Sure Hope You Mean It", une chanson dont le rythme et l'ambiance sont les points forts (j'ai toujours cette envie irrésistible de claquer les doigts en rythme), le refrain est très efficace et entrainant. Cette chanson est très simple bien que presque (trop) répétitive à la fin.

« 100 Yard Dash », est la seconde piste de l'album mais également pour moi l'une des meilleures chansons de l'album (pour ne pas prendre le risque de dire la meilleure). La mélodie est efficace, un refrain très entrainant également, sur l'un des thèmes phares de l'album, l'amour. Ici la chanson est un message d'amour « Oh...oh... I Need Your Lovin', I Need You Lovin'… », mais il est délivré de manière plutôt originale et humoristique « I'm Running The Hundred Yard Dash".

Vient ensuite le puissant « Keep Marchin' » dont on peut parfaitement imaginer Raphael Saadiq et ses choristes l'interpréter en concert : une fois de plus le rythme est le point fort, cette envie inévitable de chanter ou de faire les « Ohh » avec le chanteur est prédominante.

« Big Easy » est la quatrième piste du disque, du piano, des guitares, des trompettes, c'est le titre le plus jazz de l'album. C'est aussi à partir de cette chanson que l'on découvre réellement la voix puissante du chanteur puisque la fin est absolument un délice pour nos oreilles, moment où sa voix est véritablement lancée. Très bonne chanson encore une fois, tout en puissance.

En piste cinq, voici enfin le featuring avec Joss Stone, la chanson s'appelle « Just One Kiss » et ne dure que 2 minutes et 32 secondes, l'on s'imagine alors très mal ce que pourra donner cette collaboration en si peu de temps. (2 minutes 32 secondes, dont 30 secondes d'introduction) La phrase récurrente « It Was That One Kiss From You » résume très bien la chanson, c'est l'histoire d'un baiser échangé entre un homme et une femme, et ce baiser a changé leur vie respective. La chanson nous décrit donc leur sentiment, et au finale cette chanson passe très bien, la montée en puissance des voix et des instruments à partir des 40 secondes restantes est impressionnante et d'ailleurs très rapide, l'intensité change complètement, ce crescendo me fait apprécier cette chanson.

C'est aussi l'amour qui est évoqué dans « Love That Girl », la sixième piste du disque, mais c'est également ce titre qui fait office de premier single. La chanson est dédiée à la gente féminine, le clip (qui est en bonus dans la version DeLuxe) illustre parfaitement l'ambiance : Raphael Saadiq y joue un crooner irrésistible… La chanson est parfaite pour un premier single, le refrain se retient très facilement et reste de suite dans la tête, aussi l'une des meilleures pistes de l'album.

Je vous parlait tout à l'heure d'une chanson hispanique, il s'agit de la piste suivante, « Calling », le début et la fin de la chanson sont en espagnol et le mélange des deux langue est très beau. Cependant cette chanson fait partie de celles que j'apprécie le moins (elle n'est cependant pas à zapper). Je trouve cette ballade quelque peu fade et pas vraiment dans l'ambiance du reste de l'album. Une petite remarque supplémentaire, pourquoi le nom de la chanteuse (qui joue un rôle non négligeable, même important dans la chanson) n'est-il pas mentionné ? Pour l'information, il s'agit de Rocio Mendoza, une jeune chanteuse mexicaine… La chanson reste quand même agréable à écouter, elle est douce et reposante grâce à la voix de Rocio.

Comme dans « Love That Girl », une ambiance de « crooner » est présente sur les deux pistes suivantes, « Staying In Love » et « Oh Girl ». La première chanson commence d'emblée en puissance : les phrases qui sont commencées par Saadiq sont toujours finies par les chœurs, et ce, tout au long de la chanson. La chanson est donc très énergique et très efficace. La deuxième chanson est une ballade entêtante avec ses « Ohh Girl », mais très réussie et jolie.

Ensuite, l'on retrouve « Let's Take A Walk », une chanson que je rapproche de « Staying In Love » du fait des chœurs toujours très présents. Cette piste est simplement sympathique à écouter, rien d'exceptionnel mais reste toujours dans la lignée de l'album. Elle aide à former un tout cohérent, et s'écoute donc sans aucun problème.

Enfin, voici la chanson tant attendue avec Stevie Wonder, il s'agit de « Never Give You Up », avec la participation également de CJ Hilton, un jeune artiste produit par Raphael lui-même. Et bien, à ma grande surprise, celui qui fait le plus d'étincelles dans cette chanson est CJ, sa voix est absolument très belle et surprenante, il nous fait même mettre Raphael Saadiq au second plan. Le refrain est toujours chanté par CJ et il est plus que plaisant, très entrainant. Quant à Stevie Wonder, il ne chante malheureusement pas, à ma grande déception, il ne joue qu'un morceau d'harmonica sur la fin, mais qui reste néanmoins indispensable à la chanson. Mais bon, c'est le nom qui compte, quand même, Raphael Saadiq a réussi à inviter l'un des plus grand du monde de la musique : « I'd like to invite Mr. Stevie Wonder to my album… c'mon Stevie » C'est la phrase prononcé par Saadiq dans la chanson pour annoncer le monsieur. La déception d'un Stevie Wonder « muet » passée, l'on passe un très bon moment en écoutant ce titre duquel se dégage une impression de Live, d'une bande de copains organisant un bœuf dans leur salon… Bref, le morceau est très convivial et appréciable.

La chanson clôturant l'édition normale de l'album, s'appelle « Sometimes », une chanson dédiée à la mère et à sa grand-mère du chanteur, il l'explique lui-même en interview: « c'est l'histoire de ma mère et de ma grand-mère, qui ont été pour moi une grande source d'inspiration tout au long de mon parcours. Il me semblait naturel de terminer le disque ainsi. » Le message est beau, mais je n'accroche cependant pas totalement à la chanson, pas assez rythmée à mon goût. Cependant, il est vrai que la chanson est parfaite pour conclure un album, une ballade bien ficelé avec un message fort.

Quatre titres sont en bonus dans l'édition DeLuxe de l'album, « Oh Girl », un remix assuré par Jaz-Z, « Big Easy », en version plus soft que la première, « Come On Home », et enfin, « Kelly Ray ».

Le remix de « Oh Girl », une des meilleures chansons du disque, est donc assuré par un rapper très renommé, il s'agit de Jaz-Z. Cette version apparaît moins bonne que l'originale, beaucoup plus Hip-Hop (présence de Jaz-Z oblige), l'ambiance rétro n'y est plus vraiment, dommage. Oui, à part dire que Jaz-Z pose sa voix, je ne vois pas quoi d'autre dire (bien que le rap de Jaz-Z ne soit pas mauvais), il n'apporte selon moi rien de plus, la chanson reste la même mise à part cela...

Ensuite, comme avec « Oh Girl », une seconde version d'une autre chanson est proposée, il s'agit de « Big Easy ». La chanson initiale étant tellement bonne et funky, cette « euro Version » apparaît plus lente et plus acoustique. Une fois de plus, je préfère l'originale, celle-ci est beaucoup plus insipide et la chanson d'origine perd ce qui était son point fort : son rythme.

« Come Home On » est la piste suivante, et là, j'aime beaucoup, c'est de nouveau une ballade, dont le fond musical est composé de guitares et d'un piano, le résultat de ces instruments est très beau. Petit refrain pas très original mais savoureux et doux. Les dernières notes de piano à la fin de la chanson sont très appréciables également. Très bonne chanson bonus.

Pour finir, le dernier bonus présent sur l'édition DeLuxe s'appelle « Kelly Ray », une très belle chanson également, une belle voix calme et agréable à l'écoute, avec les chœurs encore une fois. Un titre bonus bon comme le précédent, qui aurait mérité d'être sur la version normal de l'album.

Pour conclure, vous l'aurez certainement compris, cet album est bon, même très bon, il est au moins à écouter une fois pour se faire une idée. The Way I See It est un album digne des grands chanteurs soul d'autrefois, c'est un mélange de tout ce qui se faisait de meilleur en matière de Soul il y a plusieurs dizaine d'année, et le pari semblait ambitieux et même prétentieux. Pourtant Raphael Saadiq l'a fait, il nous a pondu un opus parfaitement ficelé, très bien produit et d'une grande classe. L'hommage qui est rendu aux grands Soulmen est très beau et poussé jusqu'au bout des ongles: des pas de danse aux costumes, en passant par les lunettes en hommage à David Ruffin (chanteur du groupe The Temptations). Saadiq signe un hommage juste et nous offre un album qui serait dans la ligné des grands albums de la Motown. Cet album a déjà convaincu une bonne partie des réticents, qui pensait Saadiq incapable d'un tel exploit, c'est-à-dire pouvoir faire un album « Rétro Soul », et pourtant il l'a fait. Il faut dire qu'après 20 ans d'expérience dans la musique, Raphael Saadiq s'est nourri de toute la Soul et de Rythm & Blues qu'il a connu, et son expérience joue en sa faveur dans ce disque puisqu'il semble voir tout compris concernant les grands tubes Soul d'autrefois. Il a utilisé dans cet album toutes les grandes recettes qui marchent (et marchaient autrefois) pour nous proposer une dizaine de chansons toutes plus meilleures les unes que les autres.
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# 17 - Les Brèves (le retour)


Pop Music/ Concert
Kylie Minogue lance une tournée nord-américaine.
Les fans américains et canadiens avaient longuement attendu sa venue et leurs rêves va enfin se réaliser: en effet, malgré l'échec de ses derniers albums sur le sol nord-américain et canadien, Kylie Minogue a décidé de lancer une mini-tournée nord-américaine qui débutera à la fin du mois de Septembre 2009. Au programme: 8 dates aux USA et une autre au Canada (à Toronto). Espérons que le succès sera au rendez-vous! Bonne chance Kylie!
Pour retrouver les dates de la tournée, rendez-vous sur ce lien.


Jazz/ Concert
Melody Gardot en concert en France au mois de Juillet.
Avis aux fans francophones de Melody Gardot: si vous avez loupé le concert que cette talentueuse artiste a donné à Paris le 13 Mai 2009, sachez que vous avez la possibilité de la voir en concert le 24 Juillet 2009 lors du Jazz Festival qui se déroule à Nice. Plus d'informations sur ce site: http://www.nicejazzfestival.fr/


Pop Music
Holly Valance de retour dans l'industrie musicale?
... c'est en effet, l'une des informations qui circule depuis quelques jours. Plus de 5 ans après la sortie de "State Of Mind", son second album (qui avait floppé au passage), Holly Valance songe à faire son retour au niveau musical. D'ailleurs, la chanteuse a annoncé, sur mon myspace officiel, qu'elle était en train de travailler avec l'artiste électronique FRANKMUSIK. Affaire à suivre!


Scène Electronique
Nouvel album de Moby.
J'ai oublié de vous parler du retour de Moby... cet oubli est désormais réparé. Plus d'un an après la sortie de "Last Night", son dernier album original, Moby a annoncé en Avril dernier (sur son site officiel) qu'un nouvel album sera commercialisé le 30 Juin 2009. Intitulé "Wait For Me", cet opus, intégralement produit par le musicien (dans son studio personnel), sera composé de 16 titres dont "Shot In The Back Of The Head", un single promotionnel disponible sur le site officiel de l'artiste. Une vidéo promotionnelle de ce single, réalisée par Davind Lynch, est également visible sur ce même site.

=> Retrouvez la tracklisting de "Wait For Me" en cliquant sur ce lien.
=> Découvrez la vidéo de "Shot In The Back Of The Head" en cliquant sur cet autre lien.
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samedi 16 mai 2009

[Critique] Peaches - I Feel Cream

Ca y est, la chanteuse trash Peaches est de retour ! Après un Impeach My Bush pas mauvais mais loin d'être son meilleur album, la dame revient avec son 4e album, I Feel Cream, un condensé electro / pop / rock plutôt réussi. Elle s'entoure cette fois ci de la crème de l'éléctro rock actuel, à savoir Soulwax, Digitalism et Simian Mobile Disco. Exit donc les rythmes rentre dedans habituels, l'album est cette fois ci plus lisse, subtile et même plus facile d'écoute. Alors, elle est devenue mainstream, la miss ? Que nenni. Pour le plus grand bonheur des fans, Peaches reste Peaches. La différence est qu'avec ce nouvel album et ses nouveaux producteurs, Peaches devrait s'attirer un public peut être réticent aux précédents travaux de la femme, tout en gardant à priori ses fans de la première heure. Voyons cela de plus près ...


On commence avec le premier morceau de l'album, Serpentine. Ce morceau est en quelques sortes la façon la plus évidente de montrer le passage entre les productions d'Impeach My Bush et celles de Peaches. Un peu de chant, mais pas trop, toujours cette sorte de chanté-parlé typique de la femme, cet electroclash particulier. La piste est bonne mais je ne pense pas qu'elle marquera les esprits, si ce n'est cette petite mélodie inquiétante en arrière plan. La seconde piste, Talk To Me est produite par Soulwax et cela s'en ressent. Le rythme est plus rock, plus puissant, et le morceau en devient tubesque, si bien qu'il est l'un des 2 singles (qui forment un double A Side) exploité pour la sortie de l'album. Peaches monte le ton sur le rythme endiablé de la chanson. Elle s'énerve. Cela se voit aussi dans le clip qui montre une Peach en punk peu agréable dans un endroit qui n'en donne pas plus envie. C'est un changement dans cet album, mais Peaches chante plus qu'elle ne pose son style habituel (celui entendu - entre autre - sur Serpentine). C'est ce que l'on découvre avec Lose You, piste electro pop calme, surtout à côté de Talk To Me. On sent le tout travaillé, mais ce n'est à aucun moment surproduit. Le tout est très plaisant et semble déjà avoir conquis le coeur des fans. More est le titre qui est exploité avec Talk To Me pour le double A Side. On retourne dans un rythme nerveux, mais qui est chanté de façon relativement posée, quoique un peu simple après réflexion. Des breaks acid viennent monter le rythme de la piste mais aussi passer la voix de la canadienne au second plan. Contrairement à ce que l'on a pu voir sur la blogosphère, More n'est pas une production des Simian Mobile Disco (voir les crédits de l'album). C'est un morceau entièrement produit par Peaches. Soyons francs, More est quelque peu ennuyeux.
Ca y est, la face "rappeuse" de Peaches fait son retour avec Billionaire (vu le titre de la chanson, on pouvait s'y attendre). Les fans de Peaches semble apparemment apprécier le titre, ce qui n'est pas mon cas, je n'ai jamais réelement apprécié les sous Missy Elliot, pour être franc. Içi le rap provient de Shunda K (jeune artiste ayant déjà travaillée avec Neon Neon). Si vous aimez ce style, vous serez ravis.
I Feel Cream est le morceau éponyme de l'album, et sûrement l'une des pistes les plus réussis de la galette par la même occasion. Sur un rythme saccadé à la Wearing My Rolex de Wiley, Peaches chante à merveille et l'on s'évade. Encore une fois, pas de soucis pour les fans des albums précédents, Peaches enchaîne dans un ton à la Uffie vers la moitié de la chanson. Trick or Treat est une chanson très spéciale. Son refrain, enchanteur, est presque paradoxal avec le reste de la chanson. Sans faire part belle à l'originalité, cette piste reste attrayante. Show Stopper rappelle par son thème le génial E Talking des Soulwax, nerveux et mélodieux, taillé pour le live. La chanson est étonnement très courte, seulement 2 minutes. L'ambiance principale me rappelle un peu Slippery Dick de Impeach My Bush, mais à la sauce rock.

Mommy Complex possède un refrain accrocheur, le tout sur un rythme endiablé signé Digitalism, qui changent un peu de style tout en gardant ce côté nerveux. Certainement une des pistes les plus intéressantes à mes oreilles. Je ne me lasse pas du gimmick du refrain. Ce serait dommage de ne pas le déclarer en single. Mud n'est pas si mauvais que ce que l'on peut lire par ci par là. Pour vous imaginer la chanson, imaginez Peaches reprenant du Goldfrapp à sa sauce. C'est à peu près ça. Sans pour autant briller que sur certaines pistes de l'album, le morceau reste supportable pour quiconque apprécie la voix de Merrill Nisker, bien qu'en deçà que la majeure partie de l'album.
Relax porte bien son nom, car nous tenons là une des pistes les plus reposantes du disque, ce qui surprend un peu au début, mais ne fait pas non plus intrus dans la galette. Sur un rythme hip hop aérien, Merrill se la joue cool. On termine l'album par Take You On qui possède un rythme similaire à celui de Serpentine.

On garde : Incontestablement Talk To Me, Lose You, I Feel Cream et Mommy Complex.
On zappe : Billionaire, ou Peaches n'a d'ailleurs qu'un rôle anecdotique face à Shunda K.

Conclusion : Peaches s'est renouvelée, c'est le moins que l'on puisse dire, et d'une assez belle façon. Certains regretteront peut être une certains facilité ou un partiel abandon de sa face chanteuse trash aux paroles portées sur le sexe. Néanmoins, pas de quoi s'affoler, Peaches réussie cette étape de façon relativement convaincante. On pourrait diviser l'album en 2 parties, les chansons electroclash et les nouvelles chansons, plus aériennes, plus éléctro et surtout plus chantées comme Lose You ou I Feel Cream. Ne faisant pas partie des fans de la plupart de ses précédentes oeuvres, j'avoue avoir été agréablement surpris pour ce nouvel album et ce changement, ou plutôt cette évolution, vers un style que j'apprécie beaucoup, l'éléctro/pop/rock. Il y a fort à parier que les amateurs de ce style seront conquis.

Je terminerais par les 2 clips de l'album, Talk To Me et More.




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Cascada - Evacuate The Dancefloor, and Just Dance

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Après un second album qui a magistralement flopé, et de nombreuses reprises (Kate DeAraugo, Patti Smith, P!nk, Avril Lavigne...), Cascada est de retour avec un son diablement efficace, mais qui n'est autre qu'un plagiat éhonté de Just Dance (Lady GaGa). Le titre a été diffusé pour la première fois sur Radio 1, et si l'on ne peut nier une évolution positive par rapport aux anciens titres chantés par le camion volé, niveau créativité et originalité, il y a encore vraiment de quoi faire. Pour être optimistes, disons que la marge de progrès qu'ils peuvent faire est énorme, c'est positif.

Le nouvel album arrive en juillet.
Je vais me cacher et écouter ce titre en boucle.
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