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dimanche 17 mai 2009

Zoom sur : Raphael Saadiq (2/2)

Il y a quelques jours, nous proposions à Xavier de publier un papier sur Raphael Saadiq. Et à l'image du blog officiel dont il s'occupe, c'est une critique très détaillée qu'il vous propose aujourd'hui, sur Hall-Musique. Plongez avec lui dans l'univers soul du dernier album de Raphael Saadiq, The Way I See It.


Le 25 septembre 2008, le monde entier découvrait « The Way I See It », le troisième album solo du déjà très renommé Raphael Saadiq. Après plus de 20 années d'expérience dans la musique, l'album qui nous a offert apparaît comme un vrai bijou Old School puisqu'il a l'incroyable aptitude à nous faire revivre toute la grandeur et l'émotion de la Soul des années 1960. Ca disque est qualifié de « Rétro Soul », c'est-à-dire qu'il s'agit d'une réinterprétation de la grande Soul tout en apportant une pointe de moderne et de fraicheur. Ce ne sont que des détails, le principal c'est que ce cocktail explosif de sons Old School fonctionne à merveille.


Tout d'abord, commençons par le commencement, l'aspect extérieur, autrement dit la pochette du disque. On y retrouve un Raphael Saadiq muni d'un costume cravate, et d'un micro, bref, la pochette nous prépare de suite à l'univers de l'album et rien n'est laissé au hasard, de l'ambiance de disque « live » ou spontanée (avec la photo utilisée) au micro style « rétro ». On est bien loin du chanteur assis en tailleur et en tenue bouddhiste du premier album : ce troisième album se veut différent du classique Soul qu'est devenu « Instant Vintage ». Il pousse le concept de « Rétro Soul » jusqu'au bout puisqu'en ouvrant le boitier, on y découvre un disque rouge, simplement pourvu d'une grande ligne blanche tout le long. Le disque est sobre, mais esthétique à la fois, à la manière des vinyles d'autrefois…
Raphael Saadiq tente donc un retour en arrière, dans les plus grandes années de la Soul qui ont vu exploser les Stevie Wonder ou encore Marvin Gaye, le pari est très risqué et apparaît d'ailleurs bien prétentieux… Mais nous jugerons après une écoute entière du disque.

Les différentes chansons sont toutes réussies et le pari tant risqué de nous faire revivre la Soul des années 1960 semble parfaitement rempli rien qu'en écoutant l'opus une seule fois. Tout d'abord, certains pourraient penser que seuls les amateurs de Soul seront séduits par l'album, mais il est important de préciser que ce n'est absolument pas le cas. Le but de l'artiste était justement d'atteindre un maximum de publique, c'est pour cette raison que beaucoup de sons différents sont présents : de la Soul (évidemment), de la musique hispanique, du jazz, du R&B, du Gospel, en passant par du Hip-Hop, le tout chaleureusement complété par une voix absolument délicieuse et puissante.

L'album commence avec "Sure Hope You Mean It", une chanson dont le rythme et l'ambiance sont les points forts (j'ai toujours cette envie irrésistible de claquer les doigts en rythme), le refrain est très efficace et entrainant. Cette chanson est très simple bien que presque (trop) répétitive à la fin.

« 100 Yard Dash », est la seconde piste de l'album mais également pour moi l'une des meilleures chansons de l'album (pour ne pas prendre le risque de dire la meilleure). La mélodie est efficace, un refrain très entrainant également, sur l'un des thèmes phares de l'album, l'amour. Ici la chanson est un message d'amour « Oh...oh... I Need Your Lovin', I Need You Lovin'… », mais il est délivré de manière plutôt originale et humoristique « I'm Running The Hundred Yard Dash".

Vient ensuite le puissant « Keep Marchin' » dont on peut parfaitement imaginer Raphael Saadiq et ses choristes l'interpréter en concert : une fois de plus le rythme est le point fort, cette envie inévitable de chanter ou de faire les « Ohh » avec le chanteur est prédominante.

« Big Easy » est la quatrième piste du disque, du piano, des guitares, des trompettes, c'est le titre le plus jazz de l'album. C'est aussi à partir de cette chanson que l'on découvre réellement la voix puissante du chanteur puisque la fin est absolument un délice pour nos oreilles, moment où sa voix est véritablement lancée. Très bonne chanson encore une fois, tout en puissance.

En piste cinq, voici enfin le featuring avec Joss Stone, la chanson s'appelle « Just One Kiss » et ne dure que 2 minutes et 32 secondes, l'on s'imagine alors très mal ce que pourra donner cette collaboration en si peu de temps. (2 minutes 32 secondes, dont 30 secondes d'introduction) La phrase récurrente « It Was That One Kiss From You » résume très bien la chanson, c'est l'histoire d'un baiser échangé entre un homme et une femme, et ce baiser a changé leur vie respective. La chanson nous décrit donc leur sentiment, et au finale cette chanson passe très bien, la montée en puissance des voix et des instruments à partir des 40 secondes restantes est impressionnante et d'ailleurs très rapide, l'intensité change complètement, ce crescendo me fait apprécier cette chanson.

C'est aussi l'amour qui est évoqué dans « Love That Girl », la sixième piste du disque, mais c'est également ce titre qui fait office de premier single. La chanson est dédiée à la gente féminine, le clip (qui est en bonus dans la version DeLuxe) illustre parfaitement l'ambiance : Raphael Saadiq y joue un crooner irrésistible… La chanson est parfaite pour un premier single, le refrain se retient très facilement et reste de suite dans la tête, aussi l'une des meilleures pistes de l'album.

Je vous parlait tout à l'heure d'une chanson hispanique, il s'agit de la piste suivante, « Calling », le début et la fin de la chanson sont en espagnol et le mélange des deux langue est très beau. Cependant cette chanson fait partie de celles que j'apprécie le moins (elle n'est cependant pas à zapper). Je trouve cette ballade quelque peu fade et pas vraiment dans l'ambiance du reste de l'album. Une petite remarque supplémentaire, pourquoi le nom de la chanteuse (qui joue un rôle non négligeable, même important dans la chanson) n'est-il pas mentionné ? Pour l'information, il s'agit de Rocio Mendoza, une jeune chanteuse mexicaine… La chanson reste quand même agréable à écouter, elle est douce et reposante grâce à la voix de Rocio.

Comme dans « Love That Girl », une ambiance de « crooner » est présente sur les deux pistes suivantes, « Staying In Love » et « Oh Girl ». La première chanson commence d'emblée en puissance : les phrases qui sont commencées par Saadiq sont toujours finies par les chœurs, et ce, tout au long de la chanson. La chanson est donc très énergique et très efficace. La deuxième chanson est une ballade entêtante avec ses « Ohh Girl », mais très réussie et jolie.

Ensuite, l'on retrouve « Let's Take A Walk », une chanson que je rapproche de « Staying In Love » du fait des chœurs toujours très présents. Cette piste est simplement sympathique à écouter, rien d'exceptionnel mais reste toujours dans la lignée de l'album. Elle aide à former un tout cohérent, et s'écoute donc sans aucun problème.

Enfin, voici la chanson tant attendue avec Stevie Wonder, il s'agit de « Never Give You Up », avec la participation également de CJ Hilton, un jeune artiste produit par Raphael lui-même. Et bien, à ma grande surprise, celui qui fait le plus d'étincelles dans cette chanson est CJ, sa voix est absolument très belle et surprenante, il nous fait même mettre Raphael Saadiq au second plan. Le refrain est toujours chanté par CJ et il est plus que plaisant, très entrainant. Quant à Stevie Wonder, il ne chante malheureusement pas, à ma grande déception, il ne joue qu'un morceau d'harmonica sur la fin, mais qui reste néanmoins indispensable à la chanson. Mais bon, c'est le nom qui compte, quand même, Raphael Saadiq a réussi à inviter l'un des plus grand du monde de la musique : « I'd like to invite Mr. Stevie Wonder to my album… c'mon Stevie » C'est la phrase prononcé par Saadiq dans la chanson pour annoncer le monsieur. La déception d'un Stevie Wonder « muet » passée, l'on passe un très bon moment en écoutant ce titre duquel se dégage une impression de Live, d'une bande de copains organisant un bœuf dans leur salon… Bref, le morceau est très convivial et appréciable.

La chanson clôturant l'édition normale de l'album, s'appelle « Sometimes », une chanson dédiée à la mère et à sa grand-mère du chanteur, il l'explique lui-même en interview: « c'est l'histoire de ma mère et de ma grand-mère, qui ont été pour moi une grande source d'inspiration tout au long de mon parcours. Il me semblait naturel de terminer le disque ainsi. » Le message est beau, mais je n'accroche cependant pas totalement à la chanson, pas assez rythmée à mon goût. Cependant, il est vrai que la chanson est parfaite pour conclure un album, une ballade bien ficelé avec un message fort.

Quatre titres sont en bonus dans l'édition DeLuxe de l'album, « Oh Girl », un remix assuré par Jaz-Z, « Big Easy », en version plus soft que la première, « Come On Home », et enfin, « Kelly Ray ».

Le remix de « Oh Girl », une des meilleures chansons du disque, est donc assuré par un rapper très renommé, il s'agit de Jaz-Z. Cette version apparaît moins bonne que l'originale, beaucoup plus Hip-Hop (présence de Jaz-Z oblige), l'ambiance rétro n'y est plus vraiment, dommage. Oui, à part dire que Jaz-Z pose sa voix, je ne vois pas quoi d'autre dire (bien que le rap de Jaz-Z ne soit pas mauvais), il n'apporte selon moi rien de plus, la chanson reste la même mise à part cela...

Ensuite, comme avec « Oh Girl », une seconde version d'une autre chanson est proposée, il s'agit de « Big Easy ». La chanson initiale étant tellement bonne et funky, cette « euro Version » apparaît plus lente et plus acoustique. Une fois de plus, je préfère l'originale, celle-ci est beaucoup plus insipide et la chanson d'origine perd ce qui était son point fort : son rythme.

« Come Home On » est la piste suivante, et là, j'aime beaucoup, c'est de nouveau une ballade, dont le fond musical est composé de guitares et d'un piano, le résultat de ces instruments est très beau. Petit refrain pas très original mais savoureux et doux. Les dernières notes de piano à la fin de la chanson sont très appréciables également. Très bonne chanson bonus.

Pour finir, le dernier bonus présent sur l'édition DeLuxe s'appelle « Kelly Ray », une très belle chanson également, une belle voix calme et agréable à l'écoute, avec les chœurs encore une fois. Un titre bonus bon comme le précédent, qui aurait mérité d'être sur la version normal de l'album.

Pour conclure, vous l'aurez certainement compris, cet album est bon, même très bon, il est au moins à écouter une fois pour se faire une idée. The Way I See It est un album digne des grands chanteurs soul d'autrefois, c'est un mélange de tout ce qui se faisait de meilleur en matière de Soul il y a plusieurs dizaine d'année, et le pari semblait ambitieux et même prétentieux. Pourtant Raphael Saadiq l'a fait, il nous a pondu un opus parfaitement ficelé, très bien produit et d'une grande classe. L'hommage qui est rendu aux grands Soulmen est très beau et poussé jusqu'au bout des ongles: des pas de danse aux costumes, en passant par les lunettes en hommage à David Ruffin (chanteur du groupe The Temptations). Saadiq signe un hommage juste et nous offre un album qui serait dans la ligné des grands albums de la Motown. Cet album a déjà convaincu une bonne partie des réticents, qui pensait Saadiq incapable d'un tel exploit, c'est-à-dire pouvoir faire un album « Rétro Soul », et pourtant il l'a fait. Il faut dire qu'après 20 ans d'expérience dans la musique, Raphael Saadiq s'est nourri de toute la Soul et de Rythm & Blues qu'il a connu, et son expérience joue en sa faveur dans ce disque puisqu'il semble voir tout compris concernant les grands tubes Soul d'autrefois. Il a utilisé dans cet album toutes les grandes recettes qui marchent (et marchaient autrefois) pour nous proposer une dizaine de chansons toutes plus meilleures les unes que les autres.
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# 17 - Les Brèves (le retour)


Pop Music/ Concert
Kylie Minogue lance une tournée nord-américaine.
Les fans américains et canadiens avaient longuement attendu sa venue et leurs rêves va enfin se réaliser: en effet, malgré l'échec de ses derniers albums sur le sol nord-américain et canadien, Kylie Minogue a décidé de lancer une mini-tournée nord-américaine qui débutera à la fin du mois de Septembre 2009. Au programme: 8 dates aux USA et une autre au Canada (à Toronto). Espérons que le succès sera au rendez-vous! Bonne chance Kylie!
Pour retrouver les dates de la tournée, rendez-vous sur ce lien.


Jazz/ Concert
Melody Gardot en concert en France au mois de Juillet.
Avis aux fans francophones de Melody Gardot: si vous avez loupé le concert que cette talentueuse artiste a donné à Paris le 13 Mai 2009, sachez que vous avez la possibilité de la voir en concert le 24 Juillet 2009 lors du Jazz Festival qui se déroule à Nice. Plus d'informations sur ce site: http://www.nicejazzfestival.fr/


Pop Music
Holly Valance de retour dans l'industrie musicale?
... c'est en effet, l'une des informations qui circule depuis quelques jours. Plus de 5 ans après la sortie de "State Of Mind", son second album (qui avait floppé au passage), Holly Valance songe à faire son retour au niveau musical. D'ailleurs, la chanteuse a annoncé, sur mon myspace officiel, qu'elle était en train de travailler avec l'artiste électronique FRANKMUSIK. Affaire à suivre!


Scène Electronique
Nouvel album de Moby.
J'ai oublié de vous parler du retour de Moby... cet oubli est désormais réparé. Plus d'un an après la sortie de "Last Night", son dernier album original, Moby a annoncé en Avril dernier (sur son site officiel) qu'un nouvel album sera commercialisé le 30 Juin 2009. Intitulé "Wait For Me", cet opus, intégralement produit par le musicien (dans son studio personnel), sera composé de 16 titres dont "Shot In The Back Of The Head", un single promotionnel disponible sur le site officiel de l'artiste. Une vidéo promotionnelle de ce single, réalisée par Davind Lynch, est également visible sur ce même site.

=> Retrouvez la tracklisting de "Wait For Me" en cliquant sur ce lien.
=> Découvrez la vidéo de "Shot In The Back Of The Head" en cliquant sur cet autre lien.
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samedi 16 mai 2009

[Critique] Peaches - I Feel Cream

Ca y est, la chanteuse trash Peaches est de retour ! Après un Impeach My Bush pas mauvais mais loin d'être son meilleur album, la dame revient avec son 4e album, I Feel Cream, un condensé electro / pop / rock plutôt réussi. Elle s'entoure cette fois ci de la crème de l'éléctro rock actuel, à savoir Soulwax, Digitalism et Simian Mobile Disco. Exit donc les rythmes rentre dedans habituels, l'album est cette fois ci plus lisse, subtile et même plus facile d'écoute. Alors, elle est devenue mainstream, la miss ? Que nenni. Pour le plus grand bonheur des fans, Peaches reste Peaches. La différence est qu'avec ce nouvel album et ses nouveaux producteurs, Peaches devrait s'attirer un public peut être réticent aux précédents travaux de la femme, tout en gardant à priori ses fans de la première heure. Voyons cela de plus près ...


On commence avec le premier morceau de l'album, Serpentine. Ce morceau est en quelques sortes la façon la plus évidente de montrer le passage entre les productions d'Impeach My Bush et celles de Peaches. Un peu de chant, mais pas trop, toujours cette sorte de chanté-parlé typique de la femme, cet electroclash particulier. La piste est bonne mais je ne pense pas qu'elle marquera les esprits, si ce n'est cette petite mélodie inquiétante en arrière plan. La seconde piste, Talk To Me est produite par Soulwax et cela s'en ressent. Le rythme est plus rock, plus puissant, et le morceau en devient tubesque, si bien qu'il est l'un des 2 singles (qui forment un double A Side) exploité pour la sortie de l'album. Peaches monte le ton sur le rythme endiablé de la chanson. Elle s'énerve. Cela se voit aussi dans le clip qui montre une Peach en punk peu agréable dans un endroit qui n'en donne pas plus envie. C'est un changement dans cet album, mais Peaches chante plus qu'elle ne pose son style habituel (celui entendu - entre autre - sur Serpentine). C'est ce que l'on découvre avec Lose You, piste electro pop calme, surtout à côté de Talk To Me. On sent le tout travaillé, mais ce n'est à aucun moment surproduit. Le tout est très plaisant et semble déjà avoir conquis le coeur des fans. More est le titre qui est exploité avec Talk To Me pour le double A Side. On retourne dans un rythme nerveux, mais qui est chanté de façon relativement posée, quoique un peu simple après réflexion. Des breaks acid viennent monter le rythme de la piste mais aussi passer la voix de la canadienne au second plan. Contrairement à ce que l'on a pu voir sur la blogosphère, More n'est pas une production des Simian Mobile Disco (voir les crédits de l'album). C'est un morceau entièrement produit par Peaches. Soyons francs, More est quelque peu ennuyeux.
Ca y est, la face "rappeuse" de Peaches fait son retour avec Billionaire (vu le titre de la chanson, on pouvait s'y attendre). Les fans de Peaches semble apparemment apprécier le titre, ce qui n'est pas mon cas, je n'ai jamais réelement apprécié les sous Missy Elliot, pour être franc. Içi le rap provient de Shunda K (jeune artiste ayant déjà travaillée avec Neon Neon). Si vous aimez ce style, vous serez ravis.
I Feel Cream est le morceau éponyme de l'album, et sûrement l'une des pistes les plus réussis de la galette par la même occasion. Sur un rythme saccadé à la Wearing My Rolex de Wiley, Peaches chante à merveille et l'on s'évade. Encore une fois, pas de soucis pour les fans des albums précédents, Peaches enchaîne dans un ton à la Uffie vers la moitié de la chanson. Trick or Treat est une chanson très spéciale. Son refrain, enchanteur, est presque paradoxal avec le reste de la chanson. Sans faire part belle à l'originalité, cette piste reste attrayante. Show Stopper rappelle par son thème le génial E Talking des Soulwax, nerveux et mélodieux, taillé pour le live. La chanson est étonnement très courte, seulement 2 minutes. L'ambiance principale me rappelle un peu Slippery Dick de Impeach My Bush, mais à la sauce rock.

Mommy Complex possède un refrain accrocheur, le tout sur un rythme endiablé signé Digitalism, qui changent un peu de style tout en gardant ce côté nerveux. Certainement une des pistes les plus intéressantes à mes oreilles. Je ne me lasse pas du gimmick du refrain. Ce serait dommage de ne pas le déclarer en single. Mud n'est pas si mauvais que ce que l'on peut lire par ci par là. Pour vous imaginer la chanson, imaginez Peaches reprenant du Goldfrapp à sa sauce. C'est à peu près ça. Sans pour autant briller que sur certaines pistes de l'album, le morceau reste supportable pour quiconque apprécie la voix de Merrill Nisker, bien qu'en deçà que la majeure partie de l'album.
Relax porte bien son nom, car nous tenons là une des pistes les plus reposantes du disque, ce qui surprend un peu au début, mais ne fait pas non plus intrus dans la galette. Sur un rythme hip hop aérien, Merrill se la joue cool. On termine l'album par Take You On qui possède un rythme similaire à celui de Serpentine.

On garde : Incontestablement Talk To Me, Lose You, I Feel Cream et Mommy Complex.
On zappe : Billionaire, ou Peaches n'a d'ailleurs qu'un rôle anecdotique face à Shunda K.

Conclusion : Peaches s'est renouvelée, c'est le moins que l'on puisse dire, et d'une assez belle façon. Certains regretteront peut être une certains facilité ou un partiel abandon de sa face chanteuse trash aux paroles portées sur le sexe. Néanmoins, pas de quoi s'affoler, Peaches réussie cette étape de façon relativement convaincante. On pourrait diviser l'album en 2 parties, les chansons electroclash et les nouvelles chansons, plus aériennes, plus éléctro et surtout plus chantées comme Lose You ou I Feel Cream. Ne faisant pas partie des fans de la plupart de ses précédentes oeuvres, j'avoue avoir été agréablement surpris pour ce nouvel album et ce changement, ou plutôt cette évolution, vers un style que j'apprécie beaucoup, l'éléctro/pop/rock. Il y a fort à parier que les amateurs de ce style seront conquis.

Je terminerais par les 2 clips de l'album, Talk To Me et More.




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Cascada - Evacuate The Dancefloor, and Just Dance

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo


Après un second album qui a magistralement flopé, et de nombreuses reprises (Kate DeAraugo, Patti Smith, P!nk, Avril Lavigne...), Cascada est de retour avec un son diablement efficace, mais qui n'est autre qu'un plagiat éhonté de Just Dance (Lady GaGa). Le titre a été diffusé pour la première fois sur Radio 1, et si l'on ne peut nier une évolution positive par rapport aux anciens titres chantés par le camion volé, niveau créativité et originalité, il y a encore vraiment de quoi faire. Pour être optimistes, disons que la marge de progrès qu'ils peuvent faire est énorme, c'est positif.

Le nouvel album arrive en juillet.
Je vais me cacher et écouter ce titre en boucle.
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L'autopromotion du jour


Je sais, je SAIS. Nous avons déjà parlé de Shark In The Water.
Mais cette chanson est une telle petite pépite (et nous avons tellement peur d'un second flop injustifié qui la conduirait à expliquer le pourquoi de sa coiffure sur le plateau d'une émission de Delarue) que nous ressentons le besoin de vous en parler à nouveau.
Et puis, surtout, j'ai voulu vous montrer ce dont est capable un membre de notre équipe de rédaction, Romain (qui, pourtant a de sérieuses lacunes physiques et mentales, que la décence m'interdit d'aborder ici), lorsqu'il s'agit de faire un kit "VV Brown" (et c'est fait avec Paint). Admirez.

Donc, Vivi, connaissant ton goût pour les bannières, si tu passes par là, tu peux nous contacter (lâche un peu ton Twitter !).
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Journée RedOne sur Hall-Musique ? Hmm, non, pure coincidence !


Ben non, nous ne vouons aucun culte à RedOne (autre que celui de faire remuer nos fessiers "on the dancefloor"). Mais il faut l'avouer, le monsieur est productif. Pour diminuer un peu son mérite, nous pourrions dire (et nous le faisons, d'ailleurs) qu'il n'a pas trop de mal : la base est à chaque fois, de près ou de loin, la même.

Et ce ne sont pas les Jada qui vont dire le contraire. Les qui ? Hmm, Jada. Au départ, j'ai cru que c'était une fille, seule. J'imaginais évidemment une fille bien vulgaire et sexy (vus les "I know, you know, I'm sexy", il est clair qu'imaginer Magalie Vaé prouverait un certain déséquilibre mental). Mais non, ce n'est pas une, mais quatre pouffitas qui se sont unies pour proposer ce titre qui n'a rien à envier à ces débauchées de Flopicat Dolls (et en plus, elles chantent toutes). Elles s'appellent Jacyn, Elle, April, et Lauren, et leur premier album, chez Universal / Motowns (si si !) sortira prochainement.
American Cowboy est de ces titres faciles, que l'on adorerait détester parce que bon "les cagoles qui chantent la sexy-attitude, ça va bien hein, c'est pas assez profond" (jeu de mots interdit sur cette fin de citation). Mais les faits sont là, ça va faire remuer le fessier cet été, aux USA et en Europe, j'en suis sûr.

Espérons juste qu'elles ont, dans le groupe, une membre capable de lever la jambe comme la petite blonde des PCD. Ce pourrait être leur faiblesse.

Découvrez American Cowboy, en attendant leur clip qu'on se fera un plaisir de fustiger, sur Hall-Musique (ou pas, d'ailleurs) :



A noter que Jada signifie "Journal of American Dental Association". Ça n'a rien à voir mais, trouver ça sur Google m'a fait rire. Pathétique.
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Pixie Lott, nouvelle victime de RedOne



Victime ? C'est vite dit.
Oui, RedOne est saoulant, toutes les chansons qu'il produit commençons par un "RedOoooone" laconique. Mais Pixie, dont le premier album sort bientôt et bénéficie déjà d'un joli buzz a préparé son coup. Si Mama Do ne marche pas, elle aura toujours la possibilité de sortir un titre au son plus actuel : Here we go again, produit, vous l'aurez compris, par RedOne.
Certes, on retrouve les mêmes gimmicks qui font que tous les titres qu'il produit se ressemblent (les petits cris notamment, qu'on trouve dans Takin' Back My Love, American Cowboy - Jada, Poker Face...), mais le mélange entre les sonorités vintage de Pixxie et celles, plus actuelles, de RedOne est (très) sympathique.
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vendredi 15 mai 2009

[Critique] Melody Gardot - My One & Only Thrill

Trois ans après la sortie de "Worrisome Heart" (sur un label indépendant avant d'être commercialisé en 2008 par une major), Melody Gardot, l'une des belles révélations du jazz actuel, revient en Avril 2009 avec "My One And Only Thrill", son second album (classé 18ème du classement français). L'occasion d'une critique de ce nouvel album qui s'annonce fort prometteur.


Souvent, de nombreux artistes se sentent obligés d'en faire des tonnes pour prouver qu'ils sont capables du meilleur. Melody Gardot ne fait pas partie de ceux-là: au contraire, la chanteuse excelle dans l'art de la sobriété et ce, aussi bien au niveau musical que vocal.

"Baby I'm A Fool", la piste d'ouverture de l'album, illustre à merveille ce propos tant les arrangements musicaux (mélange de jazz et de classique) et vocaux sont d'une finesse et d'une classe rare. A vrai dire, on a même l'impression d'écouter une bande originale de film: un joli tour de force. Mais ceux qui s'attendaient à un simple disque de jazz se trompent: en effet, dès la piste suivante, le poétique "If The Stars Were Mine" (également disponible dans sa version orchestrale en piste 12), Melody s'aventure dans un registre beaucoup plus acoustique qui n'est pas sans rappeler la musique latine. C'est également le cas de deux autres pistes que l'on retrouve plus loin dans l'album à savoir "Les Etoiles", une piste majoritairement écrite en français, mais aussi "Over The Rainbow", un classique du genre que Melody reprend à merveille. Autre influence musicale que l'on retrouve dans l'album (le temps d'une piste) celle du gospel et du blues au travers de "Who Will Comfort Me". Cette influence se ressent également dans les paroles qui s'adressent plus ou moins à Dieu.

Venons-en maintenant aux pistes s'aventurant davantage dans le jazz car il y a également pas mal de bonnes choses à dire. Outre les paroles particulièrement bien écrites, (et les arrangements musicaux très sobres) le véritable point fort de ces chansons se situe au niveau de l'ambiance qu'elles instaurent: "Lover Undercover" rappelle "Baby I'm A Fool" à cause de son caractère romantique et même sensuelle. Mais l'ambiance qui domine davantage, c'est la mélancolie et la tristesse; thèmes que l'on retrouve dans des pistes comme "Your Heart Is As Black As Night", "Our Love Is Easy" et "Deep Within The Corners Of My Mind" . Mais les pistes qui se distinguent le plus au milieu de cet ensemble sont "The Rain" et "My One And Only Thrill" car ils se dégagent d'elles quelque chose de plus intense, de plus dramatique même (cf. le pont aux violons présent dans la chanson-titre): de quoi séduire n'importe quel auditeur.

A garder (surtout): Baby I'm A Fool, If The Stars Were Mine, My One & Only Thrill, Over The Rainbow, Our Love Is Easy.

A zapper: rien.

Conclusion: Que rajouter de plus au sujet de cet album? Ah si, si vous avez envie de changer d'ambiance, cet album est fait pour vous! Et tant qu'à faire, n'hésitez pas à découvrir également le premier album de Melody car il est tout aussi agréable.

Pour conclure cet article, voici le clip officiel qui accompagne "Baby I'm A Fool".


Pour écouter l'album dans son intégralité, rendez-vous sur le site de Musicme.
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Des nouvelles de The Killers...

Il y a quasiment trois mois, nous évoquions le nouveau single de The Killers, troisième extrait de leur troisième album : Day & Age (sous-titré : le merveilleux). Et après le flop abyssal de Spaceman, le moins que l'on puisse dire, c'est que les choses se sont largement compliquées.

Ainsi, ce n'est pas un mais au moins deux singles qui seront exploités. The World We Live In commence son exploitation anglaise où il est déjà allègrement diffusé en radios (sans grands succès sur iTunes, pour le moment), et européenne. Dans le même temps, c'est A Dustland Fairytale qui sera exploité aux USA. En atteste un merveilleux premier live du groupe, sur ce titre, dans le cadre du Late Show, de Letterman, sur CBS. Une prestation accompagnée d'un orchestre symphonique qui ajoute encore un peu de puissance à un titre qui n'en manque déjà pas, avec cette montée tout au long de la chanson.



Oui, j'ai encensé A Dustland Fairytale. Non, je n'ai pas encensé (du tout) The World We Live In.
Concrètement, et pour conclure cet article, je vais me contenter d'un "vivement qu'à son tour, l'Europe bénéficie de A Dustland Fairytale !". Je crois que ça veut tout dire.

En marge de cette actualité, sachez que des rumeurs évoquent une exploitation australienne de Losing Touch, et une exploitation espagnole (oui, uniquement), de I Can't Stay.
Et pendant ce temps là, This Is Your Life et Joy Ride reste planqués au fond de l'album (et Losing Touch n'est, soit dit en passant, toujours pas confirmé pour la moindre exploitation).
Sachez également que le groupe sortira un DVD Live au deuxième semestre, et enchaînera, après Day & Age, avec un album de reprises (mais nous en avons déjà parlé).
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Une Gossip Girl... goes bad !



Nous vous avons déjà parlé, en ces pages, de sa reprise de Bette Davis Eyes (Kim Carnes). Nous n'avons pas parlé de Birthday, son premier inédit en solo, car il n'était destiné à aucune sortie, où que ce soit.
Et bien aujourd'hui, nous vous parlons du nouveau titre dans lequel elle apparaît : Good Girls Go Bad, de Cobra Starship.
Une piste entre pop, rock, et son urbain, qui a tout pour plaire, chez nos amis américains. Pour preuve, en vente depuis quelques jours sur les plates-formes iTunes américaines et canadiennes, le single y est aujourd'hui dans le top30 (enregistrant chaque jour des progressions colossales). Le succès devrait, à n'en pas douter, franchir l'Atlantique, si une promotion correcte est menée ici.

Leighton Meester, que nous connaissons donc pour son rôle de Blair dans Gossip Girl semble donc parti pour signer son premier succès (ne serait-ce qu'en featuring), et commence ainsi à promouvoir son premier album. Un premier album attendu pour la fin d'année 2009, puisqu'elle vient de signer un contrat avec Universal, pour le commercialiser. Un album qui devrait avoir un style assez déjanté, puisque Leighton a affirmé récemment suivre les exemples de Gwen Stefani et Fergie (tant qu'elle ne suit pas l'exemple physique, ça va), deux femmes "fortes et indépendantes", selon elle.

En attendant son premier vrai single, vous pouvez donc découvrir Good Girls Go Bad, nouveau single de Cobra Starship. Ce titre est le single lanceur de leur troisième opus, à paraître : Hot Mess.

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[Clip] Pet Shop Boys - Did You See Me Coming?

Le 28 Avril 2009, je vous ai parlé du nouveau single des Pet Shop Boys: Did You See Me Coming?. Et en cette journée pluvieuse du 15 Mai, je vous invite à découvrir le clip officiel qui acccompagne ce single. A l'image de la chanson, la vidéo de Did You See Me Coming? est légère et dépouillée (dans la mesure où l'on voit uniquement les deux membres du duo en train de chanter devant un écran qui diffuse de nombreuses images). Et même si ce caractère simpliste peut gêner, sincèrement, laissez-vous porter par la chanson car elle est toujours aussi appréciable.

Pour découvrir la vidéo, cliquez sur l'un deux liens suivants:
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jeudi 14 mai 2009

[Clip] Melanie Fiona - Give It To Me Right



Classe. Voici en 6 lettres un résumé suffisant à présenter ce clip, le premier de Melanie Fiona : Give it to me right. Du style, Melanie en a. Du charisme, Melanie semble en avoir. Du charme, elle en a à revendre.
Le meilleur ? Le titre est loin de faire tâche (ce qui, dans un clip est assez embêtant, tout de même). Même si je ne peux m'empêcher de penser à Stand By Me, quand je l'écoute, s'en dégagent de tels parfums de soul, une telle ambiance qui vous transporte directement 40 ans en arrière, outre-Atlantique, que la chanson grandit en moi, chaque jour un peu plus.
Un "grower" en puissance, je vous le dis.

Melanie Fiona est une chanteuse canadienne ayant été en première partie de Kanye West pour sa tournée européenne, sans avoir sorti aucun album. Et pour cause, son premier album, The Bridge, duquel est extrait Give it to me right, est attendu pour le printemps, aux Etats-Unis. C'est tout près, donc.

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[Remix de la semaine] Pixie Lott - Mama Do (Linus Loves Radio Edit)


Cette semaine, je vous présente un joli remix d'une jeune chanteuse dont nous vous parlions il y a peu de temps, Pixie Lott. Son 1er single, Mama Do, vous a paru trop classique ? C'était sans compter sur l'aide de Linus Loves, qui a refait surface récemment avec Prom Night. Alors que l'originale est dans un style pop, cette version est clairement electro, avec même quelques pointes de minimalisme et une montée qui m'a particulièrement conquis. On y reconnait le style de Linus Loves, à la différence près qu'on sent l'évolution par rapport aux précédents remixes pour Scissor Sisters ou Mika. Cette fois-ci, c'est plus poussé, si bien qu'il s'écarte des sonorités de son compatriote Mylo. A noter que le remix existe aussi dans une version dub, mais celle ci n'apporte rien d'intéressant en plus, et devient du coup moins attrayante que la version que vous trouverez ci dessous, taillée pour les radios.


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Zoom sur : Raphael Saadiq (1/2)


Il est en quelques sortes le succès surprise du moment, en France. Le croiser sur nos écrans TV est devenue chose fréquente : la preuve, il a même eu droit à un reportage au JT de France 2. L'occasion pour Hall Musique de se pencher sur une success story (M6 dédicace) : Raphael Saadiq. Rédigé par Xavier, qui s'occupe du blog français de Raphael Saadiq, pour Hall-Musique, ce zoom se divisera en deux articles. Le premier aujourd'hui, le second, sur le dernier album, ce week-end.

Raphael Saadiq, de son vrai nom Charlie Ray Wiggins voit le jour le 14 mai 1966 à Oakland, en Californie. Il débute dans la musique à l'âge de 6 ans et, alors que les autres enfants du même âge s'amusent en faisant les quatre-cents coups, le petit Charlie Ray a déjà cette passion pour la musique. En effet, à cet âge il joue (déjà) d'un instrument : de la basse, dans son école et dans l'église de son quartier. Cependant il ne peut pas encore s'adonner pleinement à sa passion, c'est pourquoi il s'empresse de finir ses études avant de rejoindre en tant que bassiste Prince et Sheila E sur leur tournée en 1984.

Une telle expérience lui donna envie de faire sa propre musique, c'est pourquoi il forma en 1988 en compagnie de son frère D'wayne Wiggins (guitariste) et de son cousin Timothy Christian (batteur), le groupe Tony! Toni! Toné! dont il fut le principal producteur et chanteur. Le succès du trio ne se fit pas attendre puisque le groupe sortit 4 albums studios qui furent tous certifiés au minimum disque d'or aux Etats-Unis (Who ? En 1988, The Reviral en 1990, Sons of Soul en 1993 et House Of Music en 1996) ainsi que 2 compilations. Le groupe nous plonge au plus profond de la Soul et du R&B, et plusieurs chansons apparaissent aujourd'hui comme des classiques du genre : If I Had No Loot, Anniversary, Feels Good



Parallèlement aux succès du groupe, chaque membre prépare sa carrière future, alors que House Of Music est sur le point de sortir, Charlie Ray Wiggins, décida de prendre en 1995 le pseudonyme de Raphael Saadiq et de se lancer dans la production. Il produit cette même année deux bandes originales de films : Ask Of You (pour le film «Higher Learning») et Me & You (pour le film Boyz in the Hood). Suite aux succès de ses deux productions, Raphael Saadiq quitte son groupe, après le 4ème album studio, pour se consacrer pleinement à la production. Notons que Tony! Toni! Toné! Reste encore aujourd'hui une référence pour tous les artistes et amateurs de Soul. De plus, 7 ans après la séparation officielle du groupe, les Tony! Toni! Toné! feront tout de même l'honneur de leur présence à Alicia Keys sur son album The Diary Of Alicia Keys sur le titre Diary.

La popularité de Saadiq en tant que producteur ne cesse alors de s'accroitre et sa renommée devient immense, les plus grands artistes font appel à lui : D'Angelo, Whitney Houston, A Tribe Called Quest, en passant par Mary J. Blige et En Vogue qui font appel à ses services le temps de quelques chansons ou d'un album…

C'est justement avec Dawn Robinson du groupe En Vogue et Shaheed Muhammad de A Tribe Called Quest qu'il fonde en 1999 un nouveau groupe : Lucy Pearl. Ce nouveau trio ne dura cependant pas puisqu'ils ne feront qu'un seul album ensemble, album contenant pourtant les tubes Dance Tonight & Don't Mess with My Man.



La collaboration achevée, Raphael Saadiq songe enfin à une propre carrière solo, il travaille plusieurs mois sur son premier album Instant Vintage qu'il sort en 2002 et cet opus lui rapporte 5 nominations aux Grammy Adwards devenant ainsi le premier artiste «autoproduit» à être nominé. Ce premier album solo contient notamment une collaboration des plus réussies avec le chanteur Nu-Soul D'Angelo sur la chanson Be Here, le très beau Different Times, ainsi que Still Ray

En 2004, c'est l'album Ray Ray qui est le successeur d'Instant Vintage. Un album dont le succès se fera moindre malgré le très bon Rifle Love en compagnie de ses collègues des Tony Toni Toné et des Lucy Pearl et « I Want You Back" en compagnie de Teedra Moses (chanteuse produite d'ailleurs par Raphael Saadiq, lui-même)…

Après cet album il se consacre davantage à la production puisqu'il produit entièrement le troisième album de la chanteuse Joss Stone en 2007, un album vendu à plus de 700.000 exemplaires… Il participe également à la production d'Ego Trippin', neuvième album de Snoop Dogg, Was Here de Kelis, sortit en 2006…

Après sa (longue) trêve en tant que chanteur, Raphael Saadiq sort le 16 septembre 2008 son troisième album solo : The Way I See It. Un album particulièrement surprenant puisqu'il nous permet de revivre la Soul des années 1960 avec des sons extrêmement biens produits et d'un grande classe… Cet album contient également les participations de Jay-Z, Joss, Stone, CJ Hilton, et… Stevie Wonder en personne. Cet album lui permet aussi de renouer avec le succès après le semi-échec (du moins, commercialement parlant) du précédant « Ray Ray », puisque « The Way I See It » s'est déjà écoulé à plus de 170.000 exemplaires aux Etats-Unis et fonctionne particulièrement bien en France (Top 15 !)… Bref, cet album semble plaire et cela semble légitime au vu de la qualité… Une critique détaillée de l'album sera d'ailleurs disponible en ces pages, dans quelques jours.
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mercredi 13 mai 2009

# 31 | J-Music Session - Eri Nobuchika

(ci-dessus Eri Nobuchika. Photo extraite du blog officiel de l'artiste)

Depuis la sortie du DVD-single "Yume No Kakera" en Décembre 2006, Eri Nobuchika n'a pas sorti de nouveau disque en solo. A l'occasion de son retour, je vous propose un petit zoom pour cette artiste talentueuse qui malheureusement, n'a pas obtenu le succès qu'elle mérite.

Née en 1985, Eri Nobuchika a toujours voulu faire carrière dans la musicale: c'est d'ailleurs lors d'une audition organisée par Sony Music qu'elle se fait remarquer par le talentueux artiste électronique Shinichi Osawa (que j'ai présenté il n'y a pas si longtemps d'ailleurs). Une fois ses études terminées, la jeune femme se consacre à sa carrière musicale et en Décembre, son premier single, "Lights" (produite par Shinichi Osawa of course) est commercialisé sous Sony Music. Grâce à divers soutiens promotionnels (chanson utilisée par la BO du film "Shinkou" et pour le jeu vidéo "Lumines"), Eri attire l'attention du public occidental mais aussi japonais.

Malheureusement, les choses ne se passeront pas aussi bien que prévu: malgré les nombreuses qualités qui se dégagent des singles suivants à savoir "Voice" (single club underground), "Sketch For Summer" et "Kodou" (deux excellentes ballades aux sonorités jazz), le succès n'est pas au rendez-vous. Pour ne rien arranger, le premier album studio de la chanteuse, "nobuchikaeri", subira le même sort. Un flop d'autant plus incompréhensible car l'album, entièrement produit par Shinichi Osawa, est excellent à tous les niveaux (textes, arrangements musicaux et bien entendu, l'incroyable voix de la chanteuse). L'année 2006 sera très légère puisque seul un DVD-single (composé de "Yume No Kakera" et de "Sing A Song", deux pistes isssues de "nobuchikaeri") et un mini-album de remixes (sur lesquels on retrouve le fameux remix de "Sing A Song" par Röyksopp) seront commercialisées.

Après sa participation, en 2007, sur le premier album de delofamilia ("Quiet Life"), un projet électro crée par Naoto du groupe ORANGE RANGE, Eri s'est fait discrète et a annoncé il y a quelques semaines, qu'elle prépare son grand retour. C'est donc, le 3 Juin 2009 que sortira le nouvel album de la chanteuse prénommé "Hands". Ce nouvel opus, commercialisé par un label indépendant, comprendra 8 titres produit par divers producteurs (et oui, Eri Nobuchika ne travaille plus avec Shinichi Osawa). Un extrait de chaque chanson est disponible sur le myspace officiel d'Eri (http://www.myspace.com/nobuchikaeri) et visiblement la chanteuse s'est aventuré dans un registre beaucoup plus dépouillé (essentiellement pop/accoustique avec quelques touches de jazz) par rapport à ses débuts.

Pour cet article, voici la vidéographie complète d'Eri Nobuchika (+ quelques bonus). Bon écoute et bonne découverte!

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[World Premiere] Esmee Denters - Outta Here


Esmee Denters est jeune, Esmee Denters est jolie, Esmee Denters a des soutiens de premier choix, dans le métier. Oui mais voilà, nous, nous attendions quelque chose d'innovant.

Et si la chanson ne nous a pas comblé de ce côté là, nous ne pouvons lui ôter une chose : son côté particulièrement addictif et fédérateur, au sens où il n'est pas bien dur de lui prédire un succès important aux USA (disons que si flop il y a, vue la campagne de promotion menée depuis des mois, ce serait assez dommage... et surprenant).

Mais l'actualité est ailleurs. Aujourd'hui a été révélé le clip de Outta Here, cette chanson qui a également donné son nom au premier album de la (jolie, c'est le mot) demoiselle.
Un clip assez prévisible : je suis dans ma chambre, c'est trop la lose : je suis pas contente-contente alors j'arrache le poster de mon copain du mur, je râle, je tire la tronche, et je me retrouve, tout d'un coup, coiffée et pomponnée, dans un club où tout le monde danse autour de moi.
Une vie normale, une vie banale, presque autant que ce clip... et que cette chanson.
En espérant un album plus surprenant, pour que cette signature du label de Justin Timberlake, révélée sur Youtube (vous ne supportez plus ces pintades qui s'égosillent devant leurs webcams sur vos morceaux préférées ? C'est en partie de sa faute) rencontre un vrai succès critique, et commercial. Le potentiel est là, en tout cas.
Alors, selon vous, cette demoiselle : surestimée, ou buzz mérité ?

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Regina Spektor - Laughing With


Trois ans après la sortie de "Begin To Hope", son 4ème album studio, l'artiste américano-russe Regina Spektor revient sur le devant de la scène internationale avec un 5ème album prénommé "Far". L'album, normalement composé de 13 titres, sera commercialisé le 23 Juin 2009.

Pour introduire ce nouvel opus, un single d'ouverture a été dévoilé il y a quelques jours sur le myspace officiel de la chanteuse. La chanson en question, intitulée "Laughing With", est un petit mid-tempo pop/folk plutôt mélancolique (en tout cas, au niveau de l'ambiance) mais il est très agréable à l'écoute. Sortie normalement prévue pour le 18 Mai 2009. Pour découvrir la chanson, rien de plus simple, il vous suffit de vous rendre sur le myspace officiel de la chanteuse. Bonne écoute!

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mardi 12 mai 2009

Above & Beyond presents. OceanLab: Sirens Of The Sea Remixed


Moins d'un an après la sortie de l'album "Sirens Of The Sea" (critique de l'album visible sur cette page), OceanLab (quator composé des membres d'Above & Beyond et de Justine Suissa pour rappel) commercialisera le 8 Juin prochain un double album de remixes sous le label Anjunabeats (sur lequel participe quelques grands de la scène trance comme Ferry Corsten mais aussi des artistes également signés sur Anjunabeats comme par exemple Michael Cassette).

Au programme: 20 remixes soit 2 pour chaque single issus du disque ("Miracle", "Sirens Of The Sea", "Breaking Ties" et "On A Good Day"), 8 remixes inédits (pour les 8 pistes restantes de l'album d'origine) et enfin un remix pour les 4 singles commercialisés par OceanLab entre 2002 et 2004 (à savoir "Clear Blue Water", "Sky Falls Down", "Satellite" et "Beautiful Together")... de quoi contenter les fans de cet excellent groupe.

Voici la tracklisting de ce double-album:
CD 1
1. If I Could Fly (Jaytech Remix)
2. Come Home (Michael Cassette Remix)
3. On The Beach (Andy Duguid Remix)
4. Lonely Girl (Gareth Emery Remix)
5. On A Good Day (Above & Beyond Club Mix)
6. I Am What I Am (Lange Remix)
7. Breaking Ties (Above & Beyond Analogue Haven Mix)
8. Miracle (Above & Beyond Club Mix)
9. Ashes (Oliver Smith Remix)
10.Sirens Of The Sea (Above & Beyond Club Mix)

CD 2
1. Secret (Andrew Bayer Remix)
2. Just Listen (Myon & Shane 54 Remix)
3. On A Good Day (16 Bit Lolitas Remix)
4. Miracle (Michael Cassette Remix)
5. Sirens Of The Sea (Sonorous Remix)
6. Breaking Ties (Duderstadt Vocal Remix)
7. Satellite (Original Above & Beyond Mix)
8. Sky Falls Down (Armin van Buuren Remix)
9. Clear Blue Water (Ferry Corsten Remix)
10.Beautiful Together (Signum Remix)

Pour conclure cet article, je vous propose de découvrir le remix de "Lonely Girl" par Gareth Emery (présenté en exclusivité dans "A State Of Trance", l'émission d'Armin Van Buuren) mais aussi l'excellent remix de "Clear Blue Water" par Ferry Corsten.





Des extraits de chaque remix sont également écoutables sur une page spéciale du site d'Above & Beyond: pour les découvrir, il vous suffit de cliquer sur ce lien.
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[Live] Kelly Rowland - When Love Takes Over (BBC Live Lounge)


Invitée au festival "BBC Radio 1's Big Weekend" (au show de Jo Wiley), Kelly Rowland a interprétée "When Love Takes Over", le fameux single avec David Guetta... dans une version totalement accoustique. Soyons honnête, cette version épurée de cette piste a le mérite d'être très agréable. En plus, Kelly Rowland s'en tire plutôt bien vocalement parlant: que demander de plus? Pour découvrir cette prestation, cliquez sur lien ci-dessous:



Crédit (vidéo): http://kelly-rowland.net/
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lundi 11 mai 2009

Jordin Sparks - Battlefield


Depuis quelques mois, Jordin Sparks, gagnante de l'édition 2007 de "American Idol", travaille sur le successeur de son premier album éponyme (porté par des tubes tels que "Tatoo"ou encore "One Step At A Time"). Même si nous n'avons aucune information officielle au sujet de ce second album (hormis une sortie supposée pour Juillet 2009), nous pouvons au moins vous parler du single d'ouverture car il vient de faire son apparition. De plus, la chanson en question sera interprétée sur le plateau de American Idol ce mercredi 13 Mai.

Il s'agit de "Battlefield", un mid-tempo aux sonorités R&B écrite et produite par Ryan Tedder, le chanteur du groupe One Republic (pour rappel: il est le co-auteur et le co-producteur de "Halo" de Beyonce). Honnêtement, ce morceau n'a rien d'exceptionnel mais il reste néanmoins agréable à l'écoute. Reste à savoir si cette chanson va marcher ou non... réponse dans les prochaines semaines (la chanson sera lancée sur les radios aux alentours du 25 Mai 2005). Pour découvrir "Battlefield", cliquez sur le lien ci-dessous! Bonne écoute!

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