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jeudi 17 décembre 2009

Critique • La Oreja de Van Gogh - Nuestra casa a la izquierda del tiempo


Un nouvel album de La Oreja de Van Gogh, c'est, ne serait-ce qu'au moment de l'annonce, un facteur de cris de joie, me concernant. Imaginez ma surprise quand j'ai pris connaissance de l'existence de cet album après sa sortie. Oui, un drame, c'est le mot.

Et puis finalement, allez savoir pourquoi, deux, trois écoutes, et puis s'en va. Non mais en fait, je vais vous expliquer pourquoi. Vous le savez peut être, La Oreja de Van Gogh, c'est peut être le groupe qui a eu le plus de succès en Espagne durant la dernière décennie. Un groupe qu'on aurait volontiers été tenté d'inscrire comme possible successeur de Mecano. C'eut été peut être prématuré, mais pourquoi pas. La Oreja de Van Gogh, c'est aussi un groupe qui a gagné sa notoriété avec Amaia Montero en voix lead, Amaia qui a laissé sa place il y a plusieurs mois à Leire Martinez. Leire est douée, Leire est très belle, Leire a une très belle voix, ne revenons pas là-dessus. On eut même presque été prêt à accepter que le groupe, désormais, ce soit avec elle. La Oreja de Van Gogh avait fermé un beau chapitre et en entamait un nouveau : pourquoi pas ?
Et puis, parfois, les groupes ont le succès qui leur monte à la tête, et quand le déficit d'attention de la part du public pointe le bout de son nez, les idées virent vite de "saugrenues" à "complètement stupides".

C'est là qu'on commence à parler de leur dernier album, Nuestra casa a la izquierda del tiempo. Nouvel album, pas vraiment : il s'agit en fait d'un album de reprises des plus grands tubes du groupe (là, vous commencer à entendre mes dents grincer) avec l'orchestre symphonique de Bratislava. Normalement, à ce moment là, l'orchestre philarmonique aurait du compenser, et mes machoires, se décrisper. Mais non. En fait, sur le papier, si un tel projet est prometteur, dans les faits, il l'est beaucoup moins. L'album est fade, sans aucun relief, et la réorchestration des titres fait même perdre de la profondeur à certains titres poignants dans leurs versions originales : La Playa, par exemple. Changer de chanteuse, c'est une chose. Aller jusqu'à réinterpréter les chansons, c'en est une autre. En faire quelque chose d'inutile, c'est un sacrilège. C'est pourtant le cas ici. Allez, on passe et on attend le prochain vrai album studio. Et qu'il soit, si possible, plus inoubliable que leur dernier opus, tant qu'à faire.

PS : Par contre, on aime beaucoup les photos promotionnelles issues de cette session et le titre, issu d'une phrase de Frederico Garcia Lorca : "Mira a la derecha y a la izquierda del tiempo y que tu corazón aprenda a estar tranquilo." qui signifie, Regarde dans le passé et dans le futur, que ton coeur apprenne à être apaisé.

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