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vendredi 29 mai 2009

[Critique] Mandy Moore - Amanda Leigh

En 2007, la jeune artiste américaine Mandy Moore revenait sur le devant de la scène avec « Wild Hope », un album qui, malgré les bonnes critiques reçues, ne marchera pas vraiment dans les classements US. C’est aussi au travers de cet album que la chanteuse confirme son changement de style musical. Deux années après la sortie de ce disque, Mandy revient avec un nouvel album original (produit par Mike Viola) sorti depuis le 26 Mai 2009 sous un nouveau label (Storefront Records): « Amanda Leigh ». Rien que pour vous, lecteurs, voici mes petites impressions sur ce disque.


Pour ouvrir ce nouvel album, autant y aller en douceur: Mandy Moore l’a visiblement compris puisque « Merrimack River », la fameuse piste d’introduction est une charmante folk/acoustique très bien interprétée qui ravira les fans de ce genre musical. Plus loin dans l’album (en piste 7), nous retrouvons un petit interlude du même nom qui, sans être indispensable, passe très bien. Après cette douce entrée en matière, la chanteuse décide de passer aux choses puisque « Fern Dell », la piste suivante, est une piste pop/folk plus dynamique et au combien rafraîchissante. Sans être aussi fraîche, la piste country/folk qu’est « I Could Break Any Day Of The Week » (le single promotionnel de l’album) s’écoute avec toujours autant de plaisir. Et pour ne rien gâcher, l’interprétation proposée par Mandy est irréprochable. « Pocket Philosopher », la piste suivante, est certes, un poil plus calme mais musicalement, la chanson est un peu plus riche (avec une petite touche jazzy) et qui plus est, bien écrite au niveau des paroles : au travers de cette chanson, on sent que la jeune femme s’est énormément investi dans l’écriture de ce disque. « Song About Home », une ballade acoustique que l’on croirait presque issue d’une BO de film, vient confirmer cet aspect tant la composition est réussie (on sent une toute petite touche made in 70s). D’ailleurs, il se dégage de cette piste un sentiment de sérénité que l’on retrouve un peu dans « Extraordinary », le premier single de « Wild Hope », l’album de précédent de Mandy.

Avec la sixième piste de l’opus, « Everblue », on assiste à un léger changement d’ambiance : que ce soit dans les paroles et dans la musique, on ressent une atmosphère plus sombre, plus mélancolique… ce qui n’est pas sans rappeler l’univers de Rachael Yamagata (qui a écrit pour le précédent disque de Mandy, l’excellente piste qu’est « Ladies Choice »). Après le petit interlude (déjà évoqué dans le paragraphe précédent), passons directement à une piste un peu plus légère… du moins en apparence : il s’agit de « Love To Love Me Back », une petite country/pop très entraînante mais qui au final, se révèle être un peu plus mélancolique (surtout dans les paroles). Venons-en maintenant à la piste que je préfère de l’album « Amanda Leigh » : je veux parler de « Indian Summer », une ballade encore plus mélancolique (co-écrite par la chanteuse, Mike Viola et Inara George) que la chanson précédente. Outre la très bonne interprétation proposée (qui renfonce ce sentiment de tristesse), les arrangements sont des plus classieux… dommage que la chanson soit si courte (elle dure moins de 2 min 30). « Nothing Everything », l’avant dernière piste du disque, vient apporter un peu de peps et à vrai dire, on ne va s’en plaindre. Toujours est-il que cette chanson pop/folk est des plus rafraîchissantes et que certains artistes du genre ne l’auraient pas renié. Comme pour marquer un cycle, c’est en douceur que se clôture l’album. « Bug », la fameuse chanson en question, se démarque des pistes précédentes grâce à son caractère plus dépouillé mais j’avoue que j’ai encore un peu de mal pour l’apprécier à sa juste valeur… ça viendra avec le temps.

On garde (surtout): Indian Summer, Fern Dell, Song About Home, Nothing Everything
On zappe: aucune.

Conclusion : De toutes les copies de Britney Spears lancées au cours des années 1999/2000, Mandy Moore est probablement l’une de celles qui s’en tirent le mieux : non seulement, elle est parvenue à gagner en crédibilité en s’aventurant dans un registre musical qui lui convient davantage (ce changement a été amorcé en 2004 pour rappel) mais elle a également réussi à conserver une très bonne image auprès du public (N’est-ce pas Jessica ?). Pour finir, je vous recommande sincèrement « Amanda Leigh » : cet album s’écoute avec énormément de plaisir et mérite qu’on s’attarde dessus. Je n’espère plus qu’une chose : que l’album fonctionne un peu dans les charts U.S… réponse la semaine prochaine !

Pour conclure ce petit article, je vous propose de découvrir "Indian Summer" ainsi qu'une session live acoustique (divisé en quatre parties).

1 commentaire:

Leduc07 a dit…

Album vraiment excellent avec une voie magnifique et des arrangements au top...Merci Mandy et continu à nous faire vibrer


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