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mardi 22 juillet 2008

Flash | Le nouveau clip de Rihanna est époustouflant.

Oyé Oyé, le clip du prochain #1 US de Rihanna, Disturbia, vient de faire sa divine apparition sur le net et il faudrait vraiment être tatillon pour oser ne pas s'extasier.

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lundi 21 juillet 2008

#01 | Cette semaine, la rédaction a vibré pour :

Pupa | Anywhere (Arnaud)



Jordin Sparks + Chris Brown | No Air (Cédric)




The Pussycat Dolls | When I Grow Up (Yohan)




Red Blooded Women | You Made Your Bed (Spencer)




Kat DeLuna | Calling You (Stéphane)




Noah & The Whale | 5 Years Time (Sylvain)




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Le rayon de soleil de William Baldé

A moins de ne pas vivre en France ou de faire simplement l'autruche (oui, parce qu'il y en a...), vous connaissez sûrement William Baldé. Ou tout du moins son tube Rayon De Soleil puisqu'il a ni plus ni moins renvoyé les indécrottables Enrique Iglesias et Nâdiya au vestiaire du top singles (après 11 semaines de règne) et, au passage, coiffé au poteau Estelle et son American Boy que certains attendaient de pied ferme au sommet des ventes...


Dès lors devenu le tube officiel de l'été 2008 chez nous, la question que l'on pourrait se poser est si l'album de ce Baldé (rentré directement #03 des ventes) tient donc la route ou s'il n'est, à l'instar d'une Pauline, bon qu'à ranger dans la catégorie 'faiseur d'un seul tube'...

Malheureusement, force est de constater que ceux qui auront adoré Rayon De Soleil seront quelque peu déconcertés par En Corps Etranger. Entre roots, reggae, soul et influences africaines, l'album s'avère quelque peu terne à côté du single entêtant et surtout entraînant qui le porte. Au fil des pistes, Baldé nous invite ainsi au voyage, à parcourir un peu le temps qui passe et sa vie. Vous l'aurez compris: les morceaux sont particulièrement personnels et reflètent assez bien la sensibilité de l'artiste. Baldé le dit lui même: 'Cet album parle de mon enfance avec nostalgie et tendresse. Il y a un fort côté autobiographique. Et justement dans le clip de Rayon De Soleil, on a voulu éviter le cliché en partant sur une référence au film O'Brother des frères Coen'
Bien sûr, tout n'est pas non plus à balancer là dedans si on a aimé le single. Avec son refrain rappellant le mythique Stand By Me de Ben E. King, Sweet Lady se révèle assez efficace tandis que du côté des innombrables ballades que recèlent l'opus (pratiquement que ça!), Sayüma Lagissé (entièrement en wolof, la langue maternelle de Baldé), En Corps Etranger et La Boîte Aux Photos se détachent que ce soit pour leur originalité ou pour leur fraîcheur.

En clair, ceux qui voudraient acheter l'album pensant danser joyeusement dessus tout l'été passeront très probablement leur chemin. Ceux qui, au contraire, cherchent un peu de musique calme et reposante à écouter en faisant bronzette sur leur transat' devraient apprécier...




Sylvain.
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Mylène Farmer est une dégénérée et vous ?


Après le buzz créé autour de sa prochaine tournée, tournée qui se déroulera dans toute la France (et qui comprend deux dates au Stade de France), Mylène Farmer refait parler d’elle mais cette fois, à l’échelle musicale. En effet, personne n’a échappé à l’annonce d’un nouveau single et surtout d’un nouvel album intitulé Point De Suture dont la sortie digitale est programmée pour le 20 Août prochain (et pour lequel, les plus folles rumeurs ont circulées).

Mais intéressons-nous à ce premier single sobrement nommé Dégénération. Annoncée comme un véritable tube, la découverte de la chanson (quelques jours avant l’avant-première en radios qui eût lieu le 19 Juin dernier) a pourtant suscité bien des réactions. Et il y a de quoi rester perplexe face à cette chanson écrite par Mylène Farmer et composée par… Laurent Boutonnat. Musicalement parlant, Mylène nous pond un morceau dépassé puisque rappelant plus ou moins les morceaux dance que l’on écoutait durant les années 1990 (pas très brillant pour un morceau sensé s’inscrire dans le registre pop/électro). Plus troublant encore, les paroles: force est de constater qu’elles sont dénuées d’intérêt, la chanteuse se contente seulement de débiter les mêmes mots pendant environ 4 minutes (difficile de déceler un message là-dedans). A noter que deux remixes seront disponibles sur les supports promotionnels : le premier par l’un des pires DJ français à savoir Martin Solveig ; le second par Tomer G (auteur d’une reprise ratée du groupe The White Stripes).

Alors que la chanson est déjà disponible sur les plates-formes de téléchargements légaux (bien entendu, elle fut classé n°1 avant de chuter rapidement. Quoique, la chute n’est pas aussi brutale que celle d’un certain star académicien dont je ne citerai pas le nom hum…), il faudra attendre le 10 Juillet pour enfin découvrir le clip qui fut réalisé par Bruno Aveillan à Prague. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le scénario n’est pas difficile à comprendre : Mylène incarne une créature enfermée dans un laboratoire secret par des scientifiques. Pas de chance pour eux, Mylène ne compte pas se laisser faire et se libère. En guise de défense, elle diffuse une substance sur ses assaillants qui, sous l’effet de cette dernière, sont pris d’une soudaine envie de faire l’amour. Je l’admets, c’était assez prévisible mais toujours est-il que l’ensemble est bien réalisé (et pour le moins esthétique). Une bonne chose pour Mylène.

Reste à savoir si Dégénération va rencontrer ou non le succès espéré (la chanson et le clip sont pour l’instant, régulièrement diffusés) mais il est évident qu’au moment de la sortie physique du dit single, les fans vont, comme à leur habitude, se mobiliser.

Pour conclure ce petit article, je vous propose de (re)découvrir la vidéo de Dégénération :


Arnaud.

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#01 | La boîte à vieilleries


Artiste:
Rick Astley
Titre: Never gonna give you up
Textes/Musique: Mick Stock/Matt Aitken & Pete Waterman
Date de sortie: 07 Novembre 1987

Allez, pour le premier volet de cette nouvelle rubrique, on sort le costume...Qui n'a pas dansé la dessus en 1987 ? Un des seuls chanteurs rouquins des années 80 ! Non je ne parle pas de Mylène, ni de Boulay & Axelle Red (elles existaient pas à l'époque de toute façon...) mais bien de Rick ! Oui Rick Astley, vous savez, le gendre idéal, que toutes les mères voulaient pour leurs filles...

Le beau Rick nait en 1966 en Angleterre et commence sa carrière en tant que batteur dans un groupe local, GiveWay, avant de rejoindre le groupe FBI en 1984 (comme chanteur). Peter Waterman, grand producteur à succès de l'époque, le remarque et décide de prendre en charge sa destinée.
En 1987,il enregistre un duo avec Ochi Brown et fait les chœurs sur Let it be de Ferry Aid. Sa carrière décolle quelques mois plus tard avec le tube Never gonna give you up. Ce titre se classe N°6 en France (5 semaines dans le Top10) et N°1 dans beaucoup de pays. Son album Whenever you need somebody suit la même voie et devient numéro un des ventes avec plus d'un million de copies vendus dans certains pays. Il décide de conquérir l'Amérique et il réussit l'exploit (à l'époque c'était rare) de classer deux titres en haut des charts américains. Sept singles seront classés dans le Top10 chez les Anglais.
Mais le presse le présente comme le pantin de ses producteurs... Rick décide de s'en séparer et revient en 1991 avec un nouvel album, initulé Free qui,hélas,ne sera pas un gros succès.

Le chanteur roux connait un regain de popularité à partir de 2007, en raison d'un phénomène Internet ayant permis une diffusion à l'échelle mondiale du clip de sa chanson Never gonna give you up.Ce phénomène est appelé Rickroll. Il suffit (dans un mail) d'envoyer ce clip à la place d'un fichier. C'est ce qu'on appelle s'être fait rickrollé !

Yohan.
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dimanche 20 juillet 2008

#02 | Les chanteuses du dimanche : Uh Huh Her




Prenez les 2 simili-lesbos du groupe t.A.T.U.

Offrez-leur une production moins 90’s pour que leur musique ne s’adresse pas exclusivement aux nostalgiques de Robert Miles.

Retirez-leur leurs fiancés respectifs et éventuellement leurs grossesses proéminentes pour que leur crédibilité en tant qu’amies très intimes demeure intacte. Si vous pouvez greffer à l’une des deux un passé d’actrice dans The L Word, votre résultat n’en sera que plus juteux.

N’hésitez pas à leur implanter quelques connaissances et expériences musicales, elles auront toujours l’air moins bêtes en interview.

Attribuez-leur la nationalité américaine, vous savez bien que nos amies de l’Est sont toujours plus ou moins suspectées de prostitution et là n’est pas notre démarche.

Bravo, vous avez conçu (presque) tout seuls nos chanteuses du dimanche, les Uh Huh Her, qui vous présentent leur premier single, Not a love song :



Album dans les bacs le 19/08 prochain et sur la toile depuis des lustres, Google est votre ami.

Spencer
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Flash | Najoua Belyzel - Viens


Vous connaissez Najoua Belyzel pour Gabriel, Je Ferme Les Yeux, Comme Toi, voire son album Entre Deux Mondes En Équilibre, ou encore Quand Revient L’Été (qui a au moins un adepte dans l’équipe de rédaction), découvrez à présent son nouveau single, Viens, reprise du titre de Marie Laforêt, chanson de 1973. La mélodie n’est pas sans rappeler celle de ses premiers titres, en étant largement moins énergique.

On sait toujours peu de choses sur son album hormis qu’il s’appellera Au Féminin, et est attendu pour fin 2008 - début 2009.

Vous pouvez l'écouter en intégralité ici:



Alors, à votre avis, succès ?

Stéphane.
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samedi 19 juillet 2008

Zoom sur | Alanis Morissette


A 38 ans, et après 6 albums studios (les 2 premiers n’ayant connu que des sorties canadiennes) Alanis nous livre Flavors Of Entanglement, sorti le mois dernier. Sortie d’une rupture, ses fans attendaient avec impatience le retour d’une Alanis punchy et brut, celle de Jagged Little Pill, son tout premier opus. Seulement voilà, c’était il y a déjà plus de dix ans…

Larguée, c’est ainsi qu’on retrouve Alanis Morissette et c’est ainsi qu’on l’a découverte. Toujours passionnée par la musique, Alanis participe à différents télé-crochets, dont Star Search. Elle décroche rapidement un contrat avec MCA Records Canada, ses deux premiers albums se vendent d’ailleurs plutôt bien aux pays des caribous, le premier plus que le second il est vrai. Son contrat terminé, elle sillonne les villes américaines et rencontre Glen Ballard. L’alchimie est immédiate, Alanis se retrouve à signer chez le label créé par Madonna (Maverick Records), rien que ça et enregistre en quelques mois ce qui sera le coup d’envoi de sa carrière mondiale. Jagged Little Pill, outre le fait de contenir les perles You Learn, Hands In My Pocket, You Oughta Know, Ironic, etc, devient le premier album d’un artiste le plus vendu au monde (32 millions d’exmplaires) et lui permet de remporter 4 Grammys en 1996. Suivront 4 albums studios qui ne remporteront pas tous les même succès commercial ou critiques (So Called Chaos étant loin de faire l’unanimité) mais dont on retiendra des titres comme Eight Easy Steps, Hands Clean ou encore Everything. Depuis son Best-Of sorti en Décembre 2005, Alanis s’est amusé à chanter My Humps sur You Tube et à jouer les guests dans la série Nip/Tuck.



Le 2 Juin dernier sort donc Flavors Of Entanglement (traduisez… non ne traduisez pas en fait, c’est trop compliqué.), donc la production a été confié à Guy Sigsworth (Bjork, Madonna). Un album toujours pop-rock, dans lequel on trouve de jolies ballades post-ruptures qui ont fait le succès d’Alanis et, oh surprise, un peu d’électro par ci par là. Non, FOE n’est pas un virage musical a 360°, il s’inscrit juste dans une mode ou la pop-électro sonne bien et peut-être bien produite (Rihanna et ses poufiasses de copines confirmeront). Parmi ces ovnis se trouvent Sraitjacket, Moratorium (où elle dit ne plus vouloir s’engager pour le moment dans une relation, et décide de déclarer un moratorium) et Versions Of Violence qui sont de nouveaux essais pour une Alanis d’habitude plus tourné vers la mélodie que le vocoder. De essais réussis, une espèce d’aura mystique se dégageant de ses titres plus sombres mais efficaces et s’intégrant bien dans l’album (oui car on est loin des productions Bloodshy & Avant). Les ballades qui ont aussi contribué à son succès ne déçoivent pas ici. Entre un Not As We qui permet à la chanteuse de se redéfinir en tant que personne et non plus comme un couple, Tapes ou elle se dénigre et affirme que toutes ses pensées dans sa tête ne lui appartiennent pas ou encore Torch où elle se rappelle simplement les choses qui lui manquent chez son ex-compagnon (I miss your smell and your style…). Quelques touches positives parsèment la galette, tels que Giggle Again For No Reason, Incomplete (One day I’ll find relief) ou encore Citizen Of The Planet dans laquelle Alanis se pose en écologiste active et nous en met plein les oreilles tant le titre est bon. Les 5 bonus track restent dans la veine de l’album, très appréciables, biens produites et parsemées de tristesse.


L’exploitation de l’album débute avec le single Underneath, chanson pas vraiment déroutante mais efficace pour lancer un album, mieux vaut ne pas trop jouer la surprise, même si Alanis n’a pas pour but d’être N°1 du Billboard (mais a tout de même fait un Top10 US à 70k). La chanson ne rencontre pas un énorme succès mais soutient bien l’album. Not As We devrait logiquement être le second single étant le titre le plus sollicité en Téléchargements. Après quelques passages promos télés obligé, et pas des moindres, bonjour Mr Lettermann et coucou à Ellen, Alanis reprendra sa tournée Européenne dès le mois d’Août et enchaînera avec les Etats-Unis jusqu’à la Mi-Novembre.
Dix ans après, Alanis reste une chanteuse incontournable, qu’on se le dise.



Cédric.
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vendredi 18 juillet 2008

La Melody selon Sharleen Spiteri

Alors que son premier opus intitulé Melody vient de sortir, Hall-Musique vous propose un zoom sur son interprète à savoir la chanteuse écossaise Sharleen Spiteri. L’occasion pour nous de vous présenter cette artiste ainsi que ce fameux premier disque annoncé comme étonnant.


Contrairement à ce que certains peuvent penser, Sharleen Spiteri n’est pas une nouvelle venue dans l’industrie du disque. Née en Novembre 1967 à Glasgow (en Ecosse) et mère d’une petite fille (Misty Kyd), Sharleen intègre en 1986 l’un des plus grands groupes de ces vingt dernières années : Texas, groupe qui démarre en fanfare en 1988/89. Après une petite traversée du désert au début des années 1990, le groupe revient en 1997 avec White On Blonde, album qui change le cours de l’histoire de Texas.

Après la sortie des successeurs de White On Blonde (The Hush, Greatest Hits, Careful What You Wish For et enfin, Red Book), les membres de Texas décident de prendre une pause et de se concentrer sur différents projets. Aspirant depuis quelques temps à une carrière en tant qu’artiste solo, Sharleen saisit l’occasion pour se lancer dans cette aventure.

Il en résulte Melody, un premier album que la chanteuse a écrit et produit dans sa quasi-intégralité et dans lequel, nous retrouvons toutes les influences de la chanteuse à savoir le rock des années 50, le doo-wop et la soul des années 60. « J’ai toujours voulu faire un disque à la Nancy Sinatra. Ceci n’aurait jamais pu se produire avec Texas mais en me lançant en solo, j’ai pu prendre le contrôle de ce projet et créer le genre d’album dont j’ai toujours rêvé. (…) ». On ne peut espérer meilleure justification de la part de l’artiste qui, en raison de ces influences, est inévitablement comparé à d’autres chanteuses telles qu’Amy Winehouse, Duffy ou encore Adele mais il est bon de rappeler que Sharleen Spiteri s’inspirait déjà de ces sonorités sur des chansons telles que Black Eyed Boy ou encore Say What You Want. Autre élément important : Sharleen rend, à sa manière, un hommage à deux artistes français qu’elle admire: Serge Gainsbourg (en reprenant un sample de « Jane B » sur la chanson titre de l’album) et Françoise Hardy (cf. Françoise, dernière piste de l’album).

Dès It Was You, piste d’ouverture de l’album (produite par la chanteuse et Bernard Butler), l’auditeur entre au cœur d’un disque dont le thème principal n’est autre que la rupture amoureuse. Tout au long de cet opus, Sharleen nous expose ses états d’âmes : entre surprise (cf. It Was You), tristesse (cf. All The Times I Cried, You Let Me Down), incompréhension (cf. I Wonder) voire la colère (cf. le motownesque Stop I Don’t Love You Anymore ou encore I’m Going To Haunt You), on comprend vite que la jeune femme a été particulièrement affecté par cette séparation. Néanmoins, elle a du apprendre à se reconstruire et donc sortir plus forte de cette épreuve (cf. l’apaisant Day Tripping). Grâce à une interprétation réellement convaincante (et cette voix douce et chaleureuse), chacune des pistes prend vie et permet à l’auditeur de se retrouver dans les propos de l’artiste.

Regardez le clip du premier single extrait, All The Times I Cried.
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Stanislas invoque sa Belle De Mai

Chef d’orchestre, auteur, compositeur, Stanislas est un homme plein de ressources. Alors, quand il se lance dans la chanson, en travaillant « à son compte », la curiosité est attisée.

Une curiosité qui a commencé à grandir lorsque nous entendions en radios
La débâcle des sentiments, duo avec Calogero nous renvoyant aux plus belles heures de son album 3, par sa mélodie, son rythme, et son texte.

Une curiosité qui le fut d’autant plus, lorsque son Manège déboula sur nos ondes et surtout dans nos charts (directement #2, place qu’il squatta de longues semaines durant), titre tellement hors du temps dans son style, tellement détaché de ce qui cartonne actuellement, que nous l’imaginions déjà mal être exploité en single.

Quoi de mieux, pour assouvir cette curiosité que de jeter une oreille attentive à L'Équilibre Instable, l’album de Stanislas, en prenant bien soin d’en décortiquer les textes, et d’observer le remarquable travail mené sur les orchestrations de tous les titres ?

Certainement pour y inviter le plus de monde possible, Stanislas a choisi d’exploiter La Belle De Mai, cet été. Ce titre que l’on pourrait considérer comme son troisième single (après La Débâcle Des Sentiments, bien que très vite zappé par les radios et le Manège) est en effet probablement, un des plus efficaces de son opus, si ce n’est LE tube.

Crainte de l’amour, sentiment d’amertume se dégagent des paroles, avec notamment un « L’amour n’est fait que pour ceux qui s’aiment, mais pas pour ceux qui voudraient être aimés », particulièrement bien pensé.

Regardez le clip de La Belle De Mai ici

Stéphane.
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jeudi 17 juillet 2008

MGMT - Oracular Spectacular

MGMT ou le groupe au nom inprononçable (M-Gi-M-Ti ou Management?) intrigue depuis quelque temps maintenant la planète musicale. Le site Web du magazine américain Rolling Stone les classe dans son Top 10 des groupes à surveiller en 2008 tandis que la BBC ose les distinguer dans son Top 10 des sons 2008. Alors, que vaut Oracular Spectacular (1er bébé de ces nouveaux venus) et surtout mérite-t-il vraiment de faire partie de cette mystérieuse force qu'on appelle "la hype"?


Porté par les singles Time To Pretend et Electric Feel aux sonorités tribales, ce 1er opus amorce un très joli début de carrière pour un groupe qui pourrait, à l'instar d'un Radiohead ou d'un Bloc Party, devenir très vite incontournable. C'est simple: au fil des titres, Andrew VanWyngarden et Ben Goldwasser (au look néo-hippy barré) intriguent, surprennent, déroutent même mais sans jamais vraiment décevoir. Ils vont jusqu'à rappeller tantôt Bowie tantôt Arcade Fire, un gage de qualité.

Si la 1ère écoute peut laisser une sale sensation de désordre, il n'en reste pas moins que les mélodies sont travaillées, inspirées parfois même assez planantes (4th Dimensional Transition) et psychédéliques grâce notamment aux arrangements de Dave Friedman (Mercury Rev, Flaming Lips). Les textes parlent essentiellement d'émancipation, de réflexion sur soi et évitent les clichés neuneu du genre tout en y apportant, paradoxalement, une part d'enfance et de naïveté (avec un brin de révolte inhérente à cet âge), ce qui constitue leur force. Le son, quant à lui, est assez expérimental tout en réutilisant brillament du vieux son de clavier has-been (Kids) et s'il reste globalement le même, évolue de piste en piste pour aborder tout un panel d'émotions. Certains titres sont voués à devenir de véritables hymnes à l'instar du mélancolique The Youth (à la transition finale assez étonnante) ou encore du surprenant The Handshake d'autres (rares) seraient malheureusmeent presque à zapper.

Au final, si cet album est une bien belle réussite générale, il reste encore à MGMT à transformer l'essai pour véritablement devenir un groupe sur lequel il faudra désormais compter, ce qui ne devrait a priori pas être une tâche bien difficile...


(Ceci n'est évidemment pas un clip officiel)

Sylvain.
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Delta Goodrem, entre USA et Australie...

Si en France vous connaissez Delta Goodrem, hormis par le biais d’internet, il y a de très fortes chances que ce soit pour Born To Try. Pourtant, du haut de ses (quasiment) trois millions d’albums vendus dans le monde, accumulant les #1 en Australie et y ayant pulvérisé des records avec son premier opus, la miss commence à voir son nom associé avec une certaine notion de succès.

C’est dans ce contexte qui lui est plutôt très favorable (oublions le méchant flop de You Will Only Break My Heart, son dernier single en date en Australie, qui ne s’est classé que #14 – soit son pire classement dans son pays), et au moment même où les australiens commencent à sérieusement se demander où est-ce qu’elle est passée (elle tente de lancer sa carrière aux USA actuellement. L’album y a été commercialisé le 15 juillet, surveillez une probable mise à jour de cet article la semaine prochaine), Delta a récemment annoncé quel serait le 4ème single extrait de son 3ème opus, Delta.

Alors, quel titre pour faire suite à In This Life (#1 en Australie), Believe Again (#2, dans ce même pays, régulièrement classé dans les airplays américains depuis plusieurs mois) et You Will Only Break My Heart (Chut.) ?

La lutte fit rage entre deux titres de l’album : Possessionless et I Can’t Break It To My Heart, et c’est finalement ce dernier titre qui l’a emporté.
Pour de nombreux fans (j’en suis), I Can’t Break It To My Heart est une de ses plus belles chansons, une ballade dans le plus pur style de celles qui lui ont offert sa renommée, Lost Without You en tête.

Alors, pour la beauté des paroles mêlée à leur simplicité, pour la mélancolie se dégageant de la mélodie, et pour le charme de l’interprète (c’est un détail qui a son importance, si si), découvrez I Can’t Break It To My Heart, qui sortira en Australie le 18 août.


Stéphane.
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mercredi 16 juillet 2008

#01 | Allez, poubelle !

Katy Perry | One Of The Boys



On nous annonçait la nouvelle star ultime, rock et gentiment trashy, susceptible de séduire aussi bien les teenagers que les vieilles folles aux poignets cassés. On débande sévère à l’écoute de son premier album dont le seul titre qui n’ait pas l’air d’un rebut de Kelly Clarkson (Hot’n Cold) ressemble un peu trop au Nothing in this world de Paris Hilton, le comble de la misère.

CSS | Donkey



Cet ersatz de groupe brésilien avait conquis les foules branchouilles avec son premier album délicieusement barré. Ils ne passeront vraisemblablement pas l’hiver, leur second essai lorgne de manière grossière du côté de Goldfrapp sans en posséder les moyens ni la profondeur. Ceux qui auront le courage d’écouter le disque jusqu’à sa dernière note auront presque envie d’enchaîner sur du Scarlett Johannson, c’est vous dire la détresse.

Beyonce | Démos



Tiens, encore une dont le studio d'enregistrement s'est mué en passoire géante, comme c'est inédit.
Bilan des courses : du son vaguement dance et foncièrement cheap de Beautiful Nightmare à sa reprise fidèle jusqu'à la ringardise des arrangements du Honesty de Billy Joel en passant par tous les titres que Keri Hilson et Nicole Flopzinger n'ont pas réservés pour leurs demi-albums respectifs, tout nous incite à lui préparer une place bien au chaud parmi les flops cuisants de la fin d'année. C'est Janet qui va se sentir moins seule.

Island Records



Médaille d'or de la major la plus crétine pour cette maison qui préfère à la promotion de la brillante Annie (il faudra qu'on vous en parle, tiens) celle d'Avenue, affreux boysband sur-buzzé sur le net et au son pop-rock aussi raffraîchissant que celui de... Katy Perry.

Spencer
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Leona Lewis: Deux tubes pour le prix d'un !

Nul besoin, désormais, de vous présenter Leona Lewis. Pour ceux qui se seraient offerts une escapade sur Jupiter durant l’année qui s’est écoulée, en quelques mots clés, Leona c’est : X Factor UK / Bleeding Love / Carton mondial / #1 un peu partout / Spirit / Carton mondial / #1 un peu partout / déjà quatre millions d’albums vendus.


En ce moment, faisant suite au raz-de-marée suscité par Bleeding Love dans le monde, c’est Better In Time qui est exploité un peu partout. Le titre a le parcours type du « follow up » (le single qui sort après le premier gros tube) : joli succès, plus modéré que le premier single, mais qui aide beaucoup l’album.
Alors que la chanson est dans sa phase descendante dans la plupart des classements mondiaux (pas en France, ici elle n’est pas sortie… oui, le traditionnel décallage, l’exception française… réjouissez-vous, nous sommes les seuls à avoir eu droit à un duo Nadiya / Enrique Iglesias !), il faut donc songer à exploiter un nouveau single, pour que l’album continue à tutoyer les cimes des charts.
Un single ? Pas vraiment... Si en Allemagne, Take A Bow (rien à voir avec les chansons de Madonna & Rihanna) a été confirmé pour une sortie prochaine, aux USA, c’est Forgive Me qui est attendu, avec un clip déjà tourné, d’ailleurs.
Pour l’heure, nous ne savons pas si l’Allemagne va la jouer solo, mais il y a fort à parier que Take A Bow soit choisi pour l’Europe, Forgive Me, pour les USA, et que nous ayons droit à une inversion par la suite. Il faut avouer que ces deux chansons jouissent d’un « potentiel-tube » très élevé, puisque toutes deux s’illustrent dans un style plus énergique que les deux premiers singles, avec, de surcroit la « Akon Touch », argument imparable de Forgive Me aux USA.
D’aucuns compareront Forgive Me à The Sweet Escape de Miss Gwen Stefani, d’autres se feront un malin plaisir d’appuyer Leona dans le parallèle qui est souvent fait entre elle et Whitney Houston, à l’époque de sa grandeur. Nous ne pouvons leur donner tort, surtout en gardant à l’esprit qu’il est des comparaisons bien moins flatteuses.

Écoutez Forgive Me:



Écoutez Take A Bow:



Stéphane.
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mardi 15 juillet 2008

#01 | Clip de la semaine - Bottle It Up (Sara Bareilles)



Petit plaisir personnel pour ce premier volet du clip de la semaine, avec le second single extrait du très bon album de Sara Bareilles: Bottle It Up.
L'occasion de découvrir un peu plus en profondeur cette artiste qui envahit les ondes mondiales actuellement avec son titre Love Song.

(Nous remercierons au passage la maison de disques de Sara qui a désactivé la fonction permettant d'intégrer la vidéo à un site / blog. Tssssk.)
Stéphane.
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#01 | Chartoscopie mondiale (ou presque)



Album #1, mondialement









Titre #1, mondialement




Premier volet de cette chartoscopie mondiale et commençons par… la France ! Soyons chauvins, une fois de plus, et surtout sabrons le champagne. Pourquoi ? Car le duo Nadiya / Enrique, qui monopolisait la pôle position depuis près de 3 mois à enfin été détrôné ! Par qui ? William Baldé, avec sa chanson ô combien intellectuelle : Rayon de soleil (Ma main sur ton petit cul). Rentrons le champagne, et gardons-le pour une grande occasion…

De l’autre côté de la Manche (l’Angleterre, pour les neuneus de la géo), c’est toujours Dizzee Rascal qui domine le classement single, devant Basshunter (et son All I Ever Wanted, reprise officielle du tube de Daddy DJ – plus d’infos prochainement sur le site). Coldplay quant à eux dominent sans vergogne le top albums et font ainsi barrage à une Duffy qui ne s’essouffle décidément pas.

Restons en Europe, et allons faire un petit tour chez nos amis Teutons (les allemands, pour les neuneus des surnoms affectueux) qui classent en haut de leur top, le titre de Kid Rock (vous le connaissez sûrement, c’est le monsieur tatoué que vous avez du apercevoir entre les seins de Pamela Anderson), à l’image de leurs voisins autrichiens et suisses. Et comme chez eux, Coldplay domine le classement albums également.

Au Japon (nous avons quitté l’Europe, suivez !), malgré une chute générale au niveau des ventes physiques, c’est la fameuse chanson d’été de Yui qui prend la tête du classement single. Le reste du top 5 est quant à lui, composé, de 4 groupes masculins. Du côté des albums, GReeN conserve la première place du classement (pour la 2nde semaine consécutive) suivi de près par le nouveau best-of d’ELLEGARDEN et le 2nd album d’Ayaka. Shiina Ringo, qui fête ses 10 ans de carrière, réalise une belle entrée avec son best-of qui se démarque clairement des compilations habituelles puisqu’elle est composée de faces B et de chansons rares.

Aux Etats-Unis, Katy Perry se maintient en tête du Billboard Hot 100 (Téléchargements + Diffusions radios, principalement), et devinez qui est #1 des albums ? Et bien non, pas Coldplay, qui sont détrônés par Lil Wayne (avec 7.000 exemplaires d’écart. Chez nous, cela paraît énorme… mais gardons à l’esprit que Lil Wayne vend cette semaine 156.000 albums)

Enfin, au pays des Kangourous (l'Australie, ndlr - utile), comme aux USA, Katy Perry accède à la première place du top singles (en téléchargements uniquement, gage d’une certaine longévité à venir), et devinez qui est #1 avec son album ? Et bien non, pas Lil Wayne, mais bel et bien Coldplay (vive les « gags » à répétition).

Stéphane & Arnaud.
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La Suggestion d'Aurélien: Lesley Roy

Ces dernières décennies l’Irlande a fourni de grands groupes à la scène internationale : U2, The Cranberries, The Corrs… Euh, Westlife ? Non.
Le solo réussit en revanche moins à nos têtes rousses préférées et seules quelques chanteuses peuvent se targuer d’une carrière hors le comté de Dublin. Lesley Roy, découverte de la semaine, saura t’elle renverser la tendance ? L’avenir nous le dira…



A 21 ans, cette jeune fille commence à peine à se faire un nom aux Etats-Unis où son label a décidé de la lancer. C’est discrètement qu’elle parvient à s’imposer, à contre-courant même du mouvement myspace qui a révélé Colbie Caillat ou Lily Allen.
Depuis deux années déjà, son premier album Unbeautiful (prévu pour s’appeler au départ Silently Screaming) est en chantier. Des illustres producteurs et auteurs pop ont rejoint le projet en cours, parmi eux Max Martin (Britney Spears, Kelly Clarkson), Dr.luke (Sugababes), Kara DioGuardi et Diane Warren. Il faudra également compter sur une invitée de « marque », Katy Perry, actuellement n°1 du Hot 100 américain.
Malgré cette équipe de choc très prononcée bubble pop, l’opus - superproduction faîte pour caracoler en tête des charts - prendra un virage pop/rock assez évident. Un disque bien dans l’air du temps, qui manquera peut-être et malheureusement de nous surprendre. Pour compenser, Lesley Roy mise sur une voix rauque bien moins ordinaire que sa musique et une attitude moins lolita qu’Avril Lavigne et ses copines. Sur le disque, elle a (co-)écrit la quasi-totalité des chansons et joue sur chacune de son instrument de prédilection, la guitare.

L’objet essentiel de cette découverte reste toutefois son premier single I’m Gone, I’m Going, très proche des standards pop/rock des années 2000. Un inédit éclatant, énergique qui ne cache pas sa filiation avec un certain Since U Been Gone (Kelly Clarkson), tube mondial en 2005. Sauf erreur stratégique de leur part, l’adhésion du public à ce titre devrait être bonne. Son capital « hit en devenir » n’est pas tellement à démontrer, seule une écoute s’impose.
Aux dernières nouvelles la progression d’I’m gone, I’m going aux USA se fait sous deux types de formats radios, pop (le plus important) et Hot AC. Dans les deux, il oscille actuellement entre la quarantième et la cinquantième place. Un départ convaincant.
Le clip arrivera dans les jours à venir.

Lien vers son myspace :
http://www.myspace.com/lesleyroy

Aurélien.
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lundi 14 juillet 2008

Dossier - Do you speak english ?


M.Pokora digère en ce moment même le flop de son dernier album tout produit par Papa Timbaland, et nous, à Hall-Musique, on se pose la question de savoir ce qui arrive aux chanteurs francophones qui s’essayent à la langue de Shakespeare et surtout de ce qu’il en résulte (publiquement, commercialement, et d’un point de vue critique).

Johnny, l’idole des jeunes (oui les plus jeunes des maisons de retraites quoi) s’était lui aussi essayé à l’anglais en 1994 avec Rough Town. Déjà ça sentait le roussi. Depuis bien d’artistes francophones se sont essayés à l’exercice : M.Pokora donc, mais aussi Lara Fabian, Corneille, Garou, Yaël Naïm ou encore la 1ère Dame de France à savoir Carla Bruni. Des essais aux réactions et aux ventes différentes.

Carla Bruni écoule 2 millions (dont 800k dans le reste du monde, montrant qu’elle a aussi un potentiel pour s’exporter) de son premier opus qui la révèle chanteuse et connait un flop retentissant avec No Promises, recueil mis en chanson de poèmes anglais qu’elle affectionne. 300.000 exemplaires se vendent à travers le monde, et c’est à se demander si l’effet Carla s’est estompé où si son public s’est vu chamboulé par un tel projet. On misera sur la 1ère solution, un 1er album qui rencontre un tel succès se voit toujours attribuer un successeur aux ventes plus médiocres (et les ventes du nouvel opus ne signifieront rien, son nouveau patronyme faisant de cette sortie un évènement).
Corneille et Garou s’essayent respectivement à l’anglais avec The Birth Of Cornelius et Piece Of My Soul. Les deux flopent : résultat d’une promo inexistante et peut-être d’autre chose (critiques ?).

Yaël Naïm rencontre un parcours tout à fait différent. New Soul se voit utilisé pour une pub Apple, un Top10 au Hot100 US et plus de 10 semaines en têtes des Téléchargements Français font d’elle une artiste prometteuse. Son opus s’exporte dans le monde, connaît un succès moindre mais lui permet de vendre plus de 500.000 exemplaires. On précisera que la demoiselle s’est faite remarquer après une performance télé où elle reprenait… Toxic.
Quant à Lara Fabian, Miss Québec remporte un franc succès dans le monde avec ses deux albums anglophones, participe à la BO de la série Dawson’s Creek, et des films AI, Final Fantasy et De-Lovely.

Pourquoi tant de haine donc ? Plusieurs facteurs sont à l’origine du délaissement de ses albums, pas forcément mauvais, qui joue avec une autre langue et de nouvelles mélodies. La France est un pays qui pose rapidement une étiquette sur un artiste (Lorie aura beau nous servir un Play qui n’a rien à envier à Rihanna -oui, bon- elle sera toujours cette petite conne qui chante Week-end et qui veut rouler des palots au Planetarium.) et ses consommateurs ne se pencheront pas forcément sur un virage musical, d’autant plus s’il concerne un artiste de variété assez populaire. La barrière de la langue n’est par contre qu’une fausse excuse. On chantonne American Boy mais on s’indigne de ne pas comprendre les poèmes de Carla ? Mensonges. Pire encore, la France semble en fait ne pas supporter que ses poulains s’exportent. Sinon, comment expliquer l’accueil réservé à MP3, l’album d’un frenchy pas si mauvais dans ce qu’il fait (Elle me contrôôôôllleee, et rythme mes pas…) produit par le plus grand producteur R’N’B de ces dernières années ? Au lieu d’imposer le respect et de puer la réussite, le jeune chanteur attire les critiques, se fait descendre de tous les côtés. Dommage ça à pourtant réussi à Keri Hilson de bosser avec le gros.

On explique donc simplement le succès des Daft Punk et autre Justice par le fait que ce que l’on a entendu d’eux la première fois, c’est leurs chansons aux paroles venues d’Outre-Manche et non leur nationalité. Trompeur, car même si leur musique s’adresse à un public différent et qui écoute tout ce qui lui tombe dans l’oreille, leur françaiserie n’a rien à envier aux sons US.

La dernière polémique en date, nous la devons à Sebastien Tellier, le candidat des derniers Eurovisions et qui à été le premier candidat Français à chanter en anglais. Comment ? Qu’on le brûle tout de suite. On s’indigne encore de tous les côtés, expliquant que l’Eurovision doit permet de défendre les couleurs de sa patrie et qu’il coule de source que la chanson doit être interprété dans sa langue d’origine. On est tous pourtant soulagé d’entendre une chanson anglaise à la place d’une chanson norvégienne et on se rend compte que d’une langue à l’autre, rien ne nous empêche de toute manière de finir en fin de liste. Autant que le candidat se fasse un peu plaisir.

L’un des prochains à tenter sa chance est le fabuleux K-Maro (non je ne me moque pas). Déjà adepte du franglais, et qui a fait ses preuves dans notre paysage musical (Femme Like U pour ne citer qu’un single), le chanteur revient avec un nouveau titre, Out In The Streets, extrait de son prochain album. S’étant construit une image à l’américaine façon Bling-Bling, nul doute que l’album trouvera plus facilement son public, qui ne laisse que très peu de chance à la reconversion, si tant est que l’image ne soit pas déjà un peu façonnée, pour éviter de trop surprendre. Oui la France n’aime pas trop être surprise, ce qui explique que Mylène Farmer ait été N°1 des Téléchargements.

Cédric.

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dimanche 13 juillet 2008

#01 | La chanteuse du dimanche : Kreesha Turner




Notre première chanteuse dominicale répond au doux nom de Kreesha Turner (aucun lien de parenté à signaler avec la vieille Tina, voyons, comment Kreesha aurait-elle bien pu afficher ce joli minois si tel était le cas ?).

Métisse, venue du Canada et d’ailleurs, la vingtaine fraîche et les dents criant "parquet !", notre nouvelle amie chante fort bien mais dispose de la culture musicale d’un Scotch-Britt. L’univers de l’interprète répondant aux abonnés absents, ses singles s’inscrivent donc dans le style que ses producteurs ont jugé le plus rentable.

Coup de bol, le dernier en date et son seul hit canadien pour le moment, Don’t call me baby, lorgne avec succès du côté des plus belles ballades de Gabrielle et devrait faire chavirer les cœurs européens lorsque les têtes pensantes de Capital Records auront réalisé qu’il n’est pas nécessaire de tester une chanson dans tous les recoins du continent américain avant de nous la proposer à l’essai.

Devancez-les, écoutez, aimez, adoptez :



Spencer

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Zoom sur | The Ting Tings

Manchester était connu pour être la ville natale des frères Gallagher (qu’on ne présente évidemment plus) et, dans un autre registre, pour avoir été le club de prédilection d‘un certain David Beckham (qu’on ne présente plus non plus), il faudra maintenant compter avec Jules De Martino et Katie White, les deux comparses qui forment le groupe Ting Tings. Les Ting quoi? Ne faîtes pas semblant, vous connaissez sûrement et puis, de toute façon, il faudra dorénavant vous familiariser avec ce groupe car 2008 est indéniablement l’année Ting Tings!



Tous deux transfuges de groupes plus ou moins improbables, Jules et Katie se sont rencontrés sur les bancs de la fac avec la ferme intention de chambouler la pop british et fondent enfin leur propre groupe (à 2 au lieu de 3) en 2006. Ils ne devront cependant véritablement leur popularité actuelle qu'à leur passage très remarqué au mythique festival de Glastonbury en 2007 ou un formidable tremplin dans leur toute jeune carrière.

De Blondie aux Talking Heads en passant par le parapluie de Rihanna (dont Katie admet être fan), leurs influences sont aussi nombreuses qu'elles sont variées. Ils ont ensuite beau prétendre n'avoir "rien inventé", force est de constater que leur 1er opus baptisé donc We Started Nothing (autodérision? modestie?) est une véritable bouffée d'oxygène et une réussite totale de par un savant mélange entre pop et électro stylée en passant par une pointe de dance voire de punk et de disco sur certains morceaux qui donne des envies furieuses de se déhancher après une dure journée de boulot. Plus que ça même, c'est un concentré de tubes potentiels, en atteste le début de l'album qui commence ni plus ni moins par les 2 bombes qui les ont fait connaître du public, Great DJ et That's Not My Name (ou une chanson basée sur une anecdote insignifinate de collège), à l'origine mis sur un seul et même single puis exploités séparément par la suite (pour une réédition sur major, s'il-vous-plaît!). La suite de la galette est une succession de titres aux refrains entêtants voire sacrément percutants (Fruit Machine) et diablement accrocheurs (Keep Your Head) jusqu'à l'excellent Be The One qu'on croirait tout droit sorti de la BO de Grey's Anatomy et le genre de titres qui se savourent à fond les enceintes au volant d'une vieille Bonneville décapotable les cheveux au vent...

En outre, la voix de Katie intrigue tant elle peut se montrer tantôt presque criarde (Shut Up And Let Me Go) tantôt douce (Traffic Light). Les textes évoquent parfois dans la confusion la plus totale les ruptures amoureuses (ben oui, comme tout le monde!), la fête après une semaine difficile mais également... la solitude! Seul bémol: on en viendrait presque à regretter la fin de l'album tant les 2 dernières pistes dont la pièce titre de l'album sont un poil décevantes, qu'à cela ne tienne! Bien qu'en utilisant tous les ingrédients clé de la pop anglaise (batterie, refrain entêtant, guitare saturée, pédale delay), nos Bonnie & Clyde des temps modernes parviennent à nous livrer un son surprenant, voire branchouille.

Maintenant, au niveau de l’exploitation d’un album (encore plus quand il est aussi bon), on a rarement vu un tel fouilli en terme de singles mis sur le marché. A la manière d’une Feist ou d’une Yael Naïm, Apple a permis une exposition médiatique du groupe non négligeable, notamment en France, grâce au tubesque Shut Up And Let Me Go (en tête des téléchargements sur iTunes au mois de Mai) qui sert (bah tiens..) de jingle à la pub pour iPod / iTunes (comme notamment le fédérateur Flathead des Fratellis avant eux) et qui commence à faire des ravages au Royaume-Uni, terre natale du groupe qui n’est d'ailleurs pas avare en compliments au sujet de son nouveau poulain et a déjà porté aux nues le titre phare de l’album, That’s Not My Name, #01 à sa sortie (délogeant ainsi Madonna!) et top 10 pendant 7 semaines!
Si la suite promotionnelle de We Started Nothing reste un léger mystère, il se murmure néanmoins qu'à l'instar de beaucoup d'artistes avant eux (Mika et son Love Today ou plus récemment Adele avec Hometown Glory), les titres Fruit Machine (sorti en vinyl exclusivement pour les fans l'an passé en édition limitée à 500 exemplaires!) et Great DJ bénéficient d'une ressortie officieuse (la 2ème pour Great DJ !).

En attendant, les compliments pleuvent: en UK, ils sont considérés comme le son majeur de l’année. NME n’hésite pas à parler d’eux comme de « l’avenir de la musique britannique » et de «meilleur groupe que l'Angleterre a produit depuis des années » tandis que The Guardian s’emballe encore plus et les qualifie de « potentiellement énorme, irrésistiblement contagieux avec une exubérance surnaturelle ». Même la BBC ne tarit pas d'éloges sur eux en les plaçant en 3ème position de leur top 10 des choses à voir en 2008. Chez nous, les Inrocks les appellent ni plus ni moins « l’usine à tubes »...

Côté actu, enfin, après Solidays dimanche dernier, les Ting Tings se produiront chez nous dans le cadre de La Route Du Rock le 16 Août prochain à St Malo et du festival des Inrocks pour 3 dates en province et une à Paris les 13, 14, 15 et 17 novembre 2008 avant d'embrayer sur une série de concerts sur leur terre natale. Par ailleurs, le très en vogue en ce moment en Angleterre rappeur /producteur Dizzee Rascal a très récemment fait connaître sa volonté de collaborer avec le groupe pour au moins un morceau sur son prochain album studio. Affaire à suivre donc...

We Started Nothing est disponible depuis presque un mois en France chez tous les bons disquaires et sur les plateformes de téléchargement légal.

Voir un live de Great DJ:

Et retrouvez les clip de That's Not My Name et Shut Up And Let Me Go en cliquant sur les titres.

Sylvain.
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